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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 12:02
LEMONDE.FR avec AFP | 25.10.11 | 13h14   •  Mis à jour le 25.10.11 | 13h34

 

Me Olivier Morice, en 2009.

Me Olivier Morice, en 2009.AFP/STEPHANE DE SAKUTIN

Olivier Morice, avocat des familles des victimes de l'attentat de Karachi, a saisi la justice, mardi 25 octobre, pour "menace" à l'encontre de l'ex-ministre de l'intérieur Brice Hortefeux et pour "diffamation" à l'encontre de la ministre de l'apprentissage, Nadine Morano.

L'avocat reproche à Brice Hortefeux des propos tenus dans l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur, en date du 29 septembre. L’ami le plus proche du chef de l’Etat y dénonce notamment "la lâcheté des journalistes qui fracassent tous les amis de Nicolas Sarkozy", estimant que c’est Me Olivier Morice qui devrait être "fracassé".

"Les propos tenus par Brice Hortefeux sont intolérables, indiquait fin septembre au Monde Me Morice. Ils constituent à mon sens une menace et une intimidation envers un avocat dans l’exercice de ses fonctions. J’ai donc demandé à un collectif d’avocats de citer en correctionnelle M. Brice Hortefeux". Ce dernier est cité à comparaître le 22 novembre devant le tribunal de grande instance de Paris, selon la citation directe déposée par l'avocat.

>> Voire notre infographie Comprendre l'affaire Karachi en trois minutes

"SE FAIRE DE LA PUB"

Me Morice a également saisi la doyenne des juges d'instruction du tribunal de grande instance de Paris d'une plainte en diffamation à l'encontre de Nadine Morano.

Lors d'un vif échange, le 22 septembre sur Canal+, alors que deux proches du président, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, venaient d'être mis en examen dans l'affaire Karachi, Mme Morano avait accusé l'avocat de "tenir des propos gravement diffamatoires, sans aucun élément de preuve", à l'encontre de Nicolas Sarkozy et de "se faire de la pub" sur le dos du chef de l'Etat.

 

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 11:59

LEMONDE.FR avec AFP, Reuters | 25.10.11 | 12h54

 
 

 

Dans le nord de Bangkok, des habitants naviguent dans la rue, mardi 25 octobre.

Dans le nord de Bangkok, des habitants naviguent dans la rue, mardi 25 octobre.REUTERS/BAZUKI MUHAMMAD

La Thaïlande, frappée par les pires inondations depuis plusieurs décennies, a décrété trois jours de congés, mardi 25 octobre, afin de permettre à la population de faire face à la catastrophe naturelle. Au moins 356 personnes ont été tuées dans ces inondations provoquées par une mousson d'une force exceptionnelle, et plus de 750 dans l'ensemble de l'Asie du Sud-Est.

A Bangkok, les 12 millions d'habitants ne sont pas au bout de leurs peines. Au moins six districts de la capitale étaient sous l'eau. Mais plusieurs autres sont directement menacés. Le niveau du fleuve Chao Phraya pourrait monter de 2,60 mètres dans les jours à venir alors que les berges font en moyenne 2,5 mètres de hauteur, a prévenu le gouverneur de Bangkok, Sukhumbhand Paribatra. "Le niveau de l'eau monte et s'étend", a résumé, pessimiste, le Centre de coordination des secours (FROC), dirigé par le ministre de la justice, Pracha Promnog, qui a annoncé la fermeture des services publics et des écoles de jeudi à lundi inclus dans 21 provinces du pays, dont la mégalopole.

Le pouvoir annonce depuis des jours que le centre-ville de Bangkok sera noyé à son tour par les pires inondations dans le pays depuis des décennies. Mais la perspective de grandes marées imminentes accentue sensiblement ces craintes. L'aéroport Don Muang, qui dessert des vols intérieurs, a également été fermé. L'aéroport international Suvarnabhumi fonctionne quant à lui normalement.

DYSFONCTIONNEMENTS

C'est précisément dans l'aéroport que la première ministre, Yingluck Shinawatra, a réuni son gouvernement, mardi. "Nous sommes inquiets pour les évacués parce qu'il est compliqué de venir ici. Nous les déplacerons vers des zones plus sûres", a déclaré la chef du gouvernement, confirmant en revanche que le FROC, également basé dans l'enceinte de l'aéroport, ne prévoyait pas de déménager.

Le nouveau gouvernement est confronté à son premier véritable test depuis sa prise de pouvoir en août. Des rumeurs de conflit, et surtout de dysfonctionnements entre le cabinet de la première ministre, le gouverneur démocrate de Bangkok et l'armée, se sont fait de plus en plus pressantes. Illustration parfaite de cette mauvaise communication, les allers-retours vains de plusieurs navires de guerre américains au large de la Thaïlande, qui n'ont jamais reçu de demande d'aide officielle. "Il y avait deux canaux de communication [au sein du pouvoir thaïlandais], a dit un porte-parole de la marine américaine.  L'un disait oui et l'autre disait non".

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 11:48

LEMONDE.FR avec AFP | 25.10.11 | 11h07   •  Mis à jour le 25.10.11 | 13h12

 
 

 

Le tremblement de terre de magnitude 7,2 a également fait 1 300 blessés.

Le tremblement de terre de magnitude 7,2 a également fait 1 300 blessés.AFP/MUSTAFA OZER

Les secouristes menaient, mardi 25 octobre, une course contre la montre pour retrouver des survivants du puissant séisme qui a fait 366 morts deux jours plus tôt dans la province turque orientale de Van, mais l'espoir s'amenuise.

Le tremblement de terre de magnitude 7,2 a également fait 1 300 blessés, selon un nouveau bilan fourni mardi par la direction officielle des situations d'urgence. Le précédent bilan donné dans la nuit de lundi à mardi par cette même instance était de 279 morts.

De nombreuses personnes restent portées disparues, probablement prises au piège des 2 262 bâtiments qui se sont effondrés lors du séisme. Des centaines de secouristes ont travaillé sans relâche dans un froid glacial pendant toute la nuit. Ce sont surtout des corps qui sont retirés des décombres.

 

Ercis, dans la nuit de lundi à mardi.

Ercis, dans la nuit de lundi à mardi.REUTERS/BAZ RATNER

FROID GLACIAL

Pourtant, des miracles ont lieu. Mardi en fin de matinée, un bébé a été extrait des décombres, quarante-huit heures après la secousse, selon les télévisions locales. Un peu plus tôt, c'était une femme enceinte et ses deux enfants qui ont été retrouvés vivants à Ercis, puis un policier et sa femme, dans la même ville.

Pour les sauveteurs, il ne fait pas de doute que le bilan aurait été beaucoup plus lourd si le séisme n'avait pas frappé un dimanche en plein jour à une heure à laquelle beaucoup étaient sortis déjeuner.

Guillaume Perrier, correspondant du Monde en Turquie, rapporte sur son compte Twitter que des répliques se font sentir dans la région de Van dans la matinée de mardi.

 

DR

Le Croissant-Rouge turc a distribué autour de 13 000 tentes et il s'est préparé à fournir un abri à environ 40 000 personnes, même si l'on ignore le nombre exact d'habitants ayant tout perdu. L'organisme, critiqué pour son incapacité à venir en aide aux personnes en ayant le plus besoin, a promis que 12 000 tentes supplémentaires seraient distribuées mardi.

De la neige est annoncée pour mercredi. Certains rescapés ont dormi dans leur voiture tandis que d'autres se sont contentés d'une seule couverture pour passer la nuit dans la rue. L'Etat turc a déployé des moyens considérables, dépêchant des centaines de secouristes, 145 ambulances, six bataillons de l'armée et des hélicoptères-ambulances sur les lieux.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 10:43

Occupy Holland!

In #globalrevolution on 24 October 2011 at 23:07

October 24

Malieveld, The Hague

Dear people,

Since October 15 and thanks to Occupy Wall Street, the movement has spread worldwide. Holland got contamined as well. It isn’t yet massive, but it’s rooting in various places.

Around fiteen cities and villages are said to be occupied. The most prominent acampadas are to be found in The Hague and Amsterdam.

After more than a week in which rain and the first hints of frost came peeping around the corner, both camps are still there, and growing. It was time for me to pay them a visit.

I had a kind of déja vu. More or less I recognised the stage of development of the two encampments. Things don’t seem to be totally fluid any more, they are taking form, but they can still easily be moulded.

In The Hague someone admitted that the occupiers are reinventing the wheel. They know hardly anything about what happened in Spain this spring. After Wall Street, people here just started camping for a better world. For me it makes it all the more interesting to see that, without really knowing each other, these spontaneous societies roughly organise themselves in a similar way on the basis of the same principles. Inclusiveness, non violence and direct democracy.

Apart from that, the differences and the cultural peculiarities are easy to spot.

The 'Father of the Fatherland' alone on Square. No encampment here.

In The Hague the camp is not on a square near parliament, but on a part of the central Malieveld meadow. From a historical point of view the karma of the place is not favourable. When the socialist leader Troelstra failed to spark a Dutch revolution in 1918, this is were the counterrevolution staged a grand patriotic hommage to the royal family.

Up until this weekend a part of the meadow was occupied by the circus. Now the encampment of around thirty tents drowns in space, with a view of central The Hague in the distance.

It’s monday morning. Occupy Den Haag looks clean and quiet. The tents are spread over differently sized lots delined by wooden sticks and ropes. This creates the paths of the village. There are toilet boxes and the camp is powered by a generator, although the first thing I hear is fervent talk about an ambitious solar energy project. On the perimeter of the camp you find a big army tent, a Communications tent, a small caravan used as Information point and a First Aid center.

The army tent is the meeting point. In the back there is a table with chairs and in the front the kitchen is installed. The penumbra, the blankets on the floor and the small plastic windows answer to the Dutch need for cozyness. When I come in, there is a meeting go on.

Half a dozen people are discussing about holding a census, about numbering the tents that were donated and indexing the people who sleep there. “We need to know who is where, and if everybody is well enough equiped against the cold. Especially when people are drinking, they risk undercooling.”

 It perfectly fits the village atmosphere of people knowing and caring for each other. But it also borders closely on interference of the private space on the part of the community. Not surprisingly, the anarchists have their own autonomous tent.

I have noticed some other Dutch traits today. In The Hague the ‘polder’ model of patient and endless negotiation reigns supreme. People hold three assemblies a day. They call them ‘meetings’. Lately they were caught having a meeting to discuss whether to keep calling their meetings ‘meetings’ or not. The reason being that a meeting is usually presided over by someone. So maybe it would be more appropriate to call them ‘assemblies’.

 Records are kept of each meeting, which have to be meticulously transcribed, corrected and published in time for the next meeting. So keeping up with all the red tape can take all day.

Still, there are enough people active outside meeting hours to get things moving. Several commissions have been formed, even though all issues are discussed in assembly. Next to Food, Cleanliness and First Aid there is an Art commission and the distinct commissions of Info, Pr, Media and Communications. They haven’t yet formed working groups on themes like Politics, Economy and Environment.

Like in other acampadas, there are also people with personal problems, heavy drinkers, homeless, and people who need help. Or maybe, camping out on the Malieveld together with committed citizens is just the environment they need.

I talk to one of the occupiers. He participates in the Kitchen, and in the Communications team doing livestream. He has been homeless for four years. “When you’re living on the streets you have to rely on your instinct of survival. It makes you a lot more inventive.” And he explains how you can make a saw or any tool in copper, with rubble you can find in the trash. “If this is going to be a real village”, he says, “then I want to be the blacksmith.”

Before I leave I pass by the army tent. Two elderly people are sitting in the back talking. They are content, or even relieved that they see people getting together and speaking out against the financial system.

“Finally”, one of them says, “it has begun.”

As I step out into the open, onto the meadow, I hear a voice calling after me. “When you go to Amsterdam, tell them to come over here. We still have some room left.”

It wasn’t just a joke. In Amsterdam they desperately need space. People are camping on the small square of the Stock Exchange, which is a side space of the grand Damrak avenue. The square is absolutely packed with tents. It’s a clear difference, where The Hague is a village, Amsterdam is a town.

It’s a lively place, too. A crossroads for tourists and outlandish locals, for businessmen and petty crooks. The square might be small, but it makes for a great scenery. Crammed in between the landmark Beurs van Berlage and the luxury department store of Byenkorf, the town is directly facing the entrance of the Amsterdam Stock Exchange.

Acampada Amsterdam

This is where the modern stock exchange first came into being, this was the financial capital of the early modern world in Holland’s golden age. The city has a bond with the former Dutch colony which was named after her and which is known today as New York. It makes it all the more symbolic that they are camping right on the steps of the Beurs.

Last week the occupiers rolled out the red carpet for the brokers and staged a sale of shares in love, peace and happiness. It was ludicrous enough to make the news. The movement has gained a lot of sympathy, both in the press and from the locals. The shopkeepers are happy with them and many of them support the initiative with donations of food, even the big chains. The city council leaves the occupiers alone as long as they keep the place clean and safe, and the police collaborates. Some will disagree, but the presence of a vital and colourful protest camp in the heart of the city is a blessing for the image of Amsterdam.

 The occupation has been going on since the 13th, and it has been booming. A couple of days ago a grand urbanistic make-over was done to host all the tents in a more organised way.

The current layout of the camp is simple. There is one major artery that crosses the square. It’s the broad way. On either side of it there are so many tents that there is no room for little neighbourhood squares, and no room even to pass.

On all sides of the rectangle there are the community structures. The Information tent with public gathering space are on the side of the Beurs van Berlage. Along the stock exchange there are toilets, a generator, the Infrastructure commission and the Library. On the Byenkorf side there is the kitchen and the mysterious Media bunker, completely sealed off.

I was happy to meet various comrades from the marches to Brussels. Bobby and Maggie, my anarchist friends from San Francisco, tell me about one of the major problems of the camp. The lack of safety. At night, sinister types are roaming around the place looking for things to steal, and heavy drinking is being practised in the camp itself.

 Lack of sense of safety leads to fear and suspicion. We have noticed that. A security force has been instituted, called the ‘peacekeepers’. They walk around with walkie talkies, and it seems some of them take their position very seriously. They might think it gives them some kind of authority over others. Various kinds of peacekeeping methods are being employed. From trying to convince trouble makers to be calm, to calling the police and have them be taken away.

Another of the problems Bobby spoke about was the apparent inaccessability for non Dutch speakers. They perceive the camp as being monopolised by the small core who took the initiative, described as being mainly white, dutch, male.

 Typically, Dutch culture has never been dominated by strong monarchs, but by a class of wealthy merchants backed up by rigid calvinist morals. These are the ‘regents’, the people who you will find nameless on the obscure portraits of the Dutch masters. It almost sounds to me as if the culture of the regents has also perpetuated itself in Occupy Amsterdam.

Some of the Dutch occupiers deny this. In working group meetings, when non Dutch speakers are present, the language is English, and the General Assemblies are simultaneously translated in small groups. The people who seem to have divided the various nerve centers of the organisation among each other are same ones who have kept this thing going, day and night, for over a week. Still, there has been a lot of criticism from the inside about the lack of openness, especially of the Media center.

 In any case, it wasn’t easy for Bobby and me to get access to the place. Bobby had never been inside since he got here. We had to become members of the Communication commission, we had to wade through procedures, we should have been required to call telephone numbers and even have a kind of job interview. Finally, by simply insisting, we entered. It wasn’t worth the effort. There was little there, most of the communications team had already been transferred off ground.

At dusk the General Assembly is celebrated in a corner of the square. Earlier on, a Basque comrade of mine, from the marches, had said we should try to explain these people how to hold an assembly. “They don’t take acts, they don take speaking turns. It’s crazy!”

I preferred to look on. First thing I notice, the assembly is not held in a circle. It’s a hemicircle facing the group of moderators, like parliament and government. The crazy thing, which I had never experienced before was that they use ‘the human microphone’. This means that people speak in short sentences, which are repeated by the entire assembly. To prepare people for this, someone shouts “Mike check!” for as long as it isn’t repeated loudly enough by the group.

 It’s very awkward to hear people repeating every single thing a speaker or a moderator says, be it nonsense or not. But it has a clear advantage, which might just as well be a disadvantage in certain cases. Whenever a speaker starts to be annoying, or people don’t agree, the microphone simply fails, and the word goes to someone else.

I had to admit that the Assembly was very dynamic. It didn’t lose much time in details or conflict and it didn’t last too long. It was also carefully orchestrated. As I look at the two moderators, I have the odd feeling that I’m watching a cinematographic re-enactment of the very same thing I am watching. They seem to be actors. And this is full 3D with surround sound provided by the public.

The theme of the assembly is alcohol abuse and how to deal with this. I hear various propositions for rules, toleration time-slots and the like. The final decision that was pre-prepared by the moderation team, was that drinking should be limited to inside the tents.

It’s accepted unanimously, even before it is fully translated to some of the non Dutch speakers. One of them is just in time to object. He is visibly worried for interference in the sphere of personal freedom. He proposes that the peacekeepers do not get the right to enforce the decision.

It is accepted. People themselves will be responsable for not drinking out in the open.

It’s naive to say the least. The potential drinkers are probably absent in this assembly, like most people. And even if they weren’t, everybody knows that this rule will not be respected. I wouldn’t respect it myself. If I want to drink a beer on the steps of the Beurs van Berlage, I will do so.

 It will create the familiar situation in which rules and practice do not comply. It will lead to something not exclusively Dutch called ‘tolerance’. And this is not a good thing, not at all. Tolerance implies arbitrary authority. It simply means to say this: ‘Your behaviour goes against the rules. And if you are allowed to continue to behave like this, it’s only because of my benevolence. So go on, but remember that I reserve the right to enforce the rules whenever I please.’

In Puerta del Sol, also, we had to cope with the problem of drinking. People made it very clear, from the very first moment that the ‘revolution is not raising a bottle’. And also there, it was collective responsability to contain the problem and convince trouble makers to take it easy. But without written rules. When people act collectively responsable on the subject, then the rules are superfluous.

In a society that feels threatened, the contrast between enforcement and control versus inclusion and collaboration becomes more acute. I have a feeling this same conflict is very present in the Amsterdam camp.

In conclusion, the important thing is that the presence on the Beursplein is strong and dynamic. In this respect, I was enchanted to know that they have a commission called Vision. And, just like in The Hague, the general feeling is that people are here to stay. They want to challenge the arrival of winter.

 Authorities are tolerant of the situation because they are probably convinced it will not last. The cold, the rain and the frost will take care of it.

 If the occupiers manage to keep camping in whatever condition, ‘at least until christmas’, they will have made a statement of force and perseverance. And if in the meantime they will be able to deal with their social problems and practical challenges, they will have fully merited respect.

For the moment, it’s growing, and spreading over other cities. In Amsterdam, you can hear people whispering that the occupiers might open a franchise on the majestic field of the Museumplein.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 00:27

Le grand débat | LEMONDE | 24.10.11 | 13h15   •  Mis à jour le 24.10.11 | 19h30

par Pierre Larrouturou, membre du conseil politique d'Europe-Ecologie (Le grand débat)

 
 

En quelques semaines, le climat a changé. Début 2010, quand nous expliquions que la crise n'était pas finie et qu'une réplique plus grave encore était en préparation, nous étions à contre-courant du discours dominant : tout était sous contrôle ! Il y a cinq mois encore, nous étions "trop pessimistes" : le G8 de Deauville, fin mai, n'a pas consacré une minute à la crise financière !

Mais aujourd'hui, nul ne conteste la gravité de la situation : le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) affirme que nous risquons "un effondrement de l'ensemble du système économique mondial". Quant à Nicolas Sarkozy, il expliquait récemment devant quelques députés qu'un tsunami menace nos économies : "Non pas une récession, comme en 2008-2009 mais un vrai tsunami."

Il faudrait être aveugle pour ne pas voir les dangers : la dette totale des Etats-Unis atteint 250 % du PIB. Au premier trimestre, alors que la dette publique augmentait de 380 milliards de dollars (274,8 milliards d'euros) en trois mois, le PIB n'a augmenté que de 50 milliards. De plus en plus de dette pour de moins en moins de croissance ! La première économie mondiale est comme une voiture qui a besoin d'un litre d'huile tous les 300 mètres. A tout moment, elle peut casser une bielle et le moteur va exploser.

En Chine, la bulle immobilière a atteint deux fois la taille du maximum atteint par la bulle aux Etats-Unis avant la crise des subprimes. En 2009, pour éviter la récession, le gouvernement a ordonné aux banques d'accepter toutes les demandes de crédit qui leur parvenaient. En un an, on a injecté dans l'économie 44 % du PIB (30 % par le crédit privé, 14 % par la dette publique). Partout, on a construit... Partout, il y a pléthore d'immeubles vides. En avril, les prix de l'immobilier ont baissé de 5 %. C'est la première baisse en vingt ans. On a vu en Espagne ce que donne l'éclatement d'une telle bulle : le chômage a triplé en trois ans. Que va-t-il se passer en Chine, où il y a déjà 20 % de chômage et où les émeutes sociales sont de plus en plus violentes ?

La prochaine crise risque d'être plus grave que celle de 2008 car les Etats n'ont plus la capacité de venir au secours du système financier s'il subit un choc violent. Quand la banque Lehman Brothers est tombée, la panique n'a duré que quelques jours car le président George Bush et le secrétaire au Trésor Henry Paulson ont dit qu'ils mettaient 700 milliards de dollars sur la table. Le calme est revenu très vite parce que nul n'avait de doute sur leur capacité à payer ces 700 milliards, mais le choc a quand même provoqué une récession mondiale et des dizaines de millions de nouveaux chômeurs à travers la planète... Trois ans plus tard, personne ne sait comment le président Obama pourrait trouver 700 milliards de dollars si c'était nécessaire. Il faut donc éviter à tout prix d'en arriver là.

Nos politiques sont paralysés aujourd'hui car ils veulent "rassurer les marchés financiers", qui ont des demandes contradictoires : face à une croissance qui diminue dans les pays du G7 (0,1 % de croissance seulement au second trimestre, avant les crises de l'été !), faut-il entreprendre de nouveaux plans de relance jusqu'à être écrasés par la dette, ou faut-il voter des plans d'austérité et retomber en récession ?

 

Croissance moyenne des pays du G7 depuis 2010.

Croissance moyenne des pays du G7 depuis 2010.OCDE

Dans un contexte de chômage de masse, quel salarié peut négocier une augmentation de salaire ? Qui peut donner sa démission en espérant trouver assez vite un autre emploi ? La peur du chômage est dans toutes les têtes, et ce qui va aux salaires est tombé à un plus bas historique.

 

Part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises.

Part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises.OCDE

 

Part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises (Allemagne, Suède, Etats-Unis, Japon, Royaume Unis, Danemark, Italie, Espagne, France, Pays-Bas, Autriche, Belgique, Finlande, Grèce et Irlande).

Part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises (Allemagne, Suède, Etats-Unis, Japon, Royaume Unis, Danemark, Italie, Espagne, France, Pays-Bas, Autriche, Belgique, Finlande, Grèce et Irlande).OCDE

La question de la dette des Etats est très importante (entre 80 % et 90 % du PIB en France et en Allemagne), mais au lieu de bloquer les retraites et de couper dans le financement de la santé ou de l'éducation, ne faut-il pas utiliser tous les leviers fiscaux possibles pour récupérer une bonne part de la "dette des marchés", ces 150 % du PIB que les 0,2 % les plus riches doivent aux peuples de nos pays, si on considère que le partage entre salariés et actionnaires était juste et efficace dans les années 1970 ?

Les "indignés" ont raison : "Ceci n'est pas une crise, c'est une arnaque !" Il ne s'agit pas ici de minimiser la responsabilité (ou l'irresponsabilité) des gouvernements et des citoyens, mais seulement d'apporter le diagnostic le plus complet possible de la situation. Car si le diagnostic est faux, il n'y a aucune chance qu'on parvienne à vaincre le mal.

Le 19 octobre à Francfort, la chancelière Angela Merkel affirmait qu'il fallait "attaquer la crise à la racine" au lieu de s'attaquer seulement aux symptômes. Elle a parfaitement raison ! Et les racines de la crise, c'est trente ans de chômage et de précarité. C'est à cause du chômage de masse que la part des salaires a tant diminué. C'est à cause du chômage, des petits boulots et des petits salaires que nos économies ont besoin de toujours plus de dette. Le chômage n'est pas seulement une des conséquences de la crise. Il en est l'une des causes premières.

Pour sortir de notre dépendance à la dette, il faut réguler les marchés et taxer les plus hauts revenus mais il faut surtout s'attaquer au chômage : c'est seulement en donnant au plus grand nombre un vrai emploi et une vraie capacité de négociation sur les salaires qu'on sortira durablement de la crise.

En 1944, avant de convoquer le sommet de Bretton-Woods qui allait reconstruire le système financier, Franklin Roosevelt organisait le sommet de Philadelphie, qui adoptait comme priorité absolue le respect d'un certain nombre de règles sociales : "Il n'y aura pas de paix durable sans justice sociale", affirmaient Franklin Roosevelt et les autres chefs d'Etat avant de définir des règles sur les salaires, le temps de travail et le partage entre salaires et dividendes... Des règles très concrètes, à respecter dans chaque pays comme dans le commerce mondial. Avant que les néolibéraux ne les démantèlent, ces règles ont permis trente ans de prospérité sans dette.

Bonne nouvelle ! Si ce sont des décisions politiques qui nous ont amenés à la crise, d'autres décisions politiques peuvent nous en sortir. La justice sociale n'est pas un luxe auquel il faudrait renoncer à cause de la crise. Au contraire ! Reconstruire la justice sociale est la priorité absolue, le seul moyen de sortir de notre dépendance à la dette. Allons-nous attendre qu'il soit trop tard pour agir ? Quand Franklin Roosevelt arrive au pouvoir, en 1933, il succède à Herbert Hoover, dont le surnom était "Do Nothing" ("ne fait rien"). Le but de Roosevelt n'est pas de "rassurer les marchés financiers" mais de les dompter ! Il lui suffit de trois mois pour mettre en oeuvre quinze réformes majeures.

Les actionnaires sont furieux et s'opposent de toutes leurs forces à la loi qui sépare les banques de dépôt et les banques d'affaires, comme ils s'opposent aux taxes sur les plus hauts revenus, mais le président Roosevelt tient bon. Les catastrophes annoncées par les financiers ne se sont pas produites. Et l'économie américaine a vécu avec ces règles pendant un demi-siècle. "We must act !" répétait Roosevelt. Nous devons agir ! Hélas, depuis 2008, nos dirigeants font preuve d'une inertie aux conséquences dramatiques. Si l'Europe avait créé une taxe Tobin fin 2008, au plus fort de la première crise financière, elle aurait déjà rapporté entre 200 et 600 milliards d'euros, selon les différents scénarios en débat à Bruxelles.

Avec une telle cagnotte, le Parlement européen aurait réglé la crise grecque en quelques semaines sans demander le moindre effort aux citoyens et sans attendre le feu vert de seize Parlements nationaux. Et ce qui n'était qu'un problème modeste à l'origine (coût estimé à 50 milliards d'euros en 2009 et 110 milliards aujourd'hui) n'aurait jamais pris les proportions que la crise grecque a prises depuis quelques semaines. Le principe d'une taxe Tobin a été adopté par le Parlement européen, droite et gauche confondues, mais il est toujours "en discussion" dans les méandres du Conseil européen, et les lobbies financiers font tout pour ralentir son adoption définitive... Nos dirigeants discutent encore quand les spéculateurs agissent avec toujours plus de rapidité et d'efficacité. Qu'attendons-nous pour créer enfin cette taxe et rassurer le peuple allemand et les autres peuples d'Europe ?

C'est la dernière fois qu'on leur a demandé un effort ! Dorénavant, ce sont ceux qui ont accaparé des sommes considérables depuis trente ans qui seront mis à contribution pour abonder le Fonds européen de stabilité. Il faut dire la vérité : vu l'énormité des déséquilibres accumulés aux quatre coins de la planète, nous n'éviterons pas une nouvelle crise. La seule question qui se pose (mais elle est fondamentale !) est de savoir si cette crise se traduit seulement par quelques grosses turbulences, qui sont l'occasion de renforcer notre cohésion nationale, de construire enfin une Europe politique et d'humaniser la mondialisation, ou si elle est semblable au tsunami dont parle Nicolas Sarkozy. Un tsunami qui provoque l'effondrement de pans entiers de nos sociétés.

Vu l'interdépendance de nos économies et vu la mobilité des capitaux, il est évident que les décisions qui seront prises - ou ne seront pas prises - par le G20 de Cannes, début novembre, sont d'une importance cruciale. Il reste bien des leviers disponibles au niveau national et au niveau européen, mais une action concertée au niveau international aurait une tout autre efficacité.

Le G20 va-t-il enfin déclarer la guerre à la spéculation et à l'injustice sociale ? Ce G20 va-t-il retrouver l'esprit de Philadelphie et être à l'origine d'un sursaut de coopération et de justice sociale, ou restera-t-il dans l'histoire comme un sommet de mensonges et de lâcheté, comme les accords de Munich à l'automne 1938 ? Le G20 va-t-il vouloir encore "rassurer les marchés financiers" ou va-t-il enfin décider de les remettre à leur place ?

En France, toute la gauche a les yeux rivés sur l'élection de 2012. Cette élection est fondamentale, mais si le système économique s'effondre d'ici là, si l'analyse néolibérale s'impose dans le débat public et si les populismes se nourrissent du désespoir, rendant inaudible tout discours rationnel, la gauche aura la tâche encore plus difficile pour sortir de la crise.

L'économie mondiale n'est pas calée sur mai 2012. Vu la vitesse à laquelle la situation peut se dégrader, la présidentielle française est encore loin. Le devoir de la gauche est donc de dire toute la vérité et de peser avec force dans chaque débat, sur chaque décision. Tel est le sens de l'appel que nous venons de lancer (www.poureviterleffondrement.fr). Dès le G20 de Cannes et dans les prochains mois, les citoyens peuvent montrer qu'ils ne relâcheront pas la pression sur leurs dirigeants. Il n'est plus l'heure de parler mais d'agir. Pour que le G20 se donne les moyens de reconstruire la justice sociale, pour éviter l'effondrement de nos sociétés, soyons le plus nombreux possible à le signer et à le diffuser autour de nous.

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 12:47

 

Un nouveau traité européen, dont quasiment personne n’a entendu parler? Effectivement. C’est un traité qui concerne tous les pays de la zone euro. Et ce n’est pas par hasard, que dans la plupart des pays concernés aucune information ne circule sur ce traité. C’est qu’il est très dangereux pour les citoyens! Vous n’étiez pas censé de l’apprendre avant que les choses soient définitives!


Ce traité établit une nouvelle administration européenne, appelée Mécanisme Européen de Stabilité (MES). Ne le
confondez pas avec ses prédécesseurs, les fonds de secours européens MESF et FSFE, dont on entend beaucoup parler dans les journaux télévisés ces jours-ci!!!

La FSFE a le compteur à 440 milliards d’euros pour le moment. C’est 1320 euro par euro-citoyen.
Le MES remplacera ces deux-là et aura autorité de vider les Caisses d’État quand elle veut et aussi souvent qu’elle veut. Le MES sera sans limite! Le Conseil du MES sera composé des 17 Ministres de Finances, qui en deviendront les Gouverneurs. C’est eux qui prendront les décisions. Les parlements nationaux n’auront rien à dire sur ce MES, ni sur ses Gouverneurs, qui bénéficieront d’une immunité à l’extrême (comme d’ailleurs tous
les gens qui y travailleront.)
Jusqu’à ce jour Bruxelles n’a rendu public qu’un seul exemplaire du traité. En anglais! (96,5% de la population de la zone euro parlent d’autres langues!)


TREATY ESTABLISHING THE EUROPEAN STABILITYMECHANISM (ESM)
Il a été signé le 11 juillet 2011.

Curieusement, aucun journal Français ou international n’y a consacré un titre. Le traité deviendra définitif après ratification par les parlements nationaux.
Habituellement de telles ratifications sont une simple formalité. Il est peu probable que les parlementaires aient déjà compris que le texte signifie la fin du pouvoir suprême du parlement, celui de décider du budget. Et lorsque les Caisses seront vides, nous aussi on devra se serrer la ceinture de plus en plus pour sauver l’euro et les banques.
Bruxelles veut que les Parlements de la zone euro donnent leur accord avant le 31 décembre 2011.
Si l’on agit vite, on peut encore alerter l’opinion publique et tenter d’empêcher cette ratification.


J’ai écrit deux articles explicatifs en français, qui sont disponibles sur www.courtfool.info
(Sur ce site vous trouverez également des explications faciles sur la création d’argent par les banques privées et sur l’euro.)


MES, le nouveau dictateur européen

http://www.courtfool.info/fr_MES_le_nouveau_dictateur_Europeen.htm
(avec présentation brève sur cette vidéo)

MES, un coup d’état dans 17 pays

Note: Ce dernier article comporte probablement encore quelques fautes de français. Veuillez avoir la gentillesse
de me les signaler, pour que je puisse les corriger immédiatement. Merci beaucoup d’avance.


Personnellement je ne pourrai contacter qu’une centaine de personnes dans chaque pays (en France légèrement plus). Vous en faites partie. Si la démocratie vous est chère, aidez à faire circuler cette information. Voici des choses qui sont à la portée de tous:


1. Alertez vos réseaux sociaux. (Ou pensez y quand votre Blackberry remarche.) Si vous voulez bien, vous pouvez faire circuler ce lien: http://www.courtfool.info/fr_MES_le_nouveau_dictateur_Europeen.htm
vers l’article avec la vidéo.

 


 

 2. Chercher sur Google (ou d’autres moteurs de recherche) des sites Français qui proposent des sujets politiques, sociaux, financiers. Contactez-les au plus vite pour leur demander de publier des informations sur ce traité également. S’ils souhaitent, ils peuvent reproduire mes articles gratuitement.


3. Chercher les coordonnées des rédactions de journaux nationaux, régionaux et locaux, de journaux et programmes télé appropriés et envoyez leur une copie de cette information.


4. Chercher les coordonnées des parties politiques, des syndicats et d’associations diverses pour les alerter également.


5. Écrivez à vos parlementaires. Vous trouverez leurs adresses email ici: http://www.courtfool.info/fr_MES_le_nouveau_dictateur_Europeen.htm


D’avance merci pour vos efforts! Même si Vous avez peu de temps, faites ce que vous pouvez. Empêchez la ratification!
Sincères salutations,
Rudo de Ruijter
Chercheur indépendant
Pays-Bas


C’est de la dictature de banquier…On est en train de vous en passer une p’tite vite. Voilà une bonne raison d’occuper votre ville à partir du 15 cousins Français et Européens. Je suis persuadé qu’au Canada aussi on doit avoir un traité du même genre qui se prépare.
WE ARE 99%
Merci Michel!
Jo ^^

http://leveil2011.syl20jonathan.net/?p=5063

 

*Pour aller plus loin et retrouver la source de l'article,  appuyer "Ctrl" (clavier) + cliquer sur link

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 12:41

Le #15o, NoG20, #OccuponsLaDéfense : nous sommes le G99% !

fruncut.org -Posté le 24 octobre 2011 à 11:25:00


ng20, #occuponsladefense, G99% !

Quand 99% de la population réalise qu'elle a le droit de refuser d'être dirigée et exploitée par le pour cent restant. Quand elle réalise qu'en s'unissant une autre mondialisation est possible que celle imposée par ce même pour cent... Alors les 99% décident de se lever et de se battre pour leur liberté.

 

Notre mondialisation est celle des idées, des cultures et des peuples dans leurs diversités. La leur est celle des profits iniques. C'est de celle-là dont nous ne voulons plus.

La démonstration du 15o/15 octobre, dans son hétérogénéité et sa simultanéité, signifie bien plus que de l'Indignation ou du Dégagisme. L'humanité n'est pas ni plus ni moins globalisée qu'avant. En se dotant d'une pensée et d'outils pour agir glocal, c'est un retournement massif et programmé de l'obsolescence qui s'opère. En nous réappropriant les agoras physiques et numériques, nous sommes en mesure d'apprécier de nouveau ce que sont et doivent demeurer nos biens communs. 15M > OccupyWallStreet > G99. Trois topos qui fondent le tempo de la séquence qui s'ouvre et dont nous allons contribuer à l'amplification, avec la créativité et la responsabilité qui s'imposent.

Le 15o n'était pas une fin en soi. Le 15o n'était qu'une étape. Le processus est plus vaste, plus ample, plus (r)évolutionnaire encore. Ce qui compte, c'est bien le chemin sur lequel

 nous marchons et non la destination qui est visée. Les étapes sont

encore nombreuses, et nous serons présents à chaque rendez-vous.

Alors qu'en France l'opposition gouvernementale croit encore aux vertus du libéralisme social, les États Unis (re)découvrent la lutte des classes et l'Orient se soulève. C'est un peu le monde à l'envers.

Dans quelques jours, début novembre, le Groupe des 20 plus riches pays va se réunir pour tenter laborieusement de décider de l'avenir des peuples du monde en réalité difficilement regroupés dans 194 pays. Voilà encore le symbole de nos démocraties à l'envers qui n'en sont plus depuis si longtemps.

À travers des actions Uncut, des indignés du G99% vont s'inviter au G20 du 31/10 au 4/11... Il n'est question ni de court-circuiter l'appel à des actions décentralisées que nous soutenons toutes et tous ni le contre-sommet mis sur pied par les organisations de l'Altermob. Il est question de profiter d'un porte-voix médiatique potentiellement important pour justement les mettre en valeur alors que la plupart des médias seront probablement dans l'incapacité structurelle de les suivre. Il est question de mettre les projecteurs sur les véritables changements qui se produisent actuellement. Il est question de relayer médiatiquement #OccuponsLaDéfense qui démarrera à Paris au moment même où le G20 s'achèvera à Cannes.

Le G20 sera l'occasion de montrer aux pouvoirs en place que leur voix ne sera pas la seule à se faire entendre. Sur place ce sera un peu le Petit Poucet contre Gargantua... mais nous allons relever le défi et vous invitons à nous retrouver à Cannes du 31 octobre au 4 novembre prochains pour clâmer haut et fort que nous sommes le #G99%, que nous sommes partout et que, en réalité, le G20 est beaucoup plus dangereux que nous !

Rejoignez-nous à Cannes : la quête de liberté est addictive et contagieuse !

Cette vie est la vôtre,
L'agora est à nous,
On ne lâchera rien !

 

PS: Si vous êtes intéressé par la participation sur le terrain au NoG20
à Cannes, retrouvez-nous du 31/10 au 4/11 à notre QG de Nice, dont vous
trouverez l'adresse ici dès demain mardi http://www.fruncut.org/actions/51
 
PS2: Si vous ne pouvez pas venir à Nice/Cannes, nous avons besoin de
supports extérieurs pour : légal team (juristes), auto-médiatisation
(monteurs vidéos, chargés de diffusion ds les réseaux sociaux...),
relations presse (chargé de communication), coordination interne lors
des actions. Contactez alors nog20@fruncut.org en indiquant vos numéro
de téléphone, compétences et motivations quant à ces sujets. merci
d'avance !
 
--
Web Uncut
http://www.fruncut.org/
http://www.facebook.com/fruncut
http://www.twitter.com/fruncut
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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 12:38
Pierre Haski
Rue89 Rue89

 

Hasards du calendrier des sorties cinéma, deux films, l'un américain, l'autre français, s'intéressent simultanément à l'action politique dans ces deux pays en crise, et en campagne électorale. Et, de fait, au cynisme en politique. Idéalistes s'abstenir, émotions trop fortes.

« L'Exercice de l'Etat », de Pierre Schoeller, et « Les Marches du pouvoir » de George Clooney, qui sortent mercredi sur les écrans français, posent, chacun à sa manière et dans son contexte national, la question de l'engagement politique, de la frontière invisible entre compromis et compromissions, de la marge de manœuvre dont disposent réellement les dirigeants dans nos Etats complexes, et... en faillite.

Le film de Pierre Schoeller, qui était présenté dans la sélection Un certain regard à Cannes cette année, offre une problématique des plus actuelles. Dans une France dont « les caisses sont vides », Bercy veut privatiser les gares pour réduire le déficit, et se heurte à un ministre des Transports qui « refuse d'être le ministre de la privatisation des gares ».

 

 

Bande-annonce de « L'Exercice de l'Etat » de Pierre Schoeller

Les magouilles de coulisses menées par les groupes privés alléchés par la privatisation qui s'annonce, rendent vaine la « résistance » du ministre des Transport, qui s'illustre dans le passage ci-dessous.

 

 

Extrait de « L'Exercice de l'Etat » de Pierre Schoeller

Mais monsieur le ministre, alias l'acteur Olivier Gourmet, doit penser à sa carrière politique prometteuse, doit se trouver un parachutage dans une circonscription gagnable quitte à éjecter le local de l'étape, gérer sa com... Bref, il finit par se coucher.

« L'Etat est une vieille godasse pourrie qui prend l'eau »

Mais le personnage le plus intéressant est le « dir cab », le directeur de cabinet du ministre, magnifiquement incarné par Michel Blanc, grand commis de l'Etat qui récite son Malraux par cœur (« Entre ici Jean Moulin... ») pour raffermir son sens du devoir et son abnégation au service d'un homme... qui finit par le décevoir.

Le dialogue-clé du film oppose deux camarades de promo, Michel Blanc et un autre dir cab qui jette l'éponge et part « pantoufler » dans le privé, car, dit-il :

« L'Etat est une vieille godasse pourrie qui prend l'eau de toutes parts. »

Pierre Schoeller a réussi sa plongée au cœur de l'appareil d'Etat, entre lambris dorés et trains de vie fastueux, grandeurs et servitudes de l'action publique, grandes ambitions et petits calculs, et, surtout, l'ampleur des freins à l'action dans un système lancé à toute vitesse sans trop savoir où il va.

Autre pays, même cynisme

George Clooney, coscénariste, réalisateur, et acteur vedette de son propre film, a choisi de placer son action plus en amont par rapport au film français : au cœur des primaires qui précèdent l'élection du Président, une course de fond (et de fonds) éprouvante pour le candidat et son équipe.

 

 

Bande-annonce des « Marches du pouvoir » de George Clooney

L'homme-clé, comme dans « L'Exercice de l'Etat », est le bras droit de l'homme politique, en l'occurrence son directeur de campagne. Il doit tout savoir, tout contrôler, tout manipuler, y compris son propre boss, et la moindre erreur peut lui être fatale.

L'intrigue est simple, en partie inspirée d'une campagne bien réelle, celle du démocrate Howard Dean qui s'est terminée par un échec en 2004, et qui avait déjà inspiré une pièce de théâtre, « Farragut North », de Beau Willimon.

Tous les ingrédients de la politique américaine sont présents : le sexe (« ne pas baiser avec les stagiaires »), l'argent qui corrompt, les égos surdimensionnés, et la course aux « grands électeurs » qui font au bout du compte la décision lors des conventions de chacun des deux principaux partis, et dont l'obtention nécessite parfois de sérieux compromis avec les principes.

Jusqu'à l'écœurement

Difficile de sortir de ces deux films, excellents thrillers menés à grand rythme, sans un goût amer. Dans les deux cas, c'est la crédibilité de la parole politique qui en prend un coup, au risque de l'écœurement.

Dans les deux films, les principes qui guident l'engagement du personnage central – le ministre en France, le candidat aux Etats-Unis – se heurtent à la realpolitik, celle des rapports de force brutaux. Et dans les deux cas, c'est le cynisme qui l'emporte.

Ces films, qui sont promis à de beaux succès en salle, feront réfléchir alors que les deux pays sont en campagne électorale. A quoi bon, se dira le spectateur...

A quoi bon s'engager derrière un candidat si, une fois élu, la réalité de la « godasse qui prend l'eau » limite sa capacité d'action, le poids des lobbies le conduira à agir à l'opposé de ses convictions, et l'accumulation d'infimes trahisons finira par ruiner toute ambition de changement.

Ces deux films et surtout leurs réalisateurs ne visent pas à dégoûter le citoyen-spectateur de l'engagement, leurs biographies plaident au contraire pour l'opposé.

Mais en illustrant la réalité de manière crue et clinique, ils ont clairement démontré que pour changer le monde, il ne suffit pas de changer les hommes (ou les femmes), quelles que soient la force et la beauté de leurs convictions. Ils font le constat, et nous laissent en tirer les conséquences.

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 12:26

LEMONDE | 24.10.11 | 13h46   •  Mis à jour le 24.10.11 | 13h47

 
 

Le gouvernement renoncera-t-il à réduire le montant des indemnités pour arrêt maladie lors de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2012, qui commence mardi 25 octobre à l'Assemblée nationale ? Les syndicats et les associations de patients, qui trouvent la mesure injuste pour les malades, le réclament. Des députés aussi, dont certains de l'UMP, qui estiment qu'une autre solution peut être trouvée pour économiser 220 millions d'euros.

Certes, la perte de revenus liée au changement du mode de calcul des indemnités journalières pourra être compensée par les employeurs. Mais de nombreux Français seront touchés. En France, 30 % des salariés ne bénéficient pas d'un contrat de prévoyance. Premiers concernés, les précaires ou les personnes dont la faible ancienneté ne donne pas droit à un complément de rémunération. L'impact sera particulièrement lourd en cas d'arrêt de longue durée.

Pour un smicard, la baisse devrait s'élever à 40 euros par mois, pour un cadre, à 85. Un montant à soustraire non pas du salaire, mais d'un revenu composé d'indemnités et déjà réduit. Car "les malades ne s'enrichissent pas", comme le rappelle Yves Bur, député (UMP) du Bas-Rhin et rapporteur du PLFSS, opposé à la mesure.

Louise (le prénom a été modifié), Parisienne de 33 ans, sait ce qu'il en est. Avant sa maladie, elle faisait partie, avec 3 500 euros de salaire mensuel, "des gens aisés". En septembre 2010, elle quitte l'entreprise dans laquelle elle était cadre depuis huit ans pour une autre. Début octobre, un cancer du sein de grade 3 est diagnostiqué ; elle entre en arrêt maladie. Le contrat de prévoyance de son ancienne société ne la couvre plus, celui de la nouvelle pas encore - en période d'essai, elle sera remerciée fin novembre. Depuis, c'est de ses indemnités journalières qu'elle vit, soit autour de 1 300 euros par mois. Celles-ci sont plafonnées à 48,08 euros. En net, une fois prélevées la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), il lui reste 44,86 euros par jour.

Ses frais de santé sont pris en charge à 100 %, mais pour le reste, cela a été la douche froide pour cette "carriériste, pas du tout branchée social". "J'ai pourtant largement cotisé et cotiserai de nouveau", lâche-t-elle, ajoutant que, vu le salaire qu'elle touchait avant, elle n'a eu droit à aucune aide. Ses parents lui ont versé de l'argent. Sa grand-mère a payé la femme de ménage dont elle avait besoin.

Un sentiment d'injustice habite cette élégante jeune femme. Mardi 18 octobre, elle a fini par mettre en vente l'appartement qu'elle avait acheté en 2008 et pour lequel elle s'était endettée. Elle part vivre à Toulouse, dans un logement prêté par ses parents.

Sébastien (le prénom a été changé), 39 ans, cadre dans une entreprise depuis plus de dix ans, vivait bien lui aussi, avec 2 500 euros par mois. Mais après l'apparition de son cancer du système lymphatique, il y a dix-huit mois, son niveau de vie a chuté. Très vite, il se retrouve dans la panade. Ses versements d'indemnités journalières sont "très sporadiques", tout comme ceux de son contrat de prévoyance, qu'il n'a d'ailleurs touchés que peu de temps, à la suite d'une erreur administrative. "Heureusement, j'ai un petit loyer pour Paris, mais une fois tous les frais fixes payés, il me restait moins de 100 euros par mois", dit-il. Impossible de payer une aide à domicile, pourtant indispensable. Il a fait le tour de ses proches pour trouver de l'argent.

Agios, incidents de paiement... : ses frais bancaires ont augmenté. Pourtant, sa liste de privations était longue. Plus d'achat de livres ni de CD. Pas de visites à ses parents en province. Sébastien a aussi retardé des soins dentaires.

La perspective d'une baisse des indemnités le fait bondir : "On les compte tellement, les euros, quand on est malade." "A l'hôpital, les infirmières sont bien conscientes de nos difficultés. Souvent, elles me demandaient : "Vous arrivez à vous acheter à manger ?"", dit-il. Aujourd'hui en mi-temps thérapeutique, Sébastien peut souffler un peu.

Il n'est pas le seul à s'être appauvri avec la maladie. A Santé Info Droits, ligne téléphonique du Collectif interassociatif sur la santé, les appels au sujet des indemnités journalières sont courants. Les malades sont à la recherche d'explications, s'inquiètent d'indemnités non perçues, et témoignent de leurs problèmes financiers. Ainsi cet intérimaire qui indique qu'il a un cancer, est en arrêt maladie et touche 600 euros, puis demande : "Que puis-je faire pour compléter mes ressources en attendant de pouvoir reprendre un emploi ?"

Dans leur cabinet du 20e arrondissement de Paris, Marie Chevillard et Mady Denantes, médecins généralistes, voient des patients refuser des arrêts maladie pour éviter une perte - voire une absence - de revenu, le temps que les indemnités soient versées. Elles s'alarment de leur future baisse : "Encore une fois, ce sont les plus fragiles, ceux qui sont sans mutuelle, sans contrat de prévoyance, qui seront touchés", estime le docteur Denantes, très engagée auprès des plus démunis.

Depuis 1945, jamais les indemnités journalières n'avaient été réduites. Un premier changement de mode de calcul, en janvier 2011, avait provoqué une baisse de 1,4 %. Si la nouvelle mesure entre en vigueur, la diminution s'élèvera à près de 6 %.

Laetitia Clavreul

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 12:23
Rue89 - Frédérique Meunier 
24/10/2011 à 11h18

 

En France, le nombre de personnes porteuses d'une maladie rare est estimé à 4 millions. Ma fille en fait partie. Elle a 13 ans et sa particularité se nomme « syndrome Phelan-McDermid » ou « délétion 22q13 ». Pendant de longues années, elle est allée à l'école ordinaire.

Puis quand elle a grandi, un établissement pour jeunes sourds lui a dispensé scolarité, rééducation et apprentissage de la langue des signes, aide indispensable à ce moment-là, pour l'aider à communiquer. Maintenant, tout a changé. Elle n'a plus droit à l'école, d'aucune sorte, et il faut se débrouiller pour les rééducations.

Itinéraire d'une déscolarisation annoncée

Après quatre ans d'accueil ininterrompu, la structure décide en effet que Camille « présente une déficience qui ne devrait pas être prise en charge par notre institution ».

Une soudaine et inattendue prise de conscience validée par la MDPH (Maison des personnes handicapées) en juillet 2010.

Sans alternative proposée, Camille se retrouve donc à la rue… ou plutôt à la maison, sans aucun accueil. Commence alors la chasse aux professionnels afin de pallier a minima cette situation ubuesque et incongrue.

Ergothérapie et orthophonie en libéral, éducatrice à domicile pour l'aspect scolaire, composent désormais le suivi de Camille. A nos frais pour une majeure partie.

Parallèlement, plusieurs recours sont déposés contre cette décision, en vain.

Côté socialisation, c'est aussi la galère

Les différents centres de loisirs ordinaires contactés nous opposent toujours la même réponse : « Non, elle a un handicap ». Un accueil de loisirs spécialisé exige le diagnostic d'autisme comme un laissez-passer. Ce que nous n'avons pas.

Après pratiquement un an de recherche, Camille est enfin accueillie dans un centre aéré ordinaire, et il est même question que la personne supplémentaire embauchée pour l'occasion ne soit plus nécessaire à son accompagnement…

Au printemps 2011, en concertation avec les professionnels, nous élaborons un nouveau projet d'orientation pour Camille. C'est une Ulis (Unité localisée pour l'inclusion scolaire), classe adaptée au sein d'un collège. Camille continue en effet à progresser et présente toujours une grande appétence pour l'apprentissage scolaire.

Malheureusement, en juillet suivant, la MDPH retoque à nouveau cette autre proposition. Toujours sans motivation.

S'ensuit donc une nouvelle rentrée sans accueil ni école et la nécessité pour nous de continuer à organiser un emploi du temps structuré et équilibré.

Nous poursuivons l'Etat pour non-scolarisation

Un collectif chargé d'intervenir sur les questions scolaires relatives aux enfants handicapés s'est créé récemment dans le département. Une chance, pense-t-on, et contact est aussitôt pris. Mais cette fois, c'est la non-scolarisation de ma fille qui fait blocage.

Comble de l'absurde, c'est justement de scolarisation dont Camille est privée ! Une atteinte partielle aux droits serait-elle plus défendable que pas de droits du tout ?

Une requête contre l'Etat pour non-scolarisation est déposée début septembre.

Peu de chiffres circulent sur le nombre total d'enfants/jeunes non scolarisés ou, de façon générale, sans accueil. Ils seraient environ 5 000, selon les chiffres de la Fnaseph (Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap).

Et cela n'est guère étonnant, chaque famille concernée reste isolée et les organismes officiels n'en font guère écho.

Ces enfants-là n'entrent dans aucune case, encore moins s'ils sont porteurs d'une maladie rare. Derrière la maladie, il y a pourtant un enfant, avec les mêmes envies, et théoriquement les mêmes droits que les autres.

Sans nier les spécificités de chaque handicap, bien des besoins sont communs, (communications alternatives, structurations temps/espace ou nécessaire adaptation des apprentissages).

L'instruction obligatoire jusqu'à 16 ans passera-t-elle un jour par ici ?

Camille aura-t-elle un jour le « bon » handicap pour rentrer dans la « bonne case » ?

Aller plus loin
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