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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 10:56

Le Monde - Mercredi 12 octobre 2011

 

Il est devenu la bête noire des écolos américains : le projet d'oléoduc Keystone XL, qui permettrait d'acheminer chaque semaine des millions de barils de pétrole du Canada vers le golfe du Mexique, soulève des questions économiques, environnementales et, depuis quelques jours, éthiques, alors que le sujet est en train d'ébranler la Maison Blanche.

 

 

Qu’est-ce que Keystone XL ?

Le KXL, de son petit nom, c’est un projet d’oléoduc géant entre le Canada et les Etats-Unis. Il aurait pour objectif d’acheminer environ un million de barils de pétrole brut par jour entre l'Alberta et les raffineries du Texas, soit un parcours de 2 700 km. Il prolongerait ainsi le pipeline Keystone qui, lui, existe depuis juin 2010 entre l'Alberta et l'Illinois. Le projet, d’un coût estimé à 7 milliards de dollars, est porté par le consortium TransCanada et verrait le jour en 2013 s'il est mené à terme.

Que reproche-t-on au projet ?

Les associations écologistes mais aussi des groupes de riverains craignent l'impact sur le paysage, notamment la destruction d’une partie de la forêt boréale canadienne, et les risques de contamination du fait de fuites. Mais surtout, ils dénoncent une pollution de plus grande ampleur à venir, car le pétrole de cet oléoduc serait puisé au Canada dans les sables bitumineux, ces poches de pétrole visqueux et lourd, dont l'exploitation est coûteuse et très polluante.

En face, les défenseurs du projet, notamment les Républicains, font miroiter la création de 20 000 postes dans la construction, ainsi que plus de 100 000 emplois indirects. Mais une étude de l'université américaine Cornell, rendue publique fin septembre, estime plutôt l'apport à 5 000 emplois directs, en se basant sur les données fournies par TransCanada. Ce que confirme le New York Times, dans un édito qui appelle à refuser le Keystone XL.

Pourquoi fait-il scandale aujourd’hui ?

Le Keystone XL suscite craintes et oppositions depuis son lancement — en 2005 pour le tronçon existant et en 2008 pour le projet de prolongement. Mais depuis une semaine, le projet a pris un tour bien plus polémique et médiatisé, éclaboussant tant le promoteur canadien que le lobby pétrolier dans son ensemble et surtout le gouvernement américain, accusé d’être juge et partie dans l’affaire.

Le projet d’oléoduc traversant une frontière, c'est le département d'Etat américain qui a été chargé de l'enquête d'utilité publique. Or, le ministère dirigé par Hillary Clinton est accusé par plusieurs associations écologistes, notamment les Amis de la Terre, d'aider et d'encourager TransCanada, lors du processus d'approbation du projet. Pour preuve de cette corruption, des emails ont été révélés au grand jour, au titre de la loi sur l'accès à l'information aux Etats-Unis, mettant en lumière les liens pour le moins étroits entre des lobbyistes de l'oléoduc et des fonctionnaires américains chargés étudier le projet.

Un homme en particulier ressort de ces échanges : l’Américain Paul Elliott, employé par le consortium pour faire du lobbying en faveur du projet, à raison d’une grasse rémunération de 310 000 dollars. Or, ce même Elliott a fait partie de l’équipe de campagne d’Hillary Clinton pour l'investiture démocrate en 2008, ainsi que pour ses campagnes sénatoriales en 1996 et 2000. Dans un mail, une diplomate de l'ambassade des Etats-Unis à Ottawa, Marja Verloop, le félicite d'avoir obtenu l'appui de l'influent sénateur du Montana, Max Baucus. Dans un autre courriel, elle discute de la performance du président de TransCanada lors d'une rencontre avec des élus influents du gouvernement américain.

Selon les associations, Elliott n’est pas le seul. Le site DeSmogBlog, spécialisé dans les conflits d’intérêts au sein des politiques environnementales, a ainsi identifié sept autres lobbyistes de TransCanada ayant des liens proches avec la secrétaire d’Etat et le président Barack Obama, remontant à leurs campagnes électorales. Au total, le consortium a déboursé 2 millions de dollars en honoraires de lobbying depuis 2009. Alors que l’administration américaine nie en bloc, pour TransCanada, il ne s’agit rien de plus que le business classique des entreprises faisant des affaires aux Etats-Unis.

Quelle pourrait être l’issue des tractations ?

Vendredi, s’est tenue la dernière consultation publique américaine, dans une ambiance très agitée. Les militants écologistes, amèrement déçus ces derniers temps par l’abandon d’Obama devant les lobbys industriels sur des sujets écologiques majeurs, sont plus que jamais déterminés à mettre des bâtons dans les roues de Keystone. "Une pression durable venant du terrain est nécessaire pour forcer l'intervention du président Obama", déclarait à l’issue de la réunion Erich Pica, président des Amis de la terre.

L'administration Obama devrait se prononcer d'ici trois semaines.  Il y a quelques mois à peine, les observateurs s’entendaient sur un feu vert de Washington, étant donné l'appui unanime des Américains à la réduction de la dépendance énergétique envers les pays du golfe Persique. Mais ces révélations, ainsi que les critiques qui se multiplient sur les atteintes à l’environnement du pétrole tiré des sables bitumineux, pourraient changer la donne.

Photos  : Eric Hylden/AP, Mark Ralston/AFP

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 22:53

LEMONDE.FR avec AFP | 11.10.11 | 22h01

 
 

 

Manifestation des "indignés" à Madrid, le 19 juin 2011.

Manifestation des "indignés" à Madrid, le 19 juin 2011.AFP/JOSE JORDAN

Le collectif "OccupyLSX" (Occupy London Stock Exchange, la Bourse londonienne) a annoncé son intention d'occuper, samedi 15 octobre, la City, le cœur financier de Londres, à l'instar des "indignés" qui ont occupé des lieux emblématiques en Espagne, à Wall Street, à New York, ou en Grèce. Le mouvement de protestation espagnol appelle ce jour-là à une journée d'action mondiale.

"Nous espérons installer un campement dans un lieu sûr, proche de la City", a indiqué à l'AFP Peter Vaughn, un militant du collectif OccupyLSX. Les participants doivent se réunir devant la cathédrale Saint-Paul puis se diriger vers le siège de la Bourse londonienne. "Il n'est pas question d'occuper des bâtiments, mais plutôt de tenir des ateliers, des forums de discussions, de susciter l'enthousiasme", explique Peter, 24 ans, au chômage.

BRISER L'APATHIE GÉNÉRALE

A Londres, une assemblée générale, baptisée "bloquer le pont", s'est tenue dimanche dernier sur le pont de Westminster, attirant qautre cents personnes, selon le site Internet du collectif. L'assemblée générale a invité tous les "indignés" à venir participer samedi à des ateliers sur divers sujets comme "la dette" et à "briser l'apathie générale parmi la jeunesse", selon le site Internet.

"Le mouvement croît d'heure en heure, plus de trois mille cinq cents personnes se sont déjà inscrites sur notre page Facebook pour participer samedi", souligne Peter Vaughn. UK Uncut, un collectif opposé aux coupes budgétaires drastiques décidées par le gouvernement de David Cameron, soutient l'action de samedi, mais comme tous les mouvements d'"indignés", il n'y a ni porte-parole ni direction du mouvement.

Le mouvement de contestation des "indignés" est parti d'Espagne en mai, de la Puerta del Sol, à Madrid, les jeunes Espagnols exprimant leur exaspération face à la crise économique et au chômage, qui touche près de la moitié des 25 ans. Le mouvement a depuis fait tache d'huile, en Europe et aux Etats-Unis notamment, où des manifestants se sont installés depuis trois semaines dans un square près de la Bourse de New York. Selon un site participatif, United for Globalchange, quatre cents "mobilisations" sont prévues samedi dans au moins quarante-cinq pays.

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 22:45
RSR.CH - Mardi, 11 octobre 2011 à 14:32
Environ 3000 manifestants ont participé à une manifestation à Chicago à l'occasion d'une réunion de banquiers. [Scott Olson - AFP]

Environ 3000 manifestants ont participé à une manifestation à Chicago à l'occasion d'une réunion de banquiers. [Scott Olson - AFP]

Des milliers de manifestants ont rallié lundi le centre-ville de Chicago pour protester contre les inégalités économiques. Les contestataires s'inspirent du mouvement des "indignés" de Wall Street qui ont débuté leur protestation à la mi-septembre à New York, la capitale financière des Etats-Unis.

Les organisateurs d'une plate-forme appelé "Standup Chicago" (Chicago debout), qui regroupe des professeurs, des responsables syndicaux et religieux, disent espérer que des milliers de gens prennent part à cinq défilés distincts "pour récupérer nos emplois, nos maisons et nos écoles".

Environ 3000 personnes ont participé à la manifestation de lundi, selon la police. Scandant "nous sommes les 99%" (en référence du 1% des Américains qui accaparent les richesses selon eux), des centaines de manifestants se sont retrouvés devant la réserve fédérale et la chambre de commerce de Chicago.

"Liquidez la Fed"

Parmi les autres slogans, figuraient "Liquidez la Fed (la banque centrale des Etats-Unis)" ou "Pour l'annulation des baisses d'impôts de Bush". "Nous voulons vraiment montrer le rôle qu'a joué le secteur financier (dans la crise)", a dit Adam Kader de "Arise Chicago" (Chicago lève-toi), une association de défense des travailleurs.

Une autre manifestante, Wedad Yassin, étudiante à la Benedictine University, "ne veut plus que les impôts servent à faire la guerre" et désire que davantage de crédits soient alloués à l'éducation.

27 arrestations

Certains protestataires se sont réunis devant le bâtiment où se déroulait une réunion de la Mortgage bankers association of America, tandis que d'autres se sont attroupés devant un hôtel de luxe où se tenait une conférence d'une association financière.

Selon une manifestante, des centaines de manifestants ont pris le risque de se faire arrêter en organisant un "sit-in" sur l'avenue Michigan, la principale artère commerçante de la ville, et de bloquer la circulation. La police en a arrêté 27 qui scandaient "Sauvons nos écoles, sauvons nos maisons!".

ats/pima

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 22:44
Les manifestants se rendront d'immeuble en immeuble pour exiger «une prolongation de l'impôt sur les millionnaires».

Mardi, 11 Octobre 2011 13:29 Le Journal de Montréal

©REUTERS/Shannon Stapleton

NEW YORK - Les «indignés de Wall Street» ont décidé d'étendre leur mouvement aux quartiers huppés de Manhattan avec un défilé prévu dans l'Upper East Side qui abrite les résidences des plus grandes fortunes de la ville et du pays.

Au cours de ce qu'ils ont baptisé la «Tournée des milliardaires», les manifestants ont prévu de se rendre mardi devant les résidences de Rupert Murdoch, patron de News Corp, de Jamie Dimon, patron de JPMorgan Chase, et de celles d'autres dirigeants.

Des centaines de personnes campent depuis le 17 septembre dans un parc proche de Wall Street afin de protester contre le comportement des entreprises sur les marchés boursiers seulement motivées par la perspective de profits rapides.

Environ 700 personnes ont été interpellées lors de défilés dans les rues de New York et une centaine d'autres ont connu la même mésaventure à Boston, mardi.

«Rejoignez-nous dans notre tournée des résidences de dirigeants de banques et d'entreprises qui ne paient pas d'impôts, suppriment des emplois (...) et coulent notre économie tout en continuant à se verser des bonus record», dit un des groupes organisateurs de la manifestation.

Les manifestants se rendront d'immeuble en immeuble «pour exiger des comptes pour les délits commis à Wall Street et une prolongation de l'impôt sur les millionnaires», redevance propre à l'État de New York qui doit être supprimée à la fin de l'année.

Conséquence de l'ampleur prise par le mouvement, Lloyd Blankfein, patron de Goldman Sachs, a dû annuler une conférence qu'il prévoyait de donner au Barnard College de New York.

Les étudiants américains ont annoncé des manifestations de solidarité sur 56 campus jeudi et d'importants défilés devraient avoir lieu dans tout le pays pour dénoncer les inégalités économiques, samedi.

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 22:30

A Comfortable Chair

In Agora Brussels on 10 October 2011 at 23:30

October 10

Agora Brussels Day 2

View of Brussels from revolutionary boardroom

Dear people,

I have planted myself in the boardroom of the Media Center on the top floor of Revolutionary HQ, in a comfortable chair, with a stupendous view over Brussels. I just wanted to have the feeling.

 Still, there’s little we can do here. The people from Media Center have made badges, and attached indications throughout the building, but they haven’t yet fulfilled their one and only scope. Guarantee a broadband internet connection accesable for all. For the moment the connection is limited and unreliable. To be able to upload things I have to look for internet elsewhere.

 

 This is one of our problems. Another one is that we still can’t use the toilets after yesterday’s inundation. We are used to worse in two months of marching, but as long as we don’t resolve these things, we are seriously limited in our activities.

Fortunately, there are other things we can do. Among all the stuff that was left here by the university there were boxes full of fluffy ‘anti-stress dices’, part of a ‘student survival kid’. When they were brought to Media Center, people were happy to stop trying to connect themselves with the world and start a battle, throwing dices, and seeking cover behind the desks. It ended when someone acvtivated the fire extinguisher. When big clouds of white smoke came out of the windows, the people below thought that the building had caught fire.

 

 

 

 

 

It was the most interesting activity of the day, as far as I know. We have an official program, with debates, and forums and other serious things, but hardly anybody cares. Not the people from outside, and not even the people from the marches. Most of them are busy with projects for after Brussels. Our comrades from the Mediterranean are active in preparing the indefinite occupation of this place. Many people from the Meseta march are planning future marches, to Greece in the first place, and maybe to Palestine later on. Others are developing a nomad project, which consists more or less in forming a kind of ‘Revolutionary A-Team’. They would wander around Europe and the world, searching for hotspots of rebellion where they can participate in sedition, and put their experience into practice.

 The people from our march are already complaining that the comfort of this place is leading to a dangerous lull in revolutionary enthusiasm. And they are right. For now most of us just want to make maximum use of the potential of our building. It’s like a christmas present that you can’t put away for as long as it doesn’t start to bore you.

Revolutionary HQ

The Cafetaria

Revolutionary entrance

There are some commissions that have been fully active from start. One is the ‘Direct Action’ commission. It’s composed by two Spanish comrades who joined us in Paris. Until our arrival here they were mainly known for drinking beer and making noise, but once they got their own office, they have been preparing flyers and manifests in different languages all day and are active in distributing them at the night. It surprised us, just as it doesn’t surprise us that the more intellectualoid activists have been burying themselves in blabla all day long. The General Assembly has simultaneous written translations in three languages now, but hasn’t been able to disuss or decide about anything.

Another commission that has been seriously active is the commission Mushroom Cloud. This morning the three core members went on a trip in the woods and they brought home dozens of varieties of mushrooms. They have classified and exhibited them, with a warning not to eat them because some are known to be lethal. The hallucinogenous ones are being dehydrated. They have been claimed by the Spirituality Commission for their mind openening characteristics.

First mushroom harvest

At late night we have a little reunion in the economy department of the library, where comrade Roberto has made his home. The evaluation we make of the situation is not very positive. The people who were arrested are suffering from a kind of ‘Vietnam Syndrome’, as comrade Canario put it. They thought they were defending the great cause of our movement when they had themselves arrested, but when they came home they noticed that most people didn’t really care about what they did. Now they bear a grudge. They accuse the people from Brussels of underappreciating the marches and of using our arrival for their own glory. I have also heard accusations of elitism and lack of activism.

I haven’t yet been able to analyse the new situation well enough to say something about this. But it’s clear that a structure made up of closed spaces invites people to separate themselves and close their minds.

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 22:28
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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 21:29

Lesoir.be -mardi 11 octobre 2011, 17:21

 

Plusieurs dizaines de personnes ont rejoint la Hogeschool-Universiteit Brussel (HUB) à Koekelberg où ont trouvés refuge les “Indignés”. “Il s’agit de randonneurs néerlandais venant de Maastricht, d’un groupe d’Allemands et de cyclistes de Doel”, explique Jan Slangen de l’agora bruxelloise des Indignés. Selon M. Slangen, des centaines de personnes logent chaque nuit dans les bâtiments du HUB. Les relations avec la police restent tendues. “Des agents en civil sont constamment présents lors de nos assemblées populaires. Ca commence à ressembler à un Etat policier”, poursuit-il. Les Indignés ont prévu de rester à Bruxelles jusqu’au 15 octobre.
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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 21:11

Samedi 15 octobre

Pour les Indignés, l'heure est à la mobilisation mondiale

11/10/2011

Les Indignés appellent à manifester dans toutes les villes du monde ce samedi 15 octobre, pour un changement global.

 

 
  • Les Indignés de Bayonne appellent à manifester ce samedi.

Bayonne, Bruxelles, New York,… les ''indignés'' appellent à manifester dans toutes les villes du monde samedi 15 octobre dans le cadre d'une journée mondiale pour un changement global.

À Bayonne, un rassemblement aura lieu le samedi matin, à 10h30, Place de la liberté, devant la mairie. En prélude à ce rassemblement, un débat sur le mouvement des indignés est organisé ce mardi soir 11 octobre, de 19h00 à 21h00, à la taverne de l'Atalante.

Cette journée d'action internationale se produit une semaine après l'arrivée à Bruxelles des Indignés partis de Madrid et au moment où le mouvement des indignés prend de l'ampleur aux Etats-Unis et débarque même en Suisse.

Des centaines d'indignés partis d'Espagne, de France et d'autres pays européens se sont installés à Bruxelles depuis le week-end dernier. Tout au long de cette semaine, ils y ont prévu des rassemblées participatives, des ateliers et des actions.

Les Indignés réclament une démocratie directe et participative en Europe. Ils dénoncent les oligarchies politiques qui détiennent tous les pouvoirs, les puissances d'argent qui ont acquis une influence démesurée, les grands médias contrôlés par des intérêts capitalistes, les lobbies qui décident des lois en coulisses.

Pour les Indignés, nous vivons dans un régime oligarchique, où une petite classe de puissants discutent entre eux et imposent ensuite leurs décisions à l'ensemble des citoyens, dans une société où les puissants exigent aux plus pauvres de porter une crise économique qu'ils n'ont ni voulue, ni générée.

"Va-t-on encore donner des milliards aux banques, qu'elles dilapideront à la bourse sans état d'âme? Laisserons-nous les gouvernements continuer de dépenser notre argent dans des projets faramineux et inutiles?" se demande le collectif Attac Pays Basque, qui soutient le mouvement des Indignés, avant de conclure: "les gros lobbies continuent d'enregistrer des bénéfices records. Nos écoles déjà bondées subissent de nouvelles suppressions de postes, le gouvernement nous impose un plan d'austérité qui ne touchera pas les riches, l'accès au travail et au logement devient chaque année plus difficile, les acquis sociaux, seuls biens des plus pauvres, sont sans cesse remis en question…"

En réponse à cette situation injuste, les indignés appellent à manifester le samedi 15 octobre, à dénoncer les dérives sociales, économiques et financières et à se mobiliser pour que notre société évolue vers un monde plus juste et plus humaniste.

Depuis sa "naissance" à Madrid le 15 mai 2011, le mouvement des Indignés s'est étendu à toute la planète.

Depuis plusieurs semaines, des indignés - rassemblés dans le mouvement Occupy Wall Street - occupent le quartier financier de Wall Street. Leur mobilisation s'est même étendue à des dizaines d'autres villes dont Washington, Chicago et Los Angeles.

Le mouvement des indignés a même gagné la Suisse, un pays qui n'est pourtant pas touché par un taux de chômage élevé, ni par un déficit insoutenable, ni par un plan d'austérité.

"Il n'empêche: les jeunes Suisses ont aujourd'hui les meilleures raisons de manifester dans un système qui les a méchamment oubliés," estime Blaise Willa, rédacteur en chef adjoint du quotidien suisse Le Matin. "Les perspectives pour un premier emploi sont complètement bouchées, les logements sont le plus souvent introuvables, le surendettement sévit et les assurances les matraquent," indique-t-il.

 

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 21:08
A protester shouts her name to people up on the Brooklyn Bridge footbridge after she was arrested during an Occupy Wall Street march in New York October 1, 2011.
 
 
A protester shouts her name to people up on the Brooklyn Bridge footbridge after she was arrested during an Occupy Wall Street march in New York October 1, 2011.

Photograph by: Jessica Rinaldi, Reuters

Organizers of a protest slated to take place on Toronto’s Bay Street later this month say they’re following in the footsteps of American activists who have stormed Wall Street in New York and other U.S. cities in a rally against the global financial system.

Hundreds of people are expected to meet in the heart of Toronto’s financial district, at the intersection of Bay and King streets, on Oct. 15 to prepare for a march two days later as the Toronto Stock Exchange opens that Monday.

Occupy Toronto organizers say they anticipate the protests will roll into the week as the Occupy Wall Street rally in New York enters its third week without any hints of slowing down.

In New York during the weekend, more than 700 protesters were arrested on the Brooklyn Bridge as they defied police and stalled traffic.

Occupy Wall Street began with a call to action on the blog of Vancouver-based advocacy magazine, Adbusters, in July. On Sept. 17, protesters began occupying a park near the New York Stock Exchange.

“We’re the people who catalyzed this thing, but we’re not the people who are running it,” said Adbusters co-founder Kalle Lasn. “The people on the streets who have the guts to sleep out there night after night, those are the people who are really driving it.”

The movement could culminate at the beginning of November where protesters could demand a “Robin Hood” tax on financial transactions from G20 leaders meeting in France, Lasn said.

“The people of the world will rise up and say we want to have a one per cent tax on all financial transactions and we want to have a say on where that money’s spent,” Lasn said.

He predicts the protests in Canada will be more subdued because of the Canadian economy’s relative strength, but, he cautioned, young Canadians are “just as vulnerable and just as worried about their future” as their American counterparts.

The protesters say they are taking their cue from the pro-democracy movements of the Arab Spring that has sprung up across North Africa and the Middle East. They are planning to return to Wall Street on Wednesday.

Canadian protests are also being arranged in Calgary, Vancouver, Victoria, Ottawa, Montreal, Nova Scotia and Newfoundland, according to another website, Occupy Together.

Organizers have asked activists to bring tarps, thermal blankets, sleeping bags, first aid kits and electrical generators to prepare for what could be a weeks-long stakeout akin the actions of protesters in the U.S.

An "indefinite occupation" of Vancouver’s Art Gallery has been scheduled for Oct. 15, with online organizers telling activists bring their tents and sleeping bags.

"It is time to come together and educate each other. We will stand in solidarity with these other movements and we will create a platform for people to speak and . . . provide an audience that will listen," the group wrote on its Facebook page.

"Let them gawk, let them ask questions, let them wake up."

Min Reyes, one of the Vancouver demonstration’s organizers, said “it was only a matter of time” before the protest came to Vancouver.

“I knew as soon as I saw the first uprising in Tunisia it was going to pick up,” said Reyes.

“We are not anarchist, we are just everyday Canadians — students, lawyers, people from everyday life.”

As for the birthplace of Adbusters and Greenpeace, Lasn said events in Vancouver could play an important role in the increasingly global movement.

“If there’s going to be a Tahrir (Square) moment it’s going to happen right here in Vancouver,” Lasn said. “Underneath the sunny facade, Vancouver has a really revolutionary spirit about it.”

The Occupy Together website notes that other rallies have been planned around the world, from around the United States into Mexico and dozens of European countries.

“We are the majority. We are the 99 per cent. And we will no longer be silent,” Occupy Wall Street said in a statement. “We are using the revolutionary Arab Spring tactic to achieve our ends and encourage the use of non-violence to maximize the safety of all participants.”

During the weekend, similar protests broke out in several U.S. cities, including Los Angeles, Boston and Albuquerque, New Mexico. In Boston, 24 protesters were arrested. They face trespassing charges after a march on a Bank of America building.

One estimate said the Boston protest attracted 3,000 demonstrators.

With files from the Vancouver Sun


Read more: http://www.canada.com/news/Occupy+Wall+Street+protests+spreading+Toronto+Calgary+Vancouver/5491191/story.html#ixzz1aVfLH9yW

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 20:53

COMMUNIQUE DE PRESSE DES INDIGNES DE NIMES


L’austérité, l’aggravation des problèmes sociaux, la destruction des services publics, des collectivités locales et de l’Etat nous sont présentées comme les seules solutions à la crise économique et à la réduction de la dette, dont nous -  le peuple, dans son écrasante majorité – ne sommes pas responsables.

Réduire la dette est un faux prétexte : depuis des décennies, elle a stimulé le développement économique et la modernisation de notre société.

 

Après les cadeaux exorbitants faits pendant des années aux français les plus riches, le plan de rigueur pour 2012 du gouvernement de Sarkozy va accroître la misère, la précarité, l’insécurité – ces fléaux qui gangrènent la société toute entière. Les exemples de la Grèce, de l’Irlande, de l’Espagne, du Portugal .. sont significatifs à ce sujet.

 

Pour dénoncer cette politique violente et inefficace, les indignés de Nîmes, comme tous ceux de France, d’Espagne, de Grèce, d’Allemagne, de Hollande … sont sur la route vers Bruxelles, certains à pied depuis août, pour exprimer devant la commission européenne le refus des décisions imposées par la finance et les économistes libéraux. Nous dénonçons les conditions de travail et de vie, qui écrasent individus et familles ; nous dénonçons le chômage de masse, dont les jeunes sont les premières victimes ; nous dénoçons toutes les brutalités imposées par les politiques libérales d’un grand patronat meurtrier.

 

Dans cette mobilisation européenne pacifique et durable, une douzaine d’indignés nîmois sont à Bruxelles, pour la semaine qui s’achevera le 15 octobre, par un vaste rassemblement européen et mondial, contre le broyage des peuples d’Europe et d’ailleurs par la machine ultra-libérale.

 

pour autant, ceux des Indignés de Nîmes qui ne sont pas à Bruxelles, proposent

 

Un rassemblement le samedi 15 octobre 2011

à 15 h

devant la maison carrée

à Nîmes

 

où, depuis le 26 mai 2011, ils s’assemblent tous les soirs à 19 h.

 

N’attendons plus, exigeons des explications sur cette catastrophique gestion politique et économique, qui ajoute la misère à la misère. nous demandons aux élus de tous nos villages, villes, cantons, régions … d’organiser de toute urgence des rencontres avec les citoyens, impatients d’entendre leurs explications sur la brutale aggravation de la crise.

 

 

 

Nîmes le 11 octobre 2011

 

 

 

reelle.democratie.nimes@gmail.com                              democratie-reelle-nimes.over-blog.com

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