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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 16:41

LEMONDE.FR | 08.10.11 | 18h34   •  Mis à jour le 08.10.11 | 18h34

 
 

 

Près d'un millier de personnes selon les organisateurs, 380 selon la préfecture, ont défilé samedi 8 octobre à Paris contre le chômage et la précarité, pour la neuvième année consécutive.

Près d'un millier de personnes selon les organisateurs, 380 selon la préfecture, ont défilé samedi 8 octobre à Paris contre le chômage et la précarité, pour la neuvième année consécutive.AFP/MIGUEL MEDINA

Près d'un millier de personnes selon les organisateurs, 380 selon la préfecture, ont défilé samedi 8 octobre à Paris contre le chômage et la précarité, pour la neuvième année consécutive. "Nous sommes là pour exprimer notre colère face à une situation sociale qui ne cesse de se dégrader", et pour dénoncer "la perte de nos emplois et la stigmatisation des chômeurs", ont lancé les organisateurs, parmi lesquels Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) et, cette année, l'Appel et la pioche, Génération précaire, Actuchômage, et le Collectif du pissenlit.

Scandant "Chômeurs, ras le bol! Qui sème la misère, récolte la colère!", et brandissant des pancartes qui disaient "Droit au travail, salaires décents", ils ont défilé de la place Stalingrad vers la Place de Clichy, avec le soutien des syndicats Solidaires et FSU et SNUIpp.

"A ceux qui ont un faible niveau de formation, qui ont des problèmes de santé, s'ajoutent désormais dans les rangs des chômeurs et précaires des diplômés, des retraités tellement pauvres qu'ils viennent chercher du travail et aujourd'hui des fonctionnaires", constate Marie Lacoste, secrétaire nationale du MNCP.

"Il faut se mobiliser avant les élections, rappeler l'isolement des chômeurs et dire aux politiques qu'ils ne peuvent pas tout mettre sur le dos de la crise", ajoute-t-elle, indiquant le souhait du MNCP de rencontrer tous les candidats à la présidentielle pour discuter du sujet.

ARRÊT DES RADIATIONS

Les manifestants demandent l'arrêt des stigmatisations et des radiations. Ils exigent notamment la suppression de la "dématérialisation" des courriers du service public de l'emploi, instaurée en juin, et qui pénalisent, selon eux, les chômeurs n'ayant pas accès au matériel informatique ou étant dans l'incapacité de payer des abonnements Internet.

Selon le ministère de l'emploi, les sorties des listes des demandeurs d'emploi "pour radiations administratives" ont augmenté en juillet de 25,1 %. Signe d'une mauvaise communication, selon Mme Lacoste.

Ils réclament également une indemnisation pour tous les chômeurs, la revalorisation des allocations, l'arrêt des recours aux contrats précaires, ainsi qu'une prime de Noël de 500 euros.
"La nouvelle génération est souvent diplômée et galère pour trouver un emploi, un logement. On demande d'avoir accès au droit commun et qu'on cesse d'utiliser des stagiaires pour remplacer des contrats de travail, dit Leïla Chaibi, co-fondatrice du collectif l'Appel et la pioche. Tout le monde est mis en concurrence avec ce système qui tire tout le monde vers le bas".

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 15:48
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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 15:42
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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 15:36

 

  Rue89 - 08/10/2011 à 13h30
Rien compris à l'affaire Karachi ? On reprend de zéro
Augustin Scalbert
"Monsieur 06" Rue89

 

Hortefeux, Balladur, Copé, Bazire, Gaubert, Sarkozy... leurs noms sont associés à l'attentat de Karachi. Que leur reproche-t-on ? Que risquent-ils ? Explicateur.


Jacques Chirac rend hommage aux onze Français morts lors de l'attentat de Karachi à Cherbourg, le 13 mai 2002 (Charles Platiau/Reuters)

1

A l'origine, un attentat suicide fait quatorze morts

 

Le 8 mai 2002, vers 8 heures, les employés français de la Direction des constructions navales (DCNS) en poste à Karachi, où ils participent à la conception de sous-marins Agosta vendus par la France au Pakistan, partent à leur travail.

Comme chaque matin, un bus de la marine pakistanaise est passé les prendre dans leurs hôtels respectifs. Alors que la porte se referme sur les passagers montés au Sheraton, un kamikaze fonce sur l'autocar au volant de sa Toyota rouge.

L'explosion est « si violente qu'une phalange est retrouvée à près de 70 mètres de là », écrit L'Express à l'époque. Quatorze personnes, dont onze Français, sont tuées, douze blessées.

Le jour-même à Paris, le gouvernement Raffarin prend ses fonctions. Les autorités françaises et pakistanaises annoncent dans la foulée soupçonner Al-Qaeda d'être responsable de l'attentat. Personne ne revendique la tuerie.

2

D'abord, la piste d'Al-Qaeda

 

Trois jours après l'attentat, le patron du parquet antiterroriste de Paris est à Karachi. Une instruction est ensuite ouverte par les juges Bruguière et Ricard, qui suivent la piste d'Al-Qaeda.

En 2008, les juges Trévidic et Jannier leur succèdent. En juin 2009, l'un d'eux déclare aux familles des victimes que la piste d'un imbroglio politique autour du contrat de vente des sous-marins est « cruellement logique ».

Le 17 octobre, de nouveaux éléments confortent cette hypothèse d'un différend autour du versement de commissions occultes entre la France et le Pakistan, tout en enterrant la piste islamiste.

La tuerie trouverait en fait son origine dans la signature, le 21 septembre 1994, du contrat de vente des sous-marins par le gouvernement Balladur. Des rétrocommissions auraient servi au financement de la campagne présidentielle de l'ex-Premier ministre.

En décembre de la même année, des familles de victimes déposent plainte pour « corruption » contre l'association de campagne d'Edouard Balladur ; puis le parquet ouvre une enquête préliminaire visant d'éventuels « abus de biens sociaux ».

Finalement, en septembre 2010, une instruction est confiée aux juges Van Ruymbeke et Le Loire. C'est le « volet financier » de l'affaire Karachi. Celui qui dérange le pouvoir.

3

De Balladur à Sarkozy, différents degrés d'implication potentielle

 

Au centre de ce volet financier, on trouve l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, soupçonné d'avoir facilité la signature du contrat de 1994, ce qu'il nie. Les juges l'ont mis en examen le 14 septembre 2011 pour « complicité et recel d'abus de biens sociaux ».

Takieddine, qui aurait touché pour ses services d'intermédiaire 33 millions d'euros (avec un autre intermédiaire libanais, Abdul Rahman el Assir), en aurait reversé une partie sous forme de rétrocommissions destinées à du financement politique occulte.

La semaine suivante, deux autres personnes sont aussi mises en examen : Thierry Gaubert pour « recel d'abus de biens sociaux » et Nicolas Bazire pour « complicité d'abus de biens sociaux ».

C'est ici que l'affaire devient inquiétante pour Nicolas Sarkozy, car ces hommes sont très proches de lui, surtout le second.

Seules ces trois personnes sont aujourd'hui mises en examen. Mais à travers Takieddine, d'autres hommes politiques de droite sont cités.

  • Edouard Balladur : Premier ministre de 1993 à 1995 et candidat à la présidentielle de cette année qui verra la victoire de son rival Jacques Chirac, il n'est pour l'instant pas inquiété par la justice dans cette affaire.

    Mais c'est le financement de sa campagne qui serait, indirectement, à l'origine de l'attentat. Il a toujours affirmé que tous les fonds utilisés étaient légaux. A l'époque, le Conseil constitutionnel avait validé ses comptes. Mais l'instruction Karachi a montré fin 2010 qu'ils avaient été sous-évalués de plus de 13 millions de francs ;

  • François Léotard : l'instruction des juges montre que le ministre de la Défense de l'époque a, à travers son collaborateur Renaud Donnedieu de Vabres, imposé Takieddine comme intermédiaire juste avant la signature du contrat. Auditionné fin 2009 par une mission d'information de l'Assemblée nationale, Léotard déclare que selon lui, l'attentat s'explique par « une vengeance de personnes n'ayant pas touché leur part de commissions » ;
  • Thierry Gaubert : conseiller de Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly puis au ministère du Budget. Sa femme (ils sont séparés) Hélène de Yougoslavie l'accuse de s'être rendu en Suisse en compagnie de Ziad Takieddine pour récupérer des mallettes remplies d'argent liquide, avant la présidentielle de 1995 ;
  • Nicolas Bazire : directeur de cabinet d'Edouard Balladur à Matignon, puis directeur de sa campagne présidentielle à partir de début 1995, il est accusé, toujours par l'épouse de Gaubert, d'avoir reçu l'argent rapporté par ce dernier et Takieddine. Ami de vingt ans de Nicolas Sarkozy, dont il fut le témoin du mariage avec Carla Bruni.
  • Nicolas Sarkozy : ministre du Budget et porte-parole du gouvernement Balladur, il devient ensuite porte-parole de la campagne du candidat.

    L'Elysée affirme aujourd'hui – non sans inexactitudes – qu'il n'avait pas connaissance du financement de la campagne. Or, outre qu'il en était l'un des principaux conseillers politiques, il a aussi donné son accord à la création de deux sociétés off-shore au Luxembourg, Heine et Eurolux, par lesquelles une partie de l'argent de la commission de Takieddine a transité.

  • Brice Hortefeux : à l'époque chef de cabinet de Sarkozy au Budget, ce vieil ami du Président s'est aussi occupé de l'organisation des meetings de campagne de Balladur. Précisément là où ce dernier affirme que les fonds « oubliés » à l'époque par le Conseil constitutionnel ont été récoltés, en liquide, auprès des militants.
  • Jacques Chirac : une fois arrivé à l'Elysée, celui que les médias donnaient vaincu face à son « ami de trente ans » Balladur a décidé de cesser le versement des commissions aux officiels pakistanais, soupçonnant les balladuriens de toucher des rétrocommissions issues de ces fonds.
  • Dominique de Villepin : secrétaire général de l'Elysée après l'élection de Chirac, c'est lui qui, selon l'instruction, a mené les négociations menant à l'arrêt du versement des rétro-commissions aux Pakistanais, et donc aux balladuriens.

    Après son audition par le juge Van Ruymbeke le 5 octobre, Takieddine a mis en cause Villepin, l'accusant d'être à l'origine de toute cette affaire, dans laquelle il voit un « complot » comparable à celui de Clearstream.

4

D'autres contrats, d'autres affaires

 

Si l'affaire Karachi est née des investigations lancées après l'attentat meurtrier survenu au Pakistan en 2002, les juges soupçonnent que la campagne de Balladur a aussi pu être financée par des rétrocommissions provenant d'un autre contrat d'armement, conclu à la même époque : la vente de trois frégates à l'Arabie saoudite. Ce contrat, baptisé Sawari 2, s'élevait à près de 3 milliards d'euros (2 896 millions exactement) alors que celui des sous-marins vendus au Pakistan, nommé Agosta, se montait à 825 millions d'euros.

En Arabie aussi, d'après l'instruction, le versement des commissions a cessé. Avec une différence de taille : Jacques Chirac a validé ce changement auprès des autorités du royaume dès 1996. Takieddine, qui nie tout rôle dans Agosta, reconnaît avoir travaillé sur Sawari 2, contrat pour lequel il aurait touché 130 millions de dollars.

Takieddine implique Guéant

Ziad Takieddine a aussi explicitement impliqué Claude Guéant, actuel ministre de l'Intérieur et ex-secrétaire général de l'Elysée de Sarkozy, dans un entretien à Libération début octobre. Cette fois, il fait allusion à un troisième contrat négocié dès les années 90, même s'il n'a pas abouti à cette époque : le contrat Miksa, portant sur la sécurisation des frontières de l'Arabie saoudite.

Surnommé « le contrat du siècle » en raison de son montant (7 milliards d'euros), Miksa sera finalement remporté en partie par EADS en 2009. Notamment grâce à Claude Guéant, qui l'a négocié au nom de Nicolas Sarkozy depuis 2002.

Takieddine :

« Quand je parle des relations avec l'Arabie saoudite, si je n'avais pas eu l'accord de monsieur Guéant d'intervenir sur le contrat Miksa, je n'aurais rien fait. Chacune de mes interventions correspondait à une mission officielle. »

En 2003, à un stade de la négociation Miksa, Takieddine devait toucher la bagatelle de 350 millions d'euros. On peut donc imaginer que ce contrat, objet d'une intense bataille entre chiraquiens et balladuro-sarkozystes, a aussi pu donner lieu à des rétrocommissions.

Takieddine offrait des vacances à Copé

Le richissime homme d'affaires franco-libanais n'a en tous cas jamais payé d'impôts en France, alors qu'il y possède un patrimoine important ; et c'est là une des autres polémiques de cette affaire à tiroirs.

Un autre volet, sans doute plus anecdotique au regard des 14 morts de Karachi, concerne Jean-François Copé : chiraquien en 1995, il n'est soupçonné d'aucun rôle dans le financement de la campagne de Balladur. Mais ses liens avec Takieddine posent problème.

Comme d'autres (Hortefeux, Gaubert, l'ex-conseiller de Sarkozy Pierre Charon ou l'ami du Président et propriétaire du Fouquet's Dominique Desseigne), Copé a bénéficié des largesses de Takieddine.

Seul l'actuel patron de l'UMP a été contraint de reconnaître s'être fait offrir des vacances par l'homme d'affaires. Avec des contreparties ?

Enfin, autre affaire dans l'affaire, celle des coups de fil de Brice Hortefeux à Thierry Gaubert, qu'il avertissait que sa femme « balançait » alors que son audition par Van Ruymbeke n'avait pas encore été rendue publique. Avant de l'appeler, à nouveau, pendant qu'il était en garde à vue.

L'ancien ministre a-t-il bénéficié d'informations indues en marge de la procédure ? Fin septembre, une enquête pour « violation du secret professionnel » a été ouverte.


Jean-François Copé dans la piscine de la villa de Ziad Takieddine au cap d'Antibes, en août 2003 (Mediapart)

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 15:31
  • Le Mouvement 15M en France
  • Commission Réseau
  • LE MOUVEMENT 15M EN FRANCE

    au 4 octobre 2011, par un groupe d'indignés de diverses nationalités*.

     

    Il est le temps de structurer les assemblées  de France.

     

    1. L'importance de la communication

    2 .Web strategie - Le mouvement sur Internet

    3. La coordination en France

    4. Developpement de Take the Square

    Note sur Take the Square, Democracia Real YA! et le 15M.

     

    1 - L'IMPORTANCE DE LA COMMUNICATION

    L'un des problèmes des mobilisations en France est le manque de « bonnes » informations. Les gens on été trop naïfs depuis le début. On ne sait pas quelles sources ils utilisent, mais c'est clair qu'ils n'utilisent pas les bonnes. Les « bonnes » sources sont les sources premières.

    En Espagne, si on veut savoir ce que c'est Democracia Real YA! on va sur http://www.democraciarealya.es/.  Si on veut savoir sur les Acampadas on va à http://www.tomalaplaza.net. Ce sont les seules « bonnes » sources d'information sur l'Espagne depuis plus de 5 mois.

    Pour l'international on utilise http://www.takethesquare.net (le réseau international de "acampadas"). Éventuellement on utilise aussi http://international.democraciarealya.es/.

     

    2 - WEB STRATEGIE ET MOUVEMENT

    Si le mouvement a pris en Espagne c'est parce qu'on a compris une chose: les Acampadas/Assemblées et les réseaux sociaux officiels doivent avoir le contrôle du flux d'informations.

    Ce n'est pas aux médias de l'avoir. Les gens suivent les informations directement des sites webs du mouvement 15M. C'est ainsi que les personnes sont véritablement informées de ce qui passe, où aller et qui contacter.

    Dans les Acampadas les gens se connaissent. Il y a des commissions de communication qui ont des informations de première main. Ces informations sont postés sur les blogs "officiels" et après sur les facebooks "officiels". Comment savoir le bon facebook? Le bon facebook est celui qui apparait en lien sur le site web "officiel" (mais pas le contraire). Le facebook qui dans la section d'information explique de quelle acampada il provient, dans quel réseau international il participe, comment le contacter, etc.

    Les sites que disent "nous  sommes des indignés" etc. ou qui donnent des informations incomplètes  sont des sites personnels, indépendants.

     La norme numéro 1 du Hactiviste est de ne pas suivre un site web ou un "facebook" parce qu'il a un nom comme "démocratie relle" ou "les indignés". Il faut toujours demander qui a fait quoi.

    En  règle générale sur internet, vérifier la véracité des sources avec quelques points d'observation du support:

    - Le site que vous visitez  comporte t'il des mentions légales ?

    - Les articles sont ils signés d'un nom d'auteur, dates, sources?

    - Il y a t'il un formulaire de contact ?

    - Les informations vous paraissent-elles cohérentes ? n'hésitez pas a croiser les sources en cas de doute.

    D'une certaine manière: en France, si derrière le site web (ou facebook) il n'y a pas les "Acampadas", ou les assemblées déjà existantes: ce site web ne fait pas parti du mouvement d'assemblées et du réseau Take the square. Le suivre est seulement une manière d'être DESINFORMÉ. Toute personne qui suit ces sites chaque jour devient de plus en plus désinformée sur les Acampadas et les assemblées.

    En effet, il est en train de suivre un groupe de personnes qui transmettent les informations qu'ils veulent ou peuvent. Ces informations peuvent être partielles ou incorrectes.

    En Espagne, "Democracia Real YA!" (DRY) est la plateforme citoyenne qui a fait l'appel à la mobilisation du 15 Mai. Suite aux manifestations du 15 mai les assemblées sont apparues de façon spontanée. DRY est indépendant des acampadas.

    Les assemblées, on les connait comme "Toma la Plaza" ("Take the square", le réseau global). Acampada est indépendant de "DRY". DRY a écrit un communiqué avant le 20 mai 2011 pour se demarquer des acampadas, ne pas être accusé de récupération du "15M". Le 15M est le nom que les medias ont donné au mouvement. Il est constitué par l'ensemble des Acampadas et de DRY.

    LES LIENS OFFICIELS

    TOMALAPLAZA

    Le site des Acampadas en Espagne, connu comme le mouvement "15M", est: http://tomalaplaza.net/.

    Ils n'ont pas de Facebook. Ils utilisent le réseau social alternatif N-1 [https://n-1.cc/pg/dokuwiki/9394/doku.php?id=como_empezar].

    TAKETHESQUARE

    Le site international pour le réseau d'Acampadas promu depuis les événements en Espagne est : http://takethesquare.net/.

    Pour le 15 Octobre le site international officiel est : http://15october.net/ .

     

    3 - LA COORDINATION EN FRANCE

    En France il n'existe pas l'équivalent de "Take the square" ou du "15M", mais non plus de "DRY". Il n'y a encore aucun mouvement coordonné entre les villes. Aucun.

    C'est l'une des raisons principales des faibles mobilisations dans ce pays. Le mouvement ne prospère pas à cause du manque d'un réseau de collaboration entre les villes. Les gens sont perdus devant la multiciplicité des sites, groupes, mais ils manquent d'informations  provenant des assemblées, façon de les contacter, rejoindre le mouvement.

    Tout les sites "reelle démoctraite ...", "démocratie réelle ....", les "indignés ...." qui visent à donner une visibilité du mouvement dans tout le pays sont pour l'essentiel des sites personnels, dans le sens qu'ils sont déconnectés des assemblées. Ces sont des sites gérés par des gens qui parfois sont en contact avec une assemblée mais jamais avec toutes. Ces gens ne soumettent pas leur rôle à aucune assemblée.

    Ils ne sont pas en contact non plus avec le réseau "15M" d'Espagne ou le réseau "Take the square" de plusieurs pays. Et non plus avec DRY.

    Je ne dis pas qu'ils font les choses mal. Je dis qu'ils sont indépendants.

    Pour Paris, par exemple les seuls sites corrects d’informations, dans le sens ou les informations proviennent de l’assemblée des commissions et des groupes de travail motivés, sont pour l'instant:

    - Web : http://forum.reelledemocratie.COM

    - Facebook : http://www.facebook.com/pages/D%C3%A9mocratie-R%C3%A9elle-Maintenant-Par...

    La revitalisation des mobilisations grace au passage des Marches Indignées par la France nous a donnée l’opportunité de finalement nous coordonner entre les villes. Nous ne devons pas laisser passer l’opportunité de faire une coordination entre les villes et les assemblées.

    Un site web commun est seulement la façade. Ce qui est important, c’est tout le réseau collaboratif qu’il y a derrière. La gestion du site web, l’élaboration de contenus de chaque assemblée, éventuels communiquées conjoints, les commissions animées entre villes, les visuels , videos etc.

     

    4 - LE DEVELOPPEMENT DE "TAKE THE SQUARE"

    Dans « Take the square » actuellement la façon de travailler ressemble un peu à celle d’élaboration du logiciel libre ou des wikis et de les améliorer.

    Le code source est ouvert, tout le monde peut le voir mais  tout le monde ne peut pas le modifier. Tout le monde peut faire une copie et modifier la copie, mais l’original a des accès limités.

    Dans Take the Square tous les groupes sont ouverts, et tout le monde peut y participer. C’est pour cela qu’on aime bien nous réunir sur les places (mais entre villes et entre pays beaucoup de choses se passent  sur la toile).

    L’accès aux codes d’administrateur des sites, etc, ne se donnent pas automatiquement à tout le monde, on préfère travailler quelques jours ensemble afin de mieux connaître les nouveaux arrivés. Si une personne ne travaille pas ou/et elle vient un jour, ou un jour par mois, elle n’aura non plus les codes ou d'autres permissions. Mais ce n’est pas seulement ça.

    Au niveau d’ « organisation interne » les choses fonctionnent de la même manière. Quand une personne arrive pour la première fois, on écoute tout ce qu'il a à dire, si il y a des parties constructives (et ne prend pas des heures du coup !).  Mais on ne change pas tout le code d’organisation du jour à lendemain.

    La meilleure manière de se faire écouter ce ne sont pas les critiques (spécialement quand elles sont virulentes de la part des gens qui ne connaissent pas encore notre façon de travailler).

    Les meilleures façons de se faire écouter sont les démonstrations et la constance.

    Quand une personne arrive, donne des exemples et explique comment il pense , et qu'il le fait pendant un temps suffisant de sorte que les autres puissent voir les manières et les résultats;  c'est ainsi que les choses peuvent être faites et que cette personne fera évoluer le code d’organisation du groupe

    Par rapport aux assemblées, celles-ci donnent les lignes générales ou directrices, mais elles ne déterminent pas de façon exacte la manière dont doit s’auto-organiser chaque groupe.

    Ce sont les personnes qui travaillent effectivement dans chaque groupe qui, en forme de petites assemblées (parfois grandes engueulades) s’organisent.

    Ces groupes ont une tendance à se professionnaliser.

    Ce fonctionnement n’est pas toujours parfait. Il y a toujours des choses à améliorer. nous racontons ce que nous avons vécu.

    Quelques commentaires sur le réseau global "take the square":

    - Dans ce réseau, la non connaissance de plusieurs langues devient une difficulté effective pour certaines personnes.

    Les gens qui seulement peuvent suivre l'information dans une langue, sont toujours quelques heures ou jours en arrière des autres. Pour eux, il est plus difficile de chercher les informations d’autres pays. On n’a pas un pull de traducteurs si grand.

    - La non familiarité avec les outils informatiques devient aussi une difficulté. Le réseau global se passe en grand partie par internet, et il faut dominer quelques outils web. Mais les outils évoluent. Ce qui est plus difficile c’est d'avoir la facilité et l’envie d’apprendre et de changer. Mais il ne faut pas exagérer, il n’est pas nécessaire d'être un expert.

    - Pour l'instant la plupart des gens qui y participent sont émigrés, expatriés, des gens qui ont voyagé pendant des années. Ce n’est pas une condition, mais c’est souvant comme ça.

    Peut-être qu' ils ont plus envie de faire et de participer à un réseau mondial ?

    - Dans ce réseau on s'engueule souvant. Mais chaque jour est un nouveau jour. Alors, hors de question de pleurer ou partir. Parfois le mieux est de laisser la discussion pour le lendemain, réfléchir chacun de son coté et "acercar posiciones" (comme disent nos amis espagnols)...l'essentiel étant de trouver un concensus.

    - Lors des réunions la plupart du temps il y a plus d’hommes que de femmes. Ce n’est pas non plus une condition, mais c’est comme ça.

     

    Note: sur Take the Square, DRY: Democracia Real YA! et le 15M.

    Le 15Mai est la date de la première manifestation "d'indignés" en Espagne. Les medias ont ensuite donné ce nom au mouvement. Il est donc constitué par l'ensemble des mouvements, Acampadas, Take the square, Toma la plaza et DRY. Tous sont partie integrante du 15M. C'est un nom, comme "indignés"...et certain mouvement l'on repris.

    Dans le but d'une collaboration au niveau international avec les uns et les autres...il s'agit "d'unir" et de communiquer entre tous les mouvements "d'indignés".

    DRY ("Democracia Real YA!"): Definition oficielle; Réseau de personnes et de collectifs qui se coordonnent au niveau national et international afin de travailler pour le retablissement des droits démocratiques des citoyens.

    Adhesion (au manifeste, pas monnetaire):  Pour garantir la neutralité et l'horizontalité politique de ce mouvement citoyen, nous n'accepterons pas l'adhésion d'un quelconque parti politique, syndicat ou toute autre organisation.

    Nous invitons leurs membres à participer aux convocations et assemblées à titre individuel ou en famille, entre amis.

    DRY est donc totalement contre le fait de créer un parti. Celà n'a jamais été dans ses projets et n'est pas non plus à l'ordre du jour.

    Nous ne sommes pas hermétiques au convergences ou synergies mais, afin de préserver l'intégrité du mouvement, nous nous devons d'être départager des autres factions quelle qu'elles soient: notre mouvement a une structure d'organisation horizontale pronant le respect de l'individu; toute association directe avec une structure hiérarchique (pyramidale)

    Les 3 piliers de la plateforme sont: Apartidiste, Asyndicale et non violente.

    Les decisions prises lors des assemblées sont transmises à la commission des reseaux locaux  qui centralise et difuse les infos. Pour eviter la manipulation ou l'envie d'être un "leader", il est demandé que, dans la mesure du possibles, la fonction de coordinateur soit rotative, tous les 3 mois.

    * Travail interactif virtuel réalisè avec un "public pad"

  • bernat
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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 15:28

LEMONDE.FR | 07.10.11 | 20h53   •  Mis à jour le 07.10.11 | 21h05

 
 

 

Depuis la 1ère manifestation contre la vie chère du 21 septembre, à l'appel de l'intersyndicale composée de la CGT, CFDT, FO et deux associations de consommateurs, les rues de Mamoudzou, puis désormais de toute l'île sont paralysées

Depuis la 1ère manifestation contre la vie chère du 21 septembre, à l'appel de l'intersyndicale composée de la CGT, CFDT, FO et deux associations de consommateurs, les rues de Mamoudzou, puis désormais de toute l'île sont paralyséesAFP/PHOTO IMAZ PRESS REUNION

Mamoudzou, envoyé spécial - Les négociations ont été suspendues à Mamoudzou, vendredi 7 octobre, entre les représentants des manifestants et une dizaine de chefs d'entreprises de la grande distribution, après 26 heures non-stop, sous la houlette du préfet Thomas Degos.

Les avancées obtenues - la proposition de baisse des prix d'une dizaine de produits jugés de première nécessité comme le poulet, le riz, la farine, le lait, l'huile, mais aussi le sable, le ciment, le gaz, l'électricité… - n'ont pas suffit aux centaines de personnes rassemblées sur la place de la République, ainsi nommée lors de la création du 101ème département le 31 mars dernier.

Depuis la 1ère manifestation contre la vie chère du 21 septembre, à l'appel de l'intersyndicale composée de la CGT, CFDT, FO et deux associations de consommateurs, les rues de Mamoudzou, puis désormais de toute l'île sont paralysées. Les négociations ont été entamées le 29 septembre, après des échauffourées la veille, et depuis se poursuivent à un rythme intense, sans succès. Les barrages paralysent désormais toute l'île.

LE POIDS DU SECTEUR PUBLIC

Car le problème est plus profond. Dans ce nouveau département, le salaire minimum a doublé en 7 ans, pour atteindre 80 % du smig net, tandis que les prix ont augmenté de "seulement" 40 % sur cette période. Mais seules 30 000 personnes travaillent, sur plus de 200 000, et seuls 4 "revenus sociaux" sur 22 sont en place, avec le RSA prévu à 25 % seulement à partir du 1er janvier 2012.

Un "ancien" vit avec 150 à 300 euros par mois, les handicapés sont encore à l'abandon, un chômeur ne perçoit aucune allocation et chaque travailleur doit faire vivre plus de six personnes. Sur ce point, le jeune président du conseil général Daniel Zaïdani (centre-gauche) élu en mars dernier a encore demandé vendredi soir au gouvernement, lors d'une allocution télévisée très suivie sur les télévisions locales, que le taux de RSA versé à partir du 1er janvier prochain soit passé des 25 % prévus à 50 % du montant alloué en métropole.

A Mayotte, le secteur public occupe par ailleurs la moitié des salariés, mais les agents des collectivités locales sont à 80 % des agents de catégorie C. Ils ont été essentiellement embauchés pour des raisons familiales ou politiques, souvent à chaque élection, et ne sont pas capables d'assurer leurs missions. Cette situation a été assumée par les élus qui revendiquaient ces "embauches sociales", à défaut de toute autre prise en charge.

Le souci est que ces agents ont été intégrés dans la fonction publique territoriale lors du passage au département, la charge salariale a alors augmenté de 30 %. Le conseil général, les mairies et autres syndicats intercommunaux se retrouvent avec 80 % de leurs budgets en moyenne qui doivent servir aux frais de fonctionnement, essentiellement les salaires. Certains n'ont même plus assez de recettes pour couvrir leurs dépenses obligatoires. Ces instances ont alors sabré dans toutes les dépenses d'investissement, mais aussi tous les soutiens aux associations d'insertion, sportives, sociales, les activités culturelles, les aides à l'économie, d'où une raison de plus à la grogne actuelle.

LES COMMUNES SANS MOYENS

Le conseil général a ainsi renvoyé le Cirad et le Conservatoire national des arts et métiers ces derniers mois, faute de pouvoir assumer sa légère participation. Sur les dix-sept communes de l'île, une dizaine est actuellement sous tutelle, suite aux décisions de la Chambre régionale des comptes, et surtout le conseil général, dont le budget 2011 a été arrêté par le préfet il y a à peine deux mois et qui a accumulé un déficit qui se monte désormais à 65 millions d'euros.

Mayotte vit une transition, un changement de société, voulu par la population et rappelé lors du référendum de 2009 pour le département où le "oui" l'avait emporté à 95,2 %. Mais à défaut de fiscalité locale, les communes n'ont pas de moyens,. L'an passé, 46 millions d'euros d'investissements prévus n'ont même pas pu être réalisés, faute de compétences dans les services : 59 % des agents ont un niveau d'école primaire avait révélé une récente étude du CNFPT.

"Il faut qu'il y ait des agents de catégorie A et B qui amènent une expertise financière et juridique", s'était même  permis le préfet. L'investissement public est devenu très limité et les collectivités publiques ne peuvent même plus honorer les dizaines de millions d'euros de dettes qu'elles ont contractées auprès des entreprises locales, qui souffrent jusqu'à fermer. La situation est donc très difficile pour le nouveau département.

Un vrai plan de développement économique, avec un appui à la production locale, a bien été intégré dans les négociations, mais faute de moyens cet espoir risque de rester lettre morte. Le fonds de développement économique et social de 30 millions d'euros sur 3 ans, déjà prévu en 2001, devrait bien voir le jour, mais sera-t-il à la hauteur des espoirs du nouveau département qui a vraiment besoin d'un soutien fort de l'Etat ?

Le Pacte pour la départementalisation, transmis à tous les Mahorais par Nicolas Sarkozy, prévoit bien une mise à niveau "sur 25 ans", mais les Mahorais attendent un geste concret.L es négociations reprendront samedi, mais l'approvisionnement en carburant et en nourriture commence à poser de sérieux problèmes aux familles. Combien de temps l'île pourra-t-elle tenir ?

Laurent Canavate

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 15:27

LEMONDE.FR avec AFP | 08.10.11 | 13h19   •  Mis à jour le 08.10.11 | 13h19

Les élus de l'assemblée de Corse ont adopté à l'unanimité, dans la nuit de vendredi 7 à samedi 8 octobre, une motion contre la décision de non-lieu de la cour d'appel de Paris dans l'enquête sur l'impact du nuage radioactif de Tchernobyl en France. Selon cette motion, l'assemblée de Corse "s'indigne de la démarche des autorités politiques qui ont voulu mettre un terme à une procédure judiciaire susceptible de conduire à la vérité".

Les élus territoriaux ont également adopté le principe de l'organisation d'une conférence de presse internationale à Paris, "afin de prendre l'opinion européenne à témoin sur les enjeux matériels, et surtout moraux, de cette affaire". Le non-lieu prononcé le 7 septembre par la cour d'appel de Paris a provoqué la colère en Corse, où une explosion du nombre de cancers et de maladies de la thyroïde avait été enregistrée dans les années suivant la catastrophe de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl, en 1986.

La cour d'appel de Paris a estimé que cette catastrophe n'avait pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France. Elle a notamment mis hors de cause l'ancien directeur du Service central de protection contre les rayons ionisants, le professeur Pierre Pellerin, seul mis en examen, pour "tromperie aggravée", en 2006, dans ce dossier. L'association des victimes françaises de Tchernobyl va se pourvoir en cassation contre cet arrêt, selon l'avocat des parties civiles, Bernard Fau.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 15:53
Laurent Neumann et Frédéric Ploquin - Marianne | Vendredi 7 Octobre 2011 à 12:01 


Dans l'affaire Karachi, Brice Hortefeux a dit avoir pris connaissance des déclarations d'Hélène de Yougoslavie, qui «balance beaucoup», sur Médiapart le 13 septembre, ce qui en réalité est impossible puisque le site d'information ne citait pas encore son nom. Il se pourrait que l'ancien ministre de l'Intérieur ait été informé autrement...



Dans l'entretien qu’il a accordé au JDD, le dimanche 2 octobre, à la question : « comment avez-vous été au courant des déclarations d'Hélène de Yougoslavie affirmant que son mari, votre ami Thierry Gaubert, et Ziad Takieddine, remettaient des fonds à Nicolas ? », Brice Hortefeux a répondu : « Un site Internet a publié le 13 septembre des informations concernant « un témoin » accablant Thierry Gaubert. Connaissant bien la famille et sachant que celui-ci était en plein divorce, j'ai eu une première indication sur l'identité du témoin. Cela est devenu une quasi-certitude lorsque j'ai appris que Mme Gaubert avait le même avocat que Mme Takieddine (…».

Disons les choses clairement : compte tenu des informations dont dispose Marianne, l’explication de l’ancien ministre de l’Intérieur est particulièrement sujette à caution. Le site Internet en question, Médiapart, a bien publié le 13 septembre, un article faisant état de la déposition d’un témoin dont le nom n’apparaît pas. Hélène de Yougoslavie, épouse de Thierry Gaubert, puisqu’il s’agit d’elle, a été interrogée dans le plus grand secret le 8 septembre par les policiers de Division nationale des investigations financières (DNIF).

Ce n’est que huit jours plus tard que Le Nouvel Observateur dévoilera son nom. Lorsque Brice Hortefeux appelle son ami Thierry Gaubert, le 14 septembre, pour l’avertir que sa femme « balance », aucun média n’a cité le nom de l’avocat d’Hélène Gaubert, en l’occurrence Me William Bourdon. Question : comment Hortefeux sait-il qu’elle a le même avocat que Nicola Johnson, ex-Mme Takieddine ? Voilà la réponse, lapidaire, qu’il a dressé à Marianne : « Après avoir été entendu, comme témoin et à ma demande, par l’autorité judiciaire, je me suis exprimé dans les médias et ai répondu point par point dans un journal télévisé puis dans la presse écrite. Je n’ai donc rien à ajouter ».

Peut-être mieux informé qu'il ne l'admet
Dans le procès-verbal d’audition de Thierry Gaubert, le 20 septembre par la police judiciaire, que Marianne a pu consulter, il est fait état d’une conversation téléphonique entre Mrs Gaubert et Hortefeux où il apparaît clairement que Hortefeux informe Gaubert que sa femme « balance » et qu’elle a le même avocat que Mme Takieddine :
-    B.H. : (…) Mais tu ne m’avais pas dit que l’avocat de Nicolas et d’Hélène était le même.
-    T.G. : bah si si mais c’est assez récent.
-    B.H. : Parce qu’elle balance beaucoup apparemment Hélène.
(…)
-    B.H. : (…) Mais je savais pas qu’elles avaient le même avocat toutes les deux, qu’elles se concertaient.
-    T.G. : Bah oui, mais c’est récent (silence).

Qui ? Quand ? Comment ? La veille de cette audition, le 19 septembre, la question a été posée par les enquêteurs à la princesse Hélène de Yougoslavie : que savait exactement son ex-mari, Thierry Gaubert ? La réponse laisse pantois : « Il savait que j’avais déposé l’enregistrement (de lets conversations,qu'elle a dé"posé sous forme de clef USB NDLR) lors de mon audition par les policiers. Il a su que j’avais été entendue par les policiers et que j’avais déposé cet enregistrement. Quelqu’un le lui avait dit. Il m’a demandé ce que j’avais dit. Je ne lui ai pas dit. Il m’a demandé de me rétracter. Je lui ai dit que je ne mentais pas. Il m’en voulait, en gros c’est de ma faute ».

On savait que Brice Hortefeux a prétendu avoir appelé Gaubert « pour vérifier des rumeurs ». Il se pourrait que l’ami de trente ans de Nicolas Sarkozy ait été mieux informé, avant même d'appeler son ami, qu’il ne l’admet modestement.
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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 15:35
Régis Soubrouillard - Marianne | Jeudi 6 Octobre 2011 à 18:01 


Désignée comme un exemple de rigueur, le modèle allemand commence à susciter de sérieux doutes jusque dans la presse économique allemande de référence. Dans un dossier, complètement ignoré par la presse internationale, le quotidien économique Handelsblatt révèle Le grand mensonge économique allemand: la dette publique du pays annoncée à 2.000 milliards d'euros serait, en projection, beaucoup plus proche des 7.000 milliards d'euros.



Angela Merkel et Georges Papandréou
Angela Merkel et Georges Papandréou
« Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ! ». Le proverbe s’applique parfaitement aux relations paradoxales que l’Allemagne de Merkel entretient avec la Grèce de Papandréou. Pendant que la chancelière allemande donne des leçons de rigueur permanente au gouvernement grec, qu'elle se fait tirer les oreilles pour augmenter la contribution allemande au Fonds européen de solidarité financière, sur fond de vives tensions politiques internes, le quotidien économique allemand Handelsblatt, lâchait la semaine dernière une bombe.

La rigueur allemande, vantée par tous les éditorialistes de la place, citée imparablement en exemple par tous les politiques en manque d’inspiration, autant de moutons-postulants au poste suprême, ne serait que pur fantasme. Au point que même son quotidien économique de référence commence à en douter…
Dans un dossier intitulé « La vérité », le journal déconstruit ainsi la mythologie du modèle de vertu germanique, recensant  les subterfuges utilisés par les gouvernements qui se sont succédés depuis quatre décennies et notamment celui de Merkel pour cacher la dette abyssale du pays.

Officiellement, la dette allemande en 2011 est de 2 000 milliards d’euros. Mais ce n'est que pur mensonge affirme le Handelsblatt car la majeure partie des dépenses prévues pour les retraités, la sécurité sociale, l’évolution démographique défavorable du pays, les malades et les personnes dépendantes ne sont pas inclues dans le calcul. D'après de nouveaux calculs, l’addition est autrement plus salée : un mensonge à 5 000 milliards d’euros supplémentaires. Soit un total de  7 000 milliards d’euros de dette publique !
L'Allemagne serait donc endettée à hauteur de 270 % de son produit intérieur brut et non pas 83 % comme officiellement annoncé. Par comparaison, la dette grecque devrait être de 186% du PIB en 2012 ! Le hic, c'est que la comparaison devient branlante. Avec ces critères, la Grèce affiche, de son côté une dette publique qui dépasse les...700% de son PIB !

Le grand mensonge allemand
La dette publique allemande "officielle"
La dette publique allemande "officielle"
Néanmoins, depuis l’arrivée au pouvoir de Merkel en 2005, le montant de la dette a augmenté de 500 milliards : « Merkel a créé autant de nouvelles dettes que tous les chanceliers des quatre dernières décennies réunis », remarque l'auteur de l’article « Le grand mensonge allemand ».

Déjà avec une dette publique « officielle » de 2 079 milliards d'euros, soit 83,2% de son PIB, en valeur, l'économie la plus performante de la zone euro était montée sur le troisième place du podium des pays les plus endettés au monde. De quoi relativiser les sempiternelles comparaisons avec le meilleur élève de l’Europe dont les « zexperts » nous rebattent  les oreilles, multipliant les démonstrations infondées qui voudraient que ce dernier aurait su maîtriser sa dette publique alors que la France ne cessait de sombrer.

Contrairement aux indicateurs classiques, l'économiste Bernd Raffelhüschen utilise le concept de « dette implicite générationnelle » soit tous les déficits budgétaires en termes de santé, sécurité sociale, retraites etc. qu'une génération devra supporter. En l'occurrence, c'est essentiellement le déficit démographique de l'Allemagne qui explique le poids de sa dette implicite. Pour exemple dans son étude intitulée Poids de la dette et démographie, le chercheur se base sur un taux de fécondité projeté à 1,5 en 2060 pour l'Allemagne et 1,9 pour la France. En 2060, l'Allemagne compterait ainsi 67 habitants de plus de 65 ans pour 100 habitants âgés de 20 à 65 ans. La France parviendrait à limiter la casse, avec un peu plus de 50 personnes âgées de plus de 65 ans.  « Avec une population croissante, la puissance économique des états va augmenter, leur PIB également, et par lâ même leur base d'imposition. Un élément impossible à prendre en compte pour l'Allemagne » écrivent les auteurs de l'étude.   

« Ces 7 000 milliards d'euros sont un chèque sans provision que nous avons signé et que nos enfants et petits enfant devront payer » selon les auteurs de l’article. Et le journal d’accompagner ce terrifiant constat d’un article sur les moyens « d’échapper au piège de la dette ». Flexibilité, augmentation des impôts, taxes à la consommation, économies dans les dépenses sociales, coupes claires dans certains budgets de l’Etat. Rien que de très classique.

Encore un effort et avant d’aller à Athènes, la fameuse troïka des inspecteurs de l’UE, du FMI et de la BCE dont la seule annonce de leur arrivée sur le tarmac suffit à déclencher des manifestations fera un détour par Berlin…
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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 15:33
Marianne - Pierre Lévy - Blogueur associé | Vendredi 7 Octobre 2011 à 05:01 


Notre blogueur associé Pierre Lévy rebondit sur les mouvements sociaux multiformes qui éclatent en Grèce, tandis qu'Angela Merkel s'entête dans une fuite en avant fédérale, en exigeant la mise en place de « droits d’intervention capables de déclarer nul et non avenu » tout budget d’un pays qui ne respecterait pas les normes d’austérité européennes.



La Grèce a connu, ce 5 octobre, une journée de puissante mobilisation. On le sait, la colère monte depuis plusieurs mois contre la « Troïka » – l’attelage formé par la Commission, la Banque centrale européenne et le FMI.

Parmi les mouvements multiformes qui éclatent quasiment au quotidien, il faut noter l’initiative d’officiers à la retraite qui ont, le 30 septembre, envahi le ministère de la Défense. 2000 d’entre eux – pourtant peu habitués aux mouvements sociaux – se sont massés devant le bâtiment, tandis qu’un groupe de 300 faisait irruption à l’intérieur, cassant plusieurs portes et détruisant les portiques de sécurité.

L’association professionnelle des militaires d’active, tout en prenant ses distances par rapport à cette action, a fait part de la perte de confiance face aux « intentions de l’Etat » : « le mépris grandissant, le refus du dialogue, et finalement la répression violente portent un coup sérieux au moral des officiers ».

Cette prise de position survient dans le contexte où des rumeurs circulent sur un possible recours du gouvernement aux forces armées si la police n’était plus en mesure de faire face au mécontentement grandissant. Le ministre de la Défense a toujours démenti une telle perspective.

Il reste que les forces de l’ordre ne sont pas épargnées par la colère. Ainsi, ce sont des policiers qui, le 25 septembre, ont accroché sur le Mont Lycabette (dominant Athènes) une immense banderole noire proclamant « Jour de paie, jour de deuil ». Le même jour, leur syndicat manifestait également devant les bureaux athéniens de la Commission européenne, de même que devant les ambassades allemande et française. Avec notamment un slogan qui avait le mérite de la clarté : « la Troïka, dehors ! ». Ladite Troïka, on le sait, a été mise en place pour prendre les manettes économiques et financières nationales – un privilège qui, dans l’ancien temps, était réservé au gouvernement élu d’un pays.

Dans la foulée, le syndicat de la police – à l’unisson de revendications analogues affichées un peu partout – publiait une déclaration justifiant ses actions en affirmant : « nous refusons de nous soumettre aux conditions imposées par les occupants de notre pays ». Sur son site Internet, on pouvait lire également : « les Grecs ne négocient pas leur dignité nationale ».

Une dernière affirmation a de quoi inquiéter les autorités : le syndicat des forces de l’ordre entend à l’avenir « refuser de devenir l’escorte des politiciens soumis à l’addiction de leur dernière dose », allusion aux tranches successives de crédits débloquées au compte-goutte par ladite Troïka en échange de mesures toujours plus drastiques votées par les parlementaires. Une référence à la protection policière rapprochée qui fut nécessaire, en juin, pour que les députés pénètrent dans l’enceinte du parlement et ratifient les sacrifices imposés.

Ce n’est pourtant que le début – et pas seulement pour les Grecs – si l’on en croit Angela Merkel. La chancelière allemande vient en effet de gravir un échelon dans la surenchère surréaliste à laquelle se livrent nombre de responsables européens en matière d’abolition des souverainetés nationales. Le 26 septembre, trois jours avant le vote du Bundestag ratifiant l’accord européen du 21 juillet, elle a ainsi exigé la mise en place de « droits d’intervention capables de déclarer nul et non avenu » tout budget d’un pays qui ne respecterait pas les normes d’austérité européennes. Une fuite en avant fédérale qui ne manquera pas de doper encore l’enthousiasme populaire en faveur de l’Europe, qui ne fait que croître du nord au sud du Vieux continent…

Comme en écho, l’Eglise polonaise a cru bon de sonner le tocsin. Ce 25 même septembre, son chef, l’archevêque Jozef Kowalczyk, officiait lors d’une grand-messe à Varsovie, à laquelle participaient tous les membres du gouvernement conduit par Donald Tusk. Faisant preuve d’un humour probablement involontaire, le prélât a insisté auprès des responsables politiques pour que ces derniers gardent à l’esprit « les valeurs de base de l’UE, telles que la solidarité et la justice sociale ». Pour sa part – et comme si un doute s’était insinué quant à l’avenir de cette grandiose aventure – le cardinal Kazimierz Nycz a invité les fidèles « à prendre part à une grande prière pour l’Europe ».

On attend avec impatience l’extrême-onction.


La colère grecque étouffée par le fédéralisme européen
Retrouvez les autres articles de Pierre Lévy sur son blog.
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