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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 15:23

Le Monde - 06 octobre 2011

 

Entre la journée de mobilisation nationale du 27 septembre, qui avait vu plus d’une centaine de lycées mobilisés, et avant celle prévue le 11 octobre, les lycéens n’entendent pas « relâcher la pression ». Ce jeudi 6 octobre au matin, à Paris, plusieurs établissements ont été bloqués rapporte l’UNL, le principal syndicat de lycéens, qui dénonce « la rentrée la plus catastrophique du gouvernement ».

Une « manifestation surprise », partie de la place de la Nation vers 10 h 30 pour rejoindre la place de la Bastille, a réuni un petit millier de lycéens des établissements Ravel, Hélène Boucher, Voltaire, Dorian, Arago et Claude Monet, témoigne la FIDL, autre syndicat de lycéens. Selon un journaliste de l’AFP, ils étaient plutôt autour de 300, scandant « Sarko t’es foutu, les lycéens sont dans la rue ».

« Ceux d’entre nous qui s’étaient rassemblés sur les marches de l’opéra Bastille ont été évacués, en petit groupe, par des CRS », témoigne Tristan Rouquier, porte-parole de la FIDL. Plusieurs centaines de lycéens se sont également rassemblés à Jussieu. Des mobilisations ont par ailleurs été signalées devant les lycées Rodin et Fénelon, et devant le lycée Eugène Ionesco à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) par la préfecture. « Notre mobilisation est l’expression d’un refus global des conditions d’études insupportables imposées par le gouvernement : classes à 35 élèves, professeurs non remplacés, mal formés, centaines, voire milliers d’élèves sans affectation…. », énonce Victor Colombani, président de l’UNL.

Pas pour les vacances...

Rien à voir, donc, avec les blocages observés, vendredi 30 septembre, pour protester contre la prétendue réduction d’un mois des vacances d’été. La rumeur, relayée sur Internet et par SMS, avait conduit à des manifestations et blocages notamment à Paris, Grenoble, Douai, Dunkerque, Béthune, Lens, Vannes, Morlaix et Pau. Dans l’académie de Lille, une vingtaine d’établissements, essentiellement des lycées professionnels, avaient été touchés. Le rapport du comité de pilotage sur les rythmes scolaires, qui préconisait de réduire de deux semaines les congés estivaux, n’a pas encore donné lieu à des décisions du ministère de l’éducation, mais Luc Chatel a fait état « d’annonces en automne » sur des mesures mises en vigueur « dès la rentrée 2013 ».

Contacté, le rectorat de Paris fait état de « barrages filtrants » installés, ce 6 octobre, dans une dizaine d’établissements, sur les 172 que compte l’académie. « Tous ont été levés rapidement », précise-t-il. Le rectorat de Versailles évoque une journée « particulièrement calme », et « aucune tension ne s’inscrivant dans les mots d’ordre parisiens. » A Lille, deux tentatives de blocage, dans deux lycées professionnels, ont été signalées. « Deux sur les 520 collèges et lycées que compte l’académie », nuance le rectorat. Affaire à suivre.

Mattea Battaglia

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 15:21

LEMONDE.FR Avec AFP | 06.10.11 | 17h17

 
 

 

Face à la suppression de postes, l'année scolaire 2011-2012 pourrait être explosive.

Face à la suppression de postes, l'année scolaire 2011-2012 pourrait être explosive.AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK

Des établissements en manque de professeurs un mois après la rentrée des classes ? C'est ce qu'a déploré, jeudi, la PEEP, deuxième fédération de parents d'élèves.

"Nos responsables et nos parents aujourd'hui nous ont fait savoir qu'il manquait encore dans les établissements, surtout dans le second degré, beaucoup de professeurs de maths, de lettres, de langues vivantes, de technologie et, dans des matières plus spécialisées comme la mercatique (marketing)", a déclaré Valérie Marty, présidente, lors d'une conférence de presse.

"C'est un peu plus compliqué à l'heure actuelle, mais ça va être un peu plus tendu toute l'année car déjà, au mois d'octobre, on va rechercher des étudiants pour remplacer les enseignants qui n'ont pas pu être nommés sur les établissements" et "on cherche des remplaçants de remplaçants dans certains cas", a-t-elle ajouté.

La PEEP avait demandé aux parents, à l'occasion de la grève dans l'éducation nationale du 27 septembre, de "s'exprimer sur ce qu'ils vivaient et de faire part des inquiétudes qu'ils pouvaient éventuellement ressentir", a indiqué Mme Marty, présentant les conclusions de cette opération.

"Nous présenterons une synthèse [des témoignages de parents] dans une lettre à M. [Luc] Chatel pour lui demander : où va-t-on ? Qu'est-ce que vous nous proposez pour régler les problèmes aujourd'hui?", a-t-elle poursuivi, ajoutant : "Il y a une inquiétude extrêmement grande sur la capacité de l'école à faire réussir tout le monde. Un grand nombre de parents vont faire appel à des cours particuliers. Cela représente un coût supplémentaire, un sacrifice."

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 15:03

Le Monde - 07 octobre 2011

Les amnésies de Xavier Bertrand sur la prime « de 1 000 euros »

Xavier Bertrand : "François Baroin n’a jamais dit que ce serait une prime de 1 000 euros."

Qu'a-t-il dit ? 

Xavier Bertrand était l'invité de France Info, vendredi 7 octobre. L'occasion pour le ministre du travail de revenir sur les chiffres du chômage et des créations d'emploi, mais aussi d'évoquer la fameuses prime exceptionnelle inscrite dans la loi en début d'année et couramment appelée par la presse "prime de 1 000 euros".

 

 

Une appellation qui embarrasse aujourd'hui le gouvernement. Car dans les faits, cette prime n'atteint pas cette somme, loin de là. Réservée aux salariés d'entreprises de plus de 50 employés, ayant versé à leurs actionnaires des dividendes en hausse par rapport aux deux exercices précédents, cette prime, qui peut être donnée sous forme de hausse de la participation ou d'autres avantages pour les salariés, est plus proche des 300 euros en moyenne, selon une étude d'un cabinet spécialisé.

Concrètement, les entreprises du CAC40 auxquelles l'AFP (reprise ici par le site du Républicain Lorrain) s'est intéressée versent des sommes variables : STMicroelectronics, Schneider Electric ou Danone ont versé 150 euros, Groupama 110 euros. Les négociations sont en cours BNP-Paribas, où la direction proposerait 350 euros. Safran a proposé 300 euros, puis 500. Sanofi ou Rhodia vont jusqu'à 600 euros. La loi prévoit que l'employeur décide en dernier recours du montant de cette prime. Mais on est loin du plafond de déductibilité des charges permis pour l'entreprise, 1 200 euros. Et surtout loin de la promesse d'une prime "de 1 000 euros" un temps brandie par le gouvernement.

Interpellé sur cette question, Xavier Betrand assure pourtant, vendredi, qu'il s'agit là d'un malentendu. “Il n’ a jamais été question... c’est moi qui ai porté ce texte, et François Baroin n’a jamais dit que ce serait une prime de 1 000 euros. Il y a un exemple qui a été donné et à partir de là tout le monde s’est engouffré”, explique-t-il. En clair, la prime n'a jamais été annoncée comme d'un montant de 1 000 euros par le gouvernement, selon lui.

Pourquoi c'est faux ? 

Mais l'affirmation est aisément démentie par les faits. Il suffit en l’occurrence de retrouver la vidéo de l'interview donnée par M. Baroin à Europe 1, le 13 avril.



A 2'08, le ministre du budget explique de façon très claire : "Tout le monde, tous les salariés qui participent à l'augmentation de la richesse de leur entreprise doivent pouvoir en bénéficier.

 

- Quand ? demande le journaliste.

- Collectif budgétaire au mois de juin, un dispositif simple sous forme de primes exceptionnelles dont le montant n'est pas encore stabilisé, d'au moins 1 000 euros."

Pas d'exemple dans le propos de M. Baroin. La presse en retient unanimement que la prime aura le montant dont a parlé le ministre, et la baptise donc "prime de 1 000 euros".

Dès cette époque, la phrase, et surtout le chiffre donné par le ministre sont rapidement rectifiés. "On peut imaginer des exonérations, fiscales pour l'entreprise et sociales pour les salariés, à hauteur de 1 000 euros", précise ainsi Xavier Bertrand, le 17 avril. En juin, un article du Figaro consacré aux négociations sur le texte de loi qui doit fixer la prime au Parlement évoque pour sa part "700 euros au lieu de 1 000 euros". La somme effectivement versée sera au final deux fois moindre en moyenne.

Au fil des semaines, le gouvernement tente d'ajuster sa communication pour faire passer l'idée que cette fameuse prime n'atteindra pas 1 000 euros. Mais la somme est désormais ancrée dans les esprits.

Ce chiffre n'est pas le seul à avoir été exagéré. Le nombre de bénéficiaires potentiels de la prime l'a aussi été, et cette fois par... Xavier Bertrand  : le 21  avril, il précise à Europe 1 que la prime concernera "30 000 entreprises" et "8 millions de salariés, c'est plus d'un salarié sur deux". Les dernières estimations montrent que 2,4 millions de salariés seulement toucheront ce bonus, un tiers de ce qu'annonçait le ministre.

Mais au final, quelles que soient les confrontations de chiffres, Xavier Bertrand conclut, ce vendredi : "Entre nous c'est mieux que rien. S'il n'y avait pas eu cette loi, on ne toucherait rien du tout". 

 Samuel Laurent

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 14:59

Etats-Unis | A Washington, à deux pas de la Maison Blanche, des centaines de sympathisants entament une occupation contre la guerre en Afghanistan et la «machine capitaliste» de Wall Street.

 

AFP
© AFP | Quelques centaines de personnes manifestent à Washington.
 
AFP | 07.10.2011 | 07:16 - Tribune de Genève

Bannières, sacs de couchage, tam-tam: près de trois semaines après le début des manifestations de New York, ils sont plusieurs centaines, écologistes, anciens combattants ou simples "déçus d'Obama", bien décidés à camper "jusqu'à ce que le changement arrive" sur la Freedom plaza, une place située entre le Capitole, siège du Congrès, et la Maison Blanche.

"Cela fait un an que nous travaillons à ce rassemblement, bien avant le mouvement +Occupons Wall Street+", raconte Lisa Simeone, une des organisatrices de la manifestation hautement symbolique au coeur de la puissance américaine.

"Mais leur mobilisation a amplifié la nôtre: nous nous inspirons mutuellement les uns des autres", explique cette animatrice d'une radio à Baltimore, dans le Maryland (Est).

A l'origine du mouvement "Stop the Machine, Create a New World" ("Arrêtez la machine, créez un nouveau monde"), des pacifistes venus manifester contre le 10e anniversaire du début de la guerre en Afghanistan, mais près de 150 associations à travers le pays se sont jointes à l'initiative.

"Les gens sont déçus", explique le révérend Bruce Wright, un des organisateurs du mouvement venant de Floride (Sud-Est). "Nous sommes là au nom des petites gens, pour réclamer nos droits économiques universels: le droit d'avoir un toit, un métier, un accès gratuit à la santé".

"Nous aussi nous avons notre printemps américain", lance-t-il, revendiquant l'héritage du printemps arabe. "Comme en Afrique du Nord, en Espagne ou encore en Grèce, nous sommes ici pour réclamer un monde juste et durable!"

Ken Mayers est un ancien combattant du Vietnam: "Nous voulons en finir avec la mainmise des grosses entreprises". "Si le mouvement se transforme en tsunami, ça peut marcher!" affirme-t-il en rajustant sa casquette militaire. "La Freedom Plaza, c'est comme la place Tahrir en Egypte ou la place Syntagma à Athènes!"

Derrière lui, des hommes, cagoulés de noir et portant la combinaison orange des détenus de Guantanamo, appellent à la traduction de George W. Bush et de Barack Obama devant la Cour pénale internationale.

En fond sonore, un concert des "Raging grannies" (les "mémés déchaînées"), une trentaine de grands-mères, certaines le short coupé court sous la fesse, entonnent une chanson faite-maison: "Nous avons dépensé des milliards pour envoyer nos fils à la guerre, remboursez-nous!"

Les manifestants qui ont suivi la veille des ateliers de désobéissance civile, ont reçu l'autorisation de rester quatre jours sur cette place mais certains, comme cette ancienne hippie, affirment "vouloir rester jusqu'à ce que le changement arrive!"

"Nous sommes des déçus d'Obama: cet homme-là nous a trahis", confie Connie Joe, secrétaire dans une école du Wisconsin (Nord). "J'ai pris une semaine et demie de vacances, ça fait trente ans que j'attendais un mouvement comme ça!".

Carrie Stone, elle, n'a pas eu à prendre de congés. Son affaire a périclité en 2008, elle n'a plus de couverture maladie ni indemnité chômage. Elle a décidé de venir à pied depuis la Virginie occidentale (Est). Neuf jours sur les routes "pour attirer l'attention des politiques, sur nous, les pauvres".

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 14:18
Renaud Chenu - Marianne - Tribune | Lundi 6 Juin 2011

 

Au départ, il y a Stéphane Hessel, puis les événements de la Place Tahrir qui ont inspiré la révolte des jeunes Espagnols, à Madrid. Pour le journaliste Renaud Chenu, le rapprochement est un peu rapide au vu des enjeux : quand les uns se battent pour faire tomber un despote, les autres s'indignent de ne pas avoir l'Europe qu'on leur avait promise.

 

( Wikimedia commons - Montgomery - cc )
« Les Espagnols sont un peuple fier et ombrageux, avec un tout petit cul pour éviter les coups de corne. » Pierre Desproges eut été anthropologue qu'il n'eut pas dit autre chose des Indignados qui campent place Puerta del Sol à Madrid, avec la rigueur dans le rôle du taureau. Et partout dans l'Europe surendettée des jeunes de singer leurs homologues frappés par un chômage assez délirant (45%), en reprenant l'estival mot d'ordre « Yes we camp » .

Que certains s'emballent en y voyant une réplique du printemps arabe est touchant d'optimisme. Prendre le risque d'avoir les yeux qui piquent et de passer trois heures au commissariat n'a rien à voir avec engager sa vie pour faire tomber un despote. Au mieux peut-on y voir quelques embruns et après tout il n'y a rien de mal à se réclamer de la glorieuse Place Tahrir ou du courage des habitants de Sidi Bouzid.

Mais que se passe-t-il en Europe, alors ? Un vieux monsieur un peu magique, Stéphane Hessel, publie un fascicule où il (comprendre ce qu'il représente : la Résistance et ses Idéaux) enjoint les jeunes générations à s'indigner. Un carton éditorial dans toute l'Europe, même en Chine nous dit-on. Le terreau est bon, justement ça commence à chatouiller sérieusement le public visé qui a bien compris qu'il est le principal dindon de la farce au rayon de la crise. On lui avait promis l'Europe de la Joie, il aura celle de la dette et du chômage.

Cette « génération » qui s'indigne a-t-elle les moyens de dépasser le stade des happenings de rue et  du hashtag #revolution dont elle inonde twitter tout en revendiquant son apolitisme? On peut en douter sérieusement. Quand dans le sud de la Méditerranée on offrait son torse aux balles pour avoir le droit à des élections libres et démocratiques, à Madrid on appelle à l'abstention. Le décalage paraît cruel mais c'est le contexte qui l'est. L'Union européenne est à bout de souffle démocratique. Les plans de rigueur sont indifféremment appliqués par des gouvernements de droite ou de gauche, tous pieds et poings liés à ceux qui possèdent la dette (le vrai pouvoir). La promesse d'un espace européen où toutes les économies s'harmoniseraient sous la tutelle d'une monnaie unique imposant la sobriété budgétaire à chacun s'est évaporée. La Grèce sombre, va bientôt faire défaut pour le paiement de sa dette et devra soit se vendre aux plus offrants soit sortir de l'Euro. Irlande, Portugal, Belgique, Espagne risque de la rejoindre dans cette farandole de la dèche. Les prochains mois, nous constaterons avec de plus en plus de certitude que l'Euro est devenu par la force des choses le bras armé d'une Allemagne à l'impérialisme posthéroïque plan plan qui peut tranquillement tailler des croupières à ses partenaires surendettés grâce à cette monnaie qui n'est sous-évaluée que pour son économie tandis qu'elle est trop forte pour toutes les autres.

C'est ce que révèle ce mouvement. « A quoi bon voter quand il n'y a qu'une politique possible dans les conditions actuelles ? » Plus qu'un mouvement d'indignés, c'est un mouvement de désespérés. Celui d'une génération à qui on a promis la Lune (avec le papyboum le chômage va disparaître, avec l'Europe vous aurez la prospérité, avec tous vos diplômes vous occuperez des jobs en or...) et qui doit se rabattre sur le cyberespace pour occuper son temps trop libre. Et quand l'espérance est limitée, l'imagination et l'originalité ne sont guère au rendez-vous. Alors on imite le mouvement de la place Tahrir, sans trop savoir vers où tourner la Tourelle. Un mouvement entre kermesse et camping, sans idéologie et sans frontière qui se raccroche à la dernière nation des apatrides de la politique : internet. Il en faudra plus pour inquiéter les responsables de la déprime continentale qui doivent sourire en constatant que les petits enfants de la ''génération 68'' (portée par de vraies idéologies celle-là) sera celle des ''mini révolutions'' (portée par des groupes facebook). Indignée mais pas révolutionnaire, fauchée mais vivant chez ses parents, sans frontière mais pas internationaliste, politisée mais pas politique, mobilisée mais n'importe comment. Au moins ne renoncent-ils pas et cherchent-ils l'inspiration dans le souffle brûlant de peuples qui ont décidé de prendre leur destin en main après des décennies de despotisme. Mais on ne copie-colle pas l'histoire comme un twitt.

Plus que du Sud, l'exemple ne viendrait-il pas du Nord ? A Reykjavik, les Islandais sont en train d'expérimenter la démocratie dans la crise, la relance sans la rigueur, le pouvoir au peuple et non aux banques. L'île de 320 000 habitants a failli sombrer en 2008 dans la tempête bancaire. Depuis une assemblée de citoyens est en train de rédiger une nouvelle constitution, les islandais ont refusé deux fois de suite par référendum de rembourser quelque 4 milliards à l'Angleterre et aux Pays-Bas, l'oligarchie corrompue qui tenait l'île a été dégagée (Parti de l'indépendance au pouvoir de puis 1929) aux élections de 2009 suite à la « révolution des casseroles » de 2008 (même nom que celle réalisée en d'Argentine en 2001), la reprise se fait sans rigueur excessive... Mais L'Islande a pu dévaluer sa Couronne, n'a pas cédé à la panique en nationalisant les banques sans rembourser les actionnaires mais seulement les clients (et pourtant l'Islande existe toujours). Ah oui, ce pays n'a pas d'armée, est le paradis du journalisme d'investigation (ses lois permettent à Wikileaks d'y être hébergé), son Église protestante accepte les prêtres gays et pousse le vice jusqu'à les marier, son Parlement, l'Althing, démocratique, existe depuis l'année 930. Un exemple singulier.

De Madrid à Reykjavik, cependant, une indignation croissante monte des profondeurs des peuples européens qui prennent tous conscience qu'au nom d'un modèle que la crise a rendu démocratiquement désuet, les idéologues du libéralisme ne renoncent pas à exercer sur les multitudes la violence du capitalisme financier, jamais rassasié, forçant des gouvernements complices et dociles à déposséder les citoyens de leurs biens communs et de leurs droits acquis de haute lutte sociale. Petit rappel pour les oublieux, le 29 mai 2005, il y a juste six ans, les Français envoyaient bananer les ridicules petits clercs de la pensée unique babillant sans rougir que l'inauguration du libéralisme autoritaire du TCE était la seule voie possible pour notre tranche d'humanité. Pas gêné, Nicolas Sarkozy fit voter le traité de Lisbonne au Parlement qui est le clône du TCE.

Les ''coups de corne'' à l'autoritarisme libéral de l'Europe et à la finance, il faudra les rendre et désigner ceux à qui on les donnera, sinon il n'est pas certain que l'indignation généralisée permette à la gauche de revenir au pouvoir.

 

Retrouvez Renaud Chenu sur son site.

* Renaud Chenu est journaliste, auteur de Porcus Soviéticus (roman historique, 2010) et 18 mois chrono avec Paul Quilès et Marie-Noëlle Lienemann (fiction politique, 2010).
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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 14:16

LEMONDE.FR | 07.10.11 | 14h40   •  Mis à jour le 07.10.11 | 15h03

 
 

 

A quelques mois de l'élection présidentielle, la Maison Blanche a donné un signe fort envers les manifestants.

A quelques mois de l'élection présidentielle, la Maison Blanche a donné un signe fort envers les manifestants. REUTERS/STEVE MARCUS

Alors que le mouvement des indignés de Wall Street prend de l'ampleur, la presse américaine s'interroge de plus en plus sur les enjeux politiques de cette mobilisation spontanée. A quelques mois de l'élection présidentielle, la Maison Blanche a donné un signe fort envers les manifestants. Lors d'une conférence de presse, Barack Obama a estimé que ces manifestations – qu'il a "vues à la télévision" – "expriment le mécontentement que ressentent les Américains". Une prise de parole qui prouve que le mouvement est sorti du "silence médiatique" dénoncé par le journaliste Keith Olbermann, connu pour ses positions pro-démocrates.

Mais si le camp Obama semble prendre progressivement la mesure de cette mobilisation, la place de ces militants provoque l'embarras chez les démocrates. Interrogé sur les similarités entre les anti-Wall Street et le mouvement du Tea Party, le président a préféré botter en touche. Mais son vice-président, Joe Biden, s'est montré moins réservé, affirmant que les deux mouvements "avaient beaucoup en commun", souligne le Los Angeles Times. Unis par un même mouvement de rejet du système politique, certaine spontanéité populaire et une décentralisation, les deux mouvements pourraient jouer un rôle majeur dans l'élection à venir.

Depuis son émergence en 2009, le Tea Party s'est révélé être un allié de poids pour les républicains, contribuant notamment à la victoire des élections législatives de 2010. Mais désormais, le mouvement "tire la primaire républicaine vers la droite, ce qui pourrait constituer un handicap au moment de la campagne", note ainsi le Los Angeles Times. Un mouvement de "bénédiction contrasté" qui pourrait bien se reproduire côté démocrate cette fois.

 RÉCUPÉRATION "À DOUBLE TRANCHANT"

"Le camp des protestataires pourrait ainsi, de manière inattendue, contribuer à redessiner les enjeux d'une élection présidentielle, attendue jusque-là comme un affrontement entre des républicains rechargés à bloc et des démocrates qui font face à un passage à vide", analyse le Los Angeles Times. Citant un spécialiste de la stratégie libérale, le quotidien affirme ainsi qu'"il n'est pas nécessaire d'être un génie pour voir que ce qui se passe dans le mouvement peut permettre de dynamiser et mobiliser la base électorale des démocrates." Une récupération du mouvement, qui correspond selon les journalistes de Politico à la double casquette adoptée par le président Obama ces derniers temps, "à la fois docte et populiste".

Mais de nombreux membres du Parti démocrate préfèrent garder le silence sur ce mouvement grandissant issu de la rue, "craignant d'être assimilé à une mobilisation dont les motifs et les objectifs restent peu clairs", note le Wall Street Journal. Le parti pourrait en effet perdre "les électeurs modérés, ceux de la classe moyenne, ou les donateurs démocrates plus aisés", en soutenant trop ouvertement les manifestants "plus radicaux", affirme le quotidien. Comparant ainsi la politique du camp Obama à un "puzzle populiste", le Wall Street Journal note que le Parti démocrate "cherche à absorber l'énergie du mouvement Occupons Wall Street sans se risquer à un débat sur la lutte des classes".

"IRRESPONSABILITÉ" DES DÉMOCRATES

Les républicains de leur côté cherchent à exploiter le côté "radical" des manifestations pour rallier les modérés à leur cause. La chaîne Fox News, connue pour ses prises de position ancrées à droite, donne ainsi la parole à Peter King, élu républicain de la troisième circonscription new-yorkaise, qui souligne "l'indécence" des déclarations d'Obama. "On devrait plutôt dénoncer ces manifestants, ils sont dans l'illégalité et ne desservent aucune cause réelle. Et le fait que le président ou qui que ce soit d'autre leur accorde du crédit est une chose tout aussi irresponsable", fulmine ainsi l'élu.

Plus nuancées, certaines voix républicaines cherchent également à attirer les anti-Wall Street dans leur camp. "Nous comprenons la frustrations des gens face aux mesures économiques prises par Obama, mais ce n'est pas en manifestant que nous parviendrons à créer des emplois", explique ainsi un porte-parole du candidat à la primaire républicaine, Rick Perry, dans le Wall Street Journal.

QUEL AVENIR POUR LE MOUVEMENT ?

Si les médias américains ont mis du temps à s'intéresser à la mobilisation, ils s'interrogent désormais sur son avenir. "Les manifestations ont pris de l'ampleur en seulement deux semaines, et les déclarations du président peuvent constituer une preuve que ces rassemblements se transforment peu à peu en un mouvement politique", souligne ainsi le Chicago Tribune.

Mais la poursuite du mouvement reste imprévisible, rappellent à l'unisson les journaux américains. Le mouvement anti-Wall Street reste encore une nébuleuse mouvante qui aura du mal à s'inscrire dans le paysage politique américain actuel. D'autant que la mobilisation n'est pas sans contradiction. Non sans ironie, The Christian Science Monitor note ainsi que les anti-Wall Street "fustigent les grands patrons, mais ont pleuré Steve Jobs", le fondateur d'Apple décédé mercredi 6 octobre. Sur le réseau social Twitter – principal outil du mouvement – le compte officiel des manifestants a ainsi écrit "beaucoup de membres du mouvement respectait Steve Jobs, et il nous manquera". Plus tard, une manifestante écrivait même, sous le mot-clé dédié à la mobilisation "RIP au génie créatif qui a contribué à rendre TOUS ces mouvements possibles".

Charlotte Chabas

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 14:09

LEMONDE.FR avec Reuters | 07.10.11 | 08h21   •  Mis à jour le 07.10.11 | 14h47

 
 

 

A Los Angeles, le 6 octobre 2011.

A Los Angeles, le 6 octobre 2011.AFP/DAVID MCNEW

Les manifestants qui s'élèvent contre le système financier américain et les inégalités économiques sous le nom Occupy Wall Street ont gagné du terrain, jeudi 6 octobre, aux Etats-Unis et ont trouvé des soutiens au sommet même de l'Etat. "Ces manifestants expriment une suspicion plus largement partagée envers la manière dont fonctionne notre système financier", a déclaré, jeudi 6 octobre, le président américain, Barack Obama. Pour le vice-président Joe Biden, "les Américains ne pensent pas que le système est juste".

Depuis le rassemblement initial des "indignés" de Wall Street le 17 septembre, les protestations se multiplient dans les villes américaines. Des rassemblements ont eu lieu à Tampa, Trenton, Jersey city, Philadelphie, Norfolk, Chicago, Saint Louis, Houston, San Antonio, Austin, Nashville, Portland, Seattle et Los Angeles.

Lors de la manifestation de mercredi à New York, des syndicats ont rallié les rangs du cortège, ce qui laisse à penser que le mouvement pourrait encore prendre de l'ampleur. Près de 5 000 personnes ont formé le cortège, ce qui en fait le défilé le plus important depuis le début du mouvement.

"Ce n'est que le début, prédit à Philadelphie un cadre dans une société de transport. Les camionneurs vont apporter leur soutien de ville en ville." Dans la ville, un millier de personnes ont arboré des pancartes où l'on pouvait lire sur l'une d'entre elles "Je ne pensais pas que 'par le peuple, pour le peuple' représentait 1 % [de la population]".

A Los Angeles, une centaine de protestataires se sont réunis devant la Bank of America dans le centre-ville, tandis que d'autres ont essayé de monter une tente. Onze personnes ont été arrêtées après avoir refusé de démonter ce qu'ils avaient pu assembler.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 14:04

Programme provisoire de l'Agora des Indigné.e.s à Bruxelles

 

Ceci est le programme provisoire de l'Agora Bruxelles, la convergence des marches des Indigné.e.s.

Le bourgmestre a refusé d'accueillir le camp dans le Parc Elisabeth, et les autorités veulent que le camp s'installe à Tour et Taxis. Ce n'est pas sûr que les Indigné.e.s vont accepter, donc à suivre...

Programma-medium
programma

 

Samedi 8 :

Début d’après-midi : Accueil des marcheurs à l’entrée de la ville + marche dans la ville jusqu’au camp Parc Elisabeth (Métro Simonis).

+/- 16H-17H : Arrivée et accueil au camp.

19H : Conférence de presse des marcheurs. Lieu : Camp.

+/- 20H-21H : Concerts des « Fanfoireux » et des « Taupes qui boivent du lait ». Lieu : Camp.

Dimanche 9 :

11H : « La chasse aux chômeurs et aux allocataires sociaux ». Lieu : Camp.

14H : Ciné-débat « Répression policière » avec propositions et actions. Lieu : Camp.

15H30 : Atelier libre pour les enfants et atelier pictural. Lieu : Camp.

16H : « Grèce, la volonté des banquiers l'emporte sur la démocratie ». Lieu : Camp.

18H : Assemblée. Lieu : Camp.

21H : Projection du film « Debtocracy ». Lieu: Camp.

Lundi 10 :

11H : « Les luttes contre la privatisation de l'eau en Europe ». Lieu : Camp.

15H: « Les femmes d’Europe sont les véritables créancières de la dette publique ». Lieu : Petit parc près de Gare Centrale, à préciser.

18H : Assemblée. Lieu : Camp.

21H : Projection du court-métrage « L’île aux fleurs » et du film ? (à définir)

Mardi 11 :

9H30 : « Economie et sens de la vie. » Lieu : Camp.

11H : « Pour un changement de paradigme économique, réflexion pour une économie citoyenne, locale et durable. ». Lieu : Bourse.

13H: Bientôt fukuchezmoi ! Lieu : Place Flagey,

15h30: « Quand Mc Donalds deviens vert : lobbying d'entreprise, agriculture et alimentation ». Lieu : Camp.

16H : « Origine et crise de la dette ». Lieu : Camp.

17H : « Chants chamaniques ». Lieu : Camp.

18H : Assemblée. Lieu : Camp.

20H30 : Animation politique et de réflexion : « Le jeu de la ficelle sur la dette ». Pour 25 pers, possibilité jusqu’à 50. Lieu : Camp.

Mercredi 12 (Journée internationale de lutte contre le capitalisme) :

10H : « Alternative au G20 : Ils sont 20, nous sommes des milliards. » Lieu : Place Sainte-Catherine.

12H30 : « La révolution Humaine ». Lieu : Mont des Arts.

14H30 : « L’indignisme est-il un dégagisme? ». Lieu : Carré de Moscou

16H : « Mesures d'austérité européennes et influence des lobbies financiers ». Lieu : Camp.

16H : « La dette contre la démocratie ». Lieu : Camp.

18H : Assemblée. Lieu : Camp.

Jeudi 13 :

10H: "Et l'Amour régna sur l'argent". Lieu: Camp.

11H : « Changer de système, vers l’objection de croissance ? » Lieu : Camp.

14H : Animation politique et de réflexion : « Le jeu de la ficelle sur l’alimentation ». Pour 25 pers, possibilité jusqu’à 50. Lieu : Camp.

14H :

16H30 : « Charte mondiale des migrants – Liberté de circulation et d'installation partout et pour tous ». Lieu : Camp.

18H : Assemblée. Lieu : Camp.

21H : Projection du film « Illégal ». Lieu : Camp.

Vendredi 14 :

10H : « Chants chamaniques ». Lieu : Camp.

?H : "Contrepoint entre le capitalisme et le pouvoir populaire.". Lieu : ?

13H : « Comment l’Art peut-il servir une révolution sans lui demander d’être au service d’une idéologie, d’un consensus ou d’une esthétique collectiviste » ? Lieu : Camp.

16H30 : « La désobéissance civile ». Lieu : Camp

18H : Assemblée. Lieu : Camp.

Samedi 15 :

« Unis pour un changement global ». Manifestation mondiale. Lieu : Partout !

Durant toute la semaine :

« Friperie géante » et autres ateliers spontanés ! Lieu : Camp.

Autres ateliers (date et heure à définir) :

  • « Regards croisés sur le temps présent : Des insurrections arabes aux révoltes en Occident, quelles formes pour la transformation du monde ? »

  • Modules d’Action directe non-violente


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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 13:37

Le Monde - 06 octobre 2011

« Je suis vieux mais toujours en colère »

Des retraités manifestent pour l’accroissement de leur pouvoir d'achat, à Montpellier © Karim El Hadj/ Le Monde.fr

Quelques dizaines de retraités manifestaient, jeudi 6 octobre, dans les rues de Montpellier. Réunies, les organisations syndicales (.pdf) de retraités veulent être entendues sur la baisse du pouvoir d'achat et le report de la réforme de la dépendance.

A Montpellier, un retraité manifestant place de la Comédie © Karim El Hadj /Le Monde.fr

"Je suis vieux mais toujours en colère. On n'est pas parmi les plus malheureux, mais notre pouvoir d'achat baisse. Je manifeste pour mes enfants et mes petits-enfants", détaille Pierre C., prof de gym à la retraite depuis 20 ans, membre de la Fédération générale des retraités de la fonction publique et militant syndical "depuis toujours".

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 13:31

LEMONDE.FR avec AFP | 07.10.11 | 08h06

 

Le navire s'est échoué sur un récif de la baie de Plenty, l'une des destinations touristiques les plus populaires du pays.

Le navire s'est échoué sur un récif de la baie de Plenty, l'une des destinations touristiques les plus populaires du pays.AP/Alan Gibson

Une pollution majeure pourrait atteindre les côtes de la Nouvelle-Zélande, après l'échouage d'un porte-conteneur libérien qui menace de se briser et de répandre ses 1 700 tonnes de fioul lourd dans une baie peuplée de mammifères marins. Le Rena, d'une capacité de 47 000 tonnes, s'est échoué mercredi 5 octobre dans la baie de Plenty, sur le récif Astrolabe, au large de la ville de Tauranga, sur l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande.

Le carburant qui s'en échappe a déjà formé une nappe de cinq kilomètres de long dans laquelle se sont englués de nombreux oiseaux. Des avions ont largué des agents dissolvants sur la nappe dans l'espoir de la réduire mais l'opération n'a donné aucun résultat et le fioul risque désormais de souiller le littoral. Le ministre de l'environnement, Nick Smith, a estimé vendredi 7 octobre que l'avarie du Rena "pourrait devenir la catastrophe écologique maritime la plus grave qu'ait connue la Nouvelle-Zélande depuis des décennies".

 "LA SITUATION SE DÉGRADE"

Selon le ministre des transports, Steven Joyce, les autorités s'emploient à pomper les cuves du Nera pour protéger la baie de Plenty, l'une des destinations touristiques les plus populaires du pays et un havre pour les baleines, les dauphins, les phoques et les pingouins. "Le problème, c'est que la situation se dégrade et, d'après mes informations, il est possible que le navire se brise et coule", a déclaré Steven Joyce au New Zealand Herald.

Vingt-trois membres de l'équipage se trouvent toujours à bord du cargo, selon le quotidien néo-zélandais. Tous travaillent jour et nuit pour tenter d'écoper l'eau qui s'est engouffrée, et transférer le pétrole dans des parties plus sûres du cargo. Des craintes s'élèvent sur la sécurité de l'équipage philippin, d'autant que du mauvais temps est attendu dès le début de la semaine prochaine.

 

Le carburant qui s'échappe du cargo a déjà formé une nappe de cinq kilomètres.

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