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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 17:37

 


Source : www.mediapart.fr

 

Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne): «Le pouvoir nous prend pour des couillons»

|  Par Hubert Huertas et Yannick Sanchez

 

 

Nouvelle Donne revendique douze mille adhérents. Son créateur, Pierre Larrouturou, aujourd’hui co-président du mouvement, est cette semaine l’invité d’Objections. Il écarte toute alliance avec le PS mais lance une invitation au Front de gauche et à Europe Écologie: «Prenons six mois pour construire un projet.»

 

 

Pierre Larrouturou a lancé l’idée des 32 heures avant même que les 35 heures ne soient votées. Il considère que le débat d’idées, qu’il appelle « la bataille culturelle », doit toujours précéder la bataille électorale. Dans son esprit « Nouvelle Donne » doit donc lancer des idées neuves, notamment sur le plan économique et sur le fonctionnement de la démocratie, puis les faire infuser dans toute la société. Très sévère avec le Parti socialiste, dont il a été membre avant de rejoindre (et de quitter) Europe Écologie, il rêve d’un rapprochement entre son parti, les écologistes, et le Front de gauche, au nom des « mêmes objectifs », mais en faisant entendre la voix de son parti « qui a d’autres réponses ».  

« Avec Stéphane Hessel, explique-t-il d’emblée, on est allés à Europe Écologie, après avoir quitté le PS, parce qu’on pensait qu’Europe Écologie allait avoir un autre rapport à la politique, permettre au citoyen de s’exprimer, et on a été déçus. Si on a créé Nouvelle Donne, c’est qu’on a l’impression qu’il y a besoin de quelque chose de vraiment nouveau. »

Nouvelle Donne correspond donc à la recherche d’un parti différent, qui échapperait aux batailles de personnes et aux luttes de pouvoir. Pourtant, au bout d’un an, des divergences classiques se sont fait entendre lors de l’assemblée générale. Certaines dissidences se sont même exprimées et il y a eu des « néo-donniens », comme il y a des frondeurs au PS. Larrouturou s’en défend dans l’entretien : « On est jamais totalement parfait, mais en général, lorsqu’un parti existe, les fondateurs sont là pour tout verrouiller (...) Nous, quand on a créé Nouvelle Donne, on était quinze, et on a dit que dans un an, on aurait rendu notre tablier, on aurait tous démissionné, et on aurait fait de nouveaux statuts. Et il y a plus de quatre mille adhérents qui ont participé à ce travail sur les statuts ! On a de nouveaux statuts, on a de nouvelles instances ! »

Nouvelle Donne officiellement apaisée aura-t-elle des candidats aux cantonales ? Réponse en deux temps : « Pour nous, la vie politique ne se réduit pas aux élections. Dans les six mois, on va lancer une grande campagne, une bataille culturelle expliquant comment on peut sortir du chômage et de la précarité. On pense que si les libéraux sont arrivés au pouvoir c’est d’abord qu’ils avaient gagné une bataille culturelle. Et donc nous, puisque l’UMP et le PS ont tout fait pour faire croire que le progrès social est impossible, on va publier cent mille exemplaires d’un petit bouquin que tout le monde pourra lire en un week-end. On va former nos douze mille adhérents. L’essentiel pour nous, c’est de montrer que “pour de vrai” on peut sortir du chômage, de la précarité, que “pour de vrai” on peut changer l’Europe. Mais en même temps, on ne va pas faire une croix sur les départementales, et je crois qu’il y a cinquante endroits où il y a des candidats de Nouvelle Donne, parfois tout seuls, parfois avec des alliances, comme à Grenoble. »

« Avec qui ? demande Mediapart. Vous pourriez envisager d’avoir des alliances locales avec le PS ? »

La réponse est un réquisitoire : « Non, je pense que non. On a des amis au PS, mais la démocratie a besoin de clarté . Aujourd’hui s’allier avec le PS n’a pas de sens (...) Le PS n’apporte plus rien, et il aggrave les problèmes. Tout ce qui est fait depuis deux ans, ou presque tout, est dramatique. Je suis allé quinze fois à l’Élysée, et quinze fois à Matignon, et c’est juste honteux… Ils le savent que ça ne peut pas marcher ! On nous prend pour des couillons ! On a l’impression que ce gouvernement s’écrase devant les lobbies. »

« Dès lors avec qui s’allier ? » interroge Mediapart.

« On n'est pas dans un système d’alliance, objecte Pierre Larrouturou. Il faut d’abord faire connaître nos idées. Jean Jaurès disait que la politique, c’est des idées simples qu’on répète simplement jusqu’à ce que tout le monde comprenne que ça peut marcher. Il faut user le doute comme on fatigue la salade. Si on continue à compter sur le PS et sur l’UMP pour sortir de la crise, on va à la catastrophe. »

 


Source : www.mediapart.fr

 

 

 

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 17:25

 

Source : www.humanite.fr

 

 

Automatisation: Yahoo! Québec licencie ses journalistes
Pierric Marissal
Vendredi, 13 Février, 2015
Humanite.fr
AFP
Les journalistes aussi sont remplacés par des robots. De l’écriture au choix des sujets, et aujourd’hui avec l’exemple de Yahoo! Québec jusqu'à la mise en scène de l’information, les algorithmes produisent instantanément du contenu très peu cher.

Evidemment, c’est par un simple email que la douzaine de journalistes de Yahoo! Québec a appris la nouvelle. Ce site d’informations francophone au Canada qui attire 1,4 millions de lecteurs chaque mois ne ferme pas, mais sera désormais quasi-intégralement automatisé. « Nous n’avons plus besoin de vos services. […] Merci pour vos contributions passées et bonne chance pour l’avenir » ont reçu les journalistes permanents et pigistes du site cette semaine dans leur boite professionnelle.
Le site de Yahoo! Québec sera donc automatisé. C'est-à-dire que l’agrégation du contenu, sa hiérarchie sur la page d'accueil du site et la mise en ligne des articles pourra être faite sans directe intervention humaine. Les rubriques actualités, divertissement, sport et économie seront vidés de leurs effectifs. Seule l’équipe commerciale n’est pour l’heure pas touchée, il faut bien vendre de la publicité. C’est une étape supplémentaire vers une automatisation de la presse.

Journalistes-robots et Google rédacteur en chef

Depuis quelques années, plusieurs titres de presse chargent des robots de rédiger des articles. Ces intelligences artificielles sont capables de traiter et rédiger en temps réel des résultats sportifs ou financiers, et sont même capables d’écrire « à la manière de », en reprenant les expressions favorites et les tournures de phrases des journalistes dont ils s’inspirent. D’un point de vue productivité, l’investissement est vite rentable. Une agence américaine propose des articles rédigés par des robots à la pige : 500 mots (3000 signes) pondus instantanément pour 10 dollars. C’est plus de 10 fois moins cher qu’un journaliste. Evidemment, ces robots ne traitent que des informations officielles dont on les nourrit, et sont bien incapables de remettre en perspective leurs données ou d'émettre des réserves ou démentis.

Des médias prestigieux comme le Los Angeles Times se mettent aux articles écrits par des robots et les dépêches économiques d’AP sont automatisées. L’agence de presse américaine entend ainsi passer de 300 à 4400 brèves économiques et financières publiées par mois, les « journalistes » ne serviront qu’à vérifier que les robots ne se trompent pas.
Autre écueil pour une partie de la presse en ligne, y compris pour des sites d’informations français, c’est Google, et dans une moindre mesure Twitter, qui déterminent les sujets à traiter plutôt qu’un rédacteur en chef. Les journalistes, quand ils ne sont pas déjà automatisés doivent écrire le plus vite possible, ou agréger du contenu, sur les « sujets chauds du moment », c'est-à-dire ce que les gens tapent dans les moteurs.

Pas de technophobie. Evidemment, les algorithmes apportent beaucoup aux métiers de la presse. Avec aujourd’hui 98 % de la production d’information humaine française qui est numérisée, les algorithmes permettent de naviguer plus facilement dans ces immenses quantités de données, d’aller chercher rapidement l’information et de vérifier les faits. En ces temps d’hyperréactivité, la vitesse de traitement et d’exécution des robots peut se révéler un atout incontournable.

 

Source : www.humanite.fr

 

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 17:07

 

 

Source : www.humanite.fr

 

 

Rassemblements en solidarité avec le peuple grec dans toute l'Europe
CONTRE LES POLITIQUE D'AUSTÉRITÉ POUR UNE EUROPE SOCIALE, ÉCOLOGIQUE ET DÉMOCRATIQUE
Jeudi, 12 Février, 2015
Humanite.fr
Dimanche 15 février, journée de mobilisation européenne en soutien à Syriza et au peuple grec engagés dans un bras de fer avec l'Union européenne pour « en finir avec le désastre des politiques d’austérité ». A Paris, manifestation à 15 h, de la Place de la République au Palais Royal. Des manifestations auront lieu à Athènes, Rome, Lisbonne, Bruxelles, Amsterdam, Édimbourg, Berlin...
Le peuple grec vient de faire un choix démocratique clair : il s’est prononcé contre les politiques néolibérales, pour une politique de gauche, dans l’intérêt général. Il a dénoncé les mémorandums imposés par la troïka de la Commission Européenne, de la BCE et du FMI. Il a opté pour la désobéissance en faveur de mesures concrètes afin d’en finir avec le désastre des politiques d’austérité.
 
Nous sommes solidaires du choix du peuple grec, comme des manifestations massives ces derniers mois en Belgique, au Portugal, en Espagne, en Angleterre, en Irlande ou en Italie contre les politiques d’austérité. Un vent de changement se lève en Europe. Cette victoire, ces espoirs et ces combats sont les nôtres.
 
Nous nous opposons fermement aux manœuvres de chantage et d’isolement qui visent à empêcher la mise en œuvre en Grèce d’une véritable politique de gauche. Nous condamnons les coups de force de la BCE ainsi que toutes les pressions anti-démocratiques exercées par la troïka et l’UE sur le gouvernement d’Alexis Tsipras afin de maintenir à tout prix les « mesures structurelles » néolibérales (baisse des salaires, privatisation, disparition des conventions collectives, etc) qui n’ont pour résultat que de mettre le peuple grec à genoux.
 
Nous soutenons l’exigence d’un règlement démocratique et juste de la dette publique. Le gouvernement Grec doit pouvoir appliquer le mandat que lui a donné le peuple : l’urgence humanitaire, la sauvegarde et le rétablissement des services publics, la reconstruction du pays et la réalisation du programme de réformes soutenu par la population.
 
Nous exigeons que le président François Hollande et le gouvernement français respectent le choix du peuple grec. Il doit soutenir ses revendications contre l’Europe austéritaire. C’est nécessaire pour la Grèce, c’est une chance pour la refondation de l’Europe. Nous soutenons donc le moratoire de la dette grecque. Nous proposons un audit citoyen de l’ensemble de ces dettes qui constituent un fardeau inacceptable pour les peuples, et exigeons d’en annuler la part injuste et illégitime. Comme le peuple grec, nous défendons le droit à la satisfaction des besoins de la population en matière d’alimentation, d’habillement, de santé, de logement, d’éducation, d’emploi, de sécurité publique, de culture et d’environnement.
 
Nous appelons à une marche à Paris le dimanche 15 février, journée de mobilisation européenne (manifestations prévues à Athènes, Rome, Lisbonne, Bruxelles, Amsterdam, Edimbourg, Berlin, etc) en soutien au peuple grec. C’est ainsi que nous pourrons montrer avec force que la lutte du peuple grec est notre lutte, et qu’ensemble – citoyen-ne-s, syndicats, partis, associations – nous allons modifier le cours de choses en rompant avec le cours libéral et austéritaire de l’Europe, construire une alternative aux politiques néolibérales, stopper l’austérité et agir pour refonder une Europe sociale, écologique et démocratique.
 
 
 
Signatures (organisations politiques et syndicales,associations citoyennes) :
Antarsya France, Attac, CADTM, Collectif Roosvelt, Cie bouche à bouche, Compagnie Erinna, Confédération paysanne, Copernic, Club Socialistes affligés,DAL fédération, Economistes atterrés, Ensemble, Femmes Egalité, Front Populaire Tunisie Ile-de-France, Grèce-France Résistance, GU, Les effronté-e-s, Les Hommes sans épaules, Les jeunes écologistes, Les oranges, Marches européennes, Mémoires des luttes, MJCF, MJS, Nouvelles Donne, NPA, PCF, PCOF, PG, République et Socialisme, Solidarité France Grèce pour la santé, Transform!

 

 

 

Source : www.humanite.fr

 

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A Nîmes, Rassemblement  à 15h devant la Maison Carrée 

 

 

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https://syrizaparis.files.wordpress.com/2015/02/appelmanif-aveclesgrecs15fc3a9vrier.jpg

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 16:52

 

 

 

dimanche 15 février 2015 à 15h

Nous sommes tous grecs

Les indigné-e-s de Nîmes lancent un appel ....
Merci de faire circuler

 

Nous sommes tous grecs !

 

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », J. -C. Juncker, (Président de la Commission Européenne).

Autrement dit, nous sommes en taule et nous n'en sortirons que les pieds devant, « Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate » …aimable conception de la démocratie !

Soyons clairs : ce qu'on appelle « la dette grecque » n'est pas la dette des grecs. C'est le résultat direct et catastrophique de 4 ans de « plans de sauvetage » inspirés par l'aveugle doctrine austéritaire du capitalisme, version « ultra libérale ».

L'Europe réclame le remboursement d'une dette qu'elle a activement contribué à créer. Les grecs n'en sont pas les responsables mais les victimes.

La même politique est appliquée ici en dépit de l'évidence de sa faillite inéluctable. Notre « dette » est de la même nature que celle des grecs : frauduleuse, illégitime.

Nous savons tous ce qui se joue en ce moment en Grèce : les peuples sont-ils libres de sortir démocratiquement du cercle infernal de l'horreur économique enclenché par la construction européenne, ou doivent t-ils continuer de se soumettre et souffrir éternellement sous les dictats de la Finance. Si la seule option que les eurocrates nous laissent est l'insurrection, nous la ferons ! La peur doit changer de camp !

Nous savons tous que malgré la détestation générale de l'Europe telle qu'elle se fait, malgré le repli identitaire qui monte en conséquence, les peuples sont bien plus sages, généreux et solidaires que leurs dirigeants.
Les égoïstes gavés qui se cramponnent au « tas d'or » qu'ils nous ont arrachés et aux privilèges qu'ils se sont octroyés ce sont les banquiers, les financiers, les oligarques mafieux, les imbéciles et les salauds qui nous gouvernent. L'Europe des peuples sera tout autre.

Un Parrain ne tolère pas de « défi réussi ». Même le plus petit acte de désobéissance est dangereux et doit être puni avec la pire des cruautés, pour l'exemple. Les eurocrates ne pourront jamais tolérer que l'option « Syriza » choisie par les grecs démontre que l'alternative est le meilleur choix possible, d'urgence.
Ce serait la preuve, une de plus, que leur politique économique de vautours est de fait un vol, un crime commis contre les peuples et la planète.
Sans notre mobilisation massive la Grèce paiera, non pas pour sa « dette » mais pour avoir eu l'insolence de ne plus vouloir se soumettre.

La solidarité, la justice et l'humanité, comme l'oppression, n'ont pas de frontières. Les grecs ont ouvert une brèche dans le mur de l'austérité, nous devons les aider à l'abattre pour nous libérer nous même.
Nous devons exiger de nos dirigeants qu'ils fassent enfin ce pour quoi ils ont été élus ou qu'ils dégagent !

Ce n'est pas qu'une dérisoire « liberté de caricaturer » qui est ici en jeu c'est la Liberté tout court.
Le combat des grecs est le notre. Aujourd'hui et demain,

Assemblez vous, sans distinctions de sexes, de nationalités, de religions ou de partis…
Dimanche 15.02.2015, à 15 heures,
Place de la Maison Carrée.

N.B.: La citation en italien est de Dante, ce sont les derniers mots, universellement connus, d'une phrase qu'il dit avoir lue, écrite sur la porte des Enfers....("Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance")
On veut pas y rentrer, on veut sortir !


Contact : reelle.democratie.nimes@gmail.com

https://www.facebook.com/events/644115389048528/


Blog des indigné-e-s de Nîmes :
http://democratie-reelle-nimes.over-blog.com/

 

 

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 16:44

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Corinne Lepage lance une action de groupe contre les tarifs des péages

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

 

L'ex-ministre de l'environnement veut que les utilisateurs soient « remboursés de 20% du prix des tickets ».

 

 

L’ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage a annoncé, dans un entretien publié vendredi 13 février par le Parisien, le lancement d’une action collective en justice des usagers des autoroutes visant à contester les prix des péages.

« On veut être remboursés de 20% du prix des tickets », affirme la fondatrice de Cap21 qui s’est associée à un « site de juristes, Actioncivile.com ». « Le but est d’exiger des sociétés d’autoroutes le juste prix du ticket de péage. Selon nos estimations, le tarif actuel est d’au moins 20% supérieur à ce qu’il devrait être », explique Corinne Lepage. « Concrètement, les personnes qui empruntent les autoroutes peuvent, à partir d’aujourd’hui, remplir un formulaire sur le site et demander un remboursement de 20%. La seule condition est d’avoir emprunté les autoroutes A1, A6, A7 et l’A9 ou l’A13 lors des cinq dernières années et de pouvoir le justifier avec un ticket de péage. Cette action dure jusqu’en juin », précise-elle.

Cette action possible est possible en France depuis la publication, au mois d’octobre dernier, du décret d’application de la loi Hamon sur la consommation du 2 mai 2013. Corinne Lepage explique se baser « notamment sur un rapport de la cour des comptes de juillet 2013 qui déplorait des hausses de tarifs nettement supérieurs à l’inflation et évoquait un rapport de force plus favorable aux concessionnaires qu’aux pouvoirs publics ».

L’interview de Corinne Lepage sur le site du Parisien.

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

 


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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 16:31

 

 

Info reçue par mail

 


 

Communiqué de presse


 Evasion fiscale :

 Bizi effectue une saisie de meubles à l'agence HSBC de Bayonne

     Ce      jeudi 12 février à 14H30, 17 militants du groupe altermondialiste basque Bizi ! se sont emparés de sièges de l'agence bancaire HSBC située rue Thiers à Bayonne et les ont installés au local de leur mouvement. Avant de quitter la banque avec le mobilier saisi, sous les applaudissements des passants et des ouvriers d'un chantier voisin, les militants ont remis au responsable de la banque un exemplaire du « Livre noir des banques » que viennent de publier ATTAC et Bastamag (*).
 

     Ils entendaient dénoncer ainsi le rôle joué par la banque HSBC dans l'organisation de l'évasion fiscale en France, après les révélations du quotidien Le Monde ce mardi 10 février.
 
      « L'évasion fiscale en France coûte chaque année de 60 à 80 milliards d'euros à l'Etat » a affirmé Jon Palais, porte-parole de Bizi ! « Le financement d'une loi de transition énergétique qui aurait un minimum d'ambition nécessiterait 30 à 40 milliards d'euros. C'est dire l'importance de ces chiffres et les conséquences catastrophiques de ce phénomène criminel, qui assèche les finances publiques. HSBC permet aux plus riches de voler la collectivité au détriment des crèches, des logements, de l'école, de la santé ou des transports publics. Bref, c'est Robin des Bois à l'envers, qui vole aux pauvres pour que les riches aient encore plus. »

 « Nous appelons la population à agir pour exiger l'arrêt immédiat de ce pillage des finances publiques. » a déclaré pour sa part Sabrina Ravetta, autre représentante des activistes de Bizi ! « A nos yeux, le patrimoine et les     biens d'HSBC qui organise sciemment ce hold-up à grande échelle doivent être immédiatement saisis et mis à la disposition de la puissance publique et de la population. Nous donnons aujourd'hui l'exemple : les fauteuils récupérés vont être installés au siège de notre association et contribueront ainsi à notre action publique au service de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique. »


 le jeudi 12 février 2015, Bizi !
>
 (Photos ci-jointes libres de droit)


 (*) Le livre noir des banques, aux éditions Les Liens qui Libèrent

Bizi !  
22, Rue des Cordeliers
 64 100 Bayonne

 http://www.bizimugi.eu

Bizi-realise-une-saisie-de-meubles-a-la-banque-H-copie-1.jpg

Bizi-recupere-des-fauteuils-de-lagence-HSBC.jpg

Bizi-saisit-la-banque-HSBC.jpg

Le-Livre-noir-des-banques-offert-au-responsable-de-lagence.jpg

Le-livre-offert-au-responsable-de-lagence.jpg
Le-local-de-Bizi-equipe-de-sieges-HSBC.jpg

Le-porte-parole-de-Bizi-remet-le-Livre-noir-des-banques-a-.jpg

Les-militants-saisissent-les-sieges-copie-1.jpeg

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 22:52

 

 

Source : www.marianne.net

 

Merci Sarko
Devenez auto-entrepreneurs qu’ils disaient !

Magazine Marianne
Selon une étude publiée aujourd'hui par l'Insee, les auto-entrepreneurs en 2011 ont gagné en moyenne 460 euros par mois. Un chiffre qui met à mal le statut d'auto-entrepreneur, une réforme pourtant si chère à Nicolas Sarkozy qui la voyait déjà comme "un phénomène de société". Au vu des données de l'Insee, c'est plus sûrement un moyen de concurrencer les Chinois sur le terrain du coût du travail...
MEIGNEUX/SIPA

« Le succès de l’auto-entrepreneur est en passe de devenir un phénomène de société » se félicitait Nicolas Sarkozy, encore président de la République, le 14 mai 2009 devant 600 auto-entrepreneurs pour tirer un bilan du statut créé quelques mois plus tôt. Le président ne boudait donc pas son plaisir puisque 150 000 « auto-entreprises » avaient vu le jour. Un an après, dans une émission sur TF1, le même Sarkozy se congratulait de nouveau face à une auto-entrepreneuse : « On a voulu dire aux Français : tentez la culture de la création d’entreprise. Dans la vie, il n’y a pas que les postes dans l’administration, vous pouvez tenter cette aventure. » L’actuel président de l’UMP en avait fait son étendard, mieux son mai 68 à lui, comme une véritable révolution sociétale pour que chaque citoyen puisse enfin devenir son propre patron. Une « société  idéale » où il y aurait autant d’entreprises que de Français. Si le statut a connu un véritable engouement, la question se posait de connaître, six ans après sa création, son véritable bilan.

La réponse se trouve dans une étude publiée aujourd’hui par l’Insee qui justement fait le point sur les travailleurs indépendants. On apprend notamment que de 2006 à 2011, « hors agriculture, les effectifs de non-salariés progressent de 26 %, et plus encore dans certaines activités de service : conseil de gestion, design, informatique, activités artistiques et récréatives ou enseignement, notamment ». Au total, « 487 000 auto-entrepreneurs sont économiquement actifs, soit un non-salarié sur cinq, hors agriculture ». De quoi remonter le moral d’un Sarkozy qui va de déconvenue en déconvenue depuis son retour en politique ? Sauf si l'ex-président décide de continuer plus loin la lecture des travaux de l’Insee.

Car l’étude indique aussi que d’une part, 33% de ces auto-entrepreneurs « exercent une activité salariée en complément de leur activité non-salariée, contre 10 % des non-salariés "classiques" » ce qui sous-entend que lorsque l’on est auto-entrepreneur, il est nécessaire de cumuler les activités si l’on veut pouvoir joindre les deux bouts. Mais surtout que pour l’année 2011, alors qu’un non-salarié « classique » gagne en moyenne 3 100 euros par mois de revenu net (contre 2 130 euros pour un salarié du privé), un auto-entrepreneur, lui, atteint les 460 euros…

 

 

Tout compte fait, l’« administration », ce n’est pas si mal que ça quand on y pense.

 

 

Source : www.marianne.net

 

 

 

 

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 22:44

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

Ecologie

Pour sauver le climat, ils s’attaquent à la finance

Emilie Massemin (Reporterre)

jeudi 12 février 2015

 

 

 

Vendredi et samedi auront lieu les premières journées mondiales de désinvestissement. L’objectif : faire pression sur les institutions publiques et les banques, pour qu’elles cessent de financer l’industrie des combustibles fossiles.


Banques, universités, collectivités locales et même Églises, les institutions sont nombreuses à financer le changement climatique en investissant leurs fonds dans l’industrie des combustibles fossiles. Pour les pousser à désinvestir et à placer leur argent dans les énergies renouvelables, le mouvement Fossil Free organise les « Global Divestment Days » (journées mondiales de désinvestissement), vendredi 13 et samedi 14 février.

Plusieurs centaines d’événements sont prévus, sur six continents : sit-in et flashmobs d’étudiants aux États-Unis et au Royaume-Uni, retraits massifs dans les banques finançant le projet charbonnier Alpha Coal en Australie, rassemblement et bougies au Vatican...

Cette mobilisation mondiale est portée par le mouvement 350.org. Ce dernier est fondé en mars 2008 aux États-Unis, par le journaliste et auteur écologiste Bill McKibben et une poignée d’étudiants ayant suivi ses cours. Pourquoi 350 ? « Parce que les scientifiques ont établi que la concentration de CO2 dans l’atmosphère ne devait pas dépasser 350 parties par million si nous voulons rester dans une zone ’sécurité climatique’ », explique Emma Biermann, coordinatrice européenne à 350.


- Bill McKibben -

Laisser 80 % des réserves fossiles sous terre

Mais en 2012, c’est un autre chiffre qui lance la campagne mondiale de désinvestissement de 350. « Nous avons cinq fois plus de pétrole, de charbon et de gaz en réserve, que ce que les scientifiques pensent qu’il est sûr de brûler. Nous devrions garder 80 % de ces réserves sous terre pour échapper à ce destin », écrit Bill McKibben dans un article fondateur publié cette année-là par le magazine Rolling Stones. Il entame ensuite une tournée de sensibilisation dans vingt-deux villes américaines.

De nombreux étudiants se mobilisent alors pour « purger » les universités de leurs investissements carbonés. A Stanford, Sophie Harrisson et ses amis entament une campagne Fossil Free Standford dès 2012. « Nous avons commencé par organiser une manifestation étudiante, puis nous avons proposé un référendum : 75 % des étudiants ont dit oui au désinvestissement, se souvient la jeune femme. Nous avons également travaillé avec nos professeurs. Trois-cents d’entre eux ont envoyé une lettre à l’université l’appelant à retirer ses investissements de l’industrie fossile. »

L’université qui vivait de la destruction de la planète

Ses condisciples se montrent sensibles à la cause : « Les étudiants savent que le changement climatique est une crise grave, ils essaient de faire du vélo, de moins utiliser la voiture, mais veulent aussi mener une action plus politique. Ils trouvent horrible que leur éducation soit financée par des investissements qui détruisent l’avenir et la planète. »

L’administration de Stanford est plus lente à réagir mais accepte finalement d’arrêter d’investir dans le charbon, en mai 2014. « C’est une excellente première étape, se réjouit Sophie Harrisson. Mais nous continuons la mobilisation pour que l’université se désinvestisse aussi du pétrole et du gaz. »

L’Université de Concordia, à Montréal au Canada, saute également le pas. Actuellement, 10 à 15 % de ses 100 millions de dollars d’investissements sont placés dans le secteur des combustibles fossiles, mais elle a entamé un désinvestissement partiel.

« Il y a environ 18 mois, des leaders étudiants m’ont approché pour entamer une discussion sur le désinvestissement, raconte Bram Freedman, président de la fondation de l’Université Concordia. Nous avons convenu de former un groupe de travail mixte composé de représentants de la Fondation et de leaders étudiants. Nous y avons échangé au sujet des préoccupations des étudiants ainsi que des obligations de la Fondation en tant que fiduciaire. Celle-ci doit en effet maximiser le rendement du capital investi pour être en mesure de financer des bourses d’études et de subsistance, de même que la recherche à Concordia. »

L’Université convient finalement d’allouer 5 millions de dollars de son fonds de dotation à la création d’un fonds de placement durable. « Il s’agit d’un projet pilote, et nous surveillerons le rendement du capital avant de prendre d’autres décisions, précise le président de la fondation. Concordia suit depuis quelques années les débats et les discussions entourant les combustibles fossiles. Nous avons donc jugé qu’il fallait joindre le geste à la parole. »

La campagne fait lentement bouger les mentalités. En août dernier, le Conseil oecuménique des Églises décide de se défaire de ses titres dans les combustibles fossiles. Puis c’est au tour de la Fondation des frères Rockefeller de retirer ses actions de ce secteur et de rejoindre la coalition Global Divest-Invest, un groupe d’investisseurs désireux de lutter contre le changement climatique - alors même que le groupe avait bâti sa fortune sur le pétrole. Des villes entières suivent le mouvement, comme Seattle et San Francisco.

180 institutions sur la voie du désinvestissement

En tout, ce sont quelque 650 personnes et 180 institutions qui ont détourné leurs investissements de l’industrie des combustibles fossiles. « Cela représente environ cinquante milliards de dollars », calcule Nicolas Haeringer, chargé de mission en France pour 350. La somme est considérable. Mais pèse-t-elle réellement sur les finances des géants de l’industrie fossile ?

« Si l’ensemble des réserves identifiées en gaz, pétrole et charbon étaient exploitées au cours actuel, cela représenterait un profit potentiel de 27 trillions de dollars pour les différentes sociétés, poursuit Nicolas Haeringer. Le désinvestissement est donc une goutte d’eau dans l’océan... »

L’objectif de la campagne Fossil Free n’est pas de s’attaquer directement au poids et à la santé économiques du secteur fossile. C’est plutôt sa réputation qui est visée : « Nous essayons de reproduire ce qui s’est passé avec l’industrie du tabac, précise le salarié de 350. Le tabac est toxique pour la santé, c’est une évidence, et il est assez rapidement devenu politiquement et socialement toxique d’investir dans cette industrie. Nous voulons que grâce à cette campagne, il devienne également politiquement, socialement et moralement aberrant d’investir dans le secteur fossile. »

« Un secteur voué à disparaître »

Si les investissements dans le secteur fossile devenaient à ce point décriés, ils seraient forcément moins rentables, estime Nicolas Heringer : « D’une part, ils seraient néfastes pour l’image des banques, des fonds de pension et des institutions. D’autre part, il est aberrant d’investir dans un secteur voué à disparaître, puisque la seule solution à terme est de renoncer à l’exploitation de ces matières premières. »

Pour Yannick Jadot, eurodéputé Europe Écologie – Les Verts, les élus ont également leur rôle à jouer dans cette mobilisation : « Ils doivent mettre en œuvre des politiques qui permettent de limiter le réchauffement climatique à 2°C, en purgeant les marchés carbone et en adoptant des normes d’efficacité énergétique par exemple. Il faut également favoriser la transparence dans l’épargne et les placements. » Les élus écologistes européens ont rencontré des acteurs de 350 la semaine dernière, « pour coordonner leurs actions au niveau européen ».

Pas encore de changement structurel...

Mais Yannick Jadot est lucide sur le chemin qu’il reste à parcourir : « Les investissements dans le secteur des énergies fossiles représentent deux mille milliards d’euros en Europe. Une partie des acteurs, banques et fonds de pension, se retirent des projets les plus polluants pour des raisons d’image. Mais il n’y a pas encore de changement structurel. Les banques continuent à jouer la rentabilité à court terme en réinvestissant dans l’économie existante, en grande partie basée sur les énergies fossiles. »

La baisse des prix du pétrole pourrait cependant renforcer la dynamique du mouvement. Qui n’entend pas s’arrêter là. « Il ne s’agit pas d’être dans l’autosatisfaction mais de saisir cette opportunité, prévient Nicolas Haeringer. Il faut montrer qu’il existe d’autres investissements plus porteurs d’avenir, le solaire et l’éolien par exemple. Notre revendication est double : qu’il y ait désinvestissement, et que l’argent soit réinvesti dans les énergies renouvelables. Nous ne voulons pas de fausses solutions, donc nous essayons aussi de peser sur la question du réinvestissement. »

Qu’en est-il en France ?

En mai 2014, l’association basque Bizi !, les Amis de la Terre et Attac lancent une campagne contre la Société générale, impliquée dans le financement du projet Alpha Coal. Embarrassée par cette mobilisation, la banque française se retire du projet en décembre 2014.

Le début d’une prise de conscience ? Il semblerait, puisqu’en novembre 2014, dans son discours inaugural de la Conférence environnementale, François Hollande annonce que la France supprimera « tous les crédits à l’export accordés aux pays en développement dès lors qu’il y a utilisation du charbon (…) et [fera] en sorte que les subventions aux énergies fossiles soient supprimées à terme ».

Les 13 et 14 février, journées mondiales du désinvestissement, 350, Attac et les Amis de la Terre lanceront en France leur campagne visant le retrait des énergies fossiles du Fonds de réserve pour les retraites et des banques françaises...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 22:27

 

Source : www.reporterre.net

 

Notre-Dame-des-Landes : Nous plantons, ils se plantent !

jeudi 12 février 2015

 

 

Face à la tentation du passage en force du gouvernement, toutes les composantes de la lutte de Notre-Dame-des-Landes réaffirment ensemble leur volonté de continuer le combat. « Ce mouvement porteur d’un immense espoir, laisse augurer de la possibilité de choisir d’autres manières de vivre, d’habiter, de travailler et de cultiver. Elles sont déjà à l’œuvre et ne se laisseront pas écraser. »


Nous, paysan-ne-s, associations, élu-e-s, occupant-e-s de la ZAD, naturalistes en luttes, réaffirmons notre détermination à mener à leur terme l’ensemble des combats que nous avons engagés contre le projet d’aéroport, que ce soit sur le plan juridique ou sur celui de la résistance sur le terrain.

Le gouvernement s’est engagé l’an dernier à ne pas « débuter les travaux avant l’épuisement de tous les recours juridiques déposés ». Son premier ministre préjuge depuis plusieurs semaines que ces recours seront perdus : il avance de manière répétée que les travaux démarreront quoi qu’il arrive au second semestre 2015.

Il revient ainsi sur les engagements pris en laissant entendre qu’il n’attendra pas effectivement l’épuisement des recours, qui est pourtant censé inclure l’ensemble des appels et pas seulement le passage en première instance.

De plus des pressions continuent sur certain-e-s des plus anciens habitant-e-s de la zone comme en témoigne la nouvelle assignation au tribunal pour demander l’expulsion de la famille Herbin.

Face à ces menaces et cette volonté affichée de passage en force nous voulons rappeler que le combat juridique a toute son importance. Contrairement au gouvernement, nous ne présageons pas de l’issue des recours. Nous savons par contre que nous avons des arguments de poids et que nous irons jusqu’au bout de cette bataille juridique.

Ce que nous savons aussi, c’est que ce qui se vit et s’enracine sur le terrain, dans les villages et dans les champs sera décisif. Comme nous l’affirmons depuis plus de deux ans, nous irons aussi jusqu’au bout de cette bataille là. A ce titre, nous, paysan-e-s, associations, élu-e-s, occupant-e-s de la ZAD, naturalistes en luttes affirmons ici :

- Que l’occupation de la ZAD continue, que les cultures et habitats se densifient et s’envisagent dans le long terme (comme en témoignent les plantations d’arbres d’aujourd’hui et de multiples autres projets).

- Que nous résisterons ensemble dans toute notre diversité sur les terres de Notre-Dame-des-Landes et bien au-delà face à toute tentative d’attaque...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 22:18

 

 

Source : www.monde-diplomatique.fr

 

 

De Paris à Athènes, choisir ses combats

La gauche grecque peut-elle changer l’Europe ?

par Serge Halimi, février 2015

 

 

En Grèce et en Espagne, la progression d’une gauche opposée aux politiques d’austérité encourage les partisans d’un changement de cap de l’Union européenne. De plus en plus formel, le débat démocratique y gagnerait beaucoup. L’affrontement culturel et religieux, le « choc des civilisations » que les auteurs des attentats de Paris ont voulu déchaîner, reculerait alors d’autant.

 

Décidément, l’Europe existe ! Le premier ministre grec Antonis Samaras n’a pas attendu très longtemps avant d’utiliser avec une délicatesse consommée l’assassinat collectif dans les locaux de Charlie Hebdo : « Aujourd’hui à Paris un massacre s’est produit. Et ici, certains encouragent encore davantage l’immigration illégale et promettent la naturalisation ! »

Un jour plus tard à Athènes, M. Nikos Filis, directeur d’I Avgi, quotidien dont Syriza, coalition de la gauche radicale, est l’actionnaire principal. tire devant nous une leçon fort différente du crime commis par deux citoyens français : « L’attentat pourrait orienter l’avenir européen. Soit vers Le Pen et l’extrême droite, soit vers une approche plus raisonnée du problème. Car la demande de sécurité ne peut pas être résolue seulement par la police. » Au plan électoral, ce type d’analyse n’est guère plus porteur en Grèce que dans les autres Etats européens. M. Vassilis Moulopoulos le sait. Pourtant ce conseiller en communication de M. Alexis Tsipras n’en a cure : « Si Syriza avait été moins intransigeante sur la question de l’immigration, on aurait déjà obtenu 50 % des voix. Mais ce choix est l’un des seuls points sur lequel nous sommes tous d’accord ! »

Depuis des années, les politiques économiques mises en œuvre sur le Vieux Continent échouent, en Grèce et en Espagne plus lamentablement qu’ailleurs. Mais alors que, dans les autres pays de l’Union européenne, les partis de gouvernement semblent se résigner à l’essor de l’extrême droite, et même escompter qu’il assurera leur maintien au pouvoir en leur permettant de rassembler contre elle, Syriza comme Podemos ont ouvert une autre perspective. Nul à gauche n’a progressé aussi vite qu’eux en Europe. Inexistants ou presque il y a cinq ans, à l’orée de la crise financière, ils ont réalisé depuis deux exploits à la fois. D’une part, ils apparaissent comme des candidats crédibles à l’exercice du pouvoir. D’autre part, ils sont peut-être en passe de reléguer les partis socialistes de leur pays, (...)

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Source : www.monde-diplomatique.fr

 

 

 

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