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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 18:17

 

Source : zad.nadir.org

 

 

Infos du 16 u 22 février

jeudi 19 février 2015, par zadist

 

 


Si vous voyez des mouvements de police anormaux autour de la zone, contactez-nous ! sur le numéro d’urgence temporaire au 07.58.82.71.86.

Pour la connexion sécurisé de notre site : https://zad.nadir.org
- l’empreinte du nouveau certificat c’est D5:67:93:5E:EE:BC:58:ED:F3:FA:07:7B:0F:66:A5:64:0B:B1:7A:2C (depuis le 13/01 jusqu’au 13/02)


Infos sur la répression

- Jordan est incarcéré suite à la manif du 22 février ; il avait pris 5 mois ferme (qui devaient être aménagés en autre chose que de la prison).
Pour lui écrire : MAHE Jordan - écrou 60532 - Centre Pénitentiaire de Nantes - B.P. 71636 - 44316 NANTES-CÉDEX


les nouvelles date pour la black plouc kitchen en février sont sur le blog https://blackplouckitchen.wordpress.com


Une semaine sous le signe des résistances à la répression et aux violences policières : tout le programme est là, et bien sur, rdv samedi à 12h au square Daviais pour un pique-nique, une manif, des débats, des concerts ! et à Toulouse pour celleux qui sont plus au Sud !

un récit ici de marche contre les violences policières de samedi dernier à Montreuil, où la manifestation a été bloquée et encerclée pendant 3h : Le droit de manifester aboli par la préfecture ? https://collectif8juillet.wordpress.com/2015/02/16/le-droit-de-manifester-aboli-par-la-prefecture/


jeudi 19 février :

- Relaxe pour Camille à couette et Camille à barbe : A poil Ayrault, à poil Valls, à poil Vinci ! http://www.ouest-france.fr/node/3196990

- à lire, à écouter : Une excellent émission à écouter pour comprendre d’où viennent ces histoires de "compensations" et dans quelle logique de financiarisation générale du vivant cela s’inscrit : http://terreaterre.ww7.be/la-financiarisation-du-vivant.html

[ailleurs]

- Le villageois marocain qui défie la mine d’Imider http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/02/17/le-villageois-marocain-qui-defie-la-mine-d-imider_4578354_3212.html « Aujourd’hui, nous luttons pour la vie, insiste Brahim. Si notre terre est polluée, si notre air est pollué, si nous n’avons plus d’eau, si la mine nous prend toutes nos ressources, que restera-t-il aux générations suivantes ? »

- les collectifs « anti gaz et huiles de schiste » du Gard appellent à se mobiliser pour empêcher la prorogation du permis de recherches d’hydrocarbures du Bassin d’Alès, délivré en 2010 à la société pétrolière MOUVOIL, qui arrive à expiration le 1er mars : http://www.bassindales.fr/

- 17 militants du groupe altermondialiste basque Bizi ! se sont emparés la semaine dernière de sièges de l’agence bancaire HSBC située rue Thiers à Bayonne et les ont installés au local de leur mouvement : http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-pierre-anselme/170215/bizi-ne-rendra-pas-ses-sieges-la-banque-hsbc
Avant de quitter la banque avec le mobilier saisi, sous les applaudissements des passants et des ouvriers d’un chantier voisin, les militants ont remis au responsable de la banque un exemplaire du « Livre noir des banques » que viennent de publier ATTAC et Bastamag. Ce mardi 17 février à 9h00 du matin, le militant de Bizi, Txetx Etcheverry est convoqué (en vue d’une audition libre) au commissariat de Bayonne, suite à l’action menée à l’agence bancaire HSBC. Il est accusé "d’avoir commis ou tenté de commettre l’infraction de vole en réunion".

- Des féministes brésiliennes sabotent une campagne de pub pro-viol …et obtiennent son retrait. https://lignesdeforce.wordpress.com/2015/02/12/des-feministes-bresiliennes-sabotent-une-campagne-de-pub-pro-viol/

 

 

Source : zad.nadir.org

 

 

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 18:04

 

Source : www.humanite.fr

 

 

Tsipras dépose une loi de salut social qui défie Merkel
Rosa Moussaoui
Jeudi, 19 Février, 2015
L'Humanité
Photo : Aris Messinis/AFP
le Premier ministre grec Alexis Tsipras s’adressant aux députés de Syriza à Athènes le 17 février.
Photo : Aris Messinis/AFP
Athènes va demander l’extension temporaire du plan de « financement », mais tient bon sur le refus de poursuivre les politiques d’austérité et les mesures « toxiques » des mémorandums.

Athènes (Grèce), envoyée spéciale. L’Eurogroupe lui pose un ultimatum ? Alexis Tsipras réplique en appliquant son programme anti-austérité. Mardi, devant le groupe parlementaire Syriza, le premier ministre grec a annoncé le dépôt d’une « loi de salut social » dont les premières dispositions seront examinées dès aujourd’hui à la Vouli, après l’élection hier du président de la République, le conservateur Prokopis Pavlopoulos. « La Grèce n’accepte pas les conditions et les ultimatums. (…) Il n’est plus tolérable que certains se comportent comme s’ils considéraient la Grèce comme une colonie, et les Grecs comme les parias de l’Europe », a lancé Tsipras, après que les discussions entre ministres des Finances de la zone euro ont tourné court lundi, Athènes refusant de se plier aux conditions « inacceptables » posées à l’extension de l’accord de prêt qui arrive à échéance le 28 février. Confirmant les déclarations de son ministre des Finances, Yanis Varoufakis, le chef du gouvernement a accusé le chef de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, d’avoir remplacé in extremis par un « nouveau texte » celui que la partie grecque était prête à signer, qui « faisait allusion à l’extension de l’accord de financement et non à celle du mémorandum ».

Les dettes mettent en danger de larges franges des classes populaires

Comme un défi au ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, qui presse Athènes de « s’engager de manière claire, solide et crédible à remplir le programme » d’austérité dicté par ses créanciers, Tsipras a ensuite décliné les principales dispositions des lois sociales qu’il compte faire adopter sans délai. Les premières prévoient la protection de la résidence principale pour les familles menacées par les saisies immobilières et l’étalement sur cent mois, pour les plus démunis, des remboursements de prêts ou des arriérés dus à l’État ou aux caisses de sécurité sociale. Ces mesures seront soumises au vote dès vendredi, le gouvernement ayant recours à la procédure d’urgence. « Nous allons réguler les dettes privées envers les banques et protéger les familles menacées d’expulsion. Les dettes mettent en danger, à court terme, de larges franges des classes populaires », explique la députée (Syriza) Sia Anagnastopoulo.

Autre volet social sur lequel Tsipras compte agir très vite, la restauration du droit de négociation collective et le retour des conventions collectives, suspendus par les mémorandums. « Durant toutes ces années de crise, le droit du travail a été démoli. Des mesures désastreuses pour le monde du travail ont été adoptées, dans l’unique but de déréguler le marché du travail pour l’adapter aux dogmes du néolibéralisme. Ces mesures n’ont généré aucune économie pour l’État. Nous allons réparer cela, restaurer des garanties collectives », poursuit Sia Anagnastopoulo. Les négociations à Bruxelles, assure-t-elle, sont « indépendantes de l’application du programme de lutte contre la crise humanitaire pour lequel nous avons été élus ».

Ferme sur ses engagements de campagne, Tsipras exclut toutefois le scénario d’une « rupture ». « Avec l’Europe, nous voulons une solution », a-t-il insisté. En fait, Athènes devrait se résoudre à demander aujourd’hui l’extension pour six mois du plan de « financement », mais avec un programme intermédiaire débarrassé des dispositions « toxiques » des mémorandums. L’accord sur un tel « programme pont », auquel Berlin s’est jusqu’ici opposé, laisserait à la Grèce, confrontée dès mars à des échéances de remboursement, du temps pour renégocier sa dette avec ses créanciers. « Nous travaillons dur pour aboutir à un accord loyal, mais qui exclut l’austérité, le mémorandum qui a ruiné la Grèce, la présence toxique de la troïka. Toute autre solution équivaudrait à achever notre pays. Nous ne sommes pas les mandataires du passé, nous ne sommes pas des gestionnaires des mémorandums, le salut ne vient pas en persévérant dans l’erreur », a-t-il expliqué devant les députés Syriza.

En coulisses, par crainte des conséquences en chaîne que provoquerait un « Grexit », une sortie de la Grèce de la zone euro, les pressions internationales sur Angela Merkel se sont renforcées ces derniers jours. À Athènes, les membres du gouvernement affichent leur optimisme sur l’issue des négociations, évoquant, en cas d’échec, l’éventualité d’un plan B.

 

 

 

Source : www.humanite.fr

 

 

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:50

 

Source : www.humanite.fr

 

 

Les secteurs public et de l’industrie ont détruit le plus d’emplois en France
Pi.M.
Jeudi, 19 Février, 2015
Humanite.fr
AFP
Depuis 2009, les fermetures d'usines n’ont pas été compensées par les créations d'usines et de nombreux emplois ont été détruits. L’étude de la société de veille économique Trendeo montre également que le secteur public a été un des plus grands destructeurs d’emplois. Infographies.

En 2014, 217 usines ont mis la clé sous la porte, soit un peu moins qu'en 2013, où 267 fermetures d'usines avaient été enregistrées. Trendeo comptabilise sous le terme d'usine tout établissement à activité industrielle (y compris les industries alimentaires et de l'énergie), qui emploient plus de dix salariés. Dans le même temps, les créations d'usines ont connu un rebond, après avoir marqué le pas en 2013. 163 sites ont ouvert leurs portes dans l'Hexagone, soit 41 de plus qu'en 2013. 
"Les usines qui se créent sont également de plus en plus petites en termes d'emplois, avec une baisse de 32% depuis 2009", ajoute Trendeo.  Au total, depuis 2009, 1.576 usines ont fermé leurs portes en France et seulement 1.000 ont ouvert.  Sur la période 2009-2015, 4,6% des fermetures d'usines sont des délocalisations.  La région centre, avec 65 établissements perdus depuis 2009, est la plus sinistrée en matière de désindustrialisation, suivie par le Nord-Pas-de-Calais (49) et la région Rhône-Alpes (44).

 

 

Les créations - destructions d'emplois

Les créations d'emplois sont en bernes, plombées par les suppressions toujours plus nombreuses dans le secteur public

 

 

Balance de créations-suppressions d'emplois selon la taille d'entreprise. Les PME : moins de 250 salariés, ETI : de 250 à 4990 salariés, et les grandes entreprises à plus de 5000. Ce sont ces dernières qui sont le plus soumises à la pression des actionnaires, tandis que le secteur public a lui particulièrement souffert des politiques d'austérité

 

 

34 % Des créations de Start-up se fait en île de France, 40% des levées def onds. L'économie reste centralisée.

 

 

Usines fermées : l'industrie toujours en crise en France

Destructions d'emplois cumulées dans l'industrie manufacturière

 

 

-156 595 Le solde net des emplois dans l'industrie manufacturière depuis 2009

 

 

1 512 usines fermées depuis2009, remplacées à 60%

 

 

 

 

Source : www.humanite.fr

 

 


 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:37

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

Au Sénat et ailleurs, le lobby du gaz de schiste lance l’offensive

Lorène Lavocat (Reporterre)

jeudi 19 février 2015

 

 

 

Deux amendements se sont glissés au Sénat dans la loi de transition énergétique, prévoyant l’autorisation de l’exploration du gaz de schiste en France. Ils ont été repoussés cette nuit. Mais le lobby du gaz de schiste est de plus en plus actif, et vient de lancer un Centre « d’information ».


Déposés par des sénateurs UMP, deux amendements à la loi de transition énergétique, en discussion ces jours-ci au Sénat, devaient permettre la relance du gaz de schiste en France. Ils visaient l’article 49 de la loi, relatif à la programmation pluri-annuelle de l’énergie. Ils ont été repoussés dans la nuit de mercredi 18 février à jeudi.

Que disaient-ils ? Le n° 24 engage l’État à « garantir la pérennité et le développement de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures sur le territoire métropolitain et ultra-marin ».


- L’hémicycle du Sénat -

« Il n’est pas question de gaz de schiste, mais ceux-ci ne sont pas non plus exclus », explique à Reporterre la sénatrice UDI Chantal Jouano, opposée à ces amendements. L’autre amendement, le n° 149, est quant à lui très clair : il invite les autorités à « vérifier le potentiel de notre pays en hydrocarbures non-conventionnels. »

Pour les sénateurs UMP, ces amendements s’inscrivent dans « une optique de sécurité énergétique et de valorisation de notre sous-sol. ». « L’identification de notre potentiel en hydrocarbures non conventionnels est nécessaire dans le contexte actuel », ajoutent-ils. Pour son approvisionnement en pétrole, estiment-ils, notre pays dépend en effet aujourd’hui de pays instables, tels que la Russie, la Libye ou le Nigeria : « La France doit se doter donc d’une stratégie de recherche pour le développement de ressources énergétiques alternatives ».

« Pour le développement des ressources alternatives »... c’est là que ça ne passe pas pour Chantal Jouano. « Identifier notre potentiel, pourquoi pas ? Cela permettrait d’avoir des données objectives et de poser véritablement le débat », explique-t-elle. « Mais l’objectif final ici n’est pas la recherche, c’est évidemment l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, même si ce n’est pas dit clairement. »

Un constat partagé par Claude Taton, opposant au gaz de schiste dans le Gard : « C’est mettre le doigt dans l’engrenage. Les forages exploratoires coûtent chers, les industries voudront ensuite rentabiliser leurs investissements en exploitant les ressources. »

Les amendements sénatoriaux constituent une tentative de plus pour faire sauter le moratoire sur le sujet, mis en place en 2011. En septembre dernier, la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, affirmait encore qu’« il n’y aurait pas de gaz de schiste et pas d’investigation sur le gaz de schiste » sur notre territoire. Mais les industriels ne lâchent pas le morceau.

D’après les projections de l’Agence étasunienne de l’énergie (E.I.A), la France serait le premier pays européen derrière la Pologne, en termes de réserves. 3 870 milliards de mètres-cube, soit 77 ans de consommation de gaz à l’échelle nationale. Sauf que les pronostics de l’agence sont loin d’être fiables : elle s’est complètement trompée dans ses calculs polonais. Le pays devait être « l’eldorado » de l’or noir. Mais les premières explorations se sont révélées très décevantes. Résultat ; le pétrolier Chevron vient de jeter l’éponge, expliquant que « les opportunités locales ne sont plus compétitives par rapport à notre portefeuille mondial. »

L’offensive des industriels

C’est dans ce contexte qu’un groupe d’industriels vient de créer en France un Centre de documentation sur les hydrocarbures non conventionnels (CHNC). Présidé par Jean-Louis Schilansky, ex président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip) et membre du Medef, le centre a pour mission de diffuser « une information factuelle » sur la question. Total, Suez Environnement, Bureau Veritas, Vallourec, GDF Suez, Accenture, ou encore Air Liquide font partie des fondateurs.


- Jean-Louis Schilansky -

Mais pas question de parler de lobby ! « Notre rôle n’est pas de faire du réseautage auprès des ministres, mais bien de rassembler des données », nous explique-t-on au téléphone. Mais quand on demande à quoi va ressembler concrètement le travail du centre, la réponse est floue : « Nous avons une toute petite équipe, et nous réalisons des dossiers techniques pour nos adhérents. Et dans un deuxième temps, nous ferons un travail plus didactique, plus compréhensible, pour le grand public et les médias. » Le CHNC semble destiné à fournir des arguments « validés scientifiquement » aux pro gaz de schistes....

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:25

 

Source : www.reporterre.net

 

 

Gaspillage de l’eau : le gouvernement se couche devant la FNSEA

Marc Laimé

jeudi 19 février 2015

 

 

 

Le gouvernement relance la politique des réservoirs pour l’irrigation, pour complaire à la FNSEA, et au mépris de la logique environnementale.


Il y a le fond et la forme. Ils sont ici également consternants et scandaleux. Trois jours avant l’ouverture du salon de l’Agriculture samedi 21 février, un mois avant des élections départementales qui s’annoncent comme une nouvelle débâcle pour un parti socialiste en voie d’implosion, Manuel Valls cède tout au syndicat agricole majoritaire, qui vote et a toujours voté à droite, dont le gouvernement n’a donc strictement rien à attendre, et à qui il vient pourtant d’annoncer qu’il cédait à toutes ses exigences. Le geste est politiquement suicidaire, les conséquences en seront désastreuses pour l’environnement.

La forme, qui dit déjà tout. A l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenu ce matin, au lendemain du vaudeville du 49.3, aux conséquences encore imprévisibles, on apprend que les décisions qui viennent d’être adoptées, annoncées par Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, ont en fait directement été négociées lors d’une rencontre qui s’est tenu mardi 17 février, à Matignon, entre Manuel Valls et une délégation de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et des Jeunes Agriculteurs (JA).

- Les décisions sur l’eau et l’agriculture du conseil des ministres du 18 février.

Et c’est la même FNSEA qui a dévoilé ce mercredi matin les décisions arrachées la veille à Matignon... avant même que Stéphane Le Foll ne les présente officiellement à l’issue du Conseil des ministres ! FNSEA qui a aussi recueilli, tant qu’à faire, par le biais de son agence de presse Actuagri, « l’interview d’avant-salon » du chef de l’Etat.


- Stéphane Le Foll à la sortie du conseil des ministres le 18 février -

Le fond. Dire qu’on le touche tient de la litote.

Manuel Valls s’est engagé à une (énième !) « simplification » de la réglementation environnementale, notamment pour ce qui concerne les installations classées (ICPE). Objectif : réduire le nombre de dossiers et accélérer les procédures d’instruction des demandes, en s’alignant sur les pratiques d’autres pays européens.

Il souhaite ainsi faciliter l’agrandissement des élevages de volailles. Le seuil à partir duquel une autorisation est requise sera relevé de 30 000 à 40 000 emplacements. Si les bâtiments abritent moins de 40 000 volatiles, un simple enregistrement suffira pour l’éleveur. Le gouvernement avait déjà assoupli les règles pour les élevages porcins. Un décret publié à Noël 2013 avait fait passer le seuil de déclaration de 450 à 2 000 porcs. Par ailleurs, le délai de recours contre les autorisations délivrées sera limité à quatre mois.

Dans la foulée, le gouvernement s’est aussi engagé à alléger les contrôles dans les exploitations agricoles. Ils s’exerceront donc « sur pièces » plutôt que « sur place » et seront annoncés à l’avance.

Alors que le drame de Sivens a témoigné de l’absurdité de la fuite en avant d’un modèle agricole productiviste à bout de souffle, le gouvernement en termine avec les « ambiguîtés » soigneusement calculées de Ségolène Royal qui, comme à l’accoutumée, est demeurée prudemment à l’abri, laissant Stéphane Le Foll en première ligne, qui se moque éperdument, lui, de sa cote de popularité.

Relance des retenues d’eau pour l’irrigation

La douche froide. Le gouvernement annonce la poursuite et la relance des projets de retenues d’eau pour l’irrigation...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:12

 

Source : www.marianne.net

 

Le 49-3 ou le boomerang politique

Jack Dion

Directeur adjoint de la rédaction de Marianne et grand amateur de théâtre

 

 

La droite n'aura même pas l'occasion de voter ce texte qui s'inspire pourtant tellement de ses dogmes : la loi Macron passera donc par un 49-3 ni glorieux, ni sérieux. Et l'exécutif ne semble pas se soucier des conséquences que cela va avoir sur le pays dans ses profondeurs...
Lionel Bonaventure/AP/SIPA

Un rien présomptueux, Emmanuel Macron avait par erreur publié un communiqué annonçant le vote de la loi qui porte son nom, le mardi 17 février. Finalement l’affaire a été un peu plus compliquée que prévu pour lui comme pour ses supérieurs hiérarchiques, puisqu’il a fallu avoir recours à l’article 49-3,  qui permet à un gouvernement peu sûr de lui de faire passer un texte sans avoir à essayer d’obtenir une majorité incertaine à l’Assemblée nationale. L’ancien banquier devenu ministre, qui était parti en campagne comme un grognard en route pour Austerlitz, aura ainsi vécu un Waterloo politique.

Emmanuel Macron a voulu faire passer au marteau-pilon une mixture dont François Hollande avait pris la précaution de dire qu’elle n’était « pas la loi du siècle ». Assurément. Mais elle reste cependant la loi du Siècle, ce cénacle très parisien où se retrouve l’élite qui refait le monde en conclave mondain, gauche et droite confondues, loin des regards indiscrets.

Imprégné des travaux de la Commission Attali nommée par Nicolas Sarkozy, dont il fut le rapporteur (tout un programme), le ministre de l’Economie a mis en musique les préceptes néolibéraux qui ont envahi l’espace public au fil du temps. Ce n’est ni glorieux ni sérieux. Passée aux forceps, la loi Macron va avoir l’effet du sel sur la plaie socialeSa loi valide un tryptique dérégulation/privatisation/flexibilisation qui fait du salaire une variable d’ajustement destinée à permettre de passer sous les fourches caudines des comptables qui ont pris le pouvoir à Bruxelles. Et voilà comment on a pu en arriver à faire du travail du dimanche et du transport en car l’alpha et l’omega du renouveau économique, ce qui serait risible si les conséquences sociales et environnementales n’étaient aussi graves.

Finalement, la logique aurait voulu que la droite votât ce texte, tant il s’inspire de ses propres dogmes. Elle ne l’a pas fait pour des raisons de petite cuisine électorale qui ne la grandissent pas. En revanche, il était inévitable que la mixture proposée paraîtrait indigeste à une frange de la gauche, y compris à l’intérieur du PS, où il reste encore des esprits qui n’ont pas été contaminés par l’hymne au Dieu marché.   

Manuel Valls aura pourtant tout fait pour régler le dossier avec sa délicatesse coutumière. Il a manié la carotte de « l’esprit du 11 janvier » (on ne voit pas le rapport mais peu importe) et le bâton de la menace sur des parlementaires PS inquiets pour leur avenir (il y a de quoi). Il a tenté d’enrôler Arnaud Montebourg sous sa bannière, ce qui lui a valu une mise au point sanglante de l’ex-ministre. Finalement, il a dû passer en force, et utiliser le 49-3 pour la première fois depuis l’enterrement du CPE de Dominique Villepin, en 2006.

Ce n’est ni glorieux ni sérieux. Passée aux forceps, la loi Macron va avoir l’effet du sel sur la plaie sociale. Elle va encore creuser le fossé entre l’élite politique et le peuple, entre ceux d’en haut et ceux d’en bas, avec le risque que cette colère profite à qui l’on sait.

 

Source : www.marianne.net

 

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 16:55

 

Source : 3millions7.com


 

Religion / Laïcité

5 chiffres qui pourraient changer votre perception du terrorisme

18 février

 

 

 

Tous les terroristes sont-ils musulmans ? Combien y a-t-il de terroristes à travers le monde ? Qui sont les premières victimes du terrorisme ? 3millions7 vous donne les réponses.

 

1 Environ 5 % des attaques “terroristes” en Europe sont commises par des islamistes

Quand on vous dit “terrorisme”, vous pensez probablement au 11 septembre, à l’attaque des transports londoniens en 2005 ou encore à la tuerie de Charlie Hebdo ? C’est plutôt normal : ces trois attentats, commis par des groupes islamistes, ont marqué les esprits. Ils ne sont pas pour autant représentatifs du terrorisme en Europe. Au contraire : sur 321 attaques “terroristes” perpétrées en Europe de l’Ouest entre 2000 et 2013, seules 17 l’ont été par des groupes extrémistes musulmans. C’est deux fois moins que les attaques terroristes commises au nom d’idéologies anarchistes ou d’extrême gauche.

Le graphique ci-dessous comptabilise les actes terroristes en Europe de l’Ouest entre 2000 et 2013. Un acte de terrorisme est défini comme une attaque commise pour diffuser un message à visée politique, économique, religieuse ou sociale, faisant au moins un mort ou un blessé.

Source : Calculs fondés sur les données de la Global Terrorism Database, Université du Maryland (États-Unis).

À noter également que l’indépendantisme basque est responsable de près d’un tiers des attaques terroristes en Europe de l’Ouest. 

Par ailleurs, le pays le plus touché par le terrorisme est de très loin l’Irlande du Nord, qui concentre à elle seule un quart des attaques. La France, elle, arrive en 3e position. Mais près d’un tiers de ces attaques sont imputables au mouvement indépendantiste corse, qui ont commis sur notre sol trois fois plus d’attentats que les mouvements islamistes.

Source : Global Terrorism Database, Université du Maryland (États-Unis)


2 Quand les médias parlent de terrorisme, il s’agit 8 fois sur 10 de terrorisme islamique

La critique est récurrente : les médias propagent une image déformée de l’islam. En clair, les journaux et les télévisions colporteraient l’idée que le terrorisme est essentiellement musulman.

La semaine dernière, le hashtag #MuslimLivesMatter, créé au lendemain du meurtre de trois étudiants musulmans aux États-Unis, a ainsi été partagé plus d’un million de fois sur Twitter pour protester contre les stéréotypes journalistiques. Les internautes protestaient contre l’emploi du terme “fou” pour qualifier l’auteur de la tuerie, alors que le mot “terroriste” aurait été immédiatement utilisé, selon eux, si l’homme avait été musulman.

Impossible à prouver ? Pas si sûr. Une étude américaine de décembre 2014, parue dans le Journal of Communication,  montre que les médias ont une fâcheuse tendance à surreprésenter les actes de terrorisme commis par des musulmans, alors que ceux commis par des non-musulmans sont souvent passés sous silence ou minimisés.

En passant en revue les programmes de huit chaînes de télévision américaines, dont CNN et Fox News, entre 2008 et 2012, les auteurs de l’étude ont trouvé qu’en moyenne, 81 % des actes terroristes dont parlent les médias sont des actes terroristes musulmans.

Un chiffre particulièrement exagéré sachant qu’aux États-Unis, comme en Europe, moins de 5 % des actes dits “terroristes” sont commis par des musulmans (selon le FBI). Quitte à choisir, il vaut donc mieux être un musulman dans la vraie vie que sur Fox News.

 

3 Le terrorisme islamique est responsable de 60 % des victimes d’attentats

Si le terrorisme islamique reste très marginal en Europe par rapport aux autres formes de terrorisme, il est en revanche le plus meurtrier.

Sur les 321 attentats terroristes perpétrés en Europe de l’Ouest entre 2000 et 2013, 95 ont été meurtriers, atteignant un total de 430 morts.

Sur les 17 attentats islamistes recensés, 16 se sont soldés par la mort d’au moins une personne. En tout, 260 personnes sont décédées à cause d’un acte terroriste musulman, soit 60 % du total des morts du terrorisme.

 

 4  Près de 9 victimes du terrorisme sur 10 sont des musulmans

Le président français François Hollande l’a dit et répété au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher en janvier dernier : les musulmans sont les principales victimes du terrorisme islamique.

À l’échelle du monde, peut-on dire que le terrorisme tue plus de musulmans que de chrétiens, de juifs et d’athées ? C’est ce que prétend un rapport de 2011 du Centre national du contreterrorisme (NCTC) des États-Unis. Les chiffres qui y sont présentés sont éloquents : entre 82 et 97 % des victimes du terrorisme (tous types confondus) entre 2005 et 2010 à travers le monde étaient musulmanes.

Le rapport ne précise pas la proportion de cas pour lesquels il n’est pas possible de déterminer l’appartenance religieuse des victimes. Un manque d’évidence qui ne compromet pas fondamentalement les chiffres du NCTC. Un autre indicateur que le terrorisme tue surtout des musulmans est de regarder quels sont les pays les plus touchés.

D’après des chiffres de la Global Terrorism Database, entre 2000 et 2013, plus de 60 % des attentats terroristes ont eu lieu dans des pays où la population est en majorité musulmane.

 

D’après un décompte de la BBC sur la même base de données entre 2004 et 2013, sept pays figurent parmi les 10 plus touchés par le terrorisme international, au premier rang desquels l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan, qui concentrent à eux trois les 2 / 3 des morts du terrorisme dans le monde.

 

5 Seuls 0,02% des musulmans sont soupçonnés d’être des terroristes

En 2013,  143 personnes suspectées de terrorisme religieux, en majorité islamiste, ont été arrêtées en France, contre 20 en Espagne, 19 en Belgique et 5 en Allemagne, selon le dernier rapport Europol sur le terrorisme en Europe.

Par ailleurs, on estime à environ 3 000 le nombre de jeune européens partis faire le jihad en Syrie et en Irak. En France, le nombre s’élève à un peu plus de 1 000, selon des chiffres données par le procureur de la République en novembre 2014. Soit 0,02 % de la population musulmane en France, estimée selon les instituts à 4,7 millions. Même en y ajoutant les personnes arrêtées pour suspicion de terrorisme citées plus haut, on peine à atteindre un nombre significatif.

Point bonus

Si vous avez peur de mourir dans une attaque terroriste, rassurez-vous. Selon un statisticien américain, vous avez 250 fois plus de chance de mourir dans votre bain que sous les balles d’un extrémiste politique ou religieux. L’étude, sortie en 2011, avait alors suscité un vif débat sur les dépenses en matière de lutte antiterroriste. Pas sûr, pourtant, que l’utilité des chiffres et des statistiques aille jusque là.

 

Photo d’en-tête : Colorado State Welcome Center (Matt Lemmon / FlickR)

 

 

 

Source : 3millions7.com

 

 


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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 22:05

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Les faveurs de l'administration du travail à l'usine Tefal

|  Par Rachida El Azzouzi

 

 

En Haute-Savoie, la hiérarchie de l'administration du travail vient d'accorder un an à l'entreprise pour protéger ses salariés des produits nocifs, désavouant son inspectrice du travail qui lui donnait, elle, un délai d'un mois.

 

Il y a un an, alors que la réforme tant décriée de l’inspection du travail n’était encore qu’un projet du gouvernement, Mediapart relatait une histoire d’intimidation patronale exercée sur une inspectrice du travail par l’intermédiaire de sa hiérarchie locale et régionale. Son tort ? Exercer son métier, en l’occurrence, ici, remettre en cause un accord caduc sur les 35 heures dans une entreprise. C’est l’affaire Tefal, du nom de l’un des plus gros employeurs de Haute-Savoie, filiale du groupe Seb basé à Rumilly, près d'Annecy, avec quelque 1 800 employés.

Dans cette enquête et selon des documents internes que Mediapart a pu consulter, on découvrait l'ampleur des pressions subies par Laura Pfeiffer. Pressions de sa hiérarchie et de la société d’électroménager qui la conduiront en arrêt maladie durant plusieurs mois. On découvrait aussi le profond mépris de la direction de Tefal pour l'administration du travail et les liaisons dangereuses que les “Direccte” (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) peuvent entretenir avec les grosses entreprises pourvoyeuses d’emplois jusqu’à fermer les yeux sur leurs abus pour mieux leur vendre les politiques de l’emploi du gouvernement comme les contrats aidés.

Pour faire taire celle qui était devenue trop gênante et obtenir sa mutation, l’entreprise Tefal a joué de ses pouvoirs et relations, du Medef local aux renseignements généraux, en passant par le préfet et plus grave, par le supérieur hiérarchique de Laura Pfeiffer : Philippe Dumont, directeur départemental du travail (NDLR: depuis la réforme, entrée en application le 1er décembre dernier, responsable de l’unité territoriale 74). Entre quatre yeux et dans des termes très vifs, ce dernier remettra en cause la « stratégie de contrôle » de sa subordonnée dans cette entreprise jusqu’à menacer sa carrière.

L’affaire, plus qu’embarrassante pour le ministère du travail qui a toujours refusé de s’exprimer sur le sujet comme de soutenir la fonctionnaire désespérément seule s’il n’y avait les syndicats, conduira à la saisine du Conseil national de l’inspection du travail (CNIT). Le « conseil de l’ordre» de la profession reconnaîtra quelques mois plus tard le coup porté à l’un des fondements de la « police du travail » : l’indépendance de ses inspecteurs, garantie par la convention 81 de l’Organisation internationale du travail (OIT). Dans un avis alambiqué comme le remarque ici le journal L’Humanité qui avait dévoilé l’affaire en décembre 2013, il blanchira cependant Philippe Dumont, le supérieur hiérarchique de Laura Pfeiffer.

L’affaire Tefal aurait dû s’arrêter là... Eh bien, non. Elle continue sous une autre forme. Selon les documents consultés par Mediapart, le « pôle politique de travail » de la Direccte Rhône-Alpes, la direction régionale, a rendu le 19 janvier une décision étonnamment laxiste à l’encontre de la société d’électroménager qui avait formé un recours hiérarchique contre une mise en demeure de l'inspectrice du travail. C’était la dernière mise en demeure de Laura Pfeiffer qui, réforme des services et redécoupage des sections obligent, ne gère plus le secteur où est implantée l’usine Tefal depuis le 1er décembre.

L’administration du travail rhônalpine donne à Tefal un an pour mettre en place un système de captage des polluants dans un atelier de décapage où les salariés sont exposés à l’Aluclean 250, un produit chimique de nettoyage dont les effets nocifs sur la santé sont largement connus et dénoncés par les élus du CHSCT depuis juillet 2013. Un an pour réaliser des travaux que Tefal et sa maison-mère Seb peuvent largement payer, ce groupe, rentable, ayant en outre bénéficié de 4,9 millions d’euros au titre du crédit-impôt-compétitivité en 2014, pour ne citer qu’une aide publique.

À l’usine Tefal de Rumilly, où l’on fabrique appareils ménagers et gamelles (casseroles, poêles…), ce cadeau fiscal accordé par François Hollande aux entreprises sans aucune contrepartie ne débouche pas sur des créations d’emplois. Les effectifs fondent année après année sans plan social et les conditions de travail se dégradent au point qu’à l’automne dernier, une procédure d’alerte a été lancée par le médecin du travail sur les risques psychosociaux.

En décidant d’accorder un délai d’un an à Tefal, une décision très rare, la Direccte Rhône-Alpes, qui n'a pas retourné nos appels, désavoue ainsi son inspectrice du travail. Après des constats effectués sur le terrain début novembre juste après son retour d'un congé maladie suite aux pressions subies, Laura Pfeiffer, qui ne faisait que reprendre le dossier géré par sa prédécesseure, donnait un mois à l’entreprise pour se mettre aux normes conformément au code du travail. Même Tefal ne demandait pas une telle faveur à la Direccte Rhône-Alpes dans le recours qu'elle a formé en décembre alors que la réforme de l’inspection du travail entrait en vigueur, prenant acte du démantèlement sans précédent de cette administration.

« Un tel délai fait perdre tout son sens à la procédure de mise en demeure, de mise en conformité censée obligée l’employeur à réagir vite face à une violation manifeste de ses obligations. Dans le cas présent, il s’agissait de mettre un terme à une exposition avérée à un risque chimique grave pour la santé et la sécurité des travailleurs. Notre collègue aurait pu, sur le terrain de l’article R. 4412-16 du code du travail, verbaliser directement sans recourir à la procédure de mise en demeure », dénoncent les syndicats Sud Travail et Solidaires dans un courrier adressé au directeur du travail de la région Rhône-Alpes.

Ils sont d’autant plus scandalisés que ce dernier préconise l’utilisation de protections individuelles par les salariés exposés dans l’attente de la mise en conformité, soit « un singulier renversement des principes de prévention, la protection collective devant primer dans tous les cas sur le recours aux protections individuelles ». Ils soulignent « l’indulgence, la complaisance » à l’égard d’une grosse entreprise pour laquelle la direction du travail de Haute-Savoie comme sa hiérarchie régionale ont déjà montré toute leur bienveillance.

« Au départ, on a ri, on a cru que c’était une blague », raconte Marie-Pierre Maupoint, déléguée Sud Travail. Elle voit dans cette affaire une nouvelle démonstration « des relations obscures que les Direccte peuvent entretenir avec les entreprises ». Elle s’inquiète à juste titre des conséquences de la réforme de leurs services entérinée dans le plus grand silence médiatique par un décret publié en mars 2014 et en vigueur depuis le 1er décembre 2014 (lire nos articles ici et ).

Celle-ci a notamment porté sur la création d'« unités de contrôle » regroupant 8 à 12 agents, des unités spécialisées, notamment sur le travail illégal ou l'amiante, ainsi qu'une unité de contrôle nationale. Mais elle doit être complétée par de nouveaux pouvoirs pour les inspecteurs, qui seront mis en place par une ordonnance prévue dans le projet de loi Macron. Cette loi fourre-tout qui achève de détricoter des pans entiers du droit du travail et que le gouvernement Valls désormais sans majorité a décidé de faire passer en force en dégainant l’arme constitutionnelle du 49-3, « ce déni de démocratie », fustigeait François Hollande en 2006.

 

Lire aussi

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

 

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 16:03

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

 

Arrêt sur images 18/02/2015 à 10h05
Le suffrage universel, cette vieille chaussette sale
Arretsurimages.net"
Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images

 

Au-delà des clameurs et des polémiques, la réalité, exprimée en mots de tous les jours, est celle-ci : ce Président, pour lequel nous avons voté, parce que son ennemi était la finance, ce Président, deux ans et demi après, vient de faire passer sans vote, devant le Parlement, le travail du dimanche.

Radieuse perspective pour les travailleurs

En force, notamment parce qu’il refusait des amendements prévoyant un salaire plancher pour tous les salariés travaillant le dimanche, proposition avancée par le « frondeur » Benoit Hamon (dans la loi, ce plancher n’est prévu que pour certains d’entre eux, selon des critères d’une simplicité que je vous laisse découvrir). Accepté, cet amendement aurait sans doute retourné le vote de quelques socialistes, et assuré à la loi une majorité confortable. Mais non. Refusé. Par un gouvernement socialiste.

Ne me dites pas que personne n’est obligé de travailler le dimanche. Ou alors, pour plonger dans un bain de vraie vie des vrais gens, précipitez-vous sur le replay d’Arte pour regarder le documentaire de Frédéric Brunnquell, « Classe moyenne, des vies sur le fil », diffusé mardi soir, sur les « petites classes moyennes », ces familles françaises ni riches, ni vraiment misérables, avec quelque 2 500 euros de revenus mensuels, et qui accumulent les heures supplémentaires harassantes, pour boucler leur budget. C’est à cette France, désormais abonnée aux CDD et aux temps partiels contraints, que Macron, Valls et Hollande viennent d’ouvrir la radieuse perspective de pouvoir travailler douze dimanches par an. Sans salaire plancher.

Quelle légitimité pour Hollande et Tsipras ?

Comment ne pas penser à cet épisode, en réentendant cet argument des anti-Syriza, selon lequel le « respect du vote du peuple grec », incontestable bien entendu (chacun respecte le peuple grec, c’est bien connu !) se heurte à la légitimité des autres gouvernements européens ? L’argument est pertinent. Tsipras n’est pas, du fait de la fraîcheur de l’élection grecque, plus légitime que Merkel, ou Hollande. Un pouvoir élu depuis deux ans est aussi légitime qu’un pouvoir élu la semaine dernière.

Mais quelle est la légitimité de Hollande à faire adopter sans vote le travail du dimanche ? La mesure figurait-elle dans son programme ? Avons-nous voté pour ça ?

On pourra bien pleurer, ensuite, sur « les Français qui ne vont plus aux urnes ». Ce qui se joue, dans l’épreuve de force entre la Grèce et les pays de l’eurozone, c’est exactement ça : le suffrage universel, progressivement réduit à l’état d’une vieille chaussette sale. Je ne suis pas certain que tout le monde le mesure bien.

Le coup de théâtre de l’eurogroupe

Sinon, le feuilleton du coup de théâtre de l’eurogroupe, dont je vous parlais mardi, continue. Il ne continue pas dans la presse française, mais dans la presse britannique. C’est dans The Telegraph qu’on trouve la confirmation que le commissaire européen Pierre Moscovici a bel et bien proposé une formulation plus acceptable pour les Grecs, laquelle a été rejetée par les pays de l’eurozone, « y compris la France », précise The Telegraph. Je ne sais pas si Varoufakis, ministre des Finances grec, est aussi joueur qu’on le dit, mais il semble bien que Sapin et Moscovici jouent à la baballe avec la Grèce. On espère qu’ils s’amusent bien.

 

Publié initialement sur
Arretsurimages.net
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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 15:57

 

Source : cadtm.org

 

CADTM

 

La Grèce s’engage à fermer les centres de détention pour migrants

18 février par okeanews.fr

 

 


Le nouveau gouvernement a promis samedi de fermer les centres de détention pour migrants sans papiers. Ces centres ont été critiqués à de très nombreuses reprises pour leurs conditions de détention inhumaines. Un nouveau dé-tricotage de la politique d’extrême droite de l’ancien 1er ministre Antonis Samaras.

Suite à la mort de 3 migrants cette semaine dans plusieurs centre de détention pour migrants du pays, dont le suicide d’un pakistanais au centre de détention d’Amygdaleza dans la banlieue d’Athènes, le sous-ministre de l’intérieur Yannis Panousis a visité le centre hier, accompagné de journalistes.

"Je suis ici pour exprimer ma honte, non pas comme ministre, mais comme être humain," a-t-il dit. "Je ne pouvais pas croire ce que je voyais. Je ne pouvais vraiment pas le croire. Cela doit changer et cela doit changer immédiatement. Les centres de détentions, c’est terminé".

Les Nations-Unis ont accusé la Grèce de détenir les migrants dans des conditions choquantes, sans chauffage ni eau chaude. Panousis a déclaré que le gouvernement allait mettre en place des centres "ouverts" de réception avec de meilleures installations.

L’ancien gouvernement dirigé par Antonis Samaras avait commencé une opération de ratissage en 2012 également très critiquée appelée "Xenios Zeus" (Zeus l’Hospitalier), provoquant les arrestations de milliers de sans-papiers. Le gouvernement a également exprimé sa volonté de faire cesser cette opération.

Amygdaleza a été le premier centre de détention dédié de la Grèce pour les migrants, et se compose de dizaines de conteneurs qui ont été initialement mis en place pour loger des personnes déplacées par des catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre. En août 2013, les détenus s’étaient révoltes dans ce camp, pour protester contre leurs conditions de détention désastreuses.

Des grèves de la faim contre les conditions de détention et les détentions sans limite avaient également été observées dans plusieurs camps à travers le pays, comme à Corinthe et Orestiada.

En octobre 2013, la Cour Européenne des droits de l’homme avait une nouvelle fois condamnée la Grèce pour la violation de plusieurs articles de la convention relative aux droits de l’enfant.

Plus récemment, en octobre 2014, le Conseil de l’Europe avait également dénoncé les conditions de détentions inacceptables en Grèce, notant que "deux femmes ou plus étaient retenues pendant des mois dans une cellule sombre, moisie et délabrée de seulement 5 mètres carrés au sous-sol sans accès à l’exercice en plein air ni aux produits d’hygiène".

 

Source : cadtm.org

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