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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 18:35

 

Source : www.bastamag.net

 

 

Régression sociale

Coupures d’eau : Veolia et Suez vont-elles réécrire la loi ?

par Olivier Petitjean 17 février 2015

 

 

Depuis près de deux ans, les coupures d’eau sont interdites en France, comme c’est le cas dans de nombreux autres pays. Cette simple mesure de respect de la dignité humaine risque aujourd’hui d’être remise en cause au Sénat, où le lobby français de l’eau a fait déposer un amendement autorisant à nouveau ces coupures.

C’est une disposition de la loi Brottes de 2013 (du nom du député socialiste de l’Isère François Brottes), qui consacre en France le principe du droit à l’eau reconnu par les Nations unies en 2010. Elle reste peu appliquée jusqu’à ce que deux associations, France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France, se saisissent de l’affaire (lire notre article). Elles lancent un appel à témoignages et identifient des dizaines de cas de coupures d’eau illégales, majoritairement du fait des grandes entreprises privées de l’eau, Veolia en tête. Elles assignent ensuite en justice Veolia, Suez environnement et la Saur (propriété de BNP Paribas et du groupe BPCE), ainsi que les régies publiques de l’eau qui s’adonnent à ce type de pratiques. Les juges donnent systématiquement raison aux plaignants.

Visiblement las d’accumuler les condamnations et les amendes, le lobby français de l’eau a décidé de réagir. Pour exercer leur influence au Sénat, les multinationales n’ont pas choisi la discrétion puisqu’elles ont recours à l’un de leurs relais favoris, Christian Cambon, le sénateur-maire UMP de Saint-Maurice (Val-de-Marne). Lui-même est le vice-président du Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif), principal contrat de Veolia en France. Son dauphin désigné à la mairie de Saint-Maurice n’est autre que le directeur des relations extérieures de la Lyonnaise des Eaux (Suez) et trésorier de Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E).

Christian Cambon a proposé un amendement au projet de loi sur la transition énergétique (sic) autorisant de nouveau les coupures d’eau, sauf pour les bénéficiaires d’aides sociales. Comme le soulignent les associations, cet amendement ignore la réalité des travailleurs pauvres et du non-recours massif aux aides sociales. Il cherche à réaffirmer la logique marchande en revenant sur l’inconditionnalité du droit à l’eau. Le vote doit avoir lieu mercredi : on saura alors qui fait vraiment la loi au Sénat.

Olivier Petitjean

 


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Source : www.bastamag.net

 

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 18:28

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Valls reprend sa marche consulaire, même sans troupes

|  Par Stéphane Alliès

 

 

En dégainant son 49-3 pour faire voter la loi Macron, Manuel Valls cherche à afficher son autorité sur une majorité en capilotade, mais aussi sur l’exécutif, à mille lieues de l’esprit de compromis dont se prévaut François Hollande. Problème, son orientation reste minoritaire dans son camp.

 

Rocardien un jour, adepte du vote bloqué toujours ? En renouant avec l’époque où son mentor gouvernait face à une majorité relative issue des urnes en 1988, en multipliant les recours à la procédure du 49-3, Manuel Valls endosse toutefois un tout autre costume que celui de son prédécesseur à Matignon. Car si le premier ministre actuel fait aujourd’hui face à une absence de majorité absolue, c’est uniquement de son fait.

En choisissant d’user d’une procédure que son autre inspirateur, Lionel Jospin, s’était toujours refusé à employer à Matignon, il défend une vision de la gauche à l’opposé de la gauche plurielle, compromis permanent entre différentes cultures politiques. Avec Manuel Valls, c’est le retour au coup d’État permanent de la Ve république, et à « la gauche plus rien ». Outre les communistes et une majorité d’écologistes, les chevènementistes avaient aussi annoncé leur intention de voter contre le projet de loi Macron, comme une part non négligeable de socialistes, qui avaient aussi prévu de s’abstenir ou de ne pas participer au vote.

S’étant mis dans une situation folle où les voix de droite devenaient nécessaires à l’adoption du texte, Valls a affiché ce mardi sa détermination à être capable de tout, pour ne pas avoir à être de gauche. Il ne peut y avoir d’improvisation ou de panique chez un homme qui maîtrise si bien le rapport de forces (au point de s’être imposé chef d’une majorité avec seulement 5 % des voix à la primaire). Car en réalité, l’emploi de ce 49-3 pour faire adopter une loi jugée comme secondaire par la plupart des députés socialistes, y compris parmi ses soutiens, signe la reprise de la marche consulaire de Manuel Valls.

Entamée au lendemain des municipales lors de sa nomination en dépit des résultats électoraux, puis accélérée à la fin de l’été avec le départ des derniers ministres de gauche de son gouvernement et ses déclarations d’amour à l’entreprise et au Medef, celle-ci s’était interrompue devant la rancœur grandissante des militants PS, et le holà émis par l’Élysée. Avec la loi Macron, les compromis avec sa propre majorité étaient même de retour. Ils étaient nombreux avec les députés dociles, et restaient possibles avec les socialistes critiques.

Vendredi soir, Benoît Hamon et Emmanuel Macron étaient tout proches d’un accord, moyennant quelques contreparties, notamment sur le travail dominical. Mais dès samedi matin, c’est Manuel Valls en personne qui est venu marteler son intransigeance dans l’hémicycle où se tenaient les débats (lire ici). Une stratégie de tension, aux antipodes des intentions pragmatiques de François Hollande et de son ancien conseiller économique, devenu locataire de Bercy. Une situation qui rappelle le débat autour de l’article de la loi sur le secret des affaires, où Macron a dû batailler directement auprès de Hollande pour obtenir un amendement de suppression auquel s’opposait fermement Valls (lire ici).

 

François Hollande et Manuel VallsFrançois Hollande et Manuel Valls © Reuters

Même sans troupes majoritaires, pourtant faciles à rallier au terme d’un compromis guère difficile à trouver, le premier ministre a donc choisi de passer en force. Ne sachant s’illustrer que par les coups de menton, il entend saisir le moment pour profiter des institutions et s’imposer à une gauche en ruines, encore sidérée d’en être là, même pas trois ans après avoir retrouvé le pouvoir. Avec ce 49-3, il impose aussi ses vues et conceptions démocratiques à François Hollande comme à son gouvernement. Qui faute de ne savoir dire mot, en est réduit à consentir. Prochaine étape de l’avancée vallsienne, le congrès du PS en juin prochain pourrait achever de consacrer l’aggiornamento post-socialiste et autoritariste en cours.

Manuel Valls est désormais en proue d’un navire dérivant sur des flots idéologiques incertains, où il a embarqué de force ce qu’il reste de socialistes disciplinés. Avec ses moussaillons Jean-Marie Le Guen (ministre des relations avec le parlement) et Jean-Christophe Cambadélis (premier secrétaire du PS), en charge d’éviter toute mutinerie supplémentaire, il entend tenir le cap d’un libéralisme économique mâtiné d’ordre républicain. Dramatisant toujours plus sa traversée du pouvoir, il compte sur « l’esprit du 11 janvier » pour souffler dans ses voiles et faire taire tous vents mauvais et contradictoires. Quant aux traîtres, « irresponsables » et autres « gauchistes » de son propre camp, ils seront jetés aux requins de la division.

Reste à comprendre que diable les socialistes sont allés faire dans cette galère.

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 18:18

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Les Européens lancent un nouvel ultimatum à Athènes

|  Par Ludovic Lamant

 

 

Encore un échec sur le dossier grec, lundi à Bruxelles. Les ministres européens ont durci leurs positions, et veulent forcer Athènes à accepter avant vendredi l'extension du programme d'aide de la Troïka qui est en cours. « Dans l'histoire de l'UE, rien de bon n'est jamais venu d'un ultimatum », a rétorqué Yanis Varoufakis.

 

De notre envoyé spécial à Bruxelles –. C'est un deuxième fiasco en l'espace de cinq jours. Les ministres des finances de la zone euro se sont séparés sur un nouveau constat d'échec sur la Grèce, plus retentissant encore que celui de mercredi dernier. Cette fois, le camp d'Alexis Tsipras a qualifié d'« absurde et inacceptable » la proposition avancée par ses partenaires européens dans l'après-midi du lundi 16 février, ce qui a provoqué la fin de la réunion. Il n'y a toujours « pas de terrain d'entente solide », a reconnu le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, en début de soirée.

Le temps presse pour trouver un accord alors que le « plan d'aide » de la Troïka (commission, BCE, FMI) à la Grèce, enclenché en 2012 pour une enveloppe de 130 milliards d'euros, prend fin le 28 février. Les Européens veulent l'« extension » du programme actuel, en y ajoutant des garanties de « flexibilité » pour se montrer conciliants. Mais Athènes ne veut pas en entendre parler, Syriza ayant promis d'en finir avec la Troïka pendant sa campagne électorale. Les Grecs préfèrent négocier dès à présent un « prêt relais » à partir d'un « contrat entre égaux », qui courrait « jusqu'à août », selon le souhait de Yanis Varoufakis, le ministre des finances grec.

Les Européens ont durci leurs positions lundi. Ils ont même fixé un ultimatum à Athènes : le nouvel exécutif grec a jusqu'à vendredi, pour demander officiellement l'extension pour six mois du « programme actuel » d'aide à la Grèce. C'est une condition pour, dans la foulée, ouvrir des négociations de fond pour restructurer la dette. « Il n'y a pas d'alternative à la demande d'extension du programme », a martelé Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, répétant à plusieurs reprises à destination de Syriza, qu'« il faut faire preuve de logique, pas d'idéologie ».

Le ton était presque aussi catégorique pour Christine Lagarde, qui participait elle aussi à cet Eurogroupe : « Ma grande préférence va à l'extension du programme, et je pense que c'est faisable », a jugé la patronne du FMI. « Au sein de l'Eurogroupe, la plupart jugent qu'il revient aux Grecs de faire un geste », a insisté Dijsselbloem, qui n'a pas exclu la tenue d'une nouvelle réunion ce vendredi. En cas d'accord ce jour-là, il resterait une petite semaine aux exécutifs de certains pays, comme l'Allemagne ou la Finlande, pour faire valider, devant leur parlement, ce programme d'aide avant la date-limite du 28. Le calendrier est de plus en plus serré. Les rumeurs sur une dégradation de la situation financière du pays depuis janvier ne cessent de se renforcer.

Pour les Grecs, cette option est une provocation. « Dans l'histoire de l'Union européenne, rien de bon n'est jamais venu d'un ultimatum, a déclaré Varoufakis lors de sa conférence de presse bruxelloise lundi soir. J'espère que toute notion d'ultimatum sera suspendue. » Il s'est toutefois dit confiant pour trouver un accord « dans les 48 heures », ce qui serait compatible avec la tenue d'une énième réunion « de la dernière chance », vendredi prochain à Bruxelles.  

 

Yanis Varoufakis à Bruxelles, lundi. 
Yanis Varoufakis à Bruxelles, lundi.

D'après Varoufakis, il existe une tension entre deux principes : d'un côté, la continuité de l'État grec, qui fait que le gouvernement grec doit respecter ses engagements passés, et de l'autre, les règles de la démocratie et du scrutin populaire. « Décréter des ultimatums, donner la priorité à un principe (celui de la continuité de l'État grec – ndlr) par rapport à un autre (celui de la démocratie – ndlr) ne manquerait pas d'avoir des répercussions négatives sur l'ensemble du projet européen », a-t-il menacé.

C'est tout le casse-tête auquel les Européens sont confrontés : peut-on à la fois respecter le scrutin grec du 25 janvier et laisser Syriza appliquer ses promesses électorales, tout en respectant les règles et traités européens, censés garantir le fonctionnement de la monnaie commune ? En clair, la zone euro peut-elle faire preuve de souplesse, pour intégrer des politiques économiques différentes ? Les négociations n'ont véritablement commencé que depuis une semaine à Bruxelles, mais il est, jusqu'à présent, permis d'en douter.

Après tout, la proposition d'une extension du programme de la Troïka, que viennent de faire les Européens, ressemble très fort à celle que les mêmes avaient déjà faite à l'automne dernier à Athènes. Et le gouvernement d'alors, celui du conservateur Antonis Samaras, avait déjà refusé cette extension, soucieux de sortir du programme au plus vite… Quelle est la différence entre les deux offres de Bruxelles, celle de l'automne à Samaras, et celle de lundi à Tsipras ?

Réponse de Pierre Moscovici lors de la conférence de presse : les Européens sont prêts, cette fois, à discuter pour modifier les 30 % de mesures du mémorandum de la Troïka que Varoufakis considère comme « toxiques » – tout en conservant les 70 % restants. « Il y a donc de la place pour faire de la politique », a conclu le commissaire européen, qui se dit soucieux de « trouver un équilibre entre l'inflexion des politiques (…) parce que quand un peuple s'exprime on ne peut pas y être sourd (…) et les principes et engagements qui fondent la communauté de l'euro ».

De son côté, Michel Sapin est sur la même ligne : « Nous avons, me semble-t-il, une voie, qui est une voie raisonnable, une voie qui tient compte du vote du peuple grec, que l'on appelle une extension technique, avec des flexibilités, et donc la possibilité de changer des éléments du programme précédent justement pour tenir compte du vote grec », a commenté le ministre français des finances à la sortie de la réunion.

Lundi soir, Yanis Varoufakis, le ministre des finances grec, ne s'est pas démonté. Il a regretté ce qu'il considère comme un retour en arrière des Européens dans les négociations. En marge d'un conseil européen jeudi dernier à Bruxelles, Alexis Tsipras et Jeroen Dijsselbloem, le patron de l'Eurogroupe, s'étaient entendus pour « explorer un terrain d'entente situé entre le programme actuel et les projets du gouvernement grec », ce qui avait été considéré par Athènes comme une avancée décisive.

 

 

Mais si l'on s'en tient à la proposition de communiqué rédigée par la présidence de l'Eurogroupe lundi, que Mediapart a pu lire (photo ci-contre), il est question de faire « un usage optimal des règles existantes de flexibilité au sein de l'actuel programme ». Il est même écrit explicitement : « Les autorités grecques ont exprimé leur intention de demander une extension technique de six mois du programme actuel. » D'où l'agacement des Grecs qui ont claqué la porte des négociations.

Selon la version de Varoufakis, cette affaire est d'autant plus pénible que Pierre Moscovici lui avait présenté, lundi en amont de la réunion, un autre projet d'accord, qui lui paraissait bien plus acceptable, sans qu'il ne dise clairement pourquoi. Mais cette version, toujours selon Varaoufakis, a été remaniée au début de l'Eurogroupe.

Interrogé, une nouvelle fois, par des journalistes soucieux de savoir jusqu'où est prêt à aller Varoufakis, le ministre, ex-universitaire spécialiste de la théorie des jeux, a répondu : « Ce n'est pas du bluff. C'est la seule option que l'on a sur la table. Il n'y a pas plus de plan B qu'un plan A. Donc, aucun bluff de ma part. »

Impossible de savoir comment le feuilleton grec va finir. Lors de sa conférence de presse jeudi soir à Bruxelles, François Hollande y était allé de son analyse, pas franchement réjouissante pour la suite. Il s'exprimait alors que Tsipras venait de participer à son premier sommet bruxellois : « Chaque fois qu'il y a un nouveau membre du conseil, on le regarde, on se demande s'il va changer les règles, les rites. Généralement, il n'y parvient pas, sur les rites. Sur les règles, il peut essayer d'y travailler quand même… À Alexis Tsipras d'engager le dialogue. À lui aussi de comprendre que des règles existent, et qu'elles doivent être respectées. »

Et le chef d'État français de poursuivre : « S'il n'y avait pas de changement lié à une alternance, pourquoi les électeurs continueraient à voter ? L'Europe ne peut pas être une contrainte, une obligation de faire une seule politique. Mais il y a une obligation et la France s'y soumet, parce que c'est la vie commune, parce qu'il faut respecter les règles. »

 

Lire aussi

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 


 

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 21:50

 

Source : www.humanite.fr

 

Grèce générale en Europe
Cathy Ceïbe
Lundi, 16 Février, 2015
L'Humanité
Photo : Loïc Venance/AFP
Hier, à la tête du cortège parisien, les principaux responsables du front de gauche.
Photo : Loïc Venance/AFP
Solidarité Des manifestations ont eu lieu dans les principales villes de l’Union européenne, comme à Paris hier, au terme d’une semaine de mobilisations en soutien au peuple grec et contre l’austérité.

Le ciel parisien n’était pas bleu grec hier. Pourtant, il n’était question que de couleur hellène, du changement politique, avec l’avènement du gouvernement d’Alexis Tsipras, et du chantage auquel se livre depuis la Banque centrale européenne (BCE), lors de la manifestation qui a réuni près de cinq mille personnes dans la capitale. Sur le monument aux morts de la place de la République, encore noyé par les témoignages d’affection à l’égard des journalistes assassinés de Charlie Hebdo, des militants de la fédération du PCF de Paris ont déployé une banderole : « Je rêve d’une banque qui aide la Grèce. Je rêve d’une banque qui occupe la banque ! » La manifestation démarre. « Je tenais à soutenir le peuple grec mais aussi à dénoncer l’austérité qui conduit ce pays et l’Europe à la catastrophe. Alexis Tsipras se bat avec son peuple. En France aussi, nous avons besoin de lutter. Si on laissait faire Hollande, il nous baisserait nos salaires », déclare Françoise, une retraitée contrainte de travailler pour subsister. Même ton de colère dans la bouche de Pascal, qui charge contre « ces dirigeants de la troïka (BCE, Commission européenne et FMI) qui ne sont pas élus et qui veulent mettre au pas les Grecs ». Il flottait hier le souvenir de 2005, lorsque les citoyens français s’étaient prononcés de manière souveraine contre le traité constitutionnel européen, ce que le Congrès de Versailles a bafoué.

Des mobilisations européennes alors que l’Eurogroupe se réunit à Bruxelles

L’esprit du cortège parisien, où étaient présents de nombreux militants associatifs et politiques de la gauche dont Clémentine Autain, Pierre Laurent ou encore Jean-Luc Mélenchon, était en communion avec la semaine de mobilisations qui a eu lieu en Europe, à l’appel du Parti de la gauche européenne (PGE) et de collectifs unitaires comme Avec les Grecs en France. On a manifesté à Athènes, bien sûr, mais également à Berlin, Vienne, Madrid, Lisbonne, Bruxelles ou encore à Rome, où plus de 20 000 personnes ont défilé samedi. « Il y a eu plus de cinquante-cinq manifestations. Le peuple de la gauche italienne était présent avec la CGIL, le plus grand syndicat. Il y avait même des représentants d’une minorité du Parti démocratique. Il s’agit d’une question de solidarité mais aussi de soutien à un changement de modèle », témoigne Anna Camposampiero, du Parti de la refondation communiste. Et c’est bien ce qui effraie en haut lieu, à en juger par les déclarations de Pierre Moscovici, hier, au micro d’Europe 1. « Il y a un nouveau gouvernement et, c’est naturel, il veut apporter des changements politiques et répondre à un certain nombre d’inégalités ou de situations sociales qu’il ressent. De l’autre côté, il y a des engagements qui ont été pris, non pas par le précédent gouvernement, mais par l’État grec », a osé le commissaire européen aux Affaires économiques et financières. Une posture d’intransigeance qui tranche aussi avec l’appel de cinquante députés et europarlementaires socialistes qui estiment que « la place de la France est aux côtés de la Grèce ». Pour Pierre Laurent, le président du PGE, les propos de Pierre Moscovici « font fi, une nouvelle fois, du vote du peuple grec ». « Contrairement à cet ultimatum, la Commission européenne doit négocier avec le gouvernement grec. C’est lui qui est légitime », ajoute-t-il, alors que se tient à partir d’aujourd’hui l’Eurogroupe à Bruxelles. Il est déjà question d’une nouvelle mobilisation pour le 28 février, date à laquelle devrait entrer en vigueur le nouveau plan d’austérité convenu avec Samaras, l’ancien chef de l’exécutif grec ! Encore une fois, il ne s’agit pas que d’un face-à-face entre les hommes en noir des institutions et les « sans cravates » du gouvernement d’Alexis Tsipras.

 

 

 

Source : www.humanite.fr

 

 

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 19:39

 

Source : www.humanite.fr

 

 

Comment Apple écrase ses sous-traitants
Pierric Marissal
Lundi, 16 Février, 2015
Humanite.fr
L'usine Pegatron de Shangai
Reuters
Apple dégage de plus en plus de marge, réalise de plus en plus de bénéfices. Tim Cook est certes moins créatif que Steve Jobs, mais c’est un maître pour « rationnaliser » la production et faire pression sur les sous-traitants. Au détriment des travailleurs ; la preuve en chiffres.

La nouvelle ère Tim Cook est celle de l’optimisation des revenus et de la pression, toujours plus forte, sur les sous-traitants. Pour conserver ce précieux client, ceux-ci, Foxconn et Pegatron, écrasent leurs 1,5 millions d’ouvriers : salaires minimums, heures supplémentaires forcées, complémentaires santé non-payées…
Pour Apple Pegatron est actuellement 8 % moins cher que Foxconn. Ce dernier, suite aux nombreux scandales comme les suicides d’employés ou les accidents du travail dramatiques (lire : Apple : derrière la com’, les suicides), qui ont été portés par la presse, a du améliorer les conditions de travail et les salaires de ses ouvriers.
Dans un rapport récent, l’ONG China Labor Watch montre bien que c’est l’attention des médias qui a permis ce mieux, et non les promesses non tenues qu’Apple a faites aux autorités chinoises.
Un adolescent de 15 ans est mort il y a un peu plus d'un an sur les chaînes de production de l'iPhone 5, mais la couverture médiatique n'a pas suffit à faire peur à Apple.

 

Le scandale des sous-traitants d'Apple : Foxconn et Pegatron

Apple a amplement la marge de manoeuvre financière d'améliorer les conditions de travail des 1,5 millions d'ouvriers qui construisent ses produits. Graphique ci-dessous en milliards de dollars

 

 

Revenu d'Apple en 2014   :                              74,6 milliards de dollars

Bénéfice net d'Apple ces 3 derniers mois :  18 milliards de dollars

Salaire des 1,5 millions d'ouvriers :                 3;4 milliards de dollars

 

 

Les heures supplémentaires sont nécessaires aux employés de Pegatron pour pouvoir louer un lit dans un logement collectif et s'acheter de la nourriture

 

Salaire de base chez Pegatron Shangai :            292 euros

Dépenses mensuelles pour vivre à Shangai  :  452 euros

Salaire avec 80 heures supplémentaires :         617  euros

 

 

178 milliards En dollars, c'est le trésor de guerre d'Apple planqué dans les îles vierges britanniques

 

17 suicides chez Foxconn. Suite à la campagne médiatique qui a suivi, les salaires ont augmenté de 100% et les dortoirs sont limités à 8 personnes à la fois.

 

 

L'une des plus grandes souffrances des ouvriers employés chez les sous-traitants d'Apple sont les heures supplémentaires imposées. Le droit du travail chinois impose un maximum à 60 heures supplémentaires par semaine.

 

 

                                                                             Aout                     Sept                  Oct                Nov  

 

Heures supplémentaires moyennes  :         78                        98                     91                 95

Heures supplémentaires maximum             97                      130                   132              124

 

 

Les employés ne sont pas égaux face aux heures supplémentaires: Toutefois, 50 % des ouvriers de Pegatron font plus de 90 heures supplémentaires par semaine

 

 

Plus de 100 heures :             23%

Entre 90 et 100 heures :       27%

Entre 80 et 90 heures :         27% 

Entre 70 et 80 heures :           9%

Entre 60 et 70 heures :           5%

Moins de 60 heures :              9%

 

 

2,10 euros C'est ce que rapporte une heure supplémentaire à un employé de Pegatron ,

2 euros 60 chez Foxconn.

 

 

 

Source : www.humanite.fr

 

 

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:59

 

Info reçue par mail

 

 

Appel à mobilisation du réseau SDN , relayé par la commission nationale pour les campagnes et actions.

Les cargaisons d’uranium acheminé en France via l’Allemagne mettent en moyenne 4 jours pour arriver à l’usine de Malvési (2 jours en Allemagne - 2 jours en France) et empruntent l’axe Woippy (Metz) – Dijon – Lyon - Miramas – Montpellier – Béziers - Narbonne et traversent les départements de : Moselle, Meurthe-et-Moselle, Haute-Marne, Côte d’Or, Saône-et-Loire (ou Ain selon le trajet emprunté), Rhône, Drôme, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Aude.

 

 

Barrons la route à l'uranium !

Convoi d'uranium en route pour Malvési
Appel à mobilisation tout au long du trajet

www.sortirdunucleaire.org/Convoi-d-uranium-pour-Malvesi-Appel-a

La totalité de l’uranium utilisé dans les centrales nucléaires françaises est importée de l’étranger et est acheminée en France par bateau. Si une partie de cet uranium - en provenance du Niger et du Canada - arrive dans les ports du Havre et de Fos-sur-mer, un travail d’enquête nous a permis de découvrir que de nombreuses cargaisons d’uranium destinées à la France arrivent dans des ports allemands comme celui d’Hambourg.

Venu de Namibie, un chargement est arrivé au port d'Hambourg ce week-end, à bord du navire "Bright Horizon" appartenant à la compagnie MACS.  

Après déchargement au port, les 14 conteneurs de concentré de minerai d’uranium ont été chargés sur des wagons, pour rejoindre, par le train, l’usine Areva-Comurhex de Malvési, près de Narbonne, qui est la porte d'entrée de l'uranium en France et traite un quart de l'uranium utilisé dans le monde. Parti du port de Hambourg à 18h25 hier soir, ce convoi traverse actuellement l'Allemagne. Il devrait arriver demain, mercredi 11 février, à la frontière française et rejoindre Narbonne vendredi 13 tôt dans la matinée.


JPEG - 134.3 ko
Le train d’uranium à destination de la France à son départ de Hambourg le 9 février 2015


À l’occasion de cette nouvelle cargaison d’uranium, le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à une mobilisation tout au long du trajet et à l’organisation de vigies et de rassemblements dans les communes traversées. D’ores et déjà, un rassemblement est prévu en gare de Narbonne pour "accueillir" comme il se doit ce convoi mortifère. Vous aussi barrez la route à l’uranium et mobilisez-vous près de chez vous !

Contact :
mobilisations@sortirdunucleaire.fr
ou sur le 0685230511 (Laura) ou 0760150123 (Mélisande)


 

Tract à télécharger et à imprimer

PDF - 1.5 Mo




Pourquoi se mobiliser contre ce transport ?

L’extraction de l’uranium est l’une des activités les plus polluantes au monde. En Namibie, le minerai est principalement extrait dans une mine géante à ciel ouvert, ce qui disperse des poussières radioactives sur toute une région.

L’uranium contenu dans ces wagons va ensuite être transformé, enrichi, utilisé dans des centrales (ou pour fabriquer des armes), générant à la fin des tonnes de déchets dangereux et ingérables. Voilà le prix de notre gaspillage énergétique !

Enfin, même si l’uranium contenu dans ces wagons n’est pas encore enrichi, il ne s’agit pas de transports anodins : chaque convoi dégage plusieurs milliers de milliards de becquerels !


Quel trajet les trains d’uranium empruntent-ils ?

Les cargaisons d’uranium acheminé en France via l’Allemagne mettent en moyenne 4 jours pour arriver à l’usine de Malvési (2 jours en Allemagne - 2 jours en France) et empruntent l’axe Woippy (Metz) – Dijon – Lyon - Miramas – Montpellier – Béziers - Narbonne et traversent les départements de : Moselle, Meurthe-et-Moselle, Haute-Marne, Côte d’Or, Saône-et-Loire (ou Ain selon le trajet emprunté), Rhône, Drôme, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Aude.

Voir la carte simplifiée du réseau SNCF ici


Comment les reconnaître ?

Les conteneurs d’uranium sont transportés sur des wagons plateaux. Les trains en comportent souvent au moins une bonne dizaine. Ici le convoi transporte 14 conteneurs de différentes couleurs.


Il ressemble à ça


Et ils comportent toujours deux logos : un losange radioactif et une plaque orange symbolisant le danger, commençant par UN ou 70 suivi d’un n° à 4 chiffres, ici 2912


Organiser une vigie

Pourquoi organiser une vigie ?

Secret et opacité sont les maîtres mots de l’industrie nucléaire, qui fait tout pour cacher ces transports à haut risque. L’organisation de vigies nous permet de collecter des informations sur la fréquence, les horaires et trajets précis, la composition de ces convois, et ainsi de pouvoir les mettre en lumière et s’y opposer.

En pratique comment ça se passe ?

Les vigies s’organisent facilement et vous n’avez pas besoin d’être nombreux. Il vous suffit de constituer quelques équipes de 2 militants qui se relaieront pour attendre le passage du convoi et collecter les informations utiles.

- Étape n° 1 : se placer dans un lieu avec une bonne visibilité, à l’extérieur des installations de la SNCF, muni(e) d’un appareil photo, d’un papier, d’un stylo et d’une montre ;
- Étape n° 2 : au moment du passage d’un train, repérer si celui-ci correspond au descriptif puis identifier la plaque ou l’autocollant indiquant la radioactivité situé à l’arrière et/ou sur les côtés ;
- Étape n° 3 : faire des photos ;
- Étape n° 4 : relever le N° à 4 chiffres du bas de la plaque orange située à l’arrière et/ou sur les côtés et/ou à l’avant, c’est le plus important et il se nomme le code ONU
- Étape n° 5 : noter le lieu, la date et l’heure de visualisation du convoi (veillez donc à avoir l’heure avec vous) ;
- Étape n° 6 : transmettre ces informations à votre contact.


Organiser une action

Pour informer la population et dénoncer ces transports radioactifs, vous pouvez organiser des présences devant les gares, distribuer des tracts aux usagers, coller des affiches ou mettre en place toute action qui vous parait pertinente. Contactez-nous pour en discuter ! Et retrouvez des idées et des conseils ici pour organiser votre action.


Mettre en place une journée de formation et de discussion sur les transports radioactifs

Afin de mettre en place ou de renforcer des dynamiques locales contre ces convois, et de constituer des équipes de vigies et de personnes prêtes à agir, nous mettons en place des journées de partage d’information et de formation à la surveillance et à l’action contre les transports radioactifs dans les secteurs de Metz, Dijon, Lyon et dans les Bouches-du-Rhône ou le Gard. Contactez-nous pour discuter de vos besoins, nous élaborerons ensemble le programme.


Commander dès maintenant du matériel de campagne !

Nous mettons à votre disposition, des tracts, affiches, banderoles, autocollants... pour être visible et ne plus laisser ces trains passer inaperçus ! Commandez-les dès maintenant sur notre boutique militante.


Contacts
Si vous êtes disponibles, merci de nous contacter à cette adresse : mobilisations@sortirdunucleaire.fr
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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:46

 

Info reçue par mail

 

 

Citoyens en Transition : Lettre d’information du 15 février

 

 

Depuis la dernière lettre, les reporters de Citoyens en Transition ont été inspirés ! Nous vous proposons une sélection des articles qui ont fait l’actualité du site de ces deux mois.

léa-et-guillaumeLéa et Guillaume viennent de rejoindre la petite équipe des voyageurs. Pendant un an ils vont voyager à pied à la rencontre des alternatives. Lors de leur escale à la désormais connue Ferme des Bouillons, les habitants se sont entretenus avec eux et ont écrit un article parfait pour les présenter !

Le coup de foudre semble avoir été réciproque puisqu’ils ont à leur tour écrit sur la ferme. Ils ont ensuite continué leur chemin pour se rendre dans une SCOP de boulanger, les COpains. Leur témoignage est à lire ici.

SideWays camion fourgon van aménagéHélène et Benoit, c’est à bord d’un camion bleu qu’ils sont partis et ça fait déjà plus d’un an. On leur doit des reportages vidéo qui ont peuplé les grands sites d’actualité engagés comme BastaMag!. Un an dans un camion aménagé, c’est une aventure en soi. Hélène la raconte ici. Nombreuses sont les personnes qui ont eu des envies de camions après avoir lu ses mots !

Depuis, ils ont déjà tourné un nouveau mini-documentaire vidéo. Ils nous emmènent cette fois dans les coulisses d’une épicerie participative, à voir sur cette page.

Mettons maintenant les voiles pour voguer vers ceux qui ont passé les frontières françaises ou, comme Happy Realities, qui s’apprêtent à le faire. Tiens, à propos de bateau !  Savez vous qu’un autre équipage de nomades se lance dans une aventure à voiles avec le rêve de créer une communauté alternative marine ? Leur vidéo et appel aux financements par la même occasion est ici.

4ème épisode - La terre - AAu Brésil, Oriane et Marcio racontent en vidéo leurs préoccupations liées à l’accès à la terre. Ils construisent aussi ingénieusement sur le terrain qu’ils occupent et depuis leur cuisine de fortune, partagent leurs savoir pour concocter des merveilles.

SarayaPour finir ce tour du monde, Chloé et Olivier partagent leur expérience à Saraya. En sanskrit, « Saraya » signifie « le repos des voyageurs »… mais aussi «suivre le courant ». C’est aussi le nom de l’éco-lodge d’argile et de bambous qui vient d’ouvrir dans le sud de l’Inde.

allauchRetour en France où la grosse machine de la croissance continue de faire pousser des “ZAD partout”. La dernière en date a été ouverte le 14 février      2015 à Allauch, dans les Bouches-du-Rhône, contre un projet de rocade (quelques photos ici). La ZAD d’Agen continue elle de s’installer en proposant des chantiers collectifs et construisant des habitations en palettes et autres matériaux insolites. A Sivens, le dialogue s’installe doucement et un reportage de 45 minutes nous offre une vision de l’intérieure en toute franchise.

Et pour conclure, comme diraient les bénéloves de “Générations Futur” : “Mieux que gratuit, un livre offert !”

Le livre d’Emmanuel Daniel qui publie régulièrement sur le site et sur Reporterre a écrit le livre : “Le tour de France des alternatives” sorti en librairies le 9 octobre. Avant de signer le contrat avec l’éditeur, Emmanuel avait demandé à ce que le livre soit accessible gratuitement sur Internet. Avec un peu de retard, le voila (clique droit, enregistrer sous) ! À noter que le livre est toujours disponible en librairies pour 10 euros.

A la prochaine !

La rédaction

 

 

 

 

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:37

 

Info reçue par mail

 

 

A l'occasion de la sortie du film "Spartacus et Cassandra" au Cinéma Le Sémaphore à Nîmes, le Collectif Solidarité Roms appelle à une rencontre et des échanges avec la salle le Jeudi 19 Février à 20h30.
Après la projection,  un point pourra être ainsi fait sur la situation actuelle des familles Roms depuis leur départ du Camp de la Honte, mais plus largement sur l'accueil réservé aux familles Roms en général.
Venez nombreux !
Bien cordialement, 
Le Collectif Solidarité Roms

Et Merci de faire passer l'information auprès de tous vos contacts !

SPARTACUS & CASSANDRA

Un film de Ioanis Nuguet - 1h20- 2014

sortie nationale le 11 février 2015

 


« Un film tendre et rude, merveilleux. Sa présence entière, l’ampleur de sa vision, sa musicalité et sa grâce offrent comme une réparation au chagrin de vivre dans un monde terrible. » 
Dominique Cabrera, cinéaste.

Spartacus, jeune Rrom de 13 ans et sa soeur Cassandra, 10 ans sont recueillis dans le chapiteau-squat de Camille, une drôle de fée trapéziste qui prend soin d’eux, leur offre un toit et leur montre le chemin de l’école. Mais le cœur des enfants est déchiré entre l’avenir qui s’offre à eux… Et leurs parents qui vivent encore dans la rue.

"Pour ces merveilleux petits héros, ce film est l’histoire d’une vie"  TÉLÉRAMA

"Ce film, poème de l’enfance, est porté par des personnages qui scintillent dès qu’on les place devant la caméra »  LE MONDE 

"Spartacus et Cassandra : deux prénoms inoubliables, deux visages saisissants, une histoire d’une force peu commune » LA CROIX

« Entre le documentaire et le conte, ce premier film met magnifiquement  en scène ces deux enfants » LE FIGAROSCOPE

"Cette œuvre atteint sa cible : l’épicentre de nos coeurs »  MÉTRO

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:32

 

Info reçue par mail

 

 

Bientôt, au Sémaphore : La tourmente grecque

 

 

 

 

La victoire électorale de Syriza dans la crise grecque et européenne. Documentaire (80 minutes): les causes et les conséquences de la crise. Projections-débat.

 

 

TiinLa bande annonce (2′) :

 

 

5 réflexions sur “La victoire électorale de Syriza dans la crise grecque et européenne. Documentaire (80 minutes): les causes et les conséquences de la crise. Projections-débat.

 

 

Un gros plan à la fois humain et économique sur les causes et les conséquences de la crise grecque.

En ce début 2015, les Grecs vivent une situation politique cruciale.

LA TOURMENTE GRECQUE donne la parole aux salarié-e-s, militant-e-s, économistes, médecins, ministres, chômeurs-euses, philosophes…
Ils-elles donnent leur éclairage sur la crise vécue de l’intérieur, et témoignent de la résistance du peuple grec.

Une analyse précise et claire des mécanismes de l’austérité et de la dette publique. Cette crise est celle d’une Europe livrée au capitalisme financiarisé où la Grèce est un laboratoire. Le film ouvre le débat sur l’avenir de l’Europe.

Les avant-premières ont été soutenues par Attac, Les Amis du Monde diplomatique, CADTM-CAC, La Ligue des Droits de l’Homme, ACRIMED, Oser Le Féminisme, La CGT, Solidaires, Ensemble-FdG, PCF, Parti de Gauche, EE-les Verts, Nouvelle Donne, NPA (liste ouverte).

« Je n’ai pas fait un film pour dire ce que je savais ; ce que j’explique, je l’ai compris en tournant le film » (Philippe Menut).

 

 

Soutenu par  : Attac, Monde Diplo, les Amis du Monde diplomatique, CADTM-CAC, La Ligue des Droits de l’Homme, ACRIMED, Oser Le Féminisme, La CGT, Solidaires, Ensemble-FdG, PCF, Parti de Gauche, EE-les Verts, NPA, Nouvelle Donne (liste ouverte).

 

 


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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:22

 

 

Source :  www.reporterre.net


 

Ces décideurs qui ont une balle de golf à la place du cerveau

Saint Hilaire Durable

lundi 16 février 2015

 

 

 

Nos décideurs ont une balle de golf à la place du cerveau. Il n’y a pas d’autre explication possible à la volonté obstinée d’implanter des zones golfiques à des endroits qui ont besoin de tout, sauf d’un golf. Exemple avec cette nouvelle ZAD de Saint Hilaire, dans le Gard, réunissant toutes les tares des Grands Projets Inutiles qui pullulent en France.


L’expression GTI (Grands Travaux Inutiles) a désigné, à partir des années 1980-90, des infrastructures qui se sont a posteriori avérées économiquement inutiles et/ou déficitaires et, au niveau environnemental, souvent désastreuses. L’expression s’est ensuite étoffée et GPII (Grands Projets Inutiles et Imposés) désigne aujourd’hui des projets dont l’utilité est remise en cause par la population vigilante avant leur réalisation, avant que les dégâts irréversibles ne soient commis.

Tout se passe en effet comme si la société civile, les associatifs étaient les seuls à prendre en considération les alertes lancées par les organismes nationaux et internationaux sur le dérèglement climatique et ses conséquences irréversibles, le bétonnage massif, la perte des terres agricoles, la préservation de la biodiversité, la pollution (air, eau, sol), etc.

Le point commun à tous ces GPII qui impactent aussi dangereusement l’environnement que les finances publiques, c’est qu’ils ne sont jamais discutés préalablement avec les citoyens : les décisions sont prises par une poignée d’élus en connivence avec une technostructure, sous l’œil impatient des « milieux d’affaires ».

La démocratie n’a pas sa place, l’intérêt général n’est jamais clairement identifié ou alors il est « sublimé » par de gros enfumages, des études biaisées qui masquent par contre de réels intérêts privés.

Pendant ce temps, des besoins réels de la population ne sont pas satisfaits, faute de financement...

Ce mouvement d’opposition touche de nombreux pays comme le prouve le Forum Mondial qui regroupe les opposants aux GPII. En France, si l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est le « Grand Projet » emblématique, contestable et contesté, il existe sur le territoire national une centaine de projets qui sont remis en cause par des citoyens et, parmi eux, figure en bonne place celui de la ZAD golfique de Saint Hilaire de Brethmas.

Un projet local « exemplaire » de GPII : la ZAD golfique de Saint Hilaire de Brethmas

Sortie en 2004 de l’imagination d’un adjoint golfeur et de ses amis, cette ZAD (Zone d’Aménagement Différée, devenue Zone à Défendre) qui concerne le quart de la commune (360ha/1400) n’a fait l’objet d’aucune concertation. Les habitants n’ont pris connaissance du projet que lors de l’enquête publique du printemps 2013.

Malgré l’échec cuisant de ce premier projet (avis défavorable à l’enquête publique) et, en mars 2014, l’élection d’une nouvelle municipalité qui a mis en tête de son programme « l’abandon du projet golfique », l’Agglo veut toujours imposer sa zone golfique.

Peu de modifications : la zone économique est déplacée derrière le CAPRA de Méjannes les Alès et un centre équestre a été rajouté sur 15 ha. Pour le reste, la logique du premier projet demeure : expropriations pour un golf-immobilier, destruction des terres agricoles, urbanisation massive (400 logements + projets privés), eau pompée dans la nappe du Gardon et acheminée par une conduite de 4 km pour alimenter un gigantesque bassin de stockage, coût et déficit à la charge des contribuables mais profit probable pour les deux gros propriétaires privés… et suprême astuce, tout est rebaptisé du label éco : éco-site, éco-golf, éco-habitat, éco-hôtel, éco-centre équestre !

N’y a-t-il pas de vraies priorités ?...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source :  www.reporterre.net

 

 


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