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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 22:18

 

Source : cadtm.org

 

CADTM

 

 

Brochure

Que faire de la dette sociale ?

8 janvier par Pascal Franchet


Les déficits et la dette des organismes de la protection sociale sont systématiquement mis en avant par tous les gouvernements depuis 40 ans pour justifier des réformes qui, à chaque fois, détériorent les acquis sociaux des salariés (en activité, privés d’emploi ou en retraite) et de leurs ayants droits. On dénombre ainsi pas moins de 24 réformes d’ampleur depuis le plan Durafour de 1975.

Au fil des années, force est de constater, que non seulement ces déficits ne diminuent pas, mais que la dette augmente au rythme des mesures censées la résorber.

Que faire de la dette sociale ?

 

Nous proposons dans cette brochure de regarder de plus près cette « dette sociale » pour fournir à tout un chacun des éléments utiles pour la comprendre et la combattre, elle et les réformes régressives qu’elle a justifiées.

Nous essaierons de dire ce qu’elle est, d’où elle vient, à qui elle profite, comment cela fonctionne et ce que nous pouvons collectivement en faire. Nous tenterons au passage de tordre le cou à certaines idées reçues.

L’énormité des cadeaux sociaux du gouvernement actuel au patronat et la lutte des intermittents du spectacle et des précaires contre l’application de l’accord minoritaire du 22 mars 2014 en sont les dernières illustrations.

De ce point de vue, le gouvernement français actuel, comme les précédents, s’inscrit dans la droite ligne néolibérale de ce que met en œuvre la Troïka dans les pays du Sud de l’Europe : réduire, voire détruire la protection sociale publique pour satisfaire les appétits du secteur privé et de la finance, quel qu’en soit le prix à payer pour les populations.

La paupérisation d’une partie grandissante de la population, le délitement social et les drames humains que ce type de mesures induit ne peuvent se chiffrer. Ils sont incommensurables.

Puisse cette brochure servir à ceux et celles qui ont lutté, qui luttent et qui lutteront contre la remise en cause des acquis sociaux pour convaincre le plus grand nombre de rejoindre leur combat…

Que faire de la dette sociale ?

 

 

 

 

 

Source : cadtm.org

 


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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 21:51

 

Source : www.marianne.net

 

 

Charb : "Des musulmans modérés ? Non, des citoyens !"
Vendredi 9 Janvier 2015 à 16:45 |

 

Bruno Rieth

 

Les Français de confession ou de culture musulmane doivent-ils s’identifier lors de la marche prévue ce dimanche ? Depuis la tuerie survenue dans les locaux de "Charlie Hebdo", cette question a surgi dans le débat public. En 2011, Charb y répondait, fort heureusement, par la négative.

 

Dans une vidéo publiée sur le site de ventscontraires.net, une extension du domaine du Théâtre du Rond-Point, Charb, directeur de la publication de Charlie Hebdo, exprimait son soutien au théâtre assiégé à l’époque par des catholiques intégristes qui voulaient faire stopper la représentation de Golgota Picnic. Dans ce document d’un peu plus de trois minutes, le dessinateur rappelle la nécessité de prendre position contre toutes les formes d’intégrismes, rappelant qu’« il y a un rapprochement des intégrismes de toutes les religions ». Dans la deuxième partie de la vidéo (à partir de 2'40''), ('visible ici) Charb, renvoie dans leurs chaumières, ceux qui réclament des « musulmans modérés » qu'ils s’engagent « plus que ça contre l’islam radical ». Pour lui, ce ne sont pas les musulmans modérés qui doivent s’exprimer mais « les citoyens » : 
 
« On s'inquiète de voir les musulmans modérés ne pas réagir. Il n'y a pas de musulmans modérés en France, il n'y a pas de musulmans du tout, il y a des gens qui sont de culture musulmane, qui respectent le ramadan comme moi je peux faire Noël et bouffer de la dinde chez mes parents, mais ils n'ont pas à s'engager plus que ça contre l'islam radical en tant que musulmans modérés, puisqu'ils ne sont pas musulmans modérés, ils sont citoyens. Et en tant que citoyens, oui ils agissent, ils achètent Charlie Hebdo, ils manifestent à nos côtés, ils votent contre les gros cons de droite. Ce qui me fait chier c'est qu'on les interpelle toujours en tant que musulmans modérés, il n'y en a pas de musulmans modérés. C'est comme si on me disait à moi : "Réagis en tant que catholique modéré." Je ne suis pas catholique modéré, même si je suis baptisé. Je ne suis pas catholique du tout. »

 

Source : www.marianne.net

 


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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 17:34

 

Source ; youlountas.net

 

 

(contre tous les intégrismes : de la religion, de la nation, mais aussi de l’argent)

OUI,
Bien sûr,
J’emmerde les intégristes de tous bords,
Et j’emmerde aussi les pseudo-remparts fachos qui ne valent pas mieux,
MAIS,
J’emmerde AUSSI les Sarkollande et Valsuppé qui ont tué Rémi Fraisse et plusieurs de mes sœurs et frères anonymes de toutes les couleurs,
Qui raflent les Roms et détruisent leurs maisons de fortunes et leurs affaires personnelles,
Ces tyrans en cravates et limousines qui se servent cette semaine de la mort de mes confrères de Charlie
Pour justifier leurs lois sécuritaires, inégalitaires, destructrices et répressives au service du capitalisme débridé,
Ces clones du PASOK et de Nea Demokratia qui ont mis à genoux des millions de personnes martyrisées en Grèce
Et qui provoquent avec leurs copains du PSOE et du PP l’expulsion et le suicide de milliers de familles désemparées en Espagne,
Alors,
NON !
NON, C’EST NON !
Même à la mémoire de mon ami Tignous,
Je ne manifeste pas avec ces gens-là,
Qui sont tous, en réalité, derrière les mots, des ennemis de la liberté et de l’égalité
Et qui sont également des intégristes assassins,
Des intégristes du Dieu Argent.
NON !
JE NE MANIFESTE PAS AVEC LE PS ET L’UMP !

Je ne manifeste qu’avec les amoureux de la liberté et de l’égalité,
Pas avec leurs ennemis,
Pas avec les assassins de Rémi Fraisse,
Pas avec les rafleurs de Roms,
Pas avec les bourreaux des Grecs et des Espagnols en lutte.

J’emmerde les intégristes,
J’emmerde le Front National,
Mais j’emmerde aussi le PS, dont Thierry Carcenac, le président du Conseil Général du Tarn,
Vient d’annoncer sa candidature à la même fonction, avec le soutien de son parti, malgré la mort retentissante de Rémi.
Et j’emmerde l’UMP, qui servira sans vergogne de marche-pied, le moment venu,
Pour donner le pouvoir à Marine Le Pen, en échange de strapontins.

On ne transige pas avec ces gens-là :
INTÉGRISTES DE LA RELIGION, DE LA NATION OU DE L’ARGENT.
On ne manifeste pas aux côtés des uns contre les autres.
On les combat tous.
Car ils se servent les uns des autres
Pour nous écraser,
Pour nous empêcher de changer ce monde.
REFUSONS DE MANIFESTER AVEC EUX.
Dégagons-les.
Partout.

Yannis Youlountas

Suggestions de partages :
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DÉSOBÉIR, C’EST VIVRE
(sur le massacre de Charlie Hebdo)

La fusillade qui a fait plusieurs morts à la rédaction de Charlie Hebdo confirme l’atmosphère liberticide qui, sous de multiples formes, menace actuellement la désobéissance, notamment sacrilège et satirique.

Dans l’hexagone, jour après jour, l’espace se réduit entre, d’une part, des intégristes religieux de tous bords qui descendent dans la rue, les uns après les autres, et menacent diversement nos libertés chèrement conquises et, d’autre part, une extrême-droite qui gagne du terrain et se prétend le rempart contre ce fléau, alors qu’elle est toute aussi nauséabonde et dangereuse.

La confusion ambiante atteint des sommets et chaque nouvelle étape suggère de choisir entre la peste et le choléra, dans la mise en scène d’une guerre de civilisation complètement imaginaire qui contribue à fabriquer la peur, les préjugés et le repli sur soi.

« Des luttes plus que jamais actuelles »

Malgré les circonstances, certains prétendent, en France, que l’anticléricalisme et l’antifascisme sont désuets et passés de mode. C’est faire peu de cas de l’Histoire qui nous a montré que les fantômes meurtriers des intégrismes religieux et de la nébuleuse fasciste tentent régulièrement de faire leur retour.

La laïcité n’est pas un combat d’arrière-garde, ni l’humanisme et l’antiracisme des vieilles lunes au service de quelque pouvoir.

Ce sont des luttes plus que jamais actuelles, qui sont absolument indissociables de celles qui nous opposent à un gouvernement violent et criminel à l’égard de celles et ceux qui désobéissent sur les ZAD et partout ailleurs à ses politiques autoritaires, inégalitaires et destructrices.

« La désobéissance ne se négocie pas »

Ces luttes sont plus importantes et complémentaires que jamais. Et la désobéissance ne se négocie pas. Même si elle n’est pas du goût de tout le monde. Car désobéir, c’est vivre. Désobéir, c’est défendre le droit de choisir nos vies par-delà les idéologies mortifères qui nous menacent. Désobéir, c’est défendre la vie, parfois jusqu’à en mourir.

Même si je ne partageais pas toujours l’humour et les positions de mes confrères de Charlie Hebdo, notamment dans les conflits qui ont opposé certains d’entre eux à mon ami Siné, j’ai une pensée pour toutes les victimes et leurs proches, notamment mon ami Tignous.

Même décédées, ces personnes restent néanmoins plus vivantes, à travers les décénnies de créations qu’elles nous laissent, que les partisans d’idéologies mortifères qui les ont assassinées.

Yannis Youlountas,
membre du comité de rédaction de Siné Mensuel
écrivain et réalisateur

 

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Source ; youlountas.net

 

 



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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 18:03

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

A Madrid, chez Goldman Sachs, propriétaire d’HLM

LE MONDE | 08.01.2015 à 11h55 • Mis à jour le 08.01.2015 à 12h01 | Par Isabelle Piquer (Madrid, correspondance)

 
 
Logement appartenant à Goldman Sachs occupé « illégalement » à Madrid.

Veronica Hidalgo n’a pas entendu parler de Goldman Sachs et pourtant le fonds d’investissement américain prévoit de l’expulser de son domicile le 18 février. Si cette mère célibataire au chômage, qui vit avec ses deux enfants dans un logement social du prolongement de Vallecas, l’une des banlieues ouvrières de Madrid, risque de se retrouver sans toit, c’est parce que le gouvernement régional a vendu son deux-pièces il y a un peu plus d’un an au géant américain, sans l’en informer.

Les autorités madrilènes avaient bien assuré à Veronica et à ses voisins, la plupart des jeunes sans emploi, que les conditions d’hébergement ne changeraient pas et qu’elle aurait toujours droit à ses subventions. Le nouveau bailleur a peu à peu remis les appartements sur le marché et demande désormais des loyers exorbitants à des locataires qui, dans le meilleur de cas, ne perçoivent que le RMI.

Son immeuble gris aux fenêtres étroites, édifié dans une zone de développement urbain à une heure en métro du centre de la capitale, n’a pourtant pas l’air d’un investissement qui pourrait intéresser la société basée à Manhattan. En fait, c’est une très bonne affaire. Après l’explosion de la bulle immobilière en 2008, de nombreuses administrations locales, qui avaient construit alors que le prix des terrains était au plus haut, se sont trouvées fortement endettées. C’est ainsi qu’en 2013 Madrid a vendu, en l’espace de quelques semaines, 15 % de ses logements sociaux, la plupart situés dans des quartiers périphériques comme Vallecas ou Carabanche et généra...

L’accès à la totalité de l’article est protégé  (*reservé aux abonnés du Monde.fr)   

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

 


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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:55

 

Source : www.lemonde.fr

 


Zineb de « Charlie Hebdo » : « Il arrivait que l’on dise aux collègues : “Je vous aime” »

LE MONDE | 09.01.2015 à 11h19 • Mis à jour le 09.01.2015 à 16h17

 
 

Par Zineb El Rhazoui, journaliste et membre de la rédaction de « Charlie Hebdo »Zineb El Rhazoui, journaliste et membre de la rédaction de « Charlie Hebdo ».

A Charlie, on se disait parfois qu’on s’aimait. Comme ça, pour signer un mail professionnel, après les angles du papier, le calibrage et les délais, il arrivait que l’on dise aux collègues : « Je vous aime ». Pas très sérieux, mais vrai. Cruellement vrai aujourd’hui.

Lire aussi : Attentat contre « Charlie Hebdo » : Charb, Cabu, Wolinski et les autres, assassinés dans leur rédaction

Peu d’échanges étaient sérieux à Charlie, même pas ceux du comité d’entreprise censé défendre les intérêts des salariés face à un patronat incarné par Charb, à savoir le remplacement prioritaire de cette satanée cafetière toujours en panne. Premier arrivé, dernier parti, et le plus prompt d’entre nous à baisser son salaire pour que vive Charlie, il ne voulait pas en entendre parler, car il préférait le thé de toute façon.

Mustapha est mort. Il venait d’obtenir la nationalité française, il y a quelques semaines. Avec son accent kabyle et en roulant les « r », c’était lui qui corrigeait notre français. Les lundis, jours de bouclage, il ne quittait son bureau que pour aller se baisser sur l’épaule d’un journaliste et lui demander à voix basse : « Qu’est-ce que tu as voulu dire exactement ? »

Un souci de langue ? Mustapha connaissait toujours la règle de grammaire ou la nuance d’un synonyme. Ce mercredi-là, Mustapha était venu corriger le prochain hors-série. Il y a laissé la vie.

Simon, lui, a survécu. C’était le cadeau du destin en cette interminable journée de mercredi, car « le petit », notre webmaster, revient de loin. Plongé dans un coma artificiel profond, le poumon perforé − lui qui avait réussi à arrêter de fumer −, la moelle épinière atteinte, il reviendra lentement à la vie, mais il reviendra. On l’espère. Eminent spécialiste en aluminium et en histoire de la gendarmerie corse, Simon avait tout ce qu’il faut pour intégrer l’équipe : un sens de l’humour à toute épreuve, et tout le tact, la patience et l’amour nécessaires pour faire face aux « shit storms » quasi-quotidiennes sur les réseaux sociaux. Les réponses courtoises et rigolotes aux menaces de mort, les statuts hilarants sur la page Facebook aux millions de « like », les tweets acides de Charlie, c’était lui.

 

C’est ainsi à Charlie, certains viennent de l’aluminium, d’autres sont cheminot, urgentiste, juriste, psy, économiste… Mais tous se réunissent le mercredi « pour voir ce qu’on fait dans le prochain numéro ». Cette information-là, malheureusement, les terroristes l’avaient.

Il y a aussi tous les autres, ces amis de la rédaction qui passent de temps en temps. Un SDF au look inénarrable, un ancien taulard qui correspondait avec Charb en détention, des marginaux, des saltimbanques en tous genres… Eux aussi faisaient partie de Charlie. Le capharnaüm qui nous servait de siège était un passage obligé pour ceux qui atterrissaient en France sans le sou, blogueurs ou militants fuyant une guerre ou une sentence de mort. Tous venaient raconter leur histoire, Tignous se chargeait de la mettre en dessin, et puis on voyait en coulisses « ce qu’on pouvait faire pour eux ». « Je verrai si on peut leur obtenir l’asile politique et un boulot », m’avait dit Charb un jour au sujet d’un couple d’activistes tunisiens.

Les deux fugitifs, sans papiers, assis autour de la même table qui a vu mourir mes collègues, étaient glacés de remarquer l’arme de Franck, l’officier de protection de Charb, un habitué de nos locaux. Lorsqu’ils ont compris le contexte de menace permanente où nous travaillions, ils se sont sentis en territoire ami. Franck aussi est mort mercredi, « l’arme à la main en essayant de défendre l’équipe », comme me l’a dit son supérieur.

Tragiquement drôle

Charlie, j’y suis entrée par mon engagement et non par mon CV de journaliste ou par une lettre de motivation bien tournée. En 2011, en plein printemps arabe, Sylvie, une ancienne de la rédaction, m’a appelée pour que je lui raconte mes combats marocains. Deux jours plus tard, je déjeunais avec Charb et Riss, qui m’ont proposé de « passer à la réunion du mercredi ».

Pour m’embaucher, Luz a proposé de baisser son salaire, « pour que ça rentre dans le budget »

Pour m’embaucher, Luz a proposé de baisser son salaire, « pour que ça rentre dans le budget ». Depuis, Riss a pris coutume de me demander : « Qu’est-ce qui t’énerve le plus cette semaine ? », pour voir ce que j’ai à écrire. C’est ainsi Charlie, un journal énervé, mais qui ne se prend jamais au sérieux. Riss a survécu. Blessé, « il arrive à bouger les doigts », m’a confirmé un collègue. Il redessinera. Luz aussi est en vie, mais se sentait incapable de dessiner, jusqu’à ce qu’il nous envoie la « une » du prochain numéro, tragiquement drôle. C’est la première fois que Charlie a sa « une » dès le jeudi soir. Charlie n’a jamais été un journal comme un autre, et ne le sera fatalement plus jamais.

Notre équipe a été décimée à la kalachnikov, parce que nous avons osé tourner l’islam en dérision. Avant que notre salle de réunion, lieu habitué aux blagues et aux éclats de rire, aux murs tapissés de dessins, ne se transforme en bain de sang, nous avons mille fois été menacés de mort. Tout le monde le savait, mais nous n’en étions pas moins haïs, conspués. Il a fallu douze cadavres pour que Charlie soit enfin compris. Avec Wolinski, Honoré et Cabu, ce sont trois symboles de la culture française qui sont partis. Quant à Bernard Maris ou Elsa Cayat, psychanalyste et chroniqueuse, ils n’avaient jamais dessiné qui que ce soit et ne se préoccupaient pas plus de Mahomet que du pape.

Charb, lui, avait fait de Charlie son sacerdoce et sa croix, il ne vivait que pour que vive le journal. Charb a désespérément tapé à toutes les portes, jusqu’à celle de François Hollande, pour attirer l’attention sur l’inexorable disparition de Charlie par asphyxie financière. « J’ai l’impression de faire le tapin », m’avait-il confié, il y a un mois, alors que nous déjeunions ensemble. Charb vivait dans l’angoisse de voir mourir le journal et se souciait peu de sa propre mort, lui qui était sous protection policière depuis 2012.

Si tu avais été là, mon Charb, si tu avais vu la place de la République, noire de monde, des gens en larmes qui portaient ton portrait, dans un silence monacal. Si seulement tu avais pu voir ça. Si seulement tu pouvais voir ce jour où les propositions d’aide affluent de toute part, pour que le journal vive, à tout prix.


Source : www.lemonde.fr


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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:39

 

 

Source : zad.nadir.org

 

 

Infos du 5 au 11 janvier 2015

mardi 6 janvier 2015, par zadist

 

 


Si vous voyez des mouvements de police anormaux autour de la zone, contactez-nous ! sur le numéro d’urgence au 07.58.82.71.86.


Infos sur la répression

- Enguérrand, toujours en prison suite à la manif’ du 22 février (il purge une peine de 16 mois !). Il a suspendu sa grève de la faim. Il doit donc attendre le résultat de l’appel du procureur qui doit se faire dans les deux mois à venir. C’est la 1ère fois qu’un procureur fait appel pour une mise en liberté conditionnelle.
Pour suivre ses nouvelles, consultez les articles postés par son groupe de soutien.
Pour lui écrire : DELANOUS Enguerrand - écrou 59694 - Centre Pénitentiaire de Nantes - B.P. 71636 - 44316 NANTES-CÉDEX

- Jordan est aussi incarcéré suite à la manif du 22 février ; il avait pris 5 mois ferme (qui devaient être aménagés en autre chose que de la prison).
Pour lui écrire : MAHE Jordan - écrou 60532 - Centre Pénitentiaire de Nantes - B.P. 71636 - 44316 NANTES-CÉDEX

- Une autre personne est en prison depuis la manif du 22 novembre contre les répressions policières et judiciaires, mais elle ne souhaite pas être soutenue.


black plouc kitchen : nouvelles dates en janvier sur le blog https://blackplouckitchen.wordpress.com


Vendredi 9 janvier

- L’émission radio-érika sur Alternantes menaçée

- D’autres analyses, que celles de la prétendue "’unité nationale," datant de novembre 2011 à propos de Charlie Hebdo. La victoire idéologique de Charlie et Pour la défense de la liberté d’expression, contre le soutien à Charlie Hebdo.

Mercredi 7 janvier

- Des nouveaux concerts a la wardine le 16 janviers des 20h.

- NANTES 18h ce soir Place Royale rassemblement de soutien Charlie hebdo

PDF - 2.1 Mo

- Security not a crime : Un communiquer du collective de RiseUp.net après les arrestations du 16 Décembre en Espagne. « Les motifs présentés par le juge pour leur incarcération sont la détention de certains livres, "la production de publications et de moyens de communication", et le fait que les accusé·es "utilisent les emails avec des mesures de sécurité extrêmes, comme les serveurs RISE UP" » https://help.riseup.net/fr/security-not-a-crime Nous sommes tout-e-s Terrorist-e-s !

- Les 8 fourgons toujours présent sur le parking de l’hôtel Ibis à Ragon à Treillières. Lundi soir ils faisaient un contrôle routier sur le rond point devant l’Ibis (ils doivent se faire chier un peu en fait).

Lundi 5 janvier

- ce matin, 8 fourgons de GM ont été aperçu devant l’hotel Ibis de Trellières, à priori pas de quoi s’inquiéter (ici) mais merci à tou-te-s celleux qui continuent à les surveiller !

- ça s’agite dans les mass-médias autour des petites phrases présidentielles, les interprétations variant quelque peu : Notre-Dame-des-Landes : les fausses certitudes de François Hollande, Aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Hollande s’avance moins que Valls, Notre-Dame-des-Landes : Hollande provoque-t-il les écologistes ?.
Ici, pas de doute, l’aéroport et son monde ne passeront pas !

- quand on parle des médias, à lire ici une petite analyse du traitement médiatique de manifs de novembre à Toulouse : Les journaflics en action : retour sur un mois de répression médiatique à Toulouse

- des nouvelles des ZAD d’ailleurs :
- un communiqué de la ZAD de Roybon du 3 janviersur la situation et les recours juridiques
- une gazette-BD sur la ZAD de Sivens à regarder (troisième numéro d’une gazette mensuelle et gratuite de bande dessinée dont le mot d’ordre est : "Réflexion, Expérimentations et Luttes sociales", diffusée sur internet (via notre site web) et commence à l’être en papier sur Tours (37) et Poitiers (86))
- lancement d’une opération d’auto-média ""média zone à défendre !"par Venez vous exprimer en masse sur le Web pour contrecarrer la propagande médiatique d’état afin de ne pas se laisser salir par les chiens de garde du pouvoir oligarchique que sont les médias de masse ! Envoyez vos témoignages, vos impressions, vos coups de gueules, vos vidéos etc. à l’adresse suivante : zadpartoutteloche@gmail.com

- des nouvelles du Mexique
Mexique : « Nous allons offrir à ces connards un 2015 qu’ils ne seront pas près d’oublier ! »

- des nouvelles de l’Espagne
"La boîte de Pandore et le fourre-tout de l’antiterrorisme". Grosse opération répressive "anti-terroriste" en Catalogne et à Madrid contre le milieu anarchiste et squat. Une dizaine de perquisitions, 11 personnes arrêtées, dont 7 sont gardées en prison préventive.

Documents joints

 

 

Source : zad.nadir.org

 

 

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:34

 

Source : www.bastamag.net

 

 

Algérie : contestation sociale impressionnante contre les gaz de schiste

par Sophie Chapelle 9 janvier 2015

 

 

 

Voilà une semaine que le Sahara algérien est gagné par des mobilisations contre l’exploitation des gaz de schiste. Depuis le 1er janvier dernier, journée au cours de laquelle 1 500 personnes se sont rassemblées à In Salah, « la ville est comme paralysée, encore sous l’onde de choc de cette mobilisation extraordinaire », relève le quotidien algérien El Watan. Les commerces, écoles et administrations sont fermés. Initialement lancée par l’ONG environnementale In Salah Sun & Power, la protestation a été rejointe par la population locale, dont beaucoup de femmes et d’enfants.

Un manifestant tué

Le mouvement s’est étendu dans plusieurs localités voisines (In Ghar, Iguestene, Sahla Tahtania...) et plus au Nord dans les oasis sahariennes comme Ghardaïa. Le décès d’un manifestant de 21 ans, Mohamed El Noui, le 4 janvier, après des affrontements avec les forces de l’ordre, a relancé la mobilisation. Le 6 janvier, plus de 2 000 personnes parmi lesquels de nombreux étudiants et enseignants ont participé à une marche dans les rues de Tamanrasset, « en signe de solidarité avec les habitants d’In Salah », note El Watan.

Ces mobilisations font suite aux déclarations du ministre de l’Énergie algérien le 27 décembre 2014, qui a salué le succès du premier forage pilote de gaz de schiste dans la région d’Ahnet – un puits situé à quelque 35 kms de la ville d’In Salah. « Ce forage confirme l’existence de réserves importantes de gaz de schiste dans le bassin de l’Ahnet », s’est réjoui le ministre. Ce qui va selon lui, « ouvrir de nouvelle perspectives économiques pour l’Algérie avec pas moins de 8 000 emplois pour 2015 ».

Sacrifier l’agriculture au profit de la rente gazière

Les travaux d’exploration ont été lancés par l’entreprise publique algérienne Sonatrach, associée à la major française Total qui détient une participation de 49% sur le permis Ahnet [1]. Total estime que ce bassin doit « permettre d’assurer une production gazière d’au moins 4 milliards de mètres cubes par an ». Selon un rapport daté de 2013 de l’Agence américaine US Energy Information Administration (EIA), le sous-sol algérien détient la troisième réserve mondiale de gaz de schiste récupérables, après la Chine et l’Argentine [2].

 

 

Source de la carte ci-dessus : Frack Free Europe - Attac


Les opposants algériens au gaz de schiste pointent les quantités d’eau nécessaires à l’extraction de ces hydrocarbures non conventionnels (nos précédents articles sur cette technique controversée). Or, l’Algérie manque d’eau et est en situation de « stress hydrique » permanent, rappelle l’association Attac et le mouvement Frack Free Europe dans une note commune. En février 2014, le journal El Watan titrait déjà sur « les craintes des agriculteurs du Sud » quant aux menaces de pollutions chimiques liées à l’utilisation de la technique de fracturation hydraulique. « Il existe dans notre région des centaines d’oasis. Elles font travailler des milliers de personnes. Une fois les eaux des nappes polluées, cela signifiera la fin de l’agriculture. Que feront les habitants ? » s’inquiétait notamment un agriculteur.

Le ministre de l’Énergie assure en retour que « la quantité d’eau utilisée dans la fracturation hydraulique n’excède pas les 7000 m3 et est réutilisable pour d’autres opérations de fracturation » [3]. Quant au risque de contamination des aquifères, ce ne serait pas plus dangereux que pour les hydrocarbures fossiles (sic). Des arguments loin de convaincre les manifestants qui réclament un moratoire concernant l’exploitation du gaz de schiste dans le Sahara, et un débat public en la matière. Ils exigent également la venue du Premier ministre Abdelmalek Sellal. Sans cela, ils affirment être déterminés à bloquer des zones pétrolières et à fermer d’importants axes routiers menant vers le bassin d’exploration.

 

 

Notes

[1Voir ici

[2Télécharger le rapport de l’EIA : voir notamment le graphique en page 11.

[3Lire ici

 

Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.

 

 

Source : www.bastamag.net

 

 

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:24

 

Source : tantquilyauradesbouilles.wordpress.com

 

 

 

 

Bouilles Hebdo du 5 au 11 janvier 2015

Mis en avant

 

 

 

 

Toujours d’actualité, une lettre ouverte d’un occupant de longue date de la ZAD du Testet, adressée à Mme Lherm, maire de Lisle sur Tarn.

À lire, le Compte-Rendu de l’AG du collectif ZAD31, dans lequel on parle de la manifestation nationale du 21 février prochain et d’autres rendez-vous à venir.

Vendredi 9 :

  • Aujourd’hui se tient une réunion à la Préfectorale de Toulouse entre toutes les parties (ou presque !) concernées par le barrage de Sivens. On leur souhaite un bon travail sérieux, efficace et une bonne communication avec les médias de masse.
  • Nous publions le billet d’un Maire d’une commune d’un milier d’habitant en Haute-Garonne, qui s’adresse à sa population en évoquant – sans les nommer toutefois – les ZAD. On invite à lui répondre.
  • On nous alerte sur un point peu discuté du projet de loi Macron, son volet « environnemental ». En gros (les détails sur ce point sont à la fin de cet article des Moutons Enragés) : simplifier  les procédures (dérogation espèces protégées, défrichement,etc…) préliminaires à tout grand projet d’infrastructure…C’est les bétonneurs qui vont être contents ! Le but avoué : «  Accélérer et sécuriser les grands projets porteurs de croissance« …
  • Du nouveau sur la page de la chorale : Isa nous chante Garde la paix, ajout des accords de guitare. Voir aussi en fin d’article.

Jeudi 8 :

  • Carcenac dans la presse bourgeoise : « Selon le président PS, «les besoins en eau sont avérés» pour l’étiage et des petites exploitations de la vallée du Tescou » (DDM 7/1/15). Pour l’étiage, c’est du grand n’importe quoi : est-ce que la nature a attendu la CACG pour s’adapter aux baisses d’eau l’été ??? Pour les petites exploitations : ben y’a les retenues collinaires si c’était nécessaire de faire du maraîchage là où il n’y a pas d’eau et de refuser la technique de semis direct qui est pourtant plus efficace. Et Carcenac ne parle pas des magnas du maïs dans la plaine de Saint Nauphary, le berceau des fanatiques cupides de la FNSEA !
  • 5 copains et copines aujourd’hui au tribunal d’Albi !  N’hésitez à venir apporter votre soutien, à 14h au tribunal !

Mercredi 7 :

  • Sivens, il faut replanter (interview de Benoît Biteau, membre de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, Global Magazine, 6 jan 2015), une interview qui contredit le Collectif Testet sur le fait qu’il faille donner de l’eau aux agriculteurs pour faire du maïs irrigué.

Mardi 6 :

Lundi 5 :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : tantquilyauradesbouilles.wordpress.com

 

 


 

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:20

 

Source : www.reporterre.net

 

 

Sivens : le ministère de l’Agriculture n’est pas favorable au barrage

Hervé Kempf (Reporterre)

vendredi 9 janvier 2015

 

 

 

Un document révélé par Reporterre atteste que le gouvernement ne soutient pas le projet de barrage de Sivens et envisage son abandon. Aujourd’hui 9 janvier, une réunion de discussion se tient à Toulouse sur le projet.



Le ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et des forêts (MAAF) ne soutient pas le projet de barrage de Sivens et envisage sérieusement son abandon : c’est ce que révèle un document exclusif dont Reporterre a obtenu copie. Il s’agit de la réunion du 22 décembre du Comité de direction du ministère, qui réunit les directeurs des différents branches de cette administration...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:17

 

Source : www.reporterre.net

 

 

A la menace, les écologistes répondent par la démocratie

Barnabé Binctin et Lorène Lavocat (Reporterre)

vendredi 9 janvier 2015

 

 

 

Après l’abasourdissement, des questions émergent de nos larmes : que répondre à l’horreur ? Que dire, que faire face à la barbarie et l’obscurantisme ? Comment résister aux sirènes trompeuses de la peur et de la haine ? Avancer avec prudence, ne pas se tromper de combat... et proposer un autre modèle de société, répondent les mouvements de gauche-écologiste.


Appels au rétablissement de la peine de mort, attaques contre les mosquées, etc. Au lendemain de l’attaque contre Charlie Hebdo, un risque se fait jour ; celui d’une descente vers les pans glissants de la violence et de la xénophobie. « Oui, la France pourrait être submergée par un flot tumultueux de passions et de haine », prévient Jean-Luc Mélenchon, membre du Parti de gauche. Le risque, pour Barbara Romagnan, députée PS frondeuse, serait ainsi de tomber dans le piège qui se tend : « Il ne faut pas entrer dans la logique de ceux qu’on dénonce. Non, la France n’est pas en guerre ».

Pourtant, les dizaines de milliers de personnes réunies spontanément partout en France crient le contraire : « Vive la France unie ! ». Pierre Larrouturou, co-fondateur de Nouvelle Donne, garde confiance : « Notre pays est solide, la République aussi ». Présent aux manifestations du mercredi puis du jeudi soir, Christophe Najdovski, conseiller municipal écologiste à la Ville de Paris, voit dans ces hommages collectifs une « saine réaction » : « Alors que le peuple dit de gauche sombrait dans l’atonie, ces rassemblements montrent qu’il reste une vraie capacité de mobilisation ».

Afin d’éviter tout dérapage, un maître mot : la prudence. « Il nous faut aussi respecter un temps pour le deuil et l’humilité », rappelle Julien Bayou, porte-parole d’Europe-Ecologie-les-Verts. « Attention aux mots, attention aux discours, pour ne pas enclencher une logique de guerre civile », insiste Jean-Luc Mélenchon. « La première vertu, c’est le discernement, car on est sur une ligne de crête ».

"Les vrais combats sont sociaux et écologiques"

A l’heure où certaines peurs pourraient être savamment instrumentalisées, les responsables politiques veulent désamorcer les amalgames. « Il ne faut pas se tromper de combat. Une guerre contre le terrorisme, oui, peut-être, mais les vrais combats sont sociaux et écologiques, ce sont d’abord le chômage et le changement climatique » nous assure Pierre Larrouturou. De son côté, Jean-Luc Mélenchon réfute le terme-même de terrorisme : « C’est un assassinat politique. Il ne s’agit pas d’un choc de civilisation, mais bien d’obscurantisme ».

Toutefois, l’urgence de la situation impose une certaine fermeté face aux actes commis. Pas question de faire preuve de laxisme, pour Christophe Najdovski, mais bien plutôt d’ « esprit de responsabilité, en pareilles circonstances exceptionnelles ». Exemple ? Le plan Vigipirate. « Il est absolument nécessaire, estime Julien Bayou. Il faut pouvoir faire face, en arrêtant d’abord les terroristes puis en les menant en justice ».

Beaucoup redoutent cependant une recrudescence de lois liberticides en effet-rebond : « J’ai une crainte : que cette tragédie serve de prétexte à des lois liberticides. Nous n’avons pas besoin d’une énième loi anti-terroriste », s’alarme Barbara Romagnan. « Il faut se concentrer sur la défense des libertés publiques. Le délire sécuritaire n’est pas la réponse ». D’autant que leur efficacité est sérieusement remise en cause : « Les mesures ultra-sécuritaires se sont accumulées ces dernières années sans que rien ne change » rappelle Julien Bayou.

On insiste au contraire sur l’amélioration du travail de prévention. Dans les rangs d’EELV, on veut répondre par le modèle norvégien, en paraphrasant pour l’occasion Fabian Stang, maire d’Oslo à l’époque des attentats d’Anders Breivik : « La punition sera plus de générosité, plus de tolérance, plus de démocratie ».

Concrètement ? Une mesure comme le vote des étrangers devrait être exhumée du carton des promesses présidentielles, à l’heure où une partie de la population peut se sentir « déconsidérée » poursuit Julien Bayou. « Ce n’est pas une réponse unique, mais une partie du désarroi actuel vient clairement de ce sentiment de ’citoyens de seconde zone’ ». Même son de cloche du côté de Pierre Larrouturou : « Ce n’est pas en ostracisant une partie des Français qu’on réglera le problème ».

Place de la République, Marie Toussaint, militante de la nouvelle génération d’écologistes, place la cohésion sociale comme la première des priorités : « L’intégration de tous est un principe fondamentalement écologiste. Quand on se bat pour que tout le monde puisse vivre sur la planète, on se bat certes pour la préservation des ressources, mais aussi pour le vivre-ensemble », prônant l’empathie comme valeur cardinale.

La racine : une société qui fabrique des malades

« En novembre prochain, ce sera les dix ans de la dite ’crise des banlieues’ de 2005 », se rappelle-t-elle. Un signal que le vivre-ensemble était en danger. Malgré tout, « on a continué d’y répondre par un discours sécuritaire, alors que le problème est ailleurs : ce sont les inégalités ».

« Notre société fabrique des malades », s’exaspère Barbara Romagnan. Un avis partagé par Pierre Larrouturou : « Ce qu’exprime aussi cette attaque, c’est la souffrance, profonde, anthropologique qu’il y a dans notre société. Et c’est en grande partie notre système capitaliste qui la crée ». Lui pointe aussi la responsabilité de ceux qui nous gouvernent. « Les dirigeants actuels, incapables d’agir, font preuve de médiocrité, de mensonges ».

La réponse à la barbarie passe donc aussi par un changement de modèle...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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