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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:05
Libération - Aujourd'hui à 10h09

La candidate EELV à l’Elysée entend faire évoluer la position du candidat du PS sur le nucléaire.

147 commentaires

Eva Joly. (© AFP Yoshikazu Tsuno)

Eva Joly, candidate EELV à l’Elysée, a invité mardi le candidat du PS, François Hollande à se rendre avec elle sur le site japonais de Fukushima, d’où on ne peut revenir, selon elle, sans la conviction qu’il faut sortir du nucléaire.
«Lorsqu’on a vu ce que j’ai vu à Fukushima, on ne peut pas ne pas comprendre qu’il faut sortir du nucléaire», a déclaré la responsable écologiste, de retour d’un séjour au Japon où elle s’est rendue dans la ville de Fukushima, à une soixantaine de km du site atomique, à l’intérieur des terres.

«J’inviterai François Hollande a venir avec moi voir les paysages si splendides» de cette région, les «terres agricoles impropres à l’usage humain pour les 30 ans à venir. C’est insupportable!», a lancé la candidate d’Europe Ecologie-Les Verts.

«Insupportable» aussi, à ses yeux, de voir «le déni du gouvernement japonais», qui «souhaite continuer» dans cette filière, malgré une population «qui n’en veut plus». «Il n’y pas de doute qu’il veuille continuer, appuyé par le lobby nucléaire et la diplomatie française. La visite de Fillon n’avait pas d’autre objectif», a-t-elle accusé, alors que le Premier ministre français rentre d’une tournée en Asie.

«Je suis allée dire qu’il n’y a pas de solution technologique», a-t-elle poursuivi. «Si la France prend la décision politique de sortir du nucléaire, nous aidons très positivement le peuple japonais.»

L’eurodéputée estime que la position de François Hollande sur cette énergie «doit évoluer». «Si nous sommes d’accord sur le fait que nous allons abandonner à terme le nucléaire, nous pouvons négocier sur les modalités», a-t-elle dit. «Nous négocierons sur la date, sur la vitesse».
«Je suis responsable pour deux»,
a ajouté Eva Joly: «Ma responsabilité historique, est de faire en sorte que lors de l’alternance de 2012», en cas de victoire de la gauche, ce soit «aussi une alternance sur l’énergie».

«Je ne rentre pas dans des combines, des négociations d’épicier», a-t-elle assuré. «La Normandie risque de se retrouver dans la même position que Fukushima», selon elle, évoquant cette région qui contient huit réacteurs et deux en construction.

Comme on lui demandait si le contraste entre leurs scores aux primaires PS et EELV (plus de 1,6 million de voix se sont portées sur le député de Corrèze, 13.000 sur l’ex-juge d’instruction) n’allait pas peser sur la négociation à venir, elle a tranché: «le problème c’est que moi, j’ai raison. Et je suis portée par l’histoire». «Quand on est légitime et qu’on a raison, on est irrésistible», a conclu Eva Joly.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:52
Libération - Aujourd'hui à 14h45

La grève générale contre la vie chère en cours sur l'île dure depuis près d’un mois.

Des heurts violents ont opposé durant toute la matinée de mardi des jeunes aux gendarmes mobiles à Dzoumogné, au nord de l’île de Mayotte, en proie à une crise sociale.

Dès 7 heures du matin, des dizaines de jeunes de cette localité ont bloqué la circulation par des barrages érigés avec des troncs d’arbres, participant à leur manière à la grève générale contre la vie chère en cours à Mayotte depuis près d’un mois.

Ils ont ensuite attaqué à coup de galets, de barres de fer et de cocktails molotov les gendarmes mobiles venus lever ces barrages. Ces derniers, au nombre d’environ 150, ont riposté à plusieurs reprises avec des gaz lacrymogènes pour se dégager.

Médiateur

Dzoumogné a vécu pendant près de six heures un véritable état de siège. A leur départ de Dzoumogné vers 13 heures (soit 12 heures à Paris) pour Mamoudzou, la capitale, en passant par la localité portuaire de Longoni, les colonnes de véhicules des gendarmes mobiles ont dû effectuer plusieurs arrêts en attendant qu’un bulldozer dégage les troncs d’arbres parsemés le long des axes routiers.

Par ailleurs, la rencontre entre le médiateur, Stanislas Martin, et les leaders syndicaux s’est bien ouverte mardi matin, après le départ de l’intersyndicale la veille lors de la première réunion avec l’émissaire tout juste arrivé de métropole.

Rien n’avait filtré à 15 heures locales de cette entrevue, les syndicalistes devant rendre compte d’abord à leur base au cours d’une assemblée générale en fin d’après-midi.
Le médiateur poursuivait tout le long de la journée des discussions avec des chefs d’entreprises de la grande distribution et du bâtiment, ainsi qu’avec le président du conseil général, Daniel Zaidani.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:46

Publié le 21-10-11 à 19:50    Modifié le 22-10-11 à 20:44     par Le Nouvel Observateur    

Tumblr est un réseau de microblogging. Mais aussi un terrain de chasse aux gifs et photos liés à l'actu pour Mélissa Bounoua et Julie Rasplus. Dans leur viseur aujourd’hui : le mouvement Occupy Wall Street.

Manifestation à New York, le 7 octobre 2011 (AFP PHOTO/Emmanuel Dunand) Manifestation à New York, le 7 octobre 2011 (AFP PHOTO/Emmanuel Dunand)

Il ne squatte pas que la rue : le mouvement Occupy Wall Street - la version américaine des Indignés européens - s’invite massivement sur Tumblr par le biais de photos, mais surtout de nombreux blogs se répondant entre eux sur la plate-forme.

Si la Révolution verte en Iran s’est faite sur Twitter et les printemps arabes ont beaucoup pris d’ampleur grâce à Facebook, le mouvement Occupy Wall Street a choisi Tumblr.

"Désolé pour le dérangement, nous essayons de changer le monde via fuckyeahoccupy.tumblr.com

 

Un tumblr au nom du mouvement a été créé pour l’occasion : sobrement intitulé occupywallstreet.tumblr.com, il relaie surtout des messages de soutien.

De son côté, fuckyeahoccupy.tumblr.com entend rassembler les contenus liés à l'événement qui circulent sur la plate-forme de microblogging. Une façon d’exprimer et de partager sa solidarité avec les indignés des rues.

En haut : Dis "ils ne savent pas pourquoi ils protestent" / En bas : Apparemment, ils ne savent pas vraiment pourquoi ils protestent." 

 

La battle sur Tumblr

Sur Tumblr, il faut choisir son camp. Sur wearethe99percent.tumblr.com, les personnes sans assurance maladie, sans droits, sans boulot et pauvres publient leur photos pour mobiliser.

"Faire sa vie en payant des prêts étudiants. Je fais partie des 99%. Occupons le Michigan."


"Je suis tellement fauchée que je ne peux pas me permettre de payer 2.25 dollars pour prendre le métro et aller en centre-ville. Rejoignez les manifestations. Je fais partie des 99%."

 

Mais de nombreuses personnes n’étaient pas directement concernées : elles ont donc lancé westandwiththe99percent.tumblr.com. Le blog rassemble les posts des personnes aisées, solidaires du mouvement.

Mais si vous étiez un indigné américain, peut-être seriez-vous plutôt du côté des "haters". Le blog the53.tumblr.com réunit ainsi les témoignages de "ceux qui paient pour ceux d’entre vous qui pleurnichent à propos de tout ça".

"J’ai trois boulots. J’ai une maison que je ne peux pas vendre. Le coût de mon assurance est scandaleux. Mais je n’en veux pas à Wall Street. Fermez-là les pleurnichards. Je suis le 53% qui vous subventionne pour que vous puissiez glander à Wall Street et vous plaindre."

 

Ou bien vous feriez partie des riches qui s'expriment sur wearethe1pctbitches.tumblr.com. Comme les frères Winklevoss, les ennemis jurés de Mark Zuckerberg, qui l’accusent depuis toujours de lui avoir volé leur idée.

"Votre esprit limité ne peut pas comprendre à quel point nous travaillons dur pour en arriver à ce que nous faisons. Je veux dire, merde, vous pensez que nous allons conduire des bateaux toute notre vie ? Comme ils le disent dans la série Glee, MAIS BIEN SUR QUE NON ! C'est pourquoi nous utilisons tous les moyens de notre héritage pour poursuivre Mark Zuckerberg. Pour toujours. Nous irons même jusqu'à la court suprême s'il le faut. Et qui paye l'addition ? Toi, crétin. Parce que réaliser des choses qui peuvent bénéficier à la société c'est pour les nuls. Nous faisons partie des 1%." 

 

Hollywood n'a pas échappé à l’indignation. Les activistes ont lancé leur tumblr local occupyla.tumblr.com

LOL Occupy

Certaines stars sont allées se montrer à côté des indignés, comme Kanye West. Problème, il avait oublié d’enlever ses chaînes en or et a été obligé de quitter les lieux rapidement.

Comme tout mouvement ne peut pas devenir vraiment connu de tous sans quelques parodies, quelques malins se sont amusés à créer le mouvement Occupy the Internet qui fait apparaître les manifestants en bas de vos pages web. Le tumblr qui lui est relatif est en construction 

Pour hotchicksofoccupywallstreet.tumblr.com la vidéo parle d’elle-même :

Et enfin notre préféré :

via le tag occupy sesame street de Tumblr 

 

Ailleurs dans le monde

Quand les Français s’inspirent des Américains qui s’inspirent des Indignados Espagnols, cela donne... Occupons la défense. Un site qui n'est pas hébergé sur Tumblr. Les Français n’ont pas, comme leurs équivalents anglo-saxons, suivi la mobilisation sur la plate-forme...

Ainsi, les Anglais ont lancé wearethe99percentuk.tumblr.com. L’Australie, elle, préfère la rue au net pour parler du “Occupy Melbourne”. Même si des photos sont finalement publiées sur le réseau de micro-blogging.

Enfin, pour comprendre les développements des manifestations, le site Slate.com a publié une infographie complète largement reprise par les internautes-militants.

Bonne semaine à tous sur les Internets ! Si vous avez des bons liens vers des Tumblr, n'hésitez pas à nous les donner dans les commentaires. 

Julie Rasplus et Mélissa Bounoua

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:35

Publié le 17-10-11 à 19:20    Modifié le 22-10-11 à 20:36     par Le Nouvel Observateur    

Dossier. Alors que les fichiers de police se sont multipliés, les géants du high-tech sont les nouveaux rois du flicage. Etat et privé amassent des milliards de données personnelles, souvent en toute illégalité. Vous avez dit Big Brother ?

Illustration Diego Aranega (DR) Illustration Diego Aranega (DR)

 (Retrouver l'intégralité du dossier "Tous fichés" dans l'hebdomadaire en kiosque mercredi 19 octobre 2011) 

L’actualité, ces derniers jours, donne le tournis. Fermeture du site de fichage de la police Copwatch; listing du service du personnel du Sidaction contenant des renseignements privés sur la personnalité des salariés, selon Libération; mise en examen de Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur, suite à l’espionnage téléphonique d’un journaliste du "Monde" qui suivait l’affaire , inquiétudes attisées par la droite sur le recensement des votants à la primaire socialiste… Si on en doutait encore, la surveillance des citoyens n’a jamais été aussi forte et insidieuse. Le fichage n'est pas nouveau, comme en témoigne la magnifique exposition des Archives Nationales, mais il bénéficie désormais d'un arsenal technologique redoutable. Aux photographies face-profil, rangées par ordre alphabétique dans des boîtes en carton, du Second Empire ont succédé aujourd’hui des techniques sans cesse plus sophistiquées, comme la biométrie ou la miniaturisation des logiciels espions. La surveillance étatique, plus forte que jamais, se double de nouveaux concurrents: les réseaux sociaux. Diablement séduisants, ils seront terriblement dangereux si leurs usagers ne leur imposent pas de limites. Les Big Brothers des années 2010 peuvent aussi prendre, plus simplement, l’allure d’un voisin de palier, membre d’un réseau de vigilance, ou celle d’un mouchard miniature, quasi invisible, et pourtant capable de stocker toutes vos données personnelles. Le "Nouvel Observateur" explore les coulisses du fichage.

Extrait du dossier "Tous fichés" paru dans "le Nouvel Observateur" en kiosque le 19 octobre 2011

Votera, votera pas ? Dimanche 9 octobre, premier tour de la primaire. Laura hésite. "J’ai envie d’y aller, mais ce qui m’embête, c’est d’être fichée comme socialiste. Les opinions, c’est secret. Qui me dit que le ministère de l’Intérieur n’y aura pas accès ?" Son petit ami ironise. "Nous sommes déjà tous fichés !" Finalement, Laura a voté, non sans s’assurer que les listes d’émargement seraient bien détruites après la proclamation des résultats. Big Brother, voilà la nouvelle peur moderne. Le climat s’y prête : des journalistes espionnés, la compagne de François Hollande surveillée par les RG, si l’on en croit "l’Express" ; bref, l’époque est au retour des barbouzes. Dans "1984", George Orwell imaginait Big Brother étatique, omniprésent, tout-puissant. Les services de police disposent aujourd’hui de technologies qui feraient frissonner l’écrivain anglais. Biométrie, puces GPS, reconnaissance faciale… Mais le flicage n’est plus l’apanage de l’Etat. Il est aussi l’œuvre d’officines privées et, surtout, des seigneurs du réseau et des rois des télécoms. Le terrorisme et l’innovation ont été ses promoteurs les plus efficaces.

Automne 2001. Les attentats contre le World Trade Center entraînent une prolifération des fichiers de sûreté. Au même moment, une poignée de génies de l’informatique, dont Mark Zuckerberg, futur patron de Facebook, cogitent sur l’internet du futur, tandis que les ingénieurs d’Apple et autres Nokia planchent déjà sur les téléphones intelligents. Dix ans plus tard, des milliards de données personnelles ont été engrangées au nom des impératifs de sécurité et de la loi du marché. Stockés dans les ordinateurs des commissariats, des services de renseignement et des entreprises high-tech : échantillons ADN, empreintes numérisées, photographies, noms, prénoms, adresses, tailles, poids, goûts… "Aujourd’hui, tout le monde est fiché au moins une fois quelque part, s’insurge Alex Türk, ex-président de la Cnil. Sans qu’on sache où, ni pourquoi, ni combien de temps."

Tous fichés. dessin

 

673 000 caméras sur tout le territoire

Le nouveau Big Brother a mille visages. La vidéosurveillance, d’abord : 673 000 caméras sur tout le territoire (voie publique, commerces, gares, stations de métro, entreprises, etc.), selon le ministère de l’Intérieur. A Valenciennes (Nord), les policiers n’ont même plus besoin de descendre dans la rue pour verbaliser. Les plaques d’immatriculation sont identifiées par caméra et le PV envoyé automatiquement au domicile de l’automobiliste. Et ce n’est qu’un début. La police réfléchit à un fichier qui classerait les images de vidéosurveillance via un système de reconnaissance faciale. Il suffira que l’infraction et le suspect soient filmés pour que le logiciel puisse comparer avec les faciès répertoriés. L’outil proposera alors une liste de suspects potentiels, par ordre de ressemblance.

Les forces de l’ordre ont aussi des "oreilles" : les 63,8 millions de mobiles français. Dans les enquêtes judiciaires, une fois obtenue la commission rogatoire, les policiers n’ont plus qu’un code à entrer sur leur table d’écoute pour espionner les conversations du suspect. Les citoyens "irréprochables" ne sont pas à l’abri, eux, d’une surveillance dite "administrative". Ils se retrouvent alors dans la ligne de mire de la Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI), née de la fusion des RG et de la DST. Un épiphénomène ? Pas vraiment. En 2010, le gendarme des écoutes, la Commission nationale de Contrôle des Interceptions de Sécurité (CNCIS) a validé près de 6 000 "interceptions de sécurité" (mises sous surveillance à la demande du gouvernement de lignes mobiles, filaires ou internet) : 18% de plus que l’année précédente ! Sans compter les interceptions non validées par la CNCIS, comme on l’a vu dans l’affaire des fadettes des journalistes du "Monde".

Un quart des fichiers de police n’ont pas d’existence légale

Et puis il y a les fichiers de police, de plus en plus nombreux (37 en 2007, 58 aujourd’hui). D’après un rapport parlementaire, un quart n’ont pas d’existence légale. "Le hic, c’est que cette multiplication entraîne des doublons et accroît le risque d’erreurs, notamment les noms mal orthographiés", dit un spécialiste de la sûreté. Sans parler de l’usurpation d’identité qui frappe 210 000 personnes chaque année. Une loi en cours d’adoption vise, elle, à créer une carte d’identité biométrique où seront stockées toutes les informations du détenteur, que ce soit son état civil ou ses empreintes digitales. En clair, le premier fichage intégral de la population.

Dessin du dossier "Tous fichés" (Illustration Diégo Aranega)

Une nouvelle race de mouchards prolifère 

Mais l’espion le plus redoutable n’est pas forcément l’Etat. Une nouvelle race de mouchards prolifère : les "mini-Big Brothers", pour reprendre le terme d’Alex Türk. Minuscules, indécelables, invisibles à l’œil nu. Ces nanotechnologies sont les nouveaux joujoux des entreprises 2.0. Il s’agit des puces électroniques que l’on trouve dans les cartes et, surtout, des logiciels des téléphones new age. Ils permettent de connaître en temps réel la position exacte d’un individu grâce à son portable, le plus redoutable des délateurs. MapMyMobiles, de la société MappingControl, propose par exemple aux parents inquiets de "savoir à tout moment où est son ado". Une version existe pour les employeurs : des boîtiers GPS placés discrètement dans les voitures de fonction suivent à la trace les employés. Mais c’est avec les réseaux sociaux que le néo-Big Brother est le plus pernicieux. Celui-là est jovial, amical, égotique. Il propose aux citoyens de se ficher eux-mêmes…[...]

Tristan Berteloot, Jérôme Hourdeaux et Boris Manenti - Le Nouvel Observateur

Retrouver l'intégralité du dossier "Tous fichés" dans l'hebdomadaire du mercredi 19 octobre 2011, et les auteurs du dossier.

 

Quelques chiffres

- Le fichier de police Stic recensait 6,2 millions de noms fin 2010 et 41 millions de faits

- Le fichier national des empreintes génétique (Fnaeg) avait stocké 1,2 millions de profils fin 2010

- Le Fichier automatisé des empreintes digitales (FAED) répertoriait 3,6 millions d’individus début 2011

- En 2010, gendarmes et policiers ont procédé à 43.000 écoutes téléphoniques, soit 65% d’augmentation en 4 ans

- Claude Guéant s’est fixé l’objectif de 45.000 caméras de surveillance en France d’ici fin 2011

- La Cnil a totalisé 1,3 millions de fichiers déclarés fin 2009 contre 650.000 en 1999

- Chaque année près de 70.000 nouveaux fichiers sont déclarés auprès de la CNIL

- La France comptait 38,23 millions d’internautes début 2011. 20 millions sont inscrits sur les réseaux sociaux

- Les Français passent en moyenne 5 heures par mois sur les réseaux sociaux, 2 fois plus qu’il y a 2 ans

Fichage : Que dit la loi ?

Le fichage est encadré par la loi du 6 janvier 1978, dite "Informatique et libertés". Sauf dérogations, les fichiers ne peuvent être créés sans être déclarés auprès de la Cnil, qui peut contester leur légalité. La collecte de données privées est soumise à la publication de conditions générales d’utilisation. Les citoyens répertoriés doivent être informés sur la collecte et l’usage de leurs données personnelles. Ils peuvent aussi les consulter, les rectifier ou les supprimer, si besoin en adressant une plainte à la Cnil. Selon l’Association française des Correspondants à la Protection des Données à Caractère personnel (AFCDP), 82% des entreprises et administrations ne respectent pas les obligations prévues par la loi.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:29
 

Le Nouvel Observateur - Envoyé : 25 octobre 2011

 

 

Les "indignés" de Londres ont installé, lundi 24 octobre, un deuxième campement à Londres et ce au lendemain de la décision des autorités religieuses de fermer la cathédrale Saint-Paul en raison de la présence des protestataires sur son parvis depuis une semaine

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:22

Le Nouvel Observateur - Publié le 25-10-11 à 11:55    Modifié à 15:20     par Le Nouvel Observateur avec AFP    

Un bébé, sa mère et sa grand-mère ont été retrouvés sains et saufs près de 48 heures après la catastrophe. Les recherches continuent.

A Van en Turquie le 24 octobre (Ma Yan/Xinhua/Sipa) A Van en Turquie le 24 octobre (Ma Yan/Xinhua/Sipa)

Les secouristes mènent mardi 25 octobre une course contre-la-montre pour retrouver des personnes en vie dans les amas de béton, deux jours après le puissant séisme qui a frappé la province orientale turque de Van.

Le bilan du drame s'est alourdi mardi matin à 366 morts et 1.300 blessés, selon un bilan officiel encore provisoire. Le bilan précédent donné dans la nuit de lundi à mardi s'établissait à 279 victimes.

Les centaines de secouristes ont travaillé sans relâche dans un froid glacial pendant toute la nuit et près de 48 heures après le séisme, un bébé âgé d'une quinzaine de jours a été retrouvé sain et sauf. Peu après, sa mère et sa grand-mère ont également été sauvées des décombres.

Quelques heures auparavant, une femme enceinte et ses deux enfants avaient été extraits des décombres d'un bâtiment public à Ercis, ville la plus durement frappée par le drame, rapporte le journal Hürriyet.

Mais malgré ces miracles, c'est surtout des corps qui sont retirés des décombres, comme ont pu le voir les journalistes sur place après le tremblement de terre de magnitude 7,2, le plus fort de ces dernières années en Turquie.

Dizaines de disparus

Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues.

Les victimes sont particulièrement nombreuses à Ercis et Van, la capitale régionale.

Des familles en deuil ont commencé à enterrer des proches mardi, tandis que d'autres continuaient de veiller auprès d'amas de ruines dans l'espoir que les équipes de secours retrouveront des survivants.

Pour les sauveteurs, il ne fait pas de doute que le bilan aurait été beaucoup plus lourd si le séisme n'avait pas frappé un dimanche en plein jour à une heure à laquelle beaucoup étaient sortis pour aller déjeuner.

"L'espoir est maintenant bien mince" de trouver des miraculés, souffle Emrah Erbek, un jeune homme de 23 ans, volontaire comme des dizaines d'autres.

"On a travaillé sans relâche depuis 48 heures", dit-il, les vêtements souillés de poussière et de boue.

 


Les sauveteurs à pied d'oeuvre, lundi 24 octobre. 

 

Angoisse des répliques

Des engins lourds tentent de soulever des blocs de béton alors que les rescapés qui ont passé une deuxième nuit dans l'angoisse des répliques tentaient de se réchauffer autour de feux de bois dans l'attente de distributions de rations par le Croissant-Rouge ou d'autres organisations caritatives. La neige est annoncée pour mercredi.

Certains rescapés ont dormi dans leur voiture tandis que d'autres se sont contentés d'une seule couverture pour passer la nuit dans la rue.

"Notre maison a subi de graves dégâts. Nous allons devoir vivre comme ça probablement une ou deux semaines", dit Zuleyha qui s'abrite avec son mari et leur fils de 5 ans dans leur voiture.

Aide arménienne

L'Etat turc a déployé des moyens considérables, dépêchant sur les lieux des centaines de secouristes, 145 ambulances, six bataillons de l'armée et des hélicoptères-ambulances.

Dans un élan de solidarité, de nombreux Turcs se sont mobilisés pour venir en aide à leurs concitoyens kurdes, alors que l'armée poursuit une vaste offensive contre les rebelles kurdes qui ont tué la semaine dernière 24 soldats, attisant les divisions ethniques.

"Mobilisation nationale", proclamait à la Une le quotidien Haber Türk tandis que le journal Sözcü félicitait les Turcs pour avoir "enterré dans leur coeur" le deuil des soldats tombés.

De nombreux pays, dont aussi Israël et l'Arménie, deux Etats avec lesquels les relations d'Ankara ne sont pas au beau fixe, ont offert leur assistance ou dit leur soutien à la Turquie qui les a "remercié", affirmant vouloir faire face seule à la situation actuelle.

Le Nouvel Observateur - AFP

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:18

Le Nouvel Observateur - Publié le 25-10-11 à 15:12    Modifié à 15:32     par Jérôme Hourdeaux    

Des pirates, se réclamant des Anonymous, ont notamment mis la main sur les comptes de 1.589 utilisateurs du site "Lolita City".

Des jeunes Anonymous, lors d'une manifestation en Allemagne (AFP) Des jeunes Anonymous, lors d'une manifestation en Allemagne (AFP)

Un réseau de sites pédophiles a été la cible, le week-end dernier, d’une attaque informatique menée par un groupe de cyber-militants dans le cadre d’une opération lancée par les Anonymous et baptisée "Opération Darknet".

Dans un communiqué, les Anonymous affirment en effet avoir réussi à faire tomber "Freedom Hosting", présenté comme l’un des principaux hébergeurs de sites pédopornographiques œuvrant sur le réseau "Tor", un réseau totalement anonyme et sécurisé.

Une quarantaine de sites

Au total, ce sont une quarantaine de sites pédophiles qui auraient ainsi dû fermer après l’attaque de ce week-end. "Parmi ceux-ci, expliquent les pirates dans leur communiqué, figure Lolita City, un des principaux sites de pornographie infantile à ce jour et contenant plus de 100 GB de pornographie infantile".

Les Anonymous ont par ailleurs récupéré, et mis en ligne, les détails des comptes de 1.589 utilisateurs de Lolita City montrant leur "préférence" en terme d’âge ou encore le nombre de photos qu’ils ont uploadées sur le site.

Cette attaque a été menée dans le cadre de "l’Opération Darknet", lancée par les Anonymous le 17 octobre dernier et visant les "darknets", des réseaux virtuels permettant, comme "Tor", de se connecter entre un nombre limité d’internautes en toute discrétion. Utilisés pour des raisons de sécurité par des militaires, des grandes entreprises ou des journalistes, ces réseaux sont également l’outil idéal pour des activités criminelles.

Les Anonymous demandent que soient retirés des serveurs de ces réseaux "toute pornographie infantile" et que les hébergeurs "refusent de fournir un service d’hébergement à un site diffusant de la pornographie infantile. Cette demande ne vise pas seulement Freedom Hosting, mais tout le monde sur internet".

Jérôme Hourdeaux - Le Nouvel Observateur

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:05
| Par La rédaction de Mediapart

L'Assemblée nationale commence à examiner mardi 25 octobre le budget de la Sécurité sociale pour 2012. Le déficit du régime général passe de 18 milliards en 2010 à 13,9 milliards d'euros à l'aide d'un train de mesures d'économies qui méritent discussion:

  • Taxation des mutuelles: en septembre, le gouvernement a fait passer la taxe sur les contrats de santé «solidaires et responsables» des complémentaires santé de 3,5% à 7% – ce qui devrait entraîner pour l'assuré une hausse de près de 5% des tarifs en 2012 et, pour les plus pauvres, le choix de ne plus prendre de complémentaire santé. Gain espéré: 1,1 milliard.
  • Nouvelle taxation du tabac et de l’alcool: les 6% en plus sur le prix du paquet de cigarettes – hausse appliquée depuis une semaine – pourraient rapporter 600 millions d’euros. L'augmentation des taxes sur les alcools forts, 340 millions d’euros.
  • Baisse des indemnités pour arrêt maladie: après une première baisse des indemnités journalières pour arrêt maladie de 1,4% en janvier 2011, le gouvernement prévoit de raboter près de 6%, ce qui ferait passer l'indemnité de 50% du salaire brut à 40% du net. Le gain est chiffré à 220 millions d'euros.
  • Déremboursement de médicaments: le gouvernement veut «dérembourser» les médicaments jugés «inutiles» par la Haute autorité de santé et le ministère de la santé, pour un gain évalué à 40 millions d'euros.
  • Revalorisation du minimum vieillesse: l'aide pour les personnes isolées devrait augmenter de 4,7% en avril, juste avant les élections.
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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 12:57
| Par La rédaction de Mediapart

«Occupons la Défense!» : les Indignés français, les activistes de Uncut, inspirés du mouvement britannique, et toute une série d'autres collectifs et groupes affinitaires appellent à occuper le parvis de la Défense, au pied des tours des grands noms du Cac 40, pour «soutenir et propager la démarche de Occupy Wall Street». «Nous sommes les 99%» du monde et «nous ne paierons pas leur crise», proclame le tract de leur appel qui commence à circuler sur le net, voir ici et ici.

Après une première journée de mobilisation le 15 octobre, et un rassemblement anti G20 à Cannes le week-end suivant, le rendez-vous de la Défense ambitionne de vraiment lancer le mouvement des Indignés, plutôt à la traîne en France en comparaison avec ce qui se passe en Espagne, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. «Et surtout, dites qu'ils peuvent compter sur nous pour ne pas s'arrêter là!» promet Baptiste, un militant.

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 12:51
| Par Martine Orange

Cela n'a pas traîné. Le conseil d'administration de Groupama a acté hier la situation critique du groupe d'assurances, révélée en septembre par Mediapart. Il a décidé de démettre Jean Azéma de ses fonctions. Les responsables des caisses régionales ont décidé qu'ils ne faisaient plus confiance à l'homme qui présidait le groupe d'assurances depuis onze ans. Ceux-ci lui reprochent de les avoir entraînés dans des eaux bien trop dangereuses. 

Sous sa présidence, le groupe a perdu au fil des ans ses caractéristiques mutualistes. Jean Azéma rêvait de normalisation, ne jurant plus que par les charmes de la haute finance. Il y a quelques mois encore, il poursuivait sa  conquête à l'étranger et projetait d'achever la transformation de Groupama pour coter le groupe en Bourse.

La crise l'a rattrapé. Le groupe a été dégradé par les agences de notation. Groupama se retrouve en effet dans une position difficile. Non par la faute de la crise de l'euro, comme cela se dit, même si elle pèse sur les résultats du groupe. Au premier semestre, ce dernier a déjà provisionné 88 millions d'euros pour faire face à la dépréciation de la dette grecque, et devra tenir compte de la nouvelle décote à venir. Mais c'est le sort de toutes les sociétés financières.

Les difficultés de l'assureur proviennent d'abord de ses choix de gestion. Doté de fonds propres insuffisants, le groupe s'est malgré tout lancé dans des opérations financières plus hardies les unes que les autres. Aux portefeuilles de produits structurés, se sont ajoutés des rachats onéreux en Hongrie, Turquie, Roumanie et a raté de peu une acquisition très chère en Italie. Appréciant de se retrouver au cœur du petit monde des affaires, Jean Azéma a fait prendre à son groupe d'importantes participations dans des sociétés comme la Société générale ou Veolia, ce qui lui a permis de jouer un rôle actif dans les crises récentes qu'ont traversées ces deux groupes.

Mais tout s'est retourné en même temps. Les acquisitions étrangères se révèlent hors de prix voire dangereuses. Les participations dans les groupes amis se sont écroulées. Et Groupama se retrouve dans une situation critique. Son passif s'élève à 4 à 5 milliards d'euros, alors que son actif est à peine de 3 milliards. Comme l'a révélé Mediapart en septembre, l'Elysée s'est inquiété des problèmes de l'assureur et a cherché à l'adosser à la CNP. La direction de celle-ci a refusé. Mais cela pourrait être partie remise.

Le départ de Jean Azéma bouscule aussi le petit jeu parisien. Conseillé de longue date par Alain Minc, il était en effet devenu un membre important bien que discret du capitalisme parisien. Actionnaire et administrateur de la Société générale et de Veolia, il était aussi un fidèle soutien de Vincent Bolloré, notamment en Italie. Il lui a apporté un appui décisif pour renforcer la partie française dans le capital de la banque d'affaires italienne, Mediobanca, pivot du capitalisme. Son aide avait été décisive au printemps, quand Vincent Bolloré avait failli être éjecté par une coalition d'hommes d'affaires italiens. Il n'est pas sûr que les responsables des caisses régionales de l'assureur tolèrent encore une telle dispersion.

Lire notre enquête : vers de vraies-fausses nationalisations.  

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