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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 17:30

 

 

Source : www.marianne.net

 

 

C'est la dépense publique qui sauve la France de la dépression
Lundi 1 Décembre 2014 à 17:30

 

Christophe Ramaux

 

Membre des Economistes atterrés, Christophe Ramaux rappelle de façon salutaire que si, en France, "l'austérité a été moins brutale qu’en Europe du Sud", "c’est grâce à la dépense publique, cette grande galeuse selon les libéraux". Et pourtant, note-t-il, "loin de tirer cette leçon, le gouvernement planifie une nouvelle baisse de 50 milliards de la dépense publique sur les trois prochaines années".

 

DENIS CLOSON/ISOPIX/SIPA
DENIS CLOSON/ISOPIX/SIPA

Mois après mois, le gouvernement se ravise. Fin 2012, il tablait sur une croissance annuelle du PIB de 2 % (en volume) à compter de 2014. On a finalement une quasi-stagnation : 0,4 % (après déjà 0,3 % en 2012 et en 2013), avec le risque sérieux de ne guère faire mieux l’an prochain. La réduction promise des déficits publics et de la dette publique n’a pas davantage eu lieu. Fin 2012, le gouvernement prévoyait un déficit de 2,2 % du PIB pour 2014, il est finalement le double, à 4,4 %. La dette publique prévue à 90,5 % s’établit à 95,3 %. Comment expliquer ces « erreurs » de prévision ? A chaque fois, le gouvernement a sous-estimé l’impact récessif de sa politique. L’austérité budgétaire et salariale étouffe l’activité. Cela réduit d’autant les recettes fiscales et augmente mécaniquement les déficits et les dettes, puisque ceux-ci sont calculés par rapport à un PIB… qui se contracte.
 
Ce qui est vrai de façon générale l’est plus encore lorsque le privé se porte mal. Or, la grande crise ouverte en 2007 est celle du régime néolibéral qui pendant des années avait soutenu la demande par la dette privée en lieu et place de la hausse des salaires. Depuis 2007, le privé est contraint de se désendetter. Cela entraîne un choc négatif de demande. Si le public ne prend pas le relais, c’est la catastrophe assurée : baisse de production mais aussi baisse des prix, ce qui finalement rend impossible le désendettement. Le FMI, lui-même, a finalement reconnu cela. Preuve qu’il a poussé loin sa conversion au néolibéralisme, le gouvernement ne l’admet toujours pas.
 
A l’échelle mondiale, les plans de relance monétaire et budgétaire ont permis que la Grande récession ouverte en 2007 ne se transforme pas en Grande dépression. Mais les dirigeants européens ont refusé de reconnaître ce rôle positif de l’intervention publique. Après une brève parenthèse keynésienne en 2008 et 2009, ils ont, contre l’avis même des Etats-Unis, pris le tournant vers l’austérité. Quatre ans après, le bilan est affligeant. Les pays qui ont été le plus loin dans l’austérité budgétaire (Grèce, Portugal, Espagne…) connaissent une véritable dépression. Leur PIB s’effondre. Et leur dette publique, loin de se réduire, augmente fortement (on retrouve « l’effet dénominateur »).
 
La France a, elle aussi, pris le chemin de l’austérité, ce qui explique son enlisement dans la stagnation. Mais cette austérité a été moins brutale qu’en Europe du Sud de sorte qu’elle n’est pas en dépression. Cela mérite d’être souligné : c’est grâce à la dépense publique, cette grande galeuse selon les libéraux, que nous échappons pour l’heure à la dépression.
 
Lire la suite le blog des Economistes atterrés

 

 

Source : www.marianne.net

 


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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 17:23

 

 

Source : rue89.nouvelobs.com


 

 

Explicateur 30/11/2014 à 14h32
Taiwan, Hong Kong, Tibet... Révolte aux marches de l’empire chinois
Pierre Haski | Cofondateur  Rue89
 

 

 

 

La Chine a du mal avec les « marches » de l’empire. Hong Kong, Taiwan, Xinjiang, Tibet... Ces quatre territoires ont des statuts différents, sont tous les quatre perçus par Pékin comme parties inaliénables de la nation chinoise, mais tous les quatre ont des rapports tendus avec le pouvoir chinois.

Dernier signe de ces tensions, la victoire du parti indépendantiste aux élections locales à Taiwan, qui plonge le parti au pouvoir, le Kuomintang, favorable au rapprochement avec Pékin, dans la crise. Un vote-sanction qui fait aussi écho à la « révolution des parapluies » qui se poursuit à Hong Kong pour obtenir des droits démocratiques.

Passage en revue de ces quatre territoires aux histoires et aux destins différents, mais opposés, chacun à sa manière, à l’autoritarisme du pouvoir central.

1 Taiwan, promise mais toujours rebelle

 

 


Le président taiwanais Ma Ying-jeou samedi 29 novembre devant le portrait de Sun Yat-sen : le visage de la défaite (kyodowc123859.JPG k/NEWSCOM/SIPA)

 

Pendant longtemps, le pouvoir chinois a joué de la menace d’une action militaire pour amener la « province rebelle » de Taiwan et ses 23 millions d’habitants à la réunification avec la « mère patrie » chinoise.

Ces dernières années, Pékin a plutôt usé de son puissant pouvoir économique, et s’est réjoui de la victoire sur l’île du parti Kuomintang (KMT), favorable à un rapprochement par étapes avec Pékin.

 


Le candidat indépendant soutenu par le DPP, Ko Wen-je, élu maire de Taipei samedi (kyodowc123857.JPG k/NEWSCOM/SIPA)

 

Samedi, pourtant, le Kuomintang a subi une défaite retentissante aux élections locales, au profit du Parti démocratique progressiste (DPP), considéré comme favorable aux idées indépendantistes. Le KMT a notamment perdu la capitale, Taipei, qui a élu un candidat indépendant soutenu par le DPP. Taipei, un tremplin national dont l’ancien maire n’est nul autre que l’actuel Président, Ma Ying-jeou.

C’est un sévère revers pour le Kuomintang (le Premier ministre Jiang Yi-huah a aussitôt présenté sa démission et Ma Ying-jeou devrait abandonner la tête du parti), mais c’est aussi une mauvaise nouvelle pour Pékin, puisque l’opinion taiwanaise se détourne une nouvelle fois du courant pro-réunification. Le DPP avait pourtant été durablement discrédité par la condamnation à la prison de l’ancien Président Chen Shui-bian, le premier indépendantiste élu à la tête de l’île.

 


La carte électorale de Taiwan 2010-2014 : en bleu le Kuomintang, en vert le DPP (Via Taiwan Mag sur Twitter)

 

Les raisons de ce come-back ? En mars dernier, les étudiants taiwanais avaient pris d’assaut le Parlement, qu’ils avaient occupé pendant plusieurs semaines, pour protester contre l’adoption en catimini d’un accord commercial avec Pékin, en dépit des promesses de transparence du gouvernement. Ils s’opposaient à ce qu’ils considéraient comme une « réunification rampante ».

Quelques mois après cette poussée de fièvre, les événements de Hong Kong ont surgi, avec #OccupyCentral (voir le point 2), mouvement de la jeunesse hongkongaise en faveur de la démocratie dans le territoire, qui se heurte à une fin de non-recevoir à Pékin.

Ce climat a poussé les électeurs taiwanais, dans cette seule démocratie parlementaire du monde chinois, dans les bras du DPP qui retrouve des couleurs.

Si l’intérêt économique dicte à Taiwan d’avoir des bonnes relations avec Pékin, l’instinct de survie des acquis démocratiques d’une île qui fut, elle aussi, sous un régime dictatorial, a visiblement pénalisé le Kuomintang, héritier d’un courant toujours marqué par un « rêve chinois ».

2 Hong Kong, chinois, mais démocrates

 

 


La police hongkongaise tente de regagner du terrain face aux manifestants de la « révolution des papapluies », samedi 29 novembre (kyodowc123834.JPG k/NEWSCOM/SIPA)

 


L’ancienne colonie britannique de Hong Kong, au sud de la Chine (China_Hong_Kong.svg /Pethrus/WikimediaCommons)

 

Cela fait plus de deux mois que la jeunesse hongkongaise occupe une partie du centre de ce territoire autonome au sein de la République populaire de Chine, une « révolution des parapluies » largement pacifique malgré quelques débordements.

Leur revendication : le droit d’élire librement le chef de l’exécutif hongkongais, aujourd’hui nommé par un collège électoral contrôlé par Pékin. La Chine accepte le suffrage universel, mais seulement pour choisir parmi des candidats ayant l’imprimatur de Pékin, ce qui limite la portée démocratique de l’exercice.

Le gouvernement central chinois s’agace de cette situation qui dure depuis des semaines, mais ne peut faire un usage trop voyant de la force comme en 1989 sur la place Tiananmen à Pékin. Il tente un mélange de pressions policières qui regagne peu à peu le terrain occupé par les manifestants et leurs campements, et joue de la provocation pour discréditer le mouvement auprès des Hongkongais légitimistes.

La Chine a « perdu » cette génération

Mais quelle que soit la suite du mouvement, qui montre des signes de fatigue et même de division sur la suite des événements, une victoire de Pékin ne serait qu’un répit : la Chine a « perdu » cette génération hyperconnectée qui était pourtant la première à n’avoir connu que la présence chinoise après le départ de la puissance coloniale britannique en 1997.

Hong Kong et ses six millions d’habitants ne laisseront pas faire une « normalisation » rampante comme certains le redoutaient : ils entendent bien conserver un mode de vie, un climat de liberté et de tolérance exceptionnels, tout en restant citoyens chinois.

En 1997, certains se demandaient si c’est le modèle chinois de Pékin qui s’imposerait à Hong Kong, avec le pouvoir du Parti et un contrôle des médias et de la parole, ou si c’est au contraire le modèle hongkongais, de société ouverte et efficace, qui s’immiscerait dans le reste de l’« empire ». La question reste posée dix-sept ans plus tard.

Hymne cantopop de la révolution des parapluies

3 Xinjiang, pris entre djihad et répression

 

 


Patrouille militaire chinoise sur les lieux d’un attentat à Urumqi, la capitale du Xinjiang, en mai 2014 (Ng Han Guan/AP/SIPA)

 


Le Xinjiang, à l’extrême ouest de la Chine, aux confins de l’Asie centrale (TUBS/WikimediaCommons)

 

Nouvel attentat, samedi au Xinjiang, cette province de l’ouest de la Chine, où la population ouïgour vit de plus en plus mal le peuplement croissant venu du reste de la Chine et de sa majorité Han. Selon les médias officiels, il y a eu quinze morts, dont onze assaillants, dans le district de Shache, dans l’ouest de la province.

Depuis le début de l’année, il y eu au moins 200 morts dans cette montée en puissance de la violence qui a commencé à faible intensité l’an dernier, avant de se développer, avec des incursions hors du Xinjiang, sur la place Tiananmen il y a un an, et, de manière sanglante, à Kunming, la capitale du Yunnan, en mars dernier.

L’équation du Xinjiang est simple : les Ouïgours, peuple d’Asie centrale, musulman, dont la langue et la culture se rattachent à l’héritage ottoman, vivent de plus en plus mal l’arrivée de migrants Han venus du reste de la Chine, et qui, vraisemblablement, constituent déjà la majorité de la population de la région.

Les frictions autour de la terre, de la religion (les restrictions à la pratique de l’Islam ont repris avec la montée de violence), de l’emploi ou du logement, ont creusé un profond fossé entre les deux communautés, Ouïgour et Han.

La radicalisation d’une frange du mouvement ouïgour favorable à un Turkestan oriental indépendant, s’est faite au travers des contacts avec la nébuleuse djihadiste d’Asie centrale, que ce soit en Afghanistan avec les talibans, ou dans la vallée de la Ferghana, dans l’Ouzbekistan voisin.

Plusieurs Ouïgour séjournant dans des camps d’Al Qaeda s’étaient d’ailleurs retrouvés à Guantanamo après l’invasion de l’Afghanistan par l’armée américaine en 2001.

Mais cette radicalisation est aussi générée par l’absence d’autre perspective politique, comme l’a montrée la sévère condamnation à la prison à vie de l’intellectuel ouïgour Ilham Tohti, en septembre dernier, sans la moindre preuve d’un quelconque soutien de ce professeur d’université à l’action violente.

Cette lourde peine a été confirmée en appel la semaine dernière, sans que les nombreux appels à la révision du jugement n’aient été entendus.

 


Guzel Nur Ali, épouse de l’intellectuel ouïgour Ilham Tohti dont la condamnation à la prison à vie vient d’être confirmée en appel (Ng Han Guan/AP/SIPA)

 

En choisissant la voie dure pour répondre à la montée d’une violence prévisible, le gouvernement central prend le risque de se retrouver avec un foyer d’hostilité et de résistance plus déterminé encore, et pour longtemps.

Comme d’autres pouvoirs, avant lui, placés dans des situations similaires de type colonial (même si Pékin récuse ce mot s’agissant du Xinjiang).

4 Tibet, résistance spirituelle

 

 


Le Potala, palais des dalaï lama à Lhassa, la capitale tibétaine, lieu symbolique pour tous les Tibétains (SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA)

 


La région autonome du Tibet, en jaune, fait plus de deux fois la superficie de la France pour 2,5 millions d’habitants (via Wikipédia)

 

Au cours des deux dernières années, 132 Tibétains se sont immolés, dont 113 sont morts. Les autres ont gardé des séquelles, comme cet homme de 31 ans qui vient de rentrer chez lui amputé des deux jambes après une tentative d’immolation près d’un monastère.

Ces immolations ont certes montré le niveau de désespoir d’une partie de la population tibétaine face au sort de leur région sous domination absolue de la Chine, mais ont aussi créé un malaise.

Les autorités de Pékin ont accusé le dalaï lama et le gouvernement tibétain en exil d’avoir poussé les Tibétains à ce suicide de masse, ce que les exilés démentent ; mais la passivité de ceux qui assistent à ces suicides par immolation, comme le montrent les photos et vidéos qui circulent, pose question.

Cette vague d’imolations, qui se poursuit épisodiquement, est là aussi le signe d’une absence d’alternative politique.

Sus aux « séparatistes »

Le gouvernement chinois maintient une main de fer sur le Tibet, combattant énergiquement toute velléité « séparatiste », comme il les nomme, tout en encourageant le peuplement Han. Et les quelques séances de négociation qui ont eu lieu ces dernières années entre Pékin et l’entourage du dalaï lama n’ont jamais permis la moindre avancée.

 


Que se passera-t-il après la disparition du dalai lama, ici à Francfort en mai 2014 ? (Topphotos/Unimedia Images/SIPA)

 

Tout se passe comme si le gouvernement chinois attendait patiemment la disparition de l’actuel dalaï lama, Tenzin Gyatso, XIVe du nom, qui est âgé de 79 ans.

Le dalaï lama a renoncé à toute responsabilité politique, laissant un gouvernement en exil à Dharamsala, en Inde, jouer ce rôle. Mais il reste une figure centrale du monde tibétain, tant religieux que politique au sens le plus large du terme. Et il est un atout de relations publiques exceptionnel pour la cause tibétaine, en raison de son aura, notamment en Occident.

Sa disparition risque d’entraîner une période de grande confusion, car sa succession répond à des règles très précises liées à la réincarnation à laquelle croient les bouddhistes tibétains. Et Pékin entend bien se mêler de ce processus et l’influencer, comme cela fut fait pour le panchen lama, le second personnage du bouddhisme tibétain, mort en 1989 : l’enfant désigné comme réincarnation du défunt par les autorités religieuses a disparu depuis près de vingt ans, remplacé par un autre, choix de Pékin et des religieux qui jouent le jeu du pouvoir chinois.

Deux dalaï lama ?

Le risque est grand de voir deux dalaï lama dans l’avenir, l’un au Tibet avec l’aval de Pékin, et l’autre en exil en Inde. Cette confusion permettrait à la Chine d’affaiblir la résistance spirituelle des Tibétains au rouleau compresseur chinois qui s’appuie sur la figure tutélaire du dalaï lama.

 


Orgyèn Trinley Dorjé, XVIIe Karmapa à New Delhi en juin 2013 (Tsering Topgyal/AP/SIPA)

 

Un troisième personnage fait son chemin pour incarner cette résistance, le karmapa lama, XVIIe du nom, aujourd’hui âgé de 28 ans, et qui s’est enfui du Tibet il y a quatorze ans dans des conditions épiques, traversant l’Himalaya à pied en plein hiver pour passer en Inde.

Ce troisième personnage du bouddhisme tibétain, qui vit lui aussi à Dharramsala, en Inde, pourrait assurer la continuité et incarner à son tour le « front du refus spirituel » à Pékin (voir sa tribune sur Rue89 en juin dernier).

Résistance multiple

Les voies de la révolte face à l’autoritarisme du pouvoir central chinois sont multiples et contradictoires.

  • A Taïwan et à Hong Kong, c’est l’option démocratique d’une génération hyperconnectée et informée qui offre un défi insurmontable à un pouvoir chinois peu habitué à faire des compromis ;
  • Au Xinjiang et au Tibet, la dimension religieuse est forte, musulmane d’un côté, bouddhiste de l’autre, avec un élément de violence croissant dans le premier qui ne se retrouve dans le second que sous la forme du suicide par immolation.

Le point commun est effectivement le refus d’un pouvoir central autoritaire, « jacobin » dirait-on dans le contexte français, qui, au nom d’une puissance économique retrouvée, et d’une ambition stratégique croissante, n’entend pas permettre l’expression des particularismes au sein de l’« empire ». Au risque de générer conflits et révoltes, et donc cette instabilité que Pékin redoute par-dessus tout.

 

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 17:12

 

Source : www.mediapart.fr

 

Hong Kong : durcissement des manifestations

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

 

Des milliers de manifestants pro-démocrates ont affronté la police le 1er décembre dans le quartier Admiralty de Hong Kong, où se trouvent le siège du gouvernement et le parlement, qui ont été provisoirement fermés, ainsi que de nombreuses boutiques.

Des milliers de manifestants pro-démocrates ont affronté la police le 1er décembre dans le quartier Admiralty de Hong Kong, où se trouvent le siège du gouvernement et le parlement, qui ont été provisoirement fermés, ainsi que de nombreuses boutiques. Les manifestants ont encerclé Admiralty, et ont refusé de se retirer, alors que la police les chargeait à coups de matraques et de pulvérisateurs à poivre. Quarante personnes ont été arrêtées et il y a eu des blessés graves, dont certains sont restés inconscients sur le sol, indique Reuters.

Cette escalade du mouvement de désobéissance civile survient après deux mois d’un mouvement qui a mobilisé, les premiers jours, plus de 100 000  personnes. Même si les manifestants sont beaucoup moins nombreux, ils poursuivent leur mouvement pour obtenir une réforme électorale et des élections libres en 2017, au lieu d’un vote entre des candidats présélectionnés par Pékin. Une participante interrogée par Reuters affirme que l’atmosphère à Admiralty est redevenue aussi tendue qu’aux premiers premiers jours du mouvement. La tension est également montée dans le district de Mong Kok, théâtre de violent affrontements visant à faire partir un campement de manifestants. Ce mouvement constitue l’un des plus importants défis politiques auquel se trouve confronté le Parti communiste chinois depuis les manifestations de Tienanmen en 1989.

 

 

Source : www.mediapart.fr

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 21:44

 

 

Vu sur facebook

 

 

Pour les automédias et toute personnes ayant un smartphone qui ont envie de mettre leur appareils mobiles au service de tous, voici quelques #hashtags en rapport avec les grèves a venir :  #staken1dec #greve1dec #1dec (utilisé principalement sur twitter, mais aussi peut être utilisé sur FB)

 

pourquoi utiliser un #tag dans son titre/tweet/post? c'est la seule manière sur facebook, twitter, g+, instagram, vine, de sortir de son cercle d'amis et de faire en sorte que ce qu'on post/tweets etc...touche un cercle beaucoup plus vaste de personne qui suivent la mobilisation ou grève en question. 

 

apps : twitter, facebook pour mise à jour et photos autour de vous (utilisation de #tag permet de diffuser plus loin que vos amis)

 

photo uniquement : instagram,

courte vidéo : Vine/instagram

 

Live Streaming : Bambuser, Ustream, Livestream et bien utiliser les #hashtags dans votre titre pour que ce soit facile a retrouver même si on est pas tous amis les uns avec les autres. important : connecté vos profils réseaux sociaux sur votre laptop/desktop AVANT de partir de chez vous (c'est plus facile) c'est important parce que une fois que vous êtes en direct, ça puisse se diffuser sur vos pages, profils et réseaux tiers sur lesquels vous avez un profil dès que vous passez en mode "direct"

 

exemple de mobilisation citoyenne en Belgique ou ce genre de technique ont été appliquée: http://indignez-vous.be/ index-StreamLiveBelgium.html depuis 2011. un groupe spécialisé sur ces techniques en Espagne : http://peoplewitness.net/

une page de veille de "streamers" du monde entier : https://www.rebelmouse.com/ WatchingtheWatchers/

 

l'utilisation de ces techniques ont été capitale pour des pays a forte utilisation mobile : Espagne, US, HongKong et j'en passe.pour donner un exemple belge : SI à la manif du 6 novembre, on avait eu des gens sur place, et sur le devant de la scène (c'est très chaud, ne pas faire cela sans s'entourer de gens qui ont de l'expérience de ce genre de situation a haut risque) on aurait pu avoir un tout autre son de cloche.  

 

Idée:

  • faire le tour des piquets avec ces apps mobile par petit groupe et faire de courte interview avec Bambuser/ustream et permettre à tout ceux ou celle qui ne peuvent pas participer sur place de le relayer via les réseaux sociaux. 
  • interviewer les ouvriers, future chômeur, délégué, monsieur tout le monde avec le soin de relayer ses raisons perso a lui et pas seulement les opinions des grosses têtes syndicale. 
  • autant de petite chose qui met la communication entre les mains des participants et qui rend la communication même avec ceux/celle qui sont contre les grèves/piquets d'avoir une chance d'entendre un autre son de cloche que celui servi par les médias dominant. 
  • empêcher les Médias dominant d'imposer leur narrative de la situation et laisser a tout un chacun la chance de se faire sa propre opinion avec les arguments des autres. 

ps : depuis quelques minutes, le futur de cette note c'est de devenir un véritable guide qui aborderait tout les aspects de ces outils de communication 2.0 une fois dans les mains d'un citoyens. merci pour les partages, les commentaires, les suggestions !!

 

 

 

 

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 21:34

 

 

Source : www.leap2020.eu

 

 

Extrait GEAB 89 : La crise de l’industrie pétrolière

 

 


La baisse actuelle des prix du pétrole précisément causée par cette stratégie du désespoir est en train de casser l’industrie du pétrole/gaz dans son ensemble. La crise ukrainienne, loin de permettre à l’Occident de faire main basse sur la Russie, est en train de l’obliger à repenser sa dépendance à l’Europe comme client de son gaz .


Extrait GEAB 89 : La crise de l’industrie pétrolière
Figure 7 – Exportations du gaz russe, par origine, 2012. Source: EIA

Toutes ces transformations radicales de la géopolitique du pétrole sont à la fois cause et conséquence d’une crise qui est souvent ignorée : celle de l’industrie pétrolière. On l’avait crue sauvée grâce au schiste (71); elle se perd à cause du schiste.

Dorénavant, de nombreuses entreprises fuient en effet l’extraction du pétrole de schiste : que ce soit à cause d’une rentabilité trop faible, comme au Texas (72), dans le nord-est des États-Unis (73), ou encore en Pologne (74) ; à cause de protestations contre son exploitation en Angleterre (75) et en Roumanie (76); ou à cause des sanctions contre la Russie (77)… Les victimes sont innombrables. Le pétrole à 80$ commence à semer la panique, et un article annonce déjà les premiers signes d'un ralentissement des forages (78).

Les plus grandes compagnies elles-mêmes sont obligées de vendre de nombreuses activités pour se renflouer (79) ; leur production baisse drastiquement alors que les investissements nécessaires sont de plus en plus importants (cf. figure ci-dessous) ; les entreprises sont toutes de plus en plus endettées (80); l’exploitation de pétrole (de schiste, notamment) risque à tout moment de n’être plus rentable si le baril s’installe durablement sous les 80$ ; les financements sont de plus en plus difficiles en ces temps de disette économique, etc.



Extrait GEAB 89 : La crise de l’industrie pétrolière
Figure 8 - Dépenses d'investissement de capital (rouge) et production (gris) des 11 plus grandes compagnies pétrolières. Source : Bloomberg


2015 : risque majeur sur les marchés pétroliers

L’industrie pétrolière est bien mal en point. La crise systémique mondiale, touchant le pays au cœur du système – les États-Unis –, touche évidemment l’ingrédient principal de leur domination des 40 dernières années : le pétrodollar. Il n’est donc guère surprenant que l’instabilité frappe l’économie du pétrole de plein fouet.

Le mirage du schiste est de plus en plus documenté. Les estimations optimistes prévoient une production en hausse ou constante jusqu’en 2020 environ (seulement), les autres considèrent qu’un déclin est probable dès 2016. Le prix du pétrole, qui a baissé jusqu’à tutoyer les 80$/baril depuis quelque temps déjà, va précipiter les pertes des compagnies pétrolières... et les mêmes acteurs qui ont eu intérêt à participer à la grande escroquerie du schiste dans la décennie 2000 vont désormais avoir intérêt à s’en retirer, et même à la révéler pour permettre aux prix de remonter et leur permettre de survivre.

Il est probable que l’Arabie Saoudite, première perdante de la stratégie américaine, ait décidé d’arrêter le jeu en précipitant les cours à la baisse, obligeant l’escroquerie à être révélée et un marché d’offre et de la demande à se remettre en place.
Cela dit les dégâts sont immenses, une fois de plus. Le système antérieur de gouvernance mondiale de l’énergie est définitivement cassé. Et si un nouveau système n’est pas inventé dans les plus brefs délais, l’Europe est bien placée pour savoir à quoi s’attendre dans un système dérégulé d’accès aux ressources énergétiques où la loi des plus forts domine.

Le pétrodollar s’effrite en outre à grande vitesse. Tous ces facteurs convergent vers un choc sur le marché du pétrole dans les deux ans qui viennent. Les temps vont être durs pour les compagnies pétrolières. Puisque celles-ci représentent une part importante des capitalisations boursières mondiales, l’effet domino sur les bourses et sur l’économie ne tardera pas. Un énorme choc sur les marchés financiers pourrait survenir en 2015 qui ne soit pas le fait d’une banque cette fois, mais d’un maillon de l’industrie pétrolière.

--------------
Notes:
(71) On parle beaucoup de la dépendance énergétique de l’Europe à la Russie. Non seulement le gaz russe fait partie de la stratégie d’indépendance énergétique de l’UE, qui a besoin du maximum de fournisseurs pour l’assurer (Norvège, Algérie, Canada… et Russie), mais, en réalité, s’il y a(vait) dépendance, c’était bien plus du côté de la Russie qu’elle était, dont 80% de la production gazière part vers l’UE et l’Ukraine (les 20% restants allant vers la Turquie –voir graphique). L’UE a certainement compté sur cette dépendance pour faire plier la Russie et l’obliger à négocier à ses conditions. Mais le monde a changé… C’est ce que les idéologues oublient par nature toujours.
(72) Source: MA&H, 19/12/2013.
(73) Sources : Shale Markets (17/07/2013) ; Shale Energy Insider (16/04/2013).
(74) Source: Sofia Globe, 10/05/2013.
(75) Source: C2ST, 16/08/2013.
(76) Source: AP, 07/12/2013.
(77) Source: PetroGlobalNews, 24/09/2014.
(78) Source: OilPrice, 10/11/2014.
(79) Sources : New York Times (20/01/2014) ; Oil Man (17/03/2014).
(80) Source: Houston Public Media, 07/07/2014.

 

Jeudi 27 Novembre 2014

 

Source : www.leap2020.eu

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 21:15

 

 

Source : www.ledauphine.com

 

 

ISÈRE - Center Parcs à Roybon: des opposants au chantier s’installent sur place
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20 heures : des opposants à la construction du Center Parcs dans la forêt des Chambarans sont restés sur place ce soir après le départ de la grande majorité des manifestants, vient d’indiquer une source fiable au Dauphiné Libéré. « Un groupe de personnes », confirme la gendarmerie - qui n’est pas en mesure d’en déterminer le nombre exact- « s’est effectivement installé dans la maison forestière » où s’est achevée la manifestation, et située à environ 150 mètres des limites du chantier.

Ces dernières semaines, l’intention d’une partie des opposants était clairement d’instaurer une ZAD (une « Zone à défendre ») analogue à celles de Notre-Dame-des-Landes et de Sivens, permettant aux contestataires de mener à tout moment des actions pour perturber l’avancée des travaux. C’est donc probablement ce qui est en train de se produire ce soir dans les Chambarans.

15 H 55 : les rangs des manifestants se sont considérablement renforcés en fin de rassemblement. La manifestation pourrait maintenant approcher le millier de personnes, selon l’estimation des journalistes du Dauphiné Libéré présents sur place. Après avoir parcouru le chantier, les manifestants en sont ressortis et se sont rassemblés à environ 100 mètres des limites de ce chantier. Ils ont pénétré dans une maison forestière qu’ils occupent actuellement. Après plusieurs prises de paroles, les manifestants ont débuté leur pique-nique vers 15 heures. Par ailleurs, lors de la traversée du chantier par les manifestants, plusieurs engins et préfabriqués ont été tagués. La gendarmerie s’est pour l’instant globalement tenue en retrait. Peu avant 16 heures, plusieurs centaines de personnes se tiennent toujours à proximité de l’emprise du chantier.

13 H 39 : les manifestants, au nombre de plusieurs centaines, viennent de pénétrer sur le site du chantier du Center Parcs des Chambarans, a constaté une équipe du Dauphiné Libéré.

12 H 45 : plusieurs centaines de personnes participent depuis midi à un rassemblement de protestation contre la construction du Center Parcs de Roybon, initié par le groupe Pierre et Vacances. Les manifestants se sont réunis au pied de la route menant au chantier et s’apprêtent à se rendre sur le site. Comme l’a constaté le Dauphiné Libéré sur place, une importante présence de gendarmerie est visible. En milieu de matinée, une centaine de personnes favorables à la construction du complexe de loisir des Chambarans se sont rassemblées dans le calme devant la mairie de Roybon.

Par S.D. et D.M. | Publié le 30/11/2014 à 20:00

 

 

Source : www.ledauphine.com

 

 

 

 

 

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 21:03

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

Les mots et techniques de communication du pouvoir pour imposer les projets inutiles

Groupe Marcuse

samedi 29 novembre 2014

 

 

 

 

« Aménager mais protéger et recréer. » Les mots des partisans du barrage de Sivens sont révélateurs d’une stratégie de communication visant à faire accepter la destruction de la biodiversité. Et relèvent d’une longue histoire des techniques d’acceptation sociale des projets d’aménagement imposés par des intérêts capitalistes. Décryptage.


- POUR PREPARER LA RENCONTRE DE REPORTERRE LUNDI 1 DECEMBRE : Projets inutiles : la victoire est possible !


Pour justifier son projet de barrage, le conseil général du Tarn s’est offert divers « publi-communiqués » en pleine page de La Dépêche du Midi. L’un deux, le 1e octobre, portait un titre révélant les enjeux actuels de la lutte de Sivens : « Aménager mais protéger et recréer ».

Stratégie des mots

La conjonction de coordination « mais » signifie qu’il y a contradiction entre « aménager » et « protéger et recréer ». Les communicants semblent ainsi valider l’argument fondamental des opposants aux « grands projets » d’aménagement du territoire : ils sont trop destructeurs – si destructeurs qu’il faut carrément « recréer » les espaces dévastés, soit réaménager des zones humides ailleurs !

Le communiqué poursuit sans rire : « 19,5 ha de zones humides sont préservées pour compenser les 13 ha de zones humides impactées par la retenue. La compensation environnementale est de 150 % ». Que les citoyens soient rassurés : plus on saccage, plus on préserve.

On aurait tort de ne voir dans cette formule qu’un aveu involontaire. Les communicants l’ont sciemment choisie afin de rendre le scandale tolérable en le banalisant. Derrière ce message, il y a une logique implicite qu’il s’agit de faire accepter : si aménager = détruire, alors il faut compenser. Mais cette « logique » de marchandage compensatoire ne vaut que pour ceux qui acceptent l’équivalence de départ, au lieu d’estimer qu’il faut la combattre.

Le territoire géré pour le capital

Surtout, ce qui est censé « compenser » le scandale va en fait dans le même sens. Car la destruction comme la préservation des territoires par l’Etat, ces deux moments de leur aménagement, se font au détriment de leur usage commun par les populations locales qui s’en servent encore de garde-manger et de pharmacie. C’est notamment ainsi que les voient les vieilles paysannes et les jeunes « zadistes » qui n’ont pas intégralement délégué leur (sur)vie aux industries agro-alimentaires et pharmaceutiques.


- Au Testet, octobre 2014 -

Ce que désigne l’aménagement du territoire apparaît ici clairement. Dans la plupart des cultures, les terroirs et les paysages étaient le produit de celles et ceux qui y vivaient ; tout cela est désormais « géré » d’en haut et de loin, par l’Etat central dépositaire de « l’intérêt général », lequel se mesure à la croissance du PIB, saupoudrée de « mesures écologiques ».

Le territoire est ainsi soustrait aux gens qui y vivent et mis au service de l’accroissement du capital. Ce qui implique de faire la guerre aux usages vernaculaires et, si nécessaire, de déménager sans ménagement les populations locales.

Construire l’acceptation sociale

Toutes ces expropriations se sont faites sans trop d’opposition dans l’après-guerre, tant qu’il y eut un large consensus des communistes et des gaullistes en faveur du Progrès. Les choses se sont ensuite gâtées, notamment avec le « grand projet » de nucléarisation de l’Hexagone qui aboutit en 1977 au même crime que celui du 26 octobre 2014 : Vital Michalon est tué par une grenade offensive.

Dans les années 1980, l’Etat crie alors à l’aide : comment donner un vernis démocratique aux projets mûrement imposés par les élites ? Et les sociologues de proposer un nouvel outil, la « démocratie technique » : au-delà de la propagande, il s’agit d’aménager la contestation, de l’intégrer au processus de décision pour mieux la gérer, la cantonner à un rôle de contre-expertise technique et anéantir en elle toute opposition politique.

Il faut organiser des « forums hybrides » (Michel Callon) associant les représentants de l’Etat aux délégués des associations et autres organisations paragouvernementales, afin que la « société civile » puisse discuter et par là même valider démocratiquement les décisions prises par la technocratie.

Il faut « cartographier les controverses » (Bruno Latour) et, si besoin, créer de toutes pièces des associations afin que, lors de ces débats, il y ait des acteurs de la « société civile » favorables aux projets des élites. Chacun verra alors qu’« en bas », il y a des « pour » et des « contre », que les choses sont « complexes » et qu’il vaut mieux laisser l’Etat savant s’en charger. Et c’est ainsi qu’un polytechnicien a fondé l’Association des écologistes pour le nucléaire (AEPN).

Intégrées dans les processus de « concertation », il est clair que toutes ces associations, sincères ou factices, sont désormais utilisées comme organes de gestion de la contestation. Certains mouvements d’opposition ont donc refusé de participer à ces parodies de démocratie.


- Manifestation contre la centrale de Creys-Malville, années 1970 -

Éviter le piège de la « démocratie participative »

Ainsi, Pièces et Main d’œuvre (PMO) a invité au boycott de la concertation lancée par la Commission Nationale du Débat Public (« CNPD, participer, c’est accepter ») à propos des nanotechnologies en 2010. Les premières mises en scène de débat public furent perturbées avec tant d’ardeur que les autorités préférèrent annuler les suivantes, pour éviter de nouveaux camouflets. Il en est allé de même pour le projet d’enfouissement des déchets nucléaires CIGEO.

 

*Suite de l'article sur reporterre 

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

 

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 20:13

 

Source : france.attac.org

 

Pour avoir le dernier mot, faisons de Paris2015 un « Seattle des fausses
solutions » et un « Cochabamba de la transition écologique et sociale »
 
lundi 24 novembre 2014, par Maxime Combes

 

 

Que faire de la 21e conférence des parties de la Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique qui se tiendra à Paris - Le Bourget en décembre 2015 ? Les ONG, mouvements sociaux et écologistes se posent toute une
série de questions essentielles dont il faut prendre le temps de débattre : que faut-il attendre des négociations ? Sur quoi est-il possible d’influer ?
Que faire pour ne pas se retrouver dans la même situation qu’après Copenhague (2009) ? Quels objectifs se donner ? Comment travailler en profondeur les exigences de transformation écologique et sociale au sein de la population ?
Quelles initiatives prendre pour imposer la lutte contre les dérèglements climatiques en haut des priorités politiques tout en évitant de donner plus de forces à ceux qui veulent imposer leurs solutions techno-scientifiques et innovations financières ? Sur quelles bases construire un mouvement pour la justice climatique qui irrigue largement la société, persiste et se renforce à travers et au-delà de la conférence Paris2015 ? Comment s’appuyer sur la réussite des manifestations du 21 septembre 2014 ? Quelle place donner aux mobilisations grandissantes visant à bloquer des projets climaticides et aux initiatives citoyennes visant à expérimenter et mettre en œuvre dès maintenant le monde soutenable et résilient qui sera nécessaire demain ?

La liste des questions et des débats en cours au sein des ONG et des mouvements sociaux et écologiques est longue.
 
Analyse et perspectives à lire ici
https://france.attac.org/se-mobiliser/vers-la-cop21/article/blockadia-et-alternatiba-les-deux

 

 

Source : france.attac.org

 

 


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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:31

 

Source : www.liberation.fr


 

 

Espagne : des milliers de manifestants pour «du pain, un travail, un toit»
AFP 29 novembre 2014 à 19:04 (Mis à jour : 29 novembre 2014 à 20:24)
Des manifestants effectuent une marche baptisée Des manifestants effectuent une marche baptisée "Marche pour la dignité" à Madrid afin de protester contre l'austérité, le 29 novembre 2014 (Photo Pierre-Philippe Marcou. AFP)

 

Des milliers de personnes sont descendues samedi dans la rue à Madrid, Barcelone et d’autres villes en Espagne pour protester contre l’austérité que la classe politique «corrompue» leur a imposée et la misère qui les frappe encore de plein fouet.

«Du pain, un toit, un travail»: une grande banderole a été déployée par les manifestants près du musée du Padro à Madrid. Ils marchent en direction du centre à l’appel de syndicats, partis de gauche, plateformes citoyennes et collectifs de défense des services publics notamment.

«Ni chômage ni exil ni précarité. Marchons, marchons pour la dignité», ou encore «Si se puede, si se puede!» (Oui, c’est possible !), scande la foule en écho au «Yes we can» de Barack Obama en 2008.

«Ni chômage ni exil ni précarité. Marchons, marchons pour la dignité», ou encore «Si se puede, si se puede!» (Oui, c’est possible !), scande la foule en écho au «Yes we can» de Barack Obama en 2008.

«C’est quoi cet oiseau ?» demande une fillette en montrant du doigt un grand volatile fabriqué avec des sacs en plastique. «Un, corbeau, non, un vautour», répond la mère. «Comme les politiques?», interroge la petite.

Le vautour est porté par Agustin Carretero, 41 ans, qui a la chance d’avoir un travail au sein d’un service d’assistance clients. Pour lui, le problème c’est le toit. Il vit dans un appartement de 50 mètres carrés avec deux enfants de six et huit ans, pour un loyer d’environ 500 euros. Son logement, de type HLM, a été vendu à un promoteur et en 2018 il n’aura plus le choix: soit il l’achète 140.000 euros, soit il s’en va, raconte-t-il.

Ils sont plus de 2.300 dans son cas. «Le promoteur les a achetés en moyenne 60.000 euros et maintenant il veut les vendre le double ou le triple à ceux qui sont dedans», s’insurge-t-il.

Près de 23,7% des Espagnols sont au chômage, soit quelque 5,4 millions de personnes et ce même si la croissance devrait atteindre 1,3% en 2014, «la plus forte de la zone euro», selon le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, au pouvoir depuis fin 2011.

- 'Marre de ces gouvernements' -

«Ce que raconte le gouvernement c’est de la propagande. La crise se poursuit. On continue à imposer des coupes claires dans la santé, l’éducation (...) », explique Carlos, 48 ans, dénonçant le plan d’austérité qui doit déboucher sur 150 milliards d’euros d’économie fin 2014.

Pour cet agent administratif au chômage depuis un an et demi, en fin de droits dans cinq mois, les journées s’écoulent «entre CV et CV, dans le combat».

«Je suis enseignante en philologie anglaise, j’ai des diplômes en éducation dans le primaire, éducation physique, mais je suis au chômage depuis deux ans et je n’ai plus aucune aide», témoigne Yolanda Garcia, 42 ans.

«Mon ex-mari a dû venir vivre avec moi pour éviter que l’on nous expulse», car il participe au paiement du crédit, explique cette mère de deux enfants.

«Un pays ne peut subir les conséquences d’une équipe de corrompus», ajoute-t-elle alors que depuis début octobre deux nouveaux scandales de corruption, touchant la droite et la gauche, ont éclaté.

Le premier concerne de cartes bancaires du groupe Bankia sauvé de la faillite et dont ont profité des dizaines de personnalités, y compris syndicales, sans rien déclarer au fisc. Le deuxième porte sur des marchés publics truqués, principalement dans la région de Madrid.

«On en a marre de ces gouvernements», national comme régional, se plaint, à Barcelone, Francisco Crespín, retraité de 73 ans qui a manifesté avec quelque 2.000 autres personnes. «C’est pas juste que l’on expulse les gens alors que l’on sauve les banques», souligne-t-il.

«Il faut changer cette situation de fond en comble. Et l’an prochain nous en aurons l’occasion», promet-il en évoquant les législatives de 2015 pour lesquelles le nouveau parti antilibéral Podemos est en tête selon deux sondages.

Sur 46,5 millions d’habitants plus de cinq ont été assistés par la Croix-Rouge, qui estime que 84% sont menacés par la pauvreté.

AFP
Source : www.liberation.fr


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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:10

 

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/attac-france

 


 

Center Parcs de Chambaran : un nouveau bétonnage de la nature au nom d’un soi-disant développement territorial et de l’emploi

Par Agir pour l’environnement, Attac France, Confédération Paysanne, Les Amis de la Terre, Solidaires

 

 

 

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Le projet est sous le coude depuis 2007. Le Groupe Pierre & Vacances projette la réalisation d’un Center Parcs au milieu de la forêt des Chambaran en Isère : 1 000 cottages répartis sur 200 hectares et un bâtiment de loisir de 3,6 hectares, le tout clos d’une enceinte de 2 mètres de haut pour que les bêtes sauvages ne viennent pas perturber la quiétude des futurs vacanciers installés au cœur de la forêt !

Pierre & Vacances bénéficie d’un partenariat privilégié avec les collectivités locales et la région qui investissent 36,5 millions d’euros et lui ont cédé le terrain pour une bouchée de pain (0,30 euro/m2, alors que le prix moyen est normalement de 18 euros).

Les autorisations ont été accordées par le préfet alors que l’enquête d’utilité publique a émis un avis défavorable pour non respect de la loi sur l’eau (site sensible du fait de zones humides, de corridors écologiques, en tête de bassin versant, etc). Les enquêtes d’impact ont été partielles et les mesures compensatoires inadaptées. Le Conseil National de la Protection de la Nature a d’ailleurs rendu un avis défavorable.

L’impact en terme d’emploi est, lui, limité et discutable : 48 % des emplois promis seront des activités de nettoyage avec un temps moyen d’un peu moins de 12h/semaine soit 370 euros/mois.

Enfin, alors que plusieurs recours juridiques sont déposés, le préfet a autorisé le lancement des travaux de déboisement avec la protection des forces de l’ordre (patrouille quotidienne et surveillance aérienne).

Après Notre-Dame-des-Landes et le drame du barrage de Sivens, l’histoire se répète une nouvelle fois et se concrétise par une faillite démocratique et un passage en force des pouvoirs publics locaux.

Les organisations signataires soutiennent la lutte juridique et sur le terrain qui s’organise avec l’association PCSCP (Pour les Chambaran SANS Center Parcs), la ZAD de Roybon, et la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature).

Nous appelons solennellement Madame la ministre de l’écologie à prendre toutes les dispositions pour faire cesser le déboisement du site et arrêter définitivement le projet.

Nous appelons à rejoindre les opposant-e-s au projet qui organisent sur place, le 30 novembre à partir de 12 h, un grand rassemblement festif pour la préservation de la forêt de Chambaran à Roybon dans l’Isère.

 

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/attac-france

 

 

 


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