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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 17:03

Vidéo publiée le 16-10-2011

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:31

Publié le 16-10-11 à 16:09    Modifié à 16:29     par Le Nouvel Observateur avec AFP    

Galvanisé par le succès, le mouvement continue au moins en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.

UN CAMPEMENT D’INDIGNÉS DEVANT LA CATHÉDRALE SAINT-PAUL À LONDRES. (c) Reuters UN CAMPEMENT D’INDIGNÉS DEVANT LA CATHÉDRALE SAINT-PAUL À LONDRES. (c) Reuters

Le mouvement des "indignés" contre la crise et la finance mondiale, qui a pris samedi une dimension planétaire avec des dizaines de milliers de manifestants à travers le monde, se prolongeait dimanche 16 octobre au moins en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.

Cette volonté de poursuivre le mouvement un deuxième jour consécutif s'est traduite par un campement sauvage à Londres au coeur de la City, principal centre financier d'Europe.

Plusieurs centaines d'"indignés" ont passé la nuit de samedi à dimanche sur le parvis de la cathédrale Saint-Paul, où 70 tentes ont été érigées après le rassemblement la veille sur les lieux de quelque 2.000 à 3.000 "indignés". 

Heurts à Londres

La manifestation, marquée par quelques heurts et cinq arrestations, et qui dénonçait la politique d'austérité du gouvernement britannique et le système financier, a été contenue par la police à distance du London Stock Exchange (Bourse de Londres).

Malgré son ordre de dispersion, la police n'a pas réussi à empêcher certains manifestants, de s'installer pour la nuit. Une nouvelle confrontation était donc possible dimanche.

"Nous allons rester aussi longtemps qu'il faudra pour que le gouvernement nous entende et dise qu'il va changer les choses", a prévenu Spyro Van Leemnen, 27 ans, un des représentants du mouvement Occupy London Stock Exchange. Pour lui, la protestation vise à "démocratiser le système financier", et les rassemblements, à Londres et partout dans le monde, "sont un premier pas".

Francfort, Berlin...

Une même intention s'est exprimée à Francfort (ouest de l'Allemagne), où près de 200 personnes ont passé la nuit dans 30 tentes devant le siège de la Banque centrale européenne (BCE), au centre de la crise de la dette et de l'euro.

En Allemagne, une nouvelle manifestation est également prévue à Berlin, cette fois devant la porte de Brandebourg. La veille, la police berlinoise avait réussi à empêcher certains des 10.000 participants à une première manifestation de camper devant le siège du Reichstag, le parlement fédéral. Une poignée d'interpellations ont été effectuées par les forces de l'ordre, quelques agents ayant été blessés dans des échauffourées sans gravité, a dit une porte-parole de la police.

Aux Pays-Bas, Amsterdam a également vu pousser 50 tentes, plantées sur la place de la Bourse, où des "indignés" ont passé la nuit.

Un mouvement qui peut encore prendre de l'ampleur

Genève, Miami, Paris, Sarajevo, Zurich, Mexico, Lima, Santiago, Hong-Kong, Tokyo, Sydney.... "L'indignation" contre le capitalisme s'est exprimée samedi sur pratiquement tous les continents.

Pour Max Bank, de la section allemande du mouvement altermondialiste Attac (fondé en France en décembre 1998), la vague de protestation n'en est qu'à ses débuts.

"Le mouvement des indignés renaît comme une force globale", proclame en une dimanche le quotidien El Pais, premier quotidien d'Espagne, où le 15 mai, les premiers "indignés" avaient dressé leurs tentes en plein coeur de Madrid.

"C'est la première fois qu'une initiative citoyenne réussit à organiser de manière coordonnée tant de manifestations dans des lieux aussi disparates et éloignés", se félicite le journal.

"Il existe désormais de toute évidence un mouvement international", renchérit l'éditorialiste de la Repubblica Eugenio Scalfari, qui en fait remonter les prémices au "printemps arabe", voire même à la révolte des banlieues en France en 2008 et 2010. "Il exprime la colère d'une génération sans avenir ni foi dans les institutions traditionnelles, politiques mais aussi financières, tenues responsables de la crise et profiteuses des dommages causés au bien commun", poursuit l'éditorialiste.

"Le monde descend dans la rue, unique, pacifique et coloré", renchérit la Stampa, bien que la manifestation de Rome ait été la plus violente, perturbée dès le début par des éléments non contrôlés qui ont saccagé des vitrines et incendié des voitures. Les heurts avec la police y ont fait 70 blessés, dont trois graves. Douze personnes ont été interpellées.

Outre Rome, où des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté pacifiquement, Madrid et Lisbonne ont vu les plus gros défilés.

Des milliers de personnes ont également manifesté à Washington et New-York, où 88 personnes ont été arrêtées.

Les plans des organisateurs sur la suite éventuelle du mouvement aux Etats-Unis dimanche n'étaient pas connus dans la matinée.

Le Nouvel Observateur - AFP

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:27
libération - Hier à 0h00

Enquête : Dans un listing que «Libération» s’est procuré, la direction notait des éléments privés sur ses salariés. L’Inspection du travail est saisie.


Par WILLY LE DEVIN

Quand même, ça la fiche mal : Sidaction, l’association fondée par Pierre Bergé en 1994 pour collecter des fonds dans la lutte contre le sida, fiche ses salariés de façon douteuse. C’est ce qui ressort d’un document interne que s’est procuré Libération, et qui répertorie, selon des informations d’ordre privé, la soixantaine d’employés que compte le collectif. Ce listing, daté du 29 avril (voir extrait ci-contre), reproduit, sous la plume du responsable des ressources humaines, Robert Lebrun, des notes qui font référence à la santé physique ou mentale des salariés, à la profession des parents, à l’origine ethnique, à l’état de grossesse, etc.

 

«Contentieux». Plus grave, Robert Lebrun a consigné des écrits détaillant la prise de position de certains salariés lors de contentieux passés. Pour F., 47 ans, adjointe à la direction, il est précisé : «A un statut privilégié. A été impliquée dans les différents conflits.» Face à de telles pratiques, la section syndicale CFTC-Spaif dénonce «un fichage inadmissible, indexant les revalorisations salariales potentielles aux comportements adoptés par le personnel au moment de désaccords sociaux». L’Inspection du travail, saisie par les délégués du personnel, n’a d’ailleurs pas manqué de noter «que les salariés ayant témoigné lors de contentieux passés se sont tous vu refuser leurs demandes d’augmentation». Dans un courrier que Libération s’est également procuré, l’Inspection rappelle fermement Sidaction à la loi, et exige de Robert Lebrun des explications immédiates.

 

François Dupré, directeur général de Sidaction, tente de minimiser l’incident : «Comment peut-on croire une chose pareille ! Nous, Sidaction, qui sommes si à cheval sur les questions d’éthique, nous ficherions nos employés ? Ce n’est pas sérieux. Il s’agit de quelques infos mises bout à bout pour y voir plus clair dans la gestion du personnel. J’ajoute que ce document est strictement confidentiel et n’avait pas vocation à être diffusé.» Une explication «plus que douteuse» aux yeux de Milko Paris, secrétaire du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de Sidaction, qui a alerté la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). Cette dernière instruit actuellement la plainte et rendra ses conclusions dans quelques semaines.

 

L’affaire intervient au pire moment pour la direction de Sidaction, déjà empêtrée dans un long conflit social. Mercredi, 40 des 61 salariés de l’association ont débrayé à l’appel de la CFTC-Spaif pour protester «contre la surcharge de travail et la pression inhumaine mise par la direction sur des salariés qui sont avant tout des militants».

En mai, le CHSCT a commandé une expertise psychosociale au Cedaet, organisme indépendant agréé par le ministère du Travail, qui a mis en lumière la souffrance de certains employés de l’organisme. L’audit, consultable en intégralité sur Libération.fr, pointe «une absence de structuration au sein de l’association, des "placardisations" problématiques, ainsi qu’une évolution croissante de l’absentéisme».

Prud’hommes. François Dupré reconnaît «des ajustements à effectuer en termes de management», mais rappelleque «des négociations paritaires ont été menées en début d’année pour améliorer, notamment dans les rémunérations octroyées, le quotidien des salariés». Pas suffisant pour Milko Paris, qui poursuit sa direction devant le tribunal des prud’hommes pour «harcèlement moral» : «Le fonctionnement est brutal, humiliant, indigne d’une ONG. On a mal.»

 

 

libération -  Hier à 9h44
Sidaction: le listing qui fiche

DOCUMENTSL'association disposait d'un listing avec des commentaires sur ses salariés: à lire ici.

Par WILLY LE DEVIN

Dans un listing que «Libération» s’est procuré, la direction du Sidaction notait des éléments privés sur les salariés de l'association. L’Inspection du travail est saisie.

Vous pouvez lire l'article complet ici, et retrouver ci-dessous les différents documents.

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:23

 

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:19
Le Monde - 15 octobre 2011

 

Vendredi 9 septembre, ce qui constitue déjà une éternité pour une population quotidiennement exposée à une répression d'une sauvagerie comme le monde en a rarement connue, les Syriens descendus dans les rues ont réclamé une "protection internationale". Que demandent-ils ? Non pas une intervention militaire étrangère, susceptible de générer une violence encore plus insupportable de la part du régime. Mais d'abord et avant tout que la communauté internationale les aide à maintenir le caractère pacifique de leur protestation, leur permettant ainsi d'arracher à Bachar Al Assad, cramponné au pouvoir usurpé avec l'aide des amis de son père en juillet 2000 et prêt à "résister jusqu'au dernier Syrien", ce qu'il refuse de leur accorder : la justice, la dignité, la citoyenneté et la démocratie.

Ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, ceux qui refusent dans toutes les communautés de servir de porte-voix aux discours de propagande élaborés dans les officines des services de renseignements, admettent que certains Syriens ont dû se résoudre à recourir aux armes pour contrecarrer les opérations conjuguées de l'armée syrienne, des moukhabarat et des chabbiha, mercenaires à la solde de la famille présidentielle. Mais ils savent aussi que, contrairement aux affirmations du régime et de ceux qui imaginent que la bure et la soutane donnent de la crédibilité à leur discours de "trompettes", comme on dit en Syrie, il n'existe pas dans ce pays de "groupes terroristes-islamistes-salafistes armés". Ils savent surtout que l'immense majorité des Syriens qui s'exposent dans les rues à une répression de moins en moins contrôlée par un pouvoir politique dominé par ses ultras, n'ont en main aucune arme et n'ont rien à voir avec la violence qu'on leur impute. Lorsque le Dr Khawla Haydar Haydar, professeur de mathématiques à la Faculté de Physique de l'Université de Damas, est entrée dans sa salle de cours, lundi 10 octobre, et a signé de son nom la déclaration suivante qu'elle venait d'écrire sur le tableau : "Parler de gangs armés en Syrie est un mensonge. Ce sont les militaires et la sécurité qui tuent les manifestants", elle a été longuement applaudie par ses étudiants et étudiantes, qui se sont ensuite opposés à son arrestation et on facilité sa fuite.

Comme elle le demande, il faut protéger la population syrienne. Cela signifie :

- réclamer la poursuite des pressions françaises et européennes sur les pays qui s'opposent sans vergogne à l'adoption d'une résolution internationale sur la Syrie. Certains hauts responsables syriens civils et militaires ont besoin d'une telle résolution avant d'annoncer leur défection, et de tenter de débarrasser le pays de Bachar Al Assad, sachant que personne ne les désavouera et ne volera plus à son secours... à l'exception, peut-être, de ses amis iraniens  ;

- poursuivre l'annonce de sanctions contre les hommes d'affaires syriens, libanais ou autres, qui apportent un soutien matériel et financier à la famille Al Assad et au régime, lui permettant de payer les voyous et les sicaires chargés de terroriser les contestataires afin de gagner par KO ou par abandon un affrontement auquel ils ne survivront qu'au prix de la destruction totale de leurs adversaires ;

- faire parvenir aux manifestants syriens les caméras, les appareils photo ou les téléphones satellitaires dont ils ont besoin pour transmettre, à l'extérieur de la Syrie, en dépit du contrôle exercé sur les communications par les services de renseignements, les images attestant de la poursuite de leur mouvement. Ici et là, on le sait, les moukhabarat ont fait savoir aux jeunes et aux moins jeunes qui descendent dans les rues qu'ils les laisseraient faire sans intervenir s'ils renonçaient à filmer leurs démonstrations. Autrement dit, s'ils acceptaient que le mouvement de protestation se déroule à huis clos. Les Syriens ne sont pas assez stupides pour se laisser enfermer dans ce piège mortel : c'est lui qui avait permis à Hafez Al Assad, en 1982, de se livrer à Hama au carnage que l'on sait. Si le régime a peur des images, il faut alors les multiplier ;

- faire parvenir les médicaments et les matériels dont les médecins et infirmiers ont besoin pour soigner, à leurs domiciles ou dans des hôpitaux de fortune, les blessés qui ne vont plus dans les établissement publics de peur d'y être achevés sans procès. Comme ce malheureux jeune homme de Lattaquié, admis dans un établissement public pour s'être brisé la jambe, qui a été pris pour un manifestant et assassiné de sang-froid sur son lit d'hôpital. Savoir qu'ils seront traités et secourus ne peut qu'encourager les manifestants à affronter les risques immenses dont ils ont conscience ;

- faire parvenir l'argent dont les Syriens ont besoin pour subsister au jour le jour, que ce soit dans les villes, les quartiers ou les villages assiégés, que ce soit dans certaines zones reculées où l'armée cherche à les circonscrire pour mieux les affamer et les bombarder, que ce soit dans les camps d'accueil ouverts à leur intention en Turquie, en Jordanie ou au Liban. Le rôle de la communauté internationale est de contraindre le régime syrien à entendre sa population et à se plier à la volonté populaire. Celui des citoyens de tous les pays favorables à la démocratie est d'apporter leur contribution à la lutte exemplaire des révolutionnaires syriens.

Oui, il faut sauver la population syrienne en danger de mort. Il faut l'aider à mener à son terme son combat. Il faut lui fournir les moyens de poursuivre dans la voie pacifique qu'elle a choisie pour ce faire.

Les rassemblements organisés samedi 15 octobre à 14h30 sur la Place de la République à Paris, à 16h30 devant la Gare centrale de Mulhouse, à 17h00 sur la Place du Capitole à Toulouse, et un peu partout dans la monde à l'occasion du "Samedi des communautés en soutien à la révolution", comme celui prévu samedi 22 octobre à 15h00 sur la Place Bellecour à Lyon, sont l'occasion pour les amis de la Syrie et des Syriens, de faire entendre leur voix et de faire savoir aux manifestants à Homs, Daraa, Lattaquié, Deïr al Zor, Douma, Hassakeh et partout, qu'ils ne sont pas seuls dans le combat inégal qu'ils mènent pour leur liberté, leur dignité, pour leur avenir et celui de leurs compatriotes, et pour la démocratie.

Publié dans Actualité, Politique | 2 commentaires | Alerter

Syrie : les massacres continuent

NON au G20 du SILENCE

Les 3 et 4 novembre à Cannes

Le peuple syrien, qui a soif de liberté, affronte depuis plus de 8 mois une répression sanglante de la part du régime en place. Les morts, les blessés, les victimes de tortures, les disparitions, les arrestations se comptent par milliers et le bilan s’alourdit chaque jour.

Les pays qui s’opposent à ce que le Conseil de Sécurité des Nations unies saisisse la Cour pénale internationale pour enquêter sur les exactions perpétrées en Syrie pourraient être considérés, de fait, comme complices des crimes commis.

Le G20, en tant qu’espace de dialogue international privilégié, ne saurait rester silencieux lorsque la communauté internationale est confrontée, comme en Syrie, à une situation de violation massive des droits de l’homme à laquelle elle doit réagir de toute urgence.

Les membres du G20 doivent condamner publiquement les crimes contre l’humanité perpétrés en Syrie et assurer leur soutien au peuple syrien réprimé.

Le prochain G20 en a le pouvoir et la responsabilité.

Manifestation

Samedi 15 octobre 14 H 30 à Paris

De le République à la Bastille.

Rendez –vous : Place de la République –Métro République

Le Collectif Urgence Solidarité Syrie - Comité de la déclaration de Damas - Collectif du 15 mars pour la démocratie en Syrie - Souria Houria - Les jeunes de la révolution syrienne 2011 - Mouvement pacifique syrien - Pour une Syrie libre - Mouvement de Solidarité avec le Peuple Syrien - Coordination des Kurdes de Syrie en France - Parti Yekiti Kurdi-Hebon - Association des amis de Samir Kassir - Rassemblement pour la démocratie au Liban - ATMF - PS - PC - PG - EE les Verts - La Gauche Unitaire - MRAP - ACAT-France - FEMED - LDH - FIDH - REMDH - Amnesty International - Syndicat de la Magistrature - Ligue de l'Enseignement - FSU - SNESUP - FSU - CGT IdF - UNL - UNEF - SNES FSU - CFDTSolidaires - UNSA Recherche

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:13

Publié le 16-10-11 à 07:22    Modifié à 07:37     par Le Nouvel Observateur avec AFP     

D'Europe aux Etats-Unis en passant par le Chili, la journée mondiale des "indignes" a réuni des dizaines de milliers de personnes.

Manifestation des "indignés" place Puerta del Sol à Madrid le 15 octobre 2011. (c) Afp Manifestation des "indignés" place Puerta del Sol à Madrid le 15 octobre 2011. (c) Afp

D'Europe aux Etats-Unis en passant par le Chili, la première journée mondiale des "indignes" a réuni samedi 15 octobre des dizaines de milliers de personnes et a été marquée par des violences à Rome et des dizaines d'interpellations à New York.

Sous les slogans "Peuples du monde, levez-vous" ou "Descends dans la rue, crée un nouveau monde", les "indignés" avaient appelé à manifester dans 951 villes de 82 pays, selon le site 15october.net, contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance.

71 interpellations à Times Square

Samedi soir devant Times Square à New York, la police américaine a procédé à 71 interpellations à l'issue d'une manifestation anti-Wall Street qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes, selon un bilan de la police.

Les manifestants ont été immédiatement embarqués dans plusieurs fourgons de police, a constaté un journaliste de l'AFP.

Plus tôt, la police à cheval avait repoussé des manifestants qui essayaient de pénétrer sur la place. Une personne avait été blessée en tombant à terre lorsque la foule paniquée s'était mise à courir. "Chaque jour, chaque nuit, occupons Wall Street", "Nous sommes le peuple", "Nous voulons du travail", scandaient les manifestants.

A Washington, plusieurs milliers d'autres "indignés" ont fait cause commune pour manifester contre la "rapacité" de la finance, pour "l'emploi et la justice". Quelque 300 manifestants se sont rassemblés en devant la Maison Blanche et le département du Trésor contre la "mafia financière", avant de rejoindre un autre rassemblement, fort de plusieurs milliers de personnes, réunies à l'appel d'une vingtaine d'organisations.

Défense des droits des animaux au Canada

Plus de 10.000 Canadiens ont également manifesté, pancartes ou guitares en main, dont 5.000 à Toronto, dans le quartier financier. Leurs exigences allaient d'une meilleure répartition des richesses à "la vérité derrière 9/11", ou à la "défense des droits des animaux".

Violences à Rome

En Europe, des violences spectaculaires ont éclaté à Rome, faisant 70 blessés, dont trois graves, en marge du défilé qui a réuni des dizaines de milliers de personnes, sous des pancartes proclamant "Une seule solution, la Révolution!" ou "Nous ne sommes pas des biens dans les mains des banquiers".

Des éléments incontrôlés ont envahi un hôtel de luxe, fracassé les vitrines de banques et mis le feu à une annexe du ministère de la Défense. Plusieurs voitures ont été incendiées.

En fin de journée, la place historique de la basilique Saint-Jean de Latran était transformée en champ de bataille. La police a chargé des centaines de jeunes qui lançaient fumigènes, cocktails Molotov et bouteilles contre les forces de l'ordre, tandis que les manifestants pacifiques quittaient la place les bras en l'air pour ne pas être confondus avec les casseurs.

Des pays en crise qui manifestent

A Athènes, épicentre de la crise financière européenne, plusieurs milliers de manifestants se sont massés en soirée devant le parlement, dans une ambiance bon enfant.

Au Portugal, autre pays durement touché par la crise, 50.000 personnes de tous âges ont défilé à Lisbonne, aux cris de "FMI dehors", rangées derrière une banderole proclamant "Stop troïka", en référence aux créanciers du Portugal (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international).

A Madrid, berceau du mouvement né le 15 mai, des dizaines de milliers de personnes ont convergé jusqu'à la Puerta del Sol, place emblématique que les "indignés" avaient occupée pendant un mois au printemps. "Le problème, c'est la crise, révolte-toi", proclamait une grande banderole en tête de la marche. Dans la soirée, une marée humaine a envahi la place, où les manifestants se sont figés dans un "cri muet", symbole de l'oppression.

Soutien d'Assange à Londres

A Londres, où des heurts mineurs avec la police se sont produits à la mi-journée. 800 "indignés" se sont rassemblés dans la City et ont reçu le renfort inopiné du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, en liberté conditionnelle près de Londres en attendant une éventuelle extradition vers la Suède où il est poursuivi pour viol. "Nous soutenons ce qui se passe ici parce que le système bancaire à Londres est le bénéficiaire d'argent issu de la corruption", a-t-il lancé sur les marches de la cathédrale Saint-Paul, où étaient massés les manifestants.

 

Les "indignés" ont bénéficié aussi de la compréhension du gouverneur de la Banque d'Italie, Mario Draghi, qui doit prendre la tête le mois prochain de la Banque centrale européenne. "Les jeunes ont raison d'être indignés", a déclaré M. Draghi à des journalistes en marge de la réunion du G20 à Paris. "Ils sont en colère contre le monde de la finance. Je les comprends", a déclaré cet économiste de 64 ans, tout en déplorant les incidents de Rome.

Aux Pays-Bas, un millier de manifestants se sont rassemblés à La Haye, autant sur la place de la Bourse à Amsterdam, et un millier aussi sur la Paradeplatz à Zurich, place emblématique de la finance suisse, tandis que Paris a rassemblé plusieurs centaines d'"indignés".

Dans les Balkans, les rassemblements ont réuni environ 3.000 personnes à Zagreb et des centaines dans d'autres villes, dont Sarajevo et Belgrade.

Hauts lieux de la finance ciblés

Des rassemblements ont aussi eu lieu en Amérique latine. Plus de 5.000 "indignés" chiliens ont ainsi défilé à Santiago.

Les protestataires avaient ciblé les hauts lieux de la finance mondiale, telle la BCE à Francfort, devant laquelle 5.000 à 6.000 personnes se sont rassemblées. "D'Amérique jusqu'en Asie, d'Afrique à l'Europe, les peuples se lèvent pour revendiquer leurs droits et réclamer une vraie démocratie", affirme le manifeste du 15 octobre.

"Les puissances travaillent pour le bénéfice de quelques-uns, ignorant la volonté de la grande majorité. Cette situation intolérable doit cesser", proclame encore le texte.

Le Nouvel Observateur - AFP

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 12:01

“This Is What Democracy Looks Like”

In Agora Brussels, March on Brussels on 15 October 2011 at 23:59

October 15
Global Revolution Day


Dear people,

During this week at Revolutionary HQ I have gradually moved my sleeping space up the building. From the skybox over the aula magna, to a corner in the library, and finally, on the last night, to the ‘Comisión Me la pela / Me la suda’, home of the Meseta hard core.

The commission had recently transfered its quarters from the third floor to the fifth, because of shit invading the hallway. Comrade Brina called it a ‘problem of convivencia’, people who continue to use the toilets even when they’re out of order. They have been shoveling crap every day, but in the end they gave up and moved away from the center of gravity.

“This building is killing us. You hardly know any of the people you encounter. This is not a community, it’s bloody chaos.”


I too moved up because of the invasion. Graffiti has been appearing since a couple of days. The problem with the drain was never fixed and people finally had to use dry bathrooms in the garden, accessable through the window. In the first few days, much of the electronical equipment had been plundered and interpersonal theft became a common practice.

It’s the other side of the ‘free space’ where no one decides and where no one bears responsability.

The first rumour I heard this morning was that police were going to close the university while everyone would be in the demonstration. As a precaution, many campers picked up their bags and left.

I was a bit disappointed that nobody wanted to defend the free space. But it also meant that all of us were decided to take the streets. We can occupy another headquarters whenever we want to.

Media Center 2

The people from the hard core don’t shed a tear for Revolutionary HQ. Faces are flourishing when we walk to Media Center to drop off our bags. We take our time to reunite, and by tradition we’re late. When we walk up to Gare du Nord it seems that no one is there. For a moment, in between the skyscrapers, it appears to me that all this revolution thing has only been a silly dream.

Then we hear the drums.

It’s going on. This is what we have come here for, marching all the way from Spain. Global Revolution Day, October 15. Today we are Brussels, we have to play our part on the world stage.

Fans of mine ;)

The vibe of the crowd is good. There are many people. All types, all ages, and many different languages. I see slogans in French, English, Spanish, Dutch, German. These people are citizens of Europe, demonstrating joyfully against the lack of European democracy, right here in the capital of the empire. The sun is giving us a glorious late summer salute.

Arrival at Beus

We go to the Stock Exchange, our first stop. It’s an excellent photographic venue, but this particular place doesn’t count in the world of 21st century capitalism. The real power is down the road, in an anonymous skyscraper near our departure point. It is the headquarters of Euroclear, the ‘bank of the banksters’.

You probably have never heard of this enterprise. That’s because you are part of the 99%. You are not eligible to have an account there. You don’t need to know that they exist and that they shift billions of dollars per day in obscure financial transactions. We circle the skyscrapers, holding hands. One of our comrades had prepared a dossier on Euroclear, which was presented to the press, and flyers to inform the public. This anonymous institution probably knows a lot more about the causes of the crisis than we do.

In front a Dexia office

The crowd moves east, towards the European Quarter. At one of the Dexia offices riot police protects the building after sporadic acts of vandalism. There’s a bit of tension, but soon the march goes peacefully and happily forth.

Police don’t let us pass by the Wetstraat, the Street of the Law, which leads straight to the European roundabout. We are led around the institutions, and at sunset we enter the Jubelpark, right under the triumphant arch of the Belgian military museum. This is public space now. Park regulations are overruled by the people. We make fire, we make music, and we camp.

Esta noche acampamos! Esta noche acampamos!” It’s the Meseta hard core. Many of us had brought tents, and those are the first to go up. In the meantime sound and internet are being installed near the Media Center van, and food is being prepared on camp fires. We made it. It has become a success. “Abrazo colectivo! Abrazo colectivo!

Comrade Anna

“Well over two thousand people,” a police officer reports into his walkie talkie. He and his collegue retreat to the exit. The burgomaster of Brussels had ordered a complete camping ban in the whole city. But police give in, they won’t interfere with us camping tonight.

I walk down to Media Center. The rooms over there are full of people receiving and distributing the news. This is the Brussels information hub of the movement. I see pictures from Japan this morning, from Corea, from India. I see pictures from Puerta del Sol. There are half million people occupying the center of Madrid, my revolutionary home.

The barricades

I take my tent and my bagpack and I walk back, passing by the red zone for a change. To my right there is the European Council, the legislative. To my left there is the European Commission, the executive. I walk on, past barbed wire barricades, into the park. We camp here in the heart of Europe, in this theatrical scenario. We have achieved something. But only when the live connection starts, I know what it is.

Pictures from someone streaming in Berlin. A group of people is sitting down in front of the Reichstag. The police is trying to arrest them, but they are ignored. This is not television, this is us, broadcasting ourselves. I feel a shiver. History is happening everywhere, right now. We hear that 8000 demonstrators have gathered in front of the European Central Bank in Frankfurt. People are camping.

We switch to New York. There are crowds in Wall Street, there are crowds uptown. Images of Time Square, taken over by the people. “Whose streets?! Our streets!! Whose streets?! Our streets!!”.

I join a group of comrades around a fire. It’s one of those gratifying tribal pleasures. And while we’re there, looking into the flames together we hear the rhythmic sound of the crowd in Times Square chanting, live, “This is what democracy looks like!”

I look up from the fire and I see the arches, and the moon rising. It’s an amazing feeling. We have become citizens of the world.

Cat on printer in Media Center

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 11:58

LEMONDE.FR avec AFP | 16.10.11 | 10h50   •  Mis à jour le 16.10.11 | 12h38

 
 

 

Samedi, entre 2 000 et 3 000 "indignés" ont manifesté contre la politique d'austérité du gouvernement britannique et les coupes budgétaires.

Samedi, entre 2 000 et 3 000 "indignés" ont manifesté contre la politique d'austérité du gouvernement britannique et les coupes budgétaires.AP/Elizabeth Dalziel

Ils n'ont pas l'intention de mettre fin à leur mobilisation. Plusieurs centaines d'"indignés" ont ainsi passé la nuit de samedi à dimanche 16 octobre dans des tentes sur le parvis de la cathédrale Saint-Paul de Londres, au cœur de la City, après le rassemblement de la veille.

Environ 70 tentes ont été érigées sur le parvis en dépit de l'appel de la police à se disperser. Quelques heurts se sont produits samedi soir, et cinq personnes ont été arrêtées, a indiqué Scotland Yard.
 

"Nous continuons de demander à tous les manifestants pacifiques de quitter la zone autour de Saint-Paul et de rentrer chez eux. Leur présence perturbe la vie quotidienne de la City et entrave l'accès à la cathédrale", a indiqué la police dans un communiqué.

"RESTER AUSSI LONGTEMPS QU'IL FAUDRA"

Spyro Van Leemnen, 27 ans, un des représentants du mouvement Occupy London Stock Exchange, a passé la nuit sur place. La manifestation vise selon lui à "démocratiser le système financier", et les rassemblements, à Londres et partout dans le monde "sont un premier pas". "Nous allons rester aussi longtemps qu'il faudra pour que le gouvernement nous entende et dise qu'il va changer les choses", a-t-il ajouté.

La veille, 2 000 à 3 000 "indignés", selon les estimations de la BBC, avaient manifesté autour de Saint-Paul, brandissant des pancartes contre la politique d'austérité du gouvernement britannique et les coupes budgétaires, et contre le système financier

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 11:50

Sur Facebook, il ya 1 heure Thierryruiz87 :Perso j'avais vu Jamais Autant de monde une UNE Ag des Indignés Parisiens!

 

Indignes-parisiens-le-16-oct.jpg

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 11:23

 

 

« Ce que nous avons tous en commun, c'est que nous sommes les 99 % qui ne tolèrent plus l'avidité et la corruption des 1 % restant"

Court metrage produit par le mouvement "occupy Wall Street".

qui met en parallele le discours et la methode des USA quand ils accusent les gouvernements lybien, iranien et egyptien mais agissent symetriquement avec les matraques contre le peuple americain qui manifestent pacifiquement.... a partager...a suivre....


Occupy Wall Street est aujourd'hui devenu un veritable printemps Americain

une revolution en marche

"mouvement de contestation pacifique dénonçant les abus du capitalisme financierqui a débuté le 17 septembre 20111, à la suite des appels du magazine Adbusters et du collectif Anonymous à protester contre Wall Street234.

Le mouvement s'inspire du printemps arabe, en particulier de la Révolution tunisienne de 2010-2011 et de la Révolution égyptienne de 2011. Son fonctionnement rappelle également le mouvement des Indignés en Espagne" Source Wiki

ce Court métrage produit par Corey Ogilvie pour soutenir le mouvement "occupy Wall Street".

Il a donc fait une compilation des moments vidéos qui l'ont marqué et ainsi, il met en paralléle le discours et la méthode des USA quand ils accusent les gouvernements lybien, iranien et egyptien mais agissent symétriquement avec les matraques contre le peuple américain qui manifestent pacifiquement.... à partager...à suivre....

http://www.youtube.com/watch?v=n1vOSt9F5aY

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