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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 17:48

 

Source : https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart

 

 

Le renouvellement, c'est maintenant

 

 

En trois heures, 370 personnes, en majorité des jeunes atterrés issus de tous les horizons, ont signé une tribune, via un Google doc., initié par Antoine Dulin, Emmanuelle Duez, Olivier Saby, Ismaël Le Mouël et Samuel Grzybowski. Et dire : «Nous ne nous reconnaissons pas dans l'offre politique actuelle. Nous sommes exaspérés».

Encore dimanche, le même spectacle désolant ! Réactions à chaud, tractations en coulisses, invectives entre les camps et ... aucune volonté de prendre de la hauteur.

Nous ne nous reconnaissons pas dans l'offre politique actuelle.

Nous sommes exaspérés.

Il suffit de regarder la sociologie du Parlement pour voir que vous excluez tous ceux qui ne sont pas de votre milieu de toute participation à la vie de la collectivité publique. Vous êtes incapables de vous adapter aux nouveaux usages, notamment numériques et participatifs, incapables de répondre aux attentes des générations suivantes et de donner l'envie d'espérer.

Pourtant, quoi qu'on en dise, nous avons, plus que jamais, envie de nous engager. Nous sommes prêts à relever les défis que posent les multiples crises économique, écologique, sociale mais aussi de valeurs et de sens. Nous avons envie de participer à la transition vers un nouveau modèle de développement ! Chaque jour, en France, des milliers de personnes innovent, expérimentent, cherchent des solutions.

Mais le temps presse. Nous n'en pouvons plus de devoir quotidiennement nous battre pour apporter les preuves de nos compétences, de nos expériences, de notre engagement... Nous n'en pouvons plus de voir les mêmes personnes depuis 20 ans dans les médias prononcer des paroles qui ne les engagent pas. D'ailleurs, nous ne vous regardons plus. Nous ne vous écoutons plus. Nous ne votons plus : près de 3 jeunes (18-35 ans) sur 4 ne sont pas allés voter.

Monsieur le Président, vous engagez une réforme de la Constitution ? Chiche. Nous attendons un changement majeur dans le fonctionnement de notre vie politique. Non cumul des mandats dans le nombre et dans la durée, invalidation des candidats si le vote blanc est majoritaire, plafonnement et transparence des indemnités des élus... Voilà quelques clefs pour en finir avec ces sombres soirées électorales. La politique ne peut plus être conçue comme un métier où l'on fait carrière !

«  Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » disait Gramsci. Nous en sommes précisément là. Le FN est un de ces monstres.

Hommes et femmes politiques du vieux monde, ne les laissez pas s'installer en vous agrippant à un monde qui n'est plus.

Ayez l'audace de redonner du sens et de la valeur à la parole politique, ayez le courage de changer vos manières de faire et de penser en reconnaissant vos erreurs. Faites-vous violence si nécessaire, mais ayez la lucidité de céder votre place !

 

370 jeunes signataires de cette tribune spontanée

Nastassia Abbassi, Acheteur; Gafour Abdoul, Informaticien; Marie-Elie Aboul-Nasr, chef de projet dans l’entrepreneuriat social; Marie Abrassart, responsable RH; François Albrecht, Étudiant en ostéopathie; Ihsen Alouani, militant associatif; Laetitia Amati, Surveillante pénitentiaire; Jérémy Apert, responsable associatif; Alain Artado, Retraité; Samir Asghar, Chef de projet; Christophe Aubry, travailleur indépendant; Stéphane Audry, chargé d'études marketing; Yann-Mickaël Aury, commercial; Laïla Ayache, conservatrice de musée; Mikhael Ayache, cadre dans le secteur financier; Mitra Aziz, Cadre marketing alternatif;

Gilles Babinet, Entrepreneur; Jean Babkine, directeur commercial; Philippe Bachevillier, sans profession; Salim Badache, Indépendant; Radia Bakkouch, militante associative; Christophe Baldeweck, Pilote de ligne; Muriel Bapst, entrepreneur dans la formation; Hugo Barthalay, responsable associatif; Nicolas Barthelemy, skipper; Elsa Bast, Journaliste; Bérengère Baucher, lexicographe; Lou de Bausset, Réalisatrice; Béatrice Beaudot, Enseignante; Félix Beaulieu, entrepreneur; Rémy Beccat, Etudiant en classe preparatoire; Thibault Bechet, chargé de communication numérique et digitale; Raphaël Bengio, intérimaire; Charlotte Berger, Ingénieur aéronautique; Matthieu Bernard, producteur artistique - directeur littéraire; Nicolas Berthery, comédien; Simon Besnard, Responsable associatif; Lucile Bichet, responsable communication; Benjamin Bitane, militant associatif; Brice Blanloeil, réalisateur; Ludovic Blecher, Directeur Fonds; Sarah Bloch, Sage-femme; Jonathan Blum, Consultant; Clément Boccardi, Directeur de projets web; Noemie Boccardi, Consultante en assurances; Guillaume Bonnet, banquier d’affaires; Pierre-Yves Bossé, architecte; Joséphine Bouchez, Entrepreneuse social; Valerie Bouchon, En projet reconversion agriculture; Fahd Boukrouche, Doctorant; Elsa Bouneau, responsable associative; Jules Bourgine, Entrepreneur; Maud Boyer, directrice artistique; Héloïse Brahier, animatrice; Marie Breda, Responsable associatif; Thomas Brichart, chercheur; Samuel Brisac, ingénieur en environnement; Nicolas Broutin, consultant; Lucie Brunet, Ergonome;

Etienne Cacheux, Chevrier-fromager; Philippe Cacheux, Educateur spécialisé; Christophe Cadiou, Directeur administratif; Sarah Caget, Analyste banque d'investissement; Denise Cahen, retraitée; Philippe Carminati, Directeur d'association d'action sociale en retraite; Marie-Pierre Cattet, responsable associative; Pierre Causejuste, Cadre; Fabien Cervera, Responsable Pôle de Gestion; Thomas Cesbron, Responsable associatif; Laetitia Chabannes, entrepreneur; Melchior Chabannes, interne en médecine; Stéphane Charbit, Banquier d'affaire; Yannick Charbonnier, Archiviste; Guillaume Charnay, Cadre bancaire; Bénédicte Charrier, militante associative; Marion Chatard, Ingénieur études énergies; Marc Chayer, business consultant; Charlotte Chiartano, Avocat; Eloi Choplin, entrepreneur; Fabien Clier, Consultant en Systèmes d’Information; Camille Cobb, étudiante en communication; Jérôme Cohen, Entrepreneur social; Hélène Colnot-Breune, responsable associative; Bertrand Coly, militant du milieu rural; Jacques Combaz, retraité; Alexandra Conilh de Beyssac, Monteuse video; Denis Coquelle, Dessinateur projeteur; Adèle Coquerelle, Etudiante; Guillaume Coqueret, enseignant chercheur; Lucile Cornet-Vernet, Orthodontiste engagée; Olivier Cortier, doctorant; Fabian Costet, Chargé de développement marketing; Marie-Charlotte Coulo, Chef de projet web; Solène Coulomb, interne en médecine; Olivier Courbier, enseignant; Nicolas Couturier, Designer et enseignant; Edouard Crémer, Entrepreneur; Benoit Crumeyrolle, Ingénieur aéronautique

Nicolas Dabard, Boulanger bio; Sara Danès, conseillère web; Matthieu Dardaillon, entrepreneur; Nicolas Debarbouille, Concepteur fonctionnel; Julia Debonnaire, Monitrice éducatrice; Nicolas Deburge, Réalisateur; Julien Defer, doctorant en droit; Philippe Dejou, Auto Entrepreneur; David Dekeyser, architecte; Emmanuel Delannoy, Artisan du futur; Julien Delestre, militant associatif; Nicola Delon, architecte; Cyril Dennery, Fabien Desbois, Responsable de maintenance; Lena Deschamps - Peugeot, Etudiante; Céramiste; Florence Devic, Etudiante ingénieure; Frédéric Devic, consultant affaires publiques; Aurelie Dolbeau, photographe; Maxime Donot, Chargé des relations publiques; Isée Douay, Ingénieur environnement; Elise Drouet, responsable associative; Laurent Drouet, chercheur; Elodie Druez, doctorante; Emmanuelle Duez, entrepreneuse; Antoine Dulin, responsable associatif; Leslie Dupin-Mustapha, Entrepreneure; Soléane Duplan, responsable prévention;  Justine Duquennoy, militante associatif; Jérémy Durand, entrepreneur; Jonathan Durand, entrepreneur; Julie Durouchoux, Année sabbatique voyage; Nicolas Dutour, Architecte paysagiste;

Alexandre Etienbe, Etudiant;

Robin Fabre, jeune diplômé; Pierre Ferrand, chef de projet; Anne Feruglio, coordinatrice de rédaction TV; Germain Filoche, professeur en lycée professionnel; Frédéric Fourcade, Ingénieur; Pierre Fournier, entrepreneur social; Line Fournier, entrepreneuse du changement; Amaury Fromenty, chef de projet

Olivier Gaget, Interne en médecine; Guillaume Garczynski, responsable associatif; Valentin Gaudicheau, Responsable associatif; Camille Gelpi, journaliste; Bernard Georges, innovation prospective systémique; Sophie Gesbert, Scénariste; Clara Gindre, Ergothérapeute; Jérémie Godet, directeur d’une structure d’insertion; Frédéric Goetz, Responsable associatif; Marine Goulet, médecin; Kévin Guégan, fonctionnaire - webmestre; Florian Guérin, développeur d’applications; Juliette Guignard, Documentariste; Thibault Guilluy, entrepreneur social; Cyrielle Granja, apprentie ingénieur agronome; Simon Grass, réalisateur; Sydney Grekoff, militant; François Gremillet, retraité; Flora Gruau, élue locale, chargée d’études; Samuel Grzybowsky, entrepreneur social; Mathilde Gsell, Consultante stratégie et innovation; Olivier Guerniou, responsable d'équipe;

Cecile Halley des Fontaines, Directrice artistique; Matthieu Hamard, Chef de projet RH; Agathe Hamel, militante associative; Camille Hamet, auteure et réalisatrice; Saïd Hammouche, entrepreneur social; Mathieu Harlé, Travailleur indépendant; Emeline Hautecoeur, militante associatif; Clément Hennequin, Asset manager immobilier; Matthieu Hennion, jeune agriculteur; Elise Hermant, consultante; Laurent Hippolyte, Tailleur de Pierre; Pierre Huaulme, Directeur de Programmes immobiliers; Florian Hug-Fouche, Chef de projet IFWC; Jean-Baptiste Hugeux, Resp équipe informatique; Thomas Hurel, étudiant; Marie Husquin, Graphiste;

Cécile Jacob, jeune agricultrice; Julie Jamet, Collaboratrice Expertise Comptable; Sophie Janinet, journaliste free-lance; Hervé Jouffroy, informaticien; Garance Journet, étudiante; Benoit Jousseaume, Etudiant;

Sandie Kadikoff, technicienne contrôle qualité; Martin Khannouz, Étudiant; Vincent Kientz, entrepreneur;

Thibaut Labey, Chef de projet; Mathilde Lairet, Étudiante en commerce international; Timothée Lairet, entrepreneur; Martin de Lalaubie, Journaliste; Benoît Lalire, responsable associatif; Paul Lalire, Conseiller technique; Charlotte Lambertini, rédactrice, iconographe et thérapeute; Blanche Lancrey-Javal, militante associatif; Christelle Launois, Innovation, Stratégie et Prospective; Lucie Laurent, auditrice interne; Clément Lavault, directeur MJC; Maël Lebastard, militant associatif; Antoine Lebreton, Consultant en recrutement; Sarah Lefèvre, journaliste; Delphine Le Garles, Chargée de communication digitale; Anne-Caroline Legleye, Avocat; Marie-Noëlle Legros, éducatrice spécialisée; Jonathan Lhoest, Responsable financier; Sylvain Lhuissier, Entrepreneur social; Cynthia Leboucher, Étudiante en ostéopathie; Ismaël Le Mouël, entrepreneur social; Gael Levavasseur, Entrepreneur; Sebastien Luce, inspecteur du travail;

Karim-Pierre Maalej, chef d'entreprise; Bertrand Maguet, Consultant; Juliette Maillot, Responsable communication; Farah Maiza, responsable associative; Julien Malherbe, responsable associatif; Juliette Mallet-Krier, Chargée de diffusion et de communication; Jérémie Manguin, architecte; Alexis Marcadet, startuper; Sophie Marcel, Responsable Marketing; Alexandra Marie, journaliste; Gregory Martin, éditeur; Clément Martino, Informaticien; Sylvie Martino, spectatrice dégoûtée des politiques; Charline Martin-Ramelli, Chargée du mécénat; Léonie Martin-Ramelli, Fonctionnaire territorial; Benjamin Masdoua, chef de projet transport; Sophie Massin, Enseignante-chercheuse; Thomas Massin, chercheur; Alix Masson, responsable plaidoyer jeunesse; Belsame Matoussi, militant associative; Emmanuel Matt, entrepreneur salarié dans une CAE; Guillaume Maufroy, Responsable offres; Jean-Baptiste Menard, Cinéaste; Julie Merrien, Professeur des écoles; Nina Meurisse, comédienne; Emmanuel Michel, responsable associatif; Hervé Misserey, technicien/cinéma; Malo Mofakhami, Étudiant doctorant; Fabien Mohr, Responsable technique; Antony Moine, responsable associatif; Florent Monnier, Technicien horticole; Julia Montaigne, Graphiste; Amélie de Montchalin, économiste; Clyde Morgan-Desouches, dirigeant; Janie Morice, responsable associative; Emilie Morin, Chef d'entreprise; Martial Mosconi, Commercial; Jeanne-Leïla Mounaud, responsable culturelle; Mayeul Mounaud, gérant bureau d'étude bâtiment; Justine Mourtadhoi, Entrepreneur; Pierre Msika, avocat; Thibault Muller, travailleur indépendant;

Minetou Ndiaye, Consultante en assurance; Annabelle Nevoux, Entrepreneur coopérative; Isabelle Nguyen, Mère au foyer; Quentin Noire, Entrepreneur; Stéphane Normand, responsable associatif; Marion Not, Ingénieur en informatique; Olivier Nouveau, Citoyen; Anne-Sophie Novel, journaliste;

Guillaume Ollier, militant associatif; Nicolas Oppenot, veilleur, community manager; Xavier Ortolland, juriste; Sarah Ouanhnon, Ingénieur; Cédric Ouvrard, chef de projets Informatique;

Cecile Pages, Responsable associative; Thibault Parmentier, Informaticien; David Peltier, technicien; Jean-Baptiste Perot, Étudiant; Vincent Perraud, étudiant en finance; Stephanie Pfeiffer, Entrepreneur du changement; Thierry Peschet, Retraité; Stef Petibon, entrepreneur citoyen; Aline de Pétigny, écrivaine; Albert de Pétigny, conteur; Emmanuelle de Pétigny, entrepreneure; Olivier Petit, Consultant en stratégie digitale; Maylis Philip, responsable associative; C. Piat, étudiante; Guillaume Piaton, militant associatif; Justine Pic, Artisan; Aline Pichereau-Quentin, Etudiante vétérinaire; Mathieu Pigache, Dirigeant startup; Alexandra Pineau, Chef de projet; Thomas Plessis, Commercial; Clément Poinas, Pilote de ligne; Jean Ponchon, Chargé de recherche; Corinne Ponthier, entrepreneur; Marielle Porée, Fonctionnaire; Nicolas Postic, ingénieur dans l’ESS; Heremoana Puhetini, Entrepreneur Social;

Sixtine Quinchon, responsable associatif; Arnaud Quintart, Ingénieur

Aurélie Radisson, responsable associative; Sébastien Radisson, responsable associatif; Céline Ramirez Quirama, Mère au foyer; Guénolé Raymond, Étudiant infirmier; Isabelle Reix Di Biase, Directrice d'agence; Elise Renaudin, responsable associative; Thibault Renaudin, responsable associatif; Benoit Renoul, Entrepreneur;  Marylène Ricci, Project manager; Josephine Ringuet, Assistante de direction; Baptiste Rio, chef d’entreprise BTP; Sandrine Ripoll, graphiste; Florence Rochat, scénariste; Roland Roger, Retraité; Lucie de Rostolan, Étudiante; Maxime de Rostolan, permaculteur territorial; Patrick Rousset, Gérant de société; Vincent Royer, photographe et militant associatif; Manon Ruinart, responsable associative;

Olivier Saby, magistrat; Guillaume Sanchez, entrepreneur; Jean Santonja, médecin psychiatre; Clémentine Sassolas, chef de projet et Business Developer; Marie Schneegans, Entrepreneur; Olivier Schnell, gérant de société; Ilan Scialom, consultant; Frederic Selves, Informaticien; Marine Sorato, Auto Entrepreneur; Emilie Souquet, Etudiante en agronomie; Amandine de Souza, Directeur général; Lorène Spielewoy, militante associatif; Elisabeth Stehly-Touré, responsable associative; Aurélie Stephan, Coordinatrice de projets de développement; Marine Suzon, Community Manager; Aurelie Sykes-Darmon, Responsable Commercial;

Fabrice Tabar, autoentrepreneur; Axelle Tessandier, Consultante; Nicolas Teuma, conseiller développement rural; Charlotte Texier, étudiante; Ophélie Thévenot, Doctorante en Météorologie; Benoit Thiboult, Étudiant en ostéopathie; Camille Thirion, Entrepreneur; Corine Thoiron , formatrice insertion; Alexandre Thomas, Ingénieur; Lea Thomassin, Entrepreneur; Rozenn Thoraval, Enseignante; Stéphane Thoré, ingénieur; Anne-Marie Torres, Recherche d'emploi; Gregoire Toussaint, Consultant;

Dominique Valck, Ingénieur de recherches; Daniel Valéry, Agent Edf; Gilles Vanderpooten, auteur, entrepreneur social; Pierre Varnier, Responsable commercial; Antoine De Vaubernier, Intrapreneur; Zelie Verdeau, Chargée de projet communication; Corentin Verdier, étudiant en relations internationales et développement; Laetitia Verdier, étudiante en médecine; Mélanie Verdier, chargée de mission ESS; Delphine Vernos, Etudiante en biotechnologies; Anthony Vialle, Contrôleur de gestion; Martin Viennot, chargé de production; Nicolas Viguier, Militant associatif; Francois Vilars, Chargé de développement et d'innovation; Victor Vuarnet, commercial;

Emelyn Weber, étudiante et responsable associative; Matthias Wystrach, chômeur;

Regina Xhomaqi, Étudiante en sociologie;

Hicham Zahouani, Militant Associatif; Nora Zelnik, responsable commerciale; Coralie Zwald, étudiante en droit

Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction.

 

 

Source : https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart

 

 

 

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 22:43
 
Source : http://rue89.nouvelobs.com
 
 
Régionales : et si on parlait du fond ?
 

 

Initialement publié sur Arretsurimages.net
 
 

Tiens, à froid, sans réfléchir, je vous pose la question  : dans votre région, qu’a changé la fusion des listes à gauche dans le programme des candidats socialistes au second tour des régionales  ? En quoi ce programme s’est-il, le cas échéant, « verdi » ?

En Ile-de-France, par exemple, saviez-vous que le programme de Bartolone inclut désormais « un an d’abonnement Navigo gratuit pour l’abandon d’un véhicule polluant“  ? Et aussi ‘une redevance poids lourd en transit  ? Et aussi un – mystérieux – renforcement des aides pour la pratique du vélo  ?

 

Dans le fracas des cymbales

Si vous ne le saviez pas, vous avez une excuse. Tous ces aspects secondaires n’intéressent pas le concert médiatique. Vous avez bien davantage de chances d’avoir été exposé aux noms d’oiseau que s’envoient classiquement, dans les dernières heures de campagne, Bartolone et Pécresse, ou aux sondages girouettes sur les chances du Front national’, qu’à des développements sur les programmes des candidats. Et si je tire ces informations d’un petit article du Monde, il est bien discret dans le fracas des cymbales.

Rien de nouveau. Dans les médias traditionnels, la vie politique est le domaine réservé d’une catégorie particulière de journalistes  : les journalistes politiques. Et un journaliste politique qui se respecte se contrefiche du pass Navigo, des lignes TER, ou des possibilités d’arriver à 100% d’électricité renouvelable à l’horizon 2050, sujets bien moins glorieux, bien moins fructueux en ‘reprises’, que les longues dissertations sur l’émergence du tripartisme, les relations tante-nièce, ou les calculs-du-coup-d’après-de-François-Hollande.

A leur décharge, ces médias traditionnels objecteront que ces promesses de campagne sont faites pour ne pas être tenues, ce qui est d’autant plus vrai qu’eux-mêmes se désintéressent totalement du devenir des mêmes promesses – à la notable exception, encore, du Monde, dont il faut saluer la courageuse recension des promesses tenues et non tenues, qui nous permet d’ailleurs de savoir que la majorité de gauche sortante du conseil régional d’Ile-de-France s’est parfaitement assise sur la promesse d’une augmentation de 50% du budget des énergies renouvelables.

 

Un biais pas neutre

Ce biais des grands médias d’information est-il politiquement ‘neutre  ? Il pourrait le sembler. Après tout, à première vue, cette obsession médiatique pour les courses de petits chevaux n’a aucune raison d’avantager tel ou tel parti. Mais il ne l’est évidemment pas.

Sous-traitant, dans une élection régionale par exemple, les rares domaines de vraie compétence de la région, au profit de joutes rhétoriques déconnectées de l’élection, il est vraisemblable qu’il favorise l’abstention, ou au moins ne la décourage pas. Qu’il favorise aussi les candidats faisant campagne sur des thèmes médiatico-compatibles’ (migrants, sécurité) plutôt que ceux qui pourraient être tentés de faire campagne sur des thèmes non compatibles (transports, logement, équipement des lycées).

Comme l’expliquait très justement l’an dernier Acrimed, ce n’est pas en sur-invitant la famille Le Pen que le système médiatique favorise structurellement le FN. Pas davantage qu’en oscillant comme un pendule entre diabolisation et dédiabolisation. C’est (parmi de multiples autres causes) en passant sous silence tout ce qui, de près ou de loin, peut toucher à la vie concrète des électeurs.

 

Initialement publié sur Arretsurimages.net
http://www.arretsurimages.net
 
 
 
Source : http://rue89.nouvelobs.com
 
 
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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 22:31

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=7nfwR4wJX9A

 

 

Le manque de respect des dirigeants envers le peuple

 

Ajoutée le 13 oct. 2015

 

 

 

Ajoutée le 13 oct. 2015

PichonFabien

 

Court-métrage documentaire sur le thème "Sauf votre respect" de Infracourt.
Pour essayer de faire changer les choses, n'hésitez pas à signer la pétition pour le référendum d'initiative citoyenne :
http://www.article3.fr/actions/petiti...

 

 

                                                   ******************************************

 

Source : http://www.maxmilo.com/product_info.php?products_id=354

 

Pilleurs d'Etat

Philippe Pascot
Pilleurs d'Etat

19,90 €
 

 

 

« On ne le dira jamais assez, tous les parlementaires ne sont pas pourris. C’est même une minorité d’entre eux, mais force est de constater qu’ils profitent d’une mansuétude complice de la majorité de leurs collègues. »

Philippe Pascot a côtoyé les élus de tout bord pendant près de 25 ans. Il recense dans cet ouvrage les abus légaux dans lesquels tombe la classe politique française : salaire exorbitant, exonération d’impôts, retraite douillette, cumuls, emplois fictifs, déclarations d’intérêts et d’activités bidons et tant d’autres petits arrangements entre amis.
Derrière une volonté affichée de transparence et de « moralisation » de la sphère politique, nos élus entretiennent leurs propres intérêts au travers de lois de plus en plus incompréhensibles, quand nous, simples citoyens, devons nous serrer la ceinture.
Sans parti pris, l’auteur rend compte de ce pillage d’État et du système qui le permet.

 Adjoint au maire d’Évry Manuel Valls, ancien conseiller régional, chevalier des Arts et des Lettres, Philippe Pascot milite pour une réelle transparence de l’exercice politique.
Il est l’auteur avec Graziella Riou Harchaoui de Délits D’élus, tome 1, 400 politiques aux prises avec la justice (Max Milo, 2014).

 

 

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 22:13

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Naomi Klein: «On force des pays à accepter leur destruction»
29 novembre 2015 | Par Jade Lindgaard

À quelques heures de la fin de la COP21, l’essayiste fait le point.

Essayiste, activiste : Naomi Klein est l'une des critiques les plus populaires et les plus écoutées de la mondialisation néolibérale et des régressions autoritaires qui l'accompagnent. Après La Stratégie du choc sur le capitalisme du désastre, qui prospère sur les violences infligées aux sociétés (cataclysme, putschs, effondrements politiques…), elle a publié en 2014 Tout peut changer, qui décrit à quel point le dérèglement climatique impose une épreuve vitale au système capitaliste. Pendant toute la COP21, elle tient un blog vidéo sur Mediapart.

 

Cinquième épisode : à quelques heures de la fin des négociations, l’essayiste canadienne revient sur un point essentiel des négociations sur lequel les pays riches ont gagné : celui des pertes et dommages.

Naomi Klein, le vidéo-blog de la COP n°5

Naomi Klein: «Pendant la COP, les négociations commerciales se poursuivent»

Quatrième épisode : Naomi Klein relève un étrange paradoxe. Alors qu'à la COP les États-Unis se battent pour éviter un accord juridiquement contraignant sur le climat, en coulisses, les négociations en cours sur les traités commerciaux entre les États-Unis et l'Europe, par exemple, se poursuivent. Et dans ces cas-là, les États-Unis sont favorables à des accords juridiquement contraignants. (Merci à la librairie Quilombo qui nous a accueillis. Tournage, réalisation et photos : À-vif (s), traduction : Thomas Cantaloube.)

 

Naomi Klein, le vidéo-blog de la COP n°4

Naomi Klein, Jade Lindgaard: loin de la COP, le procès des pétroliers

Aujourd'hui, l'essayiste canadienne dialogue  avec notre journaliste, Jade Lindgaard : à mi-temps de la COP, le point sur le projet d'accord, et sur les différents événements qui ont lieu en dehors de la bulle du Bourget, en particulier le procès du pétrolier Exxon, monté à Montreuil, au sein du Sommet des peuples pour le climat, à l'initiative de l'activiste américain Bill Mc Kibben. Troisième épisode de notre vidéo-blog COP21, en partenariat avec The Nation. Nous remercions le café-librairie Michèle Firk, à la Parole errante, à Montreuil, d'avoir accueilli le tournage de cette séquence. Réalisation : Jean-Paul Duarte et Jean de Peña du collectif À-vif(s). Traduction : Thomas Cantaloube.

 

Troisième vidéo-blog de Naomi Klein

2 décembre : «Pas besoin de miracle, nous voulons une vraie démocratie»

 

Deuxième épisode : Naomi Klein revient sur le Leap Manifesto (« Un grand bond vers l'avant »), large mouvement politique lancé au Canada pendant la dernière campagne électorale. Son but : militer pour un Canada alimenté à 100 % par les énergies renouvelables, où les emplois offerts par une telle transition sont aussi conçus pour éliminer les inégalités. L’appel du Leap Manifesto est visible ici. Tourné et réalisé par À-vifs. Propos recueillis par Jade Lindgaard. En partenariat avec l'hebdomadaire américain de gauche The Nation

 

Deuxième vidéo-blog de Naomi Klein

29 novembre. «Cette manifestation est un geste de défi»

 

Premier épisode : les manifestations interdites du 29 novembre. Tourné et réalisé par À-vifs. Propos recueillis par Jade Lindgaard. En partenariat avec l'hebdomadaire américain de gauche The Nation

 

Naomi Klein, le vidéo-blog de la COP n°1

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 22:01

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Perquisitions administratives: seulement deux enquêtes antiterroristes ouvertes
11 décembre 2015 | Par Louise Fessard
 
 
 
 

Depuis le début de l'état d'urgence, 2 500 perquisitions administratives ont eu lieu au nom de la prévention du terrorisme. Mais celles-ci n'ont provoqué l'ouverture à ce jour que de deux enquêtes préliminaires, sans garde à vue, par le pôle antiterroriste du parquet de Paris.

Depuis le déclenchement de l’état d’urgence le 14 novembre 2015, c’est un festival de portes fracassées en pleine nuit, de menottages indus et d’appartements retournés, avec pour seule explication, un ordre de perquisition évoquant la prévention du terrorisme : il existe « des raisons sérieuses de penser que se trouvent [ici] des personnes, armes ou objets liés à des activités à caractère terroriste ».

Au soir du 10 décembre 2015, 2 500 perquisitions administratives ont eu lieu, selon le décompte du ministère de l’intérieur. Pour quel bilan ? Au total, depuis le début de l’état d’urgence, 305 personnes ont été interpellées, dont 267 gardées à vue. Mais aucune pour terrorisme, qui était pourtant la motivation justifiant ces mesures très intrusives réalisées en dehors de tout cadre judiciaire.

 

Bernard Cazeneuve, le 19 novembre 2015, à l'Assemblée nationale © Reuters Bernard Cazeneuve, le 19 novembre 2015, à l'Assemblée nationale © Reuters

 

La section antiterroriste du parquet de Paris n’a, à ce jour, ouvert que deux enquêtes préliminaires à la suite de perquisitions administratives, indique le parquet. Ces deux enquêtes pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme » – une infraction très large qui permet de poursuivre et de sanctionner des préparatifs avant tout début de passage à l’acte – ont été ouvertes les 4 et 10 décembre 2015. Et aucune garde à vue n’a pour l’instant eu lieu dans ces deux procédures. Le parquet ne livre par ailleurs aucune information sur les faits qui ont motivé l’ouverture de ces enquêtes, ni sur les perquisitions concernées.

« L’absence d’enquête ne veut pas dire qu’aucun élément découvert lors de ces perquisitions n’intéresse les services antiterroristes », nous précise-t-on, pour nuancer ce maigre bilan judiciaire. Il s’agirait donc surtout d’alimenter en information les services de renseignement. On a connu façon plus discrète de procéder…

 

 

Ces perquisitions ont par ailleurs permis de découvrir 398 armes, dont 169 armes longues et 39 armes de guerre. Les procédures judiciaires ouvertes visent donc surtout des infractions de droit commun, parfois très éloignées du terrorisme : trafic de stupéfiants, armes, voire « travail dissimulé » et « fraude aux prestations sociales ». « En quinze jours, nous avons saisi un tiers du volume des armes de guerre récupérées en une année », s’est réjoui le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, le 2 décembre 2015. Les perquisitions ont par ailleurs débouché sur de « nombreuses » procédures judiciaires pour apologie du terrorisme ou provocation à des actes terroristes, ouvertes par les parquets locaux.

La liste des perquisitions administratives menées en Seine-Saint-Denis, dévoilée par Mediapart, montrait ainsi une certaine confusion dans la définition des objectifs. Détention d’armes, cannabis ou crack : tout y passait, en plus des soupçons directement liés au terrorisme. Le gouvernement, il est vrai, n’a cessé d’évoquer les connexions potentielles entre trafiquants et djihadistes…

Malgré une circulaire du 25 novembre 2015 du ministère de l'intérieur rappelant que leur mise en œuvre devait être « strictement proportionnée », les perquisitions continuent à charrier leur lot d'arbitraire et un nombre impressionnant de “dérapages”, de comportements et de propos inadmissibles des forces de l'ordre, documentés par les médias. Et sans doute bientôt par la commission des lois de l’Assemblée nationale, qui présentera mercredi le premier compte-rendu de son contrôle des « abus » de l’état d’urgence.

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 17:58

 

 

 

Rassemblement contre l’Etat d’urgence,

Samedi  12.12.2015,  à 14h,

devant la Préfecture de Nîmes

 

 

                                                                    

Les lois sécuritaires qu’on nous a vendues comme étant indispensables pour combattre le terrorisme se sont empilées l’une sur l’autre, années après années. Comme si elles n’existaient pas le gouvernement Valls prétend aujourd’hui qu’elles ne suffisent plus. Il instaure l’Etat d’Urgence pour 3 mois, avec l’assentiment unanime (-6 voix !) de la représentation parlementaire, au garde à vous, comme en 40. Sa prolongation et sa banalisation sont désormais au programme. Censé combattre le terrorisme de Daech, l’Etat d’Urgence a, comme il était prévisible, immédiatement dérivé. Mais est-ce vraiment une dérive ?

 

Son seul résultat visible à ce jour a été d’interrompre la mobilisation populaire massive à l’occasion de la Conférence sur le Climat (la 21°…) et de criminaliser des militants dits « écologistes », assignés à résidence sans aucune justification, sans aucun recours. Plusieurs manifestations ont été réprimées sans ménagements par une police travaillée par l’extrême droite et à laquelle on a donné permis de cogner.

Il sert aussi dans l’arbitraire le plus total à désigner coupable une communauté culturelle et religieuse très loin d’être homogène et unanime, dissimulant la réelle crise sociale dont elle est l’une des principales victimes sous le fantasme de la question identitaire, validant ainsi tous les délires racistes du FN, parti très catholique soit disant laïc, parti très cathodique soit disant ostracisé.

 

Au déni de démocratie, par les diktats de la Finance et par l’abandon du pouvoir à des institutions échappant à tout contrôle politique, s’ajoute désormais la répression de toute contestation et la surveillance policière généralisée. La social-démocratie ne peut plus cacher ses contradictions et ses  mensonges et n’a plus que l’option de se jeter dans les bras de l’extrême droite. Elle lui ouvre le chemin et lui donne tous les instruments de la dictature.

 

Le voile se lève donc sur la nature exacte de cette oligarchie, cet état bourgeois, mesquin, paternaliste et conservateur qui se drape dans les habits trop grands pour lui de la République Universelle. Incapable de Fraternité l’Egalité lui répugne et il ne tolère pas la Liberté.

 

Nous ne sommes ni des terroristes ni des esclaves. Ne nous laissons pas intimider, nous sommes le nombre, légion et multitude, la seule urgence est de combattre des valeurs hypocrites qui ne sont pas les nôtres, de changer radicalement notre mode de vie. Ce n’est pas dans les urnes et ce n’est pas dans nos foyers mais dans la rue, sur l’agora, que nous devons affirmer et démontrer que seules la liberté et la solidarité peuvent triompher des périls totalitaires qui nous menacent, l’intégrisme religieux tout comme la dictature des marchés, ces éternels complices.

 

« une Cité dont la paix dépend de l’inertie de sujets conduits comme du bétail pour n’apprendre rien que l’esclavage mérite le nom de solitude plus encore que celui de Cité » (B. Spinoza, 1660).

 

C’est contre la solitude et la résignation, pour une Cité libre et pacifique que nous devons aujourd’hui nous battre. Il n’y a pas d’alternatives.

 

 

Les Indigné-e-s de Nîmes

 

 

*****************************

 

 

 

APPEL POUR L'ARRET IMMEDIAT

 

DE L'ETAT D'URGENCE

 

ET LA DEFENSE DES LIBERTES PUBLIQUES

 

 

 

 

Suite aux terribles attentats du 13 novembre dernier, la situation sécuritaire et

 

répressive a pris une dimension très particulière. Interdictions de manifestations,

 

perquisitions administratives, gardes à vue: l’usage politique fait par le gouvernement

 

de l’état d’urgence a conduit ces derniers jours à la multiplication des interventions

 

dans des milieux militants notamment écologistes

 

et à de nombreuses assignations à résidence pour motifs politiques.

 

 

Le 14 novembre 2015, l’état d’urgence a été instauré en France pour une durée

 

de troismois reconductible.Et le 24 novembre, le gouvernement a informé

 

le Conseil de l’Europede « sa décision de déroger à la Convention européenne

 

des droits de l’Homme»

 

(Il donne de nouveaux pouvoirs à la police en matière de perquisitions, surveillance

 

électronique, sans passer par le juge). A travers ce vote, les députés de «gauche»

 

comme de droite ont mis en route un engrenage sans fin qui comme pour le plan

 

«Vigipirate», risque de n’être jamais interrompu.

 

Cette situation est inquiétante. D’autant plus que les motifs pouvant être invoqués pour

 

perquisitionner un domicile ou assigner une personneà résidence

 

(dans le cadre de cet état d’urgence)

 

dépassent de beaucoup la prévention/répression du terrorisme

 

"djihadiste" qui sert de prétexte au déploiement de ces mesures. Ils

 

permettent en fait,au gouvernement de s’en prendre

 

aux mouvements contestant sa politique (syndicats de salarié-es, collectifs de sans-

 

emplois, associations alter-mondialistes, etc.). Dernier exemple en date : les

 

interdictions de manifester, perquisitions et assignations à résidence quià l’approche

 

de la COP 21 ont frappé les milieux ZADistes, écologistes et alternatifs

 

Le gouvernement cherche à pratiquer la politique de la peur pour museler les

 

opposant-es à sa politique antisociale qui ne cesse de détruire tous les acquis

 

sociaux, allant jusqu’à vouloir réduire le code du travail à sa plus simple expression.

 

Afin d’asseoir sa politique internationale hyper agressive et guerrière,

 

il s’efforce de faire taire toutes les voix discordantes dans l’union nationale

 

qu’il tente d’imposer,notamment autour de la COP 21

 

en interdisant toutes les manifestationsinitiées par la société civile.

 

C’est ainsi qu’il faut analyser les affrontements de ce dimanche 29 novembre à Paris.

 

Ils ne sont que la conséquence de l’interdiction de manifester formulée par

 

les autorités,  leur donnant ainsi prétexte à réprimer les manifestant-es

 

ayant osé braver l’interdiction

 

  et se retrouvant interpellé-es par centaines, sans compter

 

les innombrables contrôles d’identités.

 

Une fois de plus, ces politiques répressives et antisociales, qui visent à détruire les

 

droits et les libertés fondamentaux, ne font que le lit des partis d’extrême droite.

 

Nous appelons l’ensemble de la population, à venir se mobiliser pour la défense des

 

libertés publiques, celles d’aller et venir, de manifester, du droit de grève... Bref cette

 

liberté d'expression à laquelle le gouvernement dit être attaché quand il est sous le feu

 

médiatique, et qu'il bafoue par derrière

 

 

Nous exigeons:  -L’arrêt immédiat de l’État d’urgence

 

                                - La relaxe pour l’ensemble des inculpé-es du 29 novembre

 

 

 

RASSEMBLEMENT

 

SAMEDI 12 DECEMBRE 2015 A 14h

 

RDV devant la préfecture, Avenue Feuchères

 

                                                                Afficher l'image d'origine                     

 

SIGNATAIRES: CNT 30, SOLIDAIRES 30, AL 30, NPA 30, FA 30-84,

Les indigné-es de Nîmes....

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 17:20

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

iNakba : une appli pour faire revivre les villages palestiniens disparus

 

Par Tous les internets. Publié le 09/12/2015 à 12h18

 

 

De Haïfa à Nazareth en passant par Sderot ou Hébron, l’application mobile iNakba permet de retrouver la géographie de la région transformée par la guerre de 1948.

 

lien

 

 

La « Nakba » (l’exode des Palestiniens provoqué par la guerre israélo-arabe de 1948) fait l’objet d’une importante bataille mémorielle. Les autorités d’Israël voient d’un très mauvais œil sa commémoration ; le mot lui-même a été banni des manuels scolaires.

 

L’ONG israélienne Zochrot a trouvé un moyen original d’entretenir la mémoire du temps d’avant 1948. Elle a développé une application mobile, baptisée iNakba, qui permet de retrouver la géographie de l’époque. 

 

Ce projet de transmission de l’histoire palestinienne est piloté par Raneen Jeries. Elle est l’héroïne de ce nouveau numéro de « Tous les Internets » – l’émission (produite par Premières Lignes) qui vous raconte ce qui se fabrique à l’autre bout de la Toile.

 

Si vous repérez de bons sujets susceptibles d’intéresser l’équipe de « Tous les Internets » ou sa communauté en ligne, n’hésitez pas à nous les signaler dans les commentaires ou sur Twitter en utilisant le hashtag #VuSurLesInternets.

 

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 16:37

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com/blog/de-interet-conflit

 

 

COP21 : le lobby du gaz naturel ment
 
 
 

Un centre de contrôle de gaz naturel à Ankara, en Turquie, le 7 janvier 2009

Un centre de contrôle de gaz naturel à Ankara, en Turquie, le 7 janvier 2009 - ADEM ALTAN/AFP
 

A tous ceux qui s’inquiètent d’un horizon assombri par les sombres fumées de charbon, ne vous inquiétez plus  : le gaz naturel est là pour vous faire voir la vie en bleu et «  vous assurer un futur propre  !  ».

Il suffit de se rendre sur le stand du lobby gazier GasNaturally présent à La Galerie COP21, ce salon des grandes entreprises au sein du Bourget, pour voir toutes ses inquiétudes s’évaporer en un frémissement  ! Finie l’image négative de «  grands pollueurs de la planète  » pour les marchands de gaz et de pétrole qui jurent tous prendre le taureau climatique par les cornes.

Ce qu’il faut, c’est se débarrasser du charbon, nouvel épouvantail version « airpocalypse now » ! Les lobbyistes nous l’assurent, «  l’avenir c’est le gaz, car il est deux fois moins émetteur de dioxyde de carbone (CO2) à la combustion que le charbon  !  ». Une performance qui ne tient cependant pas compte des fuites le long de la chaîne de production, en particulier des émissions de méthane, un gaz qui possède un coefficient de réchauffement 25 fois supérieur à celui du CO2.

Mais voyez vous, à l’avenir, il n’y aura plus ni fuite, ni marée noire, car «  le gaz est l’énergie fossile la plus propre  », peut-on lire sur les plaquettes du lobby gazier.

Ami des renouvelables, vraiment  ?

A en croire les éléments de langage des industriels du gaz, comme Engie en France, point de transition énergétique vers les renouvelables sans leur participation. C’est là toute la nouveauté du message entourant la promotion du gaz (ne pas oublier son adjectif «  naturel  ») qui embrasse désormais l’idée de transition énergétique, plutôt que de la combattre.

Le gaz est désormais «  le meilleur ami des renouvelables  », comme nous le vante l’Association royale des gaziers belges dans un spot publicitaire bien emmitouflé. Pour GasNaturally, «  le gaz naturel est le partenaire idéal des énergies renouvelables  », afin de résoudre les problèmes de « variabilité de productions des certaines énergies » dépendantes des conditions météo.

 

Spot de pub de Shell, « la belle relation » entre les EnR et le Gaz
 
 

Gaz et énergies renouvelables sont devenus à ce point inséparables qu’ils ont décidé d’unir leurs petits lobbies  !

Olivier Hoedeman de Corporate Europe Observatory, lors d’une récente conférence de presse en marge de la COP21, indiquait :

« Ces dernières années, sur les questions climatiques, nous avons observé une évolution du lobbying des groupes énergétiques qui sont passés du déni, à travers la promotion du climatoscepticisme, à des stratégies plus subtiles, comme celle visant à infiltrer les groupes de pression sur les énergies renouvelables pour introduire le gaz comme source d’énergie complémentaire. »

Le lobby de l’énergie solaire, SolarPower Europe, est ainsi dirigé par Olivier Schaffer, patron de SunPower, une filiale du groupe pétrolier Total, la société française assumant aussi directement la direction de la communication et des relations institutionnelles du lobby solaire.

Une enquête du Guardian publiée en mars 2015 révélait que «  les grandes firmes énergétiques avaient acquis ensemble une position dominante  » dans le lobby du solaire comme le lobby de l’éolien, l’European Wind Energy Association (EWEA).

Cette prise de pouvoir a entraîné une réduction des objectifs de ces organisations professionnelles, et notamment la fin de toute velléité de défendre un mix énergétique européen approchant les 100% de renouvelables au-delà de 2050 au bénéfice du développement du gaz.

Des partenaires aux mains sales

Cette même stratégie d’infiltration est déployée au cœur des négociations de la COP21 pour modifier la perception des décideurs sur les énergies fossiles, pourtant premières responsables du réchauffement climatique.

Un lobbying mis en lumière par l’ONG Corporate Europe Observatory (CEO) qui publiait lundi 7 décembre un rapport intitulé «  L’écran de fumée climatique, le lobbying des grands pollueurs en Europe  » dans lequel GasNaturally est sévèrement épinglé.

«  Il suffit d’un regard à la composition des membres fondateurs de GasNaturally, pour saisir que bon nombre sont impliqués dans le commerce des énergies les plus polluantes  », en particulier à travers la présence de l’Association internationale des producteurs de pétrole et de gaz (IOGP), regroupant les plus grands groupes énergétiques de la planète.

Parmi les entreprises de poids au sein du lobby gazier, CEO pointe du doigt la compagnie américaine ConocoPhilips, première productrice de gaz nord américain, qui aurait «  des antécédents de promotion du climatoscepticisme  », et qui est aussi largement impliquée dans la prospection de pétrole et de gaz en Alaska, ainsi que dans l’exploitation du sable bitumineux dans la province canadienne de l’Alberta.

 

Pour l’ONG bruxelloise :

« Ces activités polluantes ne font clairement pas partie de la “transition” vers les renouvelables dont GasNaturally aime tant parler, mais bien au contraire d’un business-as-usual dans la destruction du climat.  »

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com/blog/de-interet-conflit

 

 

 

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 16:28

 

Source : http://transatlantique.blog.lemonde.fr

 

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 16:23

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

Comment Greenpeace a piégé des scientifiques en marge de la COP21

LE MONDE | | Par

 
 

Dans le "pavillon des solutions" de la COP21, le prix du "fossile du jour", qui récompense les cancres des négociations, a été attribué à l'Arabie saoudite, le 7 décembre.

A la conférence de Paris sur le climat (COP21), les adversaires de la science climatique sont sur la sellette. Mardi 8 décembre, l’organisation Greenpeace a dévoilé une série de correspondances montrant comment des industriels des combustibles fossiles peuvent s’offrir, en toute discrétion, les services de plusieurs universitaires pour fragiliser les négociations climatiques. « Nous avons voulu savoir si, en amont de la conférence de Paris sur le climat, certains chercheurs du monde académique accepteraient d’être rémunérés pour rédiger et signer des rapports susceptibles de servir les intérêts d’industriels des fossiles, explique Ben Stewart, directeur des médias à Greenpeace Royaume-Uni. Et ce, en acceptant de cacher leur financement. »

 

Lire aussi : COP21 : un nouveau projet d’accord présenté en milieu de journée

 

Dans un courriel adressé, début novembre, au physicien William Happer, professeur émérite à l’université de Princeton (New Jersey), un militant de l’ONG se fait passer pour un consultant en relations publiques basé à Beyrouth (Liban). « Notre client est une compagnie pétrolière du Proche-Orient, inquiète de l’impact de la conférence climatique des Nations unies qui doit se tenir ce mois-ci, écrit-il. (…) Nous pensons que, vu votre travail important sur le sujet et votre poste à Princeton, un très court article écrit ou endossé par vous pourrait œuvrer fortement en faveur de notre client. »

 

Maintenir le financement secret

Le faux consultant demande au physicien, jadis un des hauts responsables de la recherche au sein du ministère américain de l’énergie, d’écrire un article sur les bénéfices du pétrole et du gaz. Le scientifique accepte et précise que ses honoraires se montent à 250 dollars l’heure. Il souhaite toutefois que les sommes soient versées au CO2 Coalition, un think tank climatosceptique qui le défraie, mais ne lui règle pas de salaire.

Cependant, pour garantir la crédibilité de l’article demandé, le (faux) commanditaire demande au physicien s’il est possible de maintenir le financement secret. « Si j’écris l’article seul, je ne pense pas qu’il y ait le moindre problème à indiquer : “L’auteur n’a reçu aucune compensation financière pour ce texte” », répond M. Happer.

Ce n’est pas tout. Au fil de sa correspondance avec le faux consultant, M. Happer révèle, en passant, que le charbonnier américain Peabody a déjà payé pour l’une de ses auditions devant une instance réglementaire du Minnesota. Ce qui n’avait jamais été révélé jusqu’à présent. Contacté par Le Monde, M. Happer n’a pas commenté, ni démenti, la teneur de ses échanges avec Greenpeace.

 

275 dollars l’heure

Le sociologue Frank Clemente, professeur émérite à la Penn State University (Pennsylvanie), est également tombé dans le piège. Lui aussi accepte la transaction et de cacher ses sources de financement. Le faux consultant dit cette fois travailler pour un charbonnier asiatique cherchant à faire produire, par un universitaire prestigieux, un rapport « pour contrer les études liant le charbon à une mortalité prématurée, en particulier le chiffre de l’Organisation mondiale de la santé selon lequel 3,7 millions de personnes meurent chaque année de la pollution due à la combustion des fossiles ».

M. Clemente accepte d’écrire, sous son titre de professeur à la Penn State University, pour détailler les bénéfices du charbon sur les économies, en particulier dans les pays en développement.

Ses honoraires ? En général 275 dollars l’heure, 15 000 dollars pour un article de 8 à 10 pages et 6 000 dollars pour une tribune publiée dans la presse. Pour montrer l’efficacité de son travail, le professeur cite l’une de ses tribunes en défense du charbon, publiée en mars par une cinquantaine de titres de la presse américaine. Il joint aussi à son message son témoignage d’expert devant une instance réglementaire du Tennessee devant statuer sur la fermeture d’une centrale à charbon… « Dans aucune de ces situations le sponsor n’a été identifié, écrit-il. Je publie tous mes travaux comme scientifique indépendant. »

Les prix peuvent grimper. « Le rapport “La valeur mondiale du charbon” a été plus extensif et a coûté 50 000 dollars pour huit semaines de travail », ajoute M. Clemente dans un de ses messages. Le rapport en question mentionnait bien le soutien financier du charbonnier Peabody, mais pas son montant. Sollicité par Le Monde, le sociologue assure qu’il n’était plus rémunéré par son université lorsqu’il a conduit ces différents travaux de consultance et qu’il ne renie rien de ce qu’il a écrit. « C’est la liberté académique », explique-t-il. Quant au rapport sur la valeur mondiale du charbon, M. Clemente rappelle qu’il a été publié en 2012 par l’Agence internationale de l’énergie et que « de nombreuses personnes y ont contribué par leurs idées ». M. Clemente confie être « très fier » de ce rapport qui, « à [s] a connaissance, ne contient aucune erreur ».

 

Lire aussi : Charbon, pétrole, gaz : les trois plaies du climat

 

 

 Stéphane Foucart
Journaliste au Monde

 

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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