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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 12:25
| Par Ludovic Lamant

Alors que l'agence Moody's menace de dégrader la note «triple A» de la France, des associations et organisations syndicales lancent ce mercredi un «appel pour un audit citoyen de la dette publique» (il est à lire ici), publié en exclusivité par Mediapart, pour en finir avec les «discours culpabilisateurs» sur l'endettement. «Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels sous influence des lobbies économiques et financiers. Nous voulons y répondre nous-mêmes, dans le cadre d'un vaste débat démocratique qui décidera de notre avenir commun», lit-on dans le texte, issu d'un collectif constitué d'une quinzaine de structures (CGT, FSU, Attac-France, Fondation Copernic, Ligue des droits de l'homme, etc.).

Parmi les premiers signataires de l'appel, figurent des économistes «atterrés» (André Orléan, Philippe Askénazy, Frédéric Lordon...), des philosophes et sociologues (Etienne Balibar, Alain Caillé, Dominique Méda...) ou encore des personnalités, comme Stéphane Hessel et Ariane Mnouchkine. Il est également soutenu par le Parti de gauche, le Parti communiste et le NPA.

Le projet consiste à passer en revue les strates de la dette française, accumulée depuis des décennies, «pour ne pas laisser aux autorités le discours sur la dette», insiste Frédéric Lemaire, de l'association Attac. Avec quelque 1.600 milliards d'euros, la dette française dépasse 85% de son PIB. Elle est le pays noté «triple A» dont les comptes publics sont les plus dégradés.

Ce collectif s'inspire d'une pratique, l'audit de la dette, déjà testée dans plusieurs pays ces dernières années. L'expérience la plus spectaculaire concerne l'Equateur, lorsque son président, Rafael Correa, avait mis sur pied, en 2007, une «commission d'audit», concluant à l'«illégitimité» d'une partie de la dette équatorienne. A la lecture des conclusions du panel, Correa avait décidé de suspendre 40% environ des remboursements de sa dette à l'international (lire notre article sur Mediapart).

La commission équatorienne avait identifié des tranches de dettes «illégales» (lorsque le contrat signé est jugé contraire au droit, national ou international), «odieuses» (lorsque le gouvernement qui les a contractées, en son temps, n'était pas démocratique) ou encore «illégitimes» (par exemple lorsque l'on vole au secours, sans condition, de banques privées).

 

 

Y a-t-il de la dette «illégitime», en France?

 

De manière plus confidentielle, des expériences d'«audit citoyen» de la dette sont en cours au Brésil, mais aussi en Grèce et en Irlande (lire leur audit ici) depuis le printemps 2011, et en Espagne depuis octobre. La dynamique devrait également s'enclencher au Portugal en décembre. Ces collectifs-là n'engagent en rien l'exécutif de leur pays, et les chances sont minces de voir un gouvernement s'emparer de leurs conclusions. «Il s'agit avant tout de lancer un débat public, sans présager de l'issue du débat», explique Frédéric Lemaire.

En Grèce, certains prêts, contractés pendant la dictature des colonels, pourraient être contestés. Et la légitimité d'une partie de la dette grecque, qui fut maquillée, au cours des années 2000, avec l'aide de Goldman Sachs, pourrait aussi faire débat. En Irlande, les débats se sont concentrés sur le coût exorbitant du sauvetage des banques, en 2008.

En France, la question de la «légitimité» de la dette n'est pas si évidente, et le collectif à l'initiative de l'appel se garde bien d'aller aussi loin pour l'instant. Il se contente d'appeler à un débat public. Certains signataires de l'Appel plaident toutefois pour l'annulation de pans de la dette française, qu'ils jugent «illégitimes». «En Europe aujourd'hui, la dette n'est pas 'odieuse', au sens où elle a pu l'être dans les pays en développement, lorsqu'elle avait été contractée par des dictatures. Mais elle n'est pas pour autant légitime», fait valoir Cédric Durand, maître de conférences à l'université Paris-13.

«L'explosion de la dette publique en Europe est la conséquence immédiate, dans des proportions variables selon les pays, des plans de sauvetage du système bancaire et de relance de l'activité en 2008-2009, mais surtout des pertes de recettes liées à la crise. Une crise dont le site de déclenchement, sinon la source véritable, est la sphère financière. Dans le cas de la France, la dette est ainsi passée de 63,7% du PIB fin 2007 à 86,2% en juin 2011», poursuit-il.

Les partisans d'une annulation de blocs de la dette française identifient en fait deux zones grises à examiner de près:

  • Les plans de sauvetage des banques en 2008
  • Des avantages fiscaux concédés aux ménages les plus aisés et aux entreprises, en temps de crise («une fiscalité violemment anti-redistributive», dit Cédric Durand)

Aboutir à un premier chiffrage de ces deux strates pourrait être l'un des objectifs, à court terme, de ces «comités locaux», qui devraient se mettre en place en France, dans les semaines à venir, dans la foulée de l'Appel.

 

 

L'appel à lire en intégralité ici.

 

Appel pour un audit citoyen de la dette publique

 

Mediapart publie l'appel du Collectif national pour un audit de la dette publique, soutenu par des personnalités comme Etienne Balibar, Frédéric Lordon, Susan George ou Ariane Mnouchkine. Objectif du collectif, qui regroupe une vingtaine de syndicats et d'associations: organiser un «débat démocratique au plan local, national et européen» sur la question de la dette des Etats.

 

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puceinvite.jpgÉcoles, hôpitaux, hébergement d'urgence… Retraites, chômage, culture, environnement... nous vivons tous au quotidien l'austérité budgétaire et le pire est à venir. «Nous vivons au-dessus de nos moyens», telle est la rengaine que l'on nous ressasse dans les grands médias. Maintenant «il faut rembourser la dette», nous répète-t-on matin et soir. «On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France».


Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe. Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis vingt ans ont-ils asséché les budgets? Cette dette a-t-elle été tout entière contractée dans l'intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime? Qui détient ses titres et profite de l'austérité? Pourquoi les États sont-il obligés de s'endetter auprès des marchés financiers et des banques, alors que celles-ci peuvent emprunter directement et pour moins cher à la Banque centrale européenne?

Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels sous influence des lobbies économiques et financiers. Nous voulons y répondre nous-mêmes dans le cadre d'un vaste débat démocratique qui décidera de notre avenir commun.

En fin de compte, ne sommes-nous plus que des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers, ou bien encore des citoyens, capables de délibérer ensemble de notre avenir?

Nous nous mobilisons dans nos villes, nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail, en lançant un vaste audit citoyen de la dette publique. Nous créons au plan national et local des collectifs pour un audit citoyen, avec nos syndicats et associations, avec des experts indépendants, avec nos collègues, nos voisins et concitoyens. Nous allons prendre en main nos affaires, pour que revive la démocratie.
 

Premiers signataires:


Marie-Laurence Bertrand (CGT); Jean-Claude Chailley (Résistance sociale); Annick Coupé (Union syndicale Solidaires); Thomas Coutrot (Attac); Pascal Franchet (CADTM); Laurent Gathier (Union SNUI-Sud Trésor Solidaires); Bernadette Groison (FSU); Pierre Khalfa (Fondation Copernic); Jean-François Largillière (Sud BPCE); Philippe Légé (Économistes atterrés); Alain Marcu (Agir contre le Chômage!); Gus Massiah (Aitec); Franck Pupunat (Utopia); Michel Rousseau (Marches européenne); Maya Surduts (Collectif national pour les droits des femmes); Pierre Tartakowsky (Ligue des droits de l'homme); Patricia Tejas (Fédération des Finances CGT); Bernard Teper (Réseau Education Populaire); Patrick Viveret (Collectif Richesse) 

Philippe Askénazy, économiste; Geneviève Azam, économiste; Étienne Balibar, philosophe; Frédéric Boccara, économiste; Alain Caillé, sociologue; François Chesnais, économiste; Benjamin Coriat, économiste; Cédric Durand, économiste; David Flacher, économiste; Susan George, écrivain; Jean-Marie Harribey, économiste; Michel Husson, économiste; Stéphane Hessel, écrivain; Esther Jeffers, économiste; Jean-Louis Laville, sociologue; Frédéric Lordon, économiste; Marc Mangenot, économiste; Dominique Méda, sociologue; Ariane Mnouchkine, artiste; André Orléan, économiste; Dominique Plihon, économiste; Christophe Ramaux, économiste; Denis Sieffert, journaliste; Henri Sterdyniak, économiste. 

Signer l'appel: 

http://www.audit-citoyen.org/


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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 12:19

LEMONDE.FR avec AFP | 26.10.11 | 12h15

 
 

Une femme de 68 ans a tenté de s'immoler par le feu devant l'Elysée, mercredi 26 octobre, alors que se tenait le conseil des ministres. La femme s'en est sortie indemne grâce à l'intervention d'une policière. Une source policière n'a évoqué qu'un "petit départ de feu". La policière, elle, a été légèrement blessée à la paume d'une main.

La femme se serait présentée devant le palais de l'Elysée vers 10 h 30 afin de parler avec un ministre "pour évoquer ses problèmes de logement, selon cette source policière citée par l'AFP. Elle avait sur elle une petite bouteille d'alcool à brûler et devant le refus, elle a alors tenté de s'immoler. Un de ses vêtements a pris feu".

Elle a été prise en charge par les pompiers à proximité du palais de l'Elysée, avant d'être conduite vers l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Paris. Le 13 octobre, une enseignante de mathématiques s'était immolée par le feu dans la cour de récréation d'un lycée de Béziers, dans le sud de la France. Elle est décédée des suites de ses brûlures.

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 12:15

LEMONDE.FR | 26.10.11 | 11h07   •  Mis à jour le 26.10.11 | 11h11

 
 

 

Le projet de loi de financement de la Sécu (PLFSS) pour 2012 prévoit de nouvelles dispositions pour sanctionner plus durement les fraudeurs.

Le projet de loi de financement de la Sécu (PLFSS) pour 2012 prévoit de nouvelles dispositions pour sanctionner plus durement les fraudeurs.AFP/MYCHELE DANIAU

La lutte contre la fraude a été régulièrement mise en tête des priorités du gouvernement pour limiter les dépenses de sécurité sociale. Le projet de loi de financement de la Sécu (PLFSS) pour 2012, en discussion à l'Assemblée nationale depuis mardi, prévoit de nouvelles dispositions pour sanctionner plus durement les fraudeurs désignés.

>> Lire l'article : Sécu : des nouvelles mesures pour lutter contre la fraude

Parmi ces nouvelles dispositions visant à sanctionner plus durement les fraudes, les députés ont notamment prévu que le futur fichier des allocataires sociaux, qui doit être mis en place avant fin 2011, contienne aussi le montant des allocations perçues et des revenus.

Pour le député PS Jean Mallot, cette mesure "va quand même un peu trop loin". Le co-président de la mission d'évaluation et de contrôle de la sécurité sociale (Mecss) estime que Dominique Tian, le député UMP auteur du rapport remis par cette mission, "détourne nos recommandations, qui prévoyaient bien d'inclure les allocations, mais pas les revenus. J'attends l'avis de la CNIL [Commission nationale de l'informatique et des libertés]."

"FAIRE CROIRE QUE TOUS LES ALLOCATAIRES SONT DES FRAUDEURS"

Avec 458 millions d'euros détectés et récupérés en 2010, les résultats de la lutte contre la fraude sociale sont en hausse, mais bien loin de suffire à combler le déficit de la sécurité sociale. "Cela se saurait si on pouvait boucher le trou de la Sécu avec la lutte contre la fraude, il s'agit d'une grossière manipulation qui veut faire croire que tous les allocataires sont des fraudeurs", dénonce encore Jean Mallot.

"Ce sera des économies supplémentaires, mais ne gagez pas des dépenses sur une hypothétique lutte contre la fraude!" a averti mardi le premier ministre, François Fillon.

Jean-Baptiste Chastand

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 12:11

LEMONDE.FR avec AFP | 26.10.11 | 13h49   •  Mis à jour le 26.10.11 | 13h51

 
 

Jean-Marc Ayrault et François Rebsamen, proches du candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, ont mis en garde mercredi 26 octobre les écologistes contre toute tentative d'imposer leur programme au PS, en menaçant de fonder le rapport de forces sur le score à venir d'Eva Joly.

 

François Rebsamen et Jean-Marc Ayrault mettent en garde EELV contre toute tentative d'imposer son programme au PS. Montage réalisé le 26 octobre 2011 d'une photo prise le 21 décembre 2010 à Paris du président du groupe PS à l'Assemblée (D) et d'une photo le 27 août 2011 à La Rochelle du président du groupe socialiste du Sénat.

François Rebsamen et Jean-Marc Ayrault mettent en garde EELV contre toute tentative d'imposer son programme au PS. Montage réalisé le 26 octobre 2011 d'une photo prise le 21 décembre 2010 à Paris du président du groupe PS à l'Assemblée (D) et d'une photo le 27 août 2011 à La Rochelle du président du groupe socialiste du Sénat. AFP/BERTRAND LANGLOIS,PIERRE ANDRIEU

Eva Joly est actuellement créditée dans les sondages pour 2012 d'un score tournant autour de 5 %, selon les instituts. Mardi, la candidate des écologistes à la présidentielle a de nouveau pressé M. Hollande de faire "évoluer" sa position sur le nucléaire. Elle a redit qu'un "abandon à terme" de cette énergie est la condition d'un accord avec le PS pour 2012.

"ILS NE PEUVENT PAS IMPOSER LEUR PROGRAMME"

Sur Canal +, M. Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, a averti, à propos d'Europe Ecologie-Les Verts et de leurs exigences sur le nucléaire : "je crois qu'ils ne peuvent pas imposer leur programme purement et simplement, ça n'a pas de sens".

D'ailleurs, a glissé le député-maire de Nantes, "ils ont un candidat à l'élection présidentielle au premier tour. Quel sera le score ? On donne des chiffres qui sont quand même très faibles". "Si on devait se baser sur le pourcentage qu'Eva Joly risque de faire pour elle et les Verts, cela ne fait pas beaucoup de place, beaucoup d'arguments pour négocier un programme", a-t-il insisté.

M. Ayrault a tout de même nuancé ses propos, affirmant que "François Hollande est pour un contrat de majorité avec les écologistes sur la base d'un contrat de confiance et de solidarité (...) Il faut créer de la confiance et ça commence maintenant."

"HOLLANDE N'IRA PAS PLUS LOIN"

L'homologue de M. Ayrault au Sénat, François Rebsamen, souligne dans Le Parisien-Aujourd'hui en France (article payant) que "sans accord sur le programme au préalable, il n'y aura pas d'accord électoral pour les législatives". "Les convergences sont importantes. S'il restait des points de divergences, ils seraient tranchés par le premier tour de la présidentielle", a-t-il averti.

Sur la demande d'Europe Ecologie-Les Verts d'une dose de proportionnelle, M. Rebsamen "pense que l'on peut arriver à un accord sans trop de difficulté". Mais sur le nucléaire, François Hollande s'est déjà engagé publiquement à une réduction" de sa part dans la production d'électricité, rappelle le sénateur-maire de Dijon. "Il n'ira pas plus loin".

 

Eva Joly, candidate EE-LV à l'élection présidentielle, avec la secrétaire nationale du parti, Cécile Duflot, le 18 août.

Eva Joly, candidate EE-LV à l'élection présidentielle, avec la secrétaire nationale du parti, Cécile Duflot, le 18 août. AFP / BERTRAND GUAY

UNE "AMBIANCE DOMMAGEABLE"

De son côté, le porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts, Pascal Durand, a déploré mercredi ces piques envoyées aux écologistes par des proches de François Hollande. Les déclarations de MM. Ayrault et Rebsamen provoquent une "ambiance dommageable à l'esprit de rassemblement et de travail en commun" nécessaire pour 2012, a-t-il dit lors d'un point-presse au siège d'EELV.

Dénonçant ceux qui "jouent des cartes individuelles", M. Durand a notamment conseillé à la députée PS Aurélie Filippetti de se concentrer sur ses "réponses" à la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet qui a récemment critiqué François Hollande, "plutôt que de parler de nous". Soutien de M. Hollande, Mme Filippetti, qui est une ancienne verte, avait déjà répondu aux écologistes sur un ton virulent, lundi.

"Nous, on ne se trompe pas d'adversaire", a lancé M. Durand, relevant toutefois "faire confiance" aux négociateurs de l'équipe Hollande, comme Michel Sapin, pour discuter sérieusement.

Dans une interview au Monde publiée le 18 octobre, Eva Joly a déjà prévenu les socialistes qu'ils devront prendre des engagements clairs sur la sortie du nucléaire pour pouvoir former un gouvernement de coalition avec les écologistes.

La patronne des écologistes, Cécile Duflot, a également mis en garde le PS, dimanche, évoquant la possibilité que son parti ne trouve pas d'accord avec François Hollande, et a posé un certain nombre de conditions.

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 12:07

LEMONDE.FR avec AFP | 26.10.11 | 07h30   •  Mis à jour le 26.10.11 | 09h11

 
 

 

Des secouristes à l'œuvre à Ercis, dans l'est de la Turquie, dans la nuit de mardi 25 à mercredi 26 octobre.

Des secouristes à l'œuvre à Ercis, dans l'est de la Turquie, dans la nuit de mardi 25 à mercredi 26 octobre.REUTERS/OSMAN ORSAL

Trois jours après le séisme de magnitude 7,2 qui a frappé dimanche 23 octobre l'est de la Turquie, quelques miraculés sont toujours extraits des décombres. Soixante-six heures après que la terre a tremblé dans la province à majorité kurde de Van, une enseignante de 27 ans a été sortie vivante des ruines dans la ville d'Ercis, la plus ravagée par le séisme. Gözde Bahar, blessée, a immédiatement été hospitalisée à l'hôpital de campagne d'Ercis, ont rapporté les chaînes NTV et CNN-Türk. Un voisin de palier de cette survivante a confirmé à l'AFP que la jeune femme a bien été sauvée après d'intenses efforts des secouristes toute la nuit.

Mardi, c'est la petite Azra Karaduman, âgée d'à peine une quizaine de jours, qui a été sauvée, redonnant espoir aux secouristes dans leur course contre la montre pour retrouver des survivants. Le bébé a été transporté à l'hôpital de campagne sous les ovations de la foule. "Lorsque je l'ai attrapée, j'étais l'homme le plus heureux du monde", a raconté Kadir Direk, le sauveteur d'Azra.

 

Azra Karaduman, âgée de 15 jours, a été transportée à l'hôpital de campagne sous les ovations de la foule.

Azra Karaduman, âgée de 15 jours, a été transportée à l'hôpital de campagne sous les ovations de la foule. REUTERS/STR

 BILAN DE 459 MORTS

Deux heures plus tard, la mère du bébé, Seniha (24 ans), puis sa grand-mère Gülzade (73 ans), qui ont été retirées vivantes des décombres dont elles étaient prisonnières depuis dimanche. Les trois survivantes ont été transportées à Ankara. Le père de famille se trouvait aussi sous les décombres, mais n'aurait donné aucun signe de vie.

 

La mère de la petite Azra, Seniha, a elle aussi été retrouvée sauve deux jours après le séisme du 23 octobre dans la province de Van.

La mère de la petite Azra, Seniha, a elle aussi été retrouvée sauve deux jours après le séisme du 23 octobre dans la province de Van.REUTERS/OSMAN ORSAL

Par ailleurs, au même moment, une autre équipe de secouristes a retiré vivant d'un amas de béton dans cette même ville un homme d'une trentaine d'années. Plus tard dans la soirée, à Van, capitale régionale, un garçon de 10 ans a été retiré en vie des gravats de son immeuble, dont son père et son frère avaient été auparavant extraits.

Le bilan encore provisoire du séisme a été établi à 459 morts et plus de 1 350 blessés mardi soir par les autorités des situations d'urgence. Le précédent bilan faisait état de 432 morts.

 

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 12:01

LEMONDE.FR avec AFP | 26.10.11 | 10h48

 

Peu après les îles Midway, le "Pallada" a repéré un nombre surprenant d'objets dérivants, dont un petit bateau de pêche que l'équipage du voilier a récupéré à bord le 22 septembre.

Peu après les îles Midway, le "Pallada" a repéré un nombre surprenant d'objets dérivants, dont un petit bateau de pêche que l'équipage du voilier a récupéré à bord le 22 septembre.AFP/Nadezhda PROZHERINA

Les millions de tonnes de débris dérivant depuis le tsunami qui a frappé le Japon en mars devraient atteindre Hawaï plus rapidement que prévu, selon des chercheurs qui ont révisé leurs calculs. Le tsunami aurait rejeté dans l'océan 5 à 20 millions de tonnes de débris, qui depuis dérivent vers l'est. Des chercheurs hawaïens ont développé des modèles pour prédire leur évolution dans l'eau et déterminer quand et où les premiers débris toucheront terre.

Jusqu'à maintenant, ils pensaient que les premiers vestiges de la catastrophe toucheraient terre au printemps 2012 sur les îles Midway, à quelque 2 100 kilomètres au nord-ouest d'Honolulu (Hawaï). Mais leurs calculs ont été récemment remis à plat quand un navire-école russe navigant entre Hawaï et l'extrême-orient russe a trouvé sur sa route des débris japonais, dont un bateau de pêche de six mètres de long immatriculé à Fukushima, ville la plus proche de la centrale nucléaire gravement endommagée par le tremblement de terre et le tsunami. "La première zone habitée où des débris échoueront sera l'atoll de Midway, confirme Jan Hafner, du Centre international de recherche sur le Pacifique (CIRP) de l'université d'Hawaï. Nous nous attendons à ce que cela ait lieu cet hiver."

>> Voir une simulation (GIF animé) du trajet des débris du tsunami (International Pacific Research Center)

BATEAU IMMATRICULÉ À FUKUSHIMA

"Un voilier-école russe, le STS Pallada, a trouvé un ensemble de débris qui proviennent sans erreur possible du tsunami, lors de son voyage retour entre Honolulu et Vladivostok", avait indiqué le 15 octobre dernier le CIRP. "Peu après les îles Midway, le Pallada a repéré un nombre surprenant d'objets" dérivants, dont un petit bateau de pêche que l'équipage du voilier a récupéré à bord le 22 septembre. "Niveau de radioactivité : normal. Nous l'avons mesuré avec le compteur Geiger", selon les notes de l'équipage, citées par le centre. Le bateau dérivait alors à plus de 3 500 km du Japon et à 3 000 km d'Honolulu. Pendant plusieurs jours, l'équipage a vu un poste de télévision, un réfrigérateur, des planches de bois, des bouteilles en plastique, des bottes, des bouées de filet de pêche.

 

 

"Jusqu'à maintenant, le STS Pallada est le seul navire à avoir observé ces débris", constate M. Hafner. Appelant les autres navires croisant dans la zone à signaler ce qu'ils pourraient voir, il souligne qu'avec plus d'informations les chercheurs pourraient faire une estimation plus précise de la trajectoire et de la vitesse des débris. Selon lui, les premiers débris qui toucheront les plages touristiques d'Hawaï devraient être des objets plutôt légers, pour l'essentiel en plastique. "Les objets plus lourds suivront ensuite. Mais comme le champ dans lequel évoluent les débris est très épars, leur arrivée sur les plages devrait être très graduelle, ajoute-t-il. Ne vous attendez pas à être submergés par des vagues de débris."

CÔTE AMÉRICAINE

Selon le centre de recherche, les débris qui n'échoueront pas sur les îles Midway continueront à dériver vers Hawaï, puis vers la côte Nord-Ouest américaine. Deux associations américaines de lutte contre la pollution marine ont récemment proposé aux "aventuriers écologistes" de s'embarquer à la poursuite des déchets emportés par le tsunami. A compter du 1er mai 2012, le Sea Dragon, un yacht de 22 mètres, naviguera pendant deux mois dans le Pacifique-Nord au milieu des débris.

Le 11 mars, un tremblement de terre de magnitude 9 avait provoqué un gigantesque raz-de-marée touchant le Japon. En déferlant sur les côtes, il avait tout détruit ou presque sur son passage, déclenchant une série d'avaries à la centrale atomique de Fukushima.

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 11:57

LEMONDE.FR avec AFP | 26.10.11 | 14h08   •  Mis à jour le 26.10.11 | 17h34

 
 

 

Au moins dix-neuf personnes, partisans et adversaires du régime, ont été tuées dans la nuit de mardi 25 à mercredi 26 octobre dans la capitale Sanaa et à Taëz.

Au moins dix-neuf personnes, partisans et adversaires du régime, ont été tuées dans la nuit de mardi 25 à mercredi 26 octobre dans la capitale Sanaa et à Taëz. REUTERS/STR

Malgré la trêve annoncée mardi 25 octobre entre forces gouvernementales et opposition, au moins vingt et une personnes, partisans et adversaires du régime, ont été tuées dans la nuit de mardi à mercredi dans la capitale Sanaa et à Taëz. Ce bilan, avancé par des sources médicales, inclut une femme et un bébé, morts quand les troupes gouvernementales ont bombardé leur maison à Taëz et deux civils tués mercredi dans le bombardement de zones résidentielles à Sanaa

Au moins sept partisans du chef tribal Sadek Al-Ahmar, qui a rallié l'opposition, ont été tués dans des combats à al-Hassaba, quartier du nord de Sanaa où il réside, où une dizaine de soldats ont également trouvé la mort, selon le ministère de la défense.

Plusieurs accords similaires ont échoué par le passé au Yémen. Selon l'agence officielle SABA, "le cessez-le-feu est entré en vigueur [mardi] à 15 heures et doit être suivi par le retrait des hommes armés des rues, le démantèlement des barrages et des barricades et le retour à la normale". L'accord a été négocié sous les auspices d'une commission yéménite présidée par le vice-président Abd-Rabbou Mansour Hadi.

SALEH PROMET À NOUVEAU DE PARTIR

Le président Ali Abdallah Saleh, dont les manifestants réclament le départ, a "réaffirmé son engagement à signer" le plan des monarchies du golfe, qui prévoit sa démission en échange d'une immunité, selon le département d'Etat américain en lui demandant de "tenir cet engagement". M. Saleh a déjà promis à plusieurs reprises de signer le plan du golfe et de quitter le pouvoir, mais s'est à chaque fois ravisé.

La répression au Yémen a fait au moins 861 morts et 25 000 blessés depuis janvier et le début des manifestations, selon une lettre du Mouvement de la jeunesse yéménite envoyée début octobre aux Nations unies.

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 11:53

LEMONDE.FR avec AFP | 26.10.11 | 06h52   •  Mis à jour le 26.10.11 | 08h26

 

L'arrêt de réacteurs nucléaires allemands menacerait la France de pannes d'électricité
 

 

Exportatrice d'électricité la plupart du temps, la France est contrainte d'en importer lors des grands pics de consommation.

Exportatrice d'électricité la plupart du temps, la France est contrainte d'en importer lors des grands pics de consommation.AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK

L'arrêt de réacteurs nucléaires allemands représente une "menace réelle" de pannes d'électricité cet hiver en France, avertit le cabinet de conseil Capgemini dans son étude annuelle sur l'énergie en Europe publiée mercredi.

"Il existe une menace réelle sur la continuité de la fourniture électrique pendant l'hiver 2011-2012 et les hivers suivants car les pointes de consommation augmentent d'année en année", souligne la société française de services dans son Observatoire européen des marchés de l'énergie de 85 pages.

Exportatrice d'électricité durant presque toute l'année, la France est néanmoins importatrice lors des grands pics quotidiens l'hiver – notamment autour de 19 heures. A cause du chauffage électrique, l'Hexagone est aussi le pays d'Europe dont la consommation augmente le plus par grand froid : pour chaque degré de température extérieure en moins, 2 300 mégawatts de puissance supplémentaire sont nécessaires, soit plus de deux réacteurs nucléaires, selon le transporteur d'électricité RTE.

"CELA VA DÉPENDRE DU FROID"

"Les hivers froids, comme ça a été le cas l'hiver dernier, on a importé jusqu'à 8 000 mégawatts, essentiellement d'Allemagne. Or cette énergie ne sera plus disponible", dit Colette Lewiner, directrice internationale du secteur de l'énergie chez Capgemini. L'Allemagne sera importatrice nette d'électricité cet hiver en raison de l'arrêt de huit de ses dix-sept réacteurs décidé au printemps dans la foulée de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon.

"Est-ce que pour autant on aura des pannes, ce n'est pas sûr, heureusement. Cela va dépendre du froid, du fonctionnement des réacteurs nucléaires en France, qui s'est beaucoup amélioré, de la disponibilité des moyens de production ailleurs, je pense par exemple que l'Allemagne fera plus tourner ses centrales à charbon", souligne l'experte.

Avant d'être contraint à d'éventuelles coupures maîtrisées, RTE peut encore recourir à des contrats d'effacement auprès de clients industriels ou lancer des appels au civisme comme c'est déjà le cas en Bretagne, une des régions les plus difficiles à alimenter électriquement. "Mais on est dans un contexte qui est plus inquiétant", dit-elle, en soulignant que l'Allemagne et la Belgique sont avec la France les plus exposées.

RTE, en charge des lignes à haute tension, doit présenter son propre état des lieux sur cette question avant le 10 novembre, a-t-on appris auprès de la filiale d'EDF. Une étude au niveau européen de l'Association européenne des gestionnaires de réseaux sera également présentée fin novembre.

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 11:47

Le Nouvel Observateur - Publié le 26-10-11 à 14:54    Modifié à 15:29     par Anne Collin     

Voilà ce qui pourrait arriver à une caissière du Cora de Mondelange, également élue CGT.

Anne-Marie travaille depuis dix ans dans l'hypermarché Cora de Mondelange en Moselle. (DENIS CHARLET / AFP) Anne-Marie travaille depuis dix ans dans l'hypermarché Cora de Mondelange en Moselle. (DENIS CHARLET / AFP)

Anne-Marie, caissière au Cora de Mondelange en Moselle depuis dix ans est sans doute sur le point d'être licenciée. La lettre recommandée qu'elle a reçue de la direction du magasin le 25 octobre n'est rien d'autre qu'une convocation pour un entretien préalable le 7 novembre prochain dans le cadre d'une procédure de licenciement pour faute grave. Anne-Marie est-elle partie avec la caisse ? Non. Comme le révélait le "Républicain Lorrain" jeudi 26 octobre, elle a simplement ramassé un ticket de caisse.

"Une pression terrible"

Le 24 septembre dernier, "j'ai vu que, sur un ticket oublié par une cliente à une caisse automatique, figurait une offre promotionnelle de Mac Do, explique-t-elle au 'Nouvel Observateur'. J'ai donc ramassé le ticket et découpé le bon". Mais lorsque Anne-Marie termine sa journée de travail, elle est convoquée par la direction et accompagnée jusque dans le bureau par un agent de sécurité. S'en suivent deux heures d'entretien "dans une petite pièce avec une pression terrible", selon Denis Pesce, secrétaire de l'union CGT de la Moselle qui suit le dossier. Finalement, l'enseigne Cora porte plainte pour vol et c'est, cette fois-ci, par la gendarmerie qu'Anne-Marie est convoquée. Mais l'affaire ne s'arrête pas là : portée devant le Procureur de la République, celui-ci lui a adressé un rappel à la loi estimant que ce ticket est bien la propriété de Cora. Si cette mesure la protège d'éventuelles poursuites judiciaires, elle lui signifie également son tort au regard de la loi. "C'est grave, estime Denis Pesce, car cette décision du Procureur peut aider la direction à faire aboutir la procédure de licenciement ".

Une "chasse aux sorcières"

Mais pour la CGT, cette histoire tient bien moins à une histoire de ticket de caisse qu'à une "véritable chasse aux sorcières". Dans la grande distribution les syndicats sont assez peu implantés, mais au Cora de Mondelange la CGT a recueilli 85% des suffrages aux dernières élections, explique la CGT. C'est d'ailleurs le seul syndicat présent sur le site avec une dizaine de délégués pour environ 300 employés au total. Depuis deux ans, date de l'arrivée d'un nouveau directeur de magasin, les élus sont victimes d'un "contexte de répression syndical", assure Denis Pesce.  Et Anne-Marie, élue CGT au Comité d'entreprise et suppléante du délégué du personnel, en fait partie. "En deux mois, nous avons reçu 39 lettres recommandées", souligne le syndicaliste. "C'est une volonté déterminée de dégager la CGT", confirme Anne-Marie émue. L'hôtesse de caisse affirme être en dépression depuis le début de cette histoire. "Il m'a anéantie au point que je me sens coupable", ajoute-t-elle.

Aucun dialogue social

Dans un communiqué publié mercredi, la CGT commerce dénonce des "méthodes d'un autre âge" et une "politique de réductions des coûts" ainsi que l'absence de "dialogue social" dans l'établissement. Toujours selon le syndicat, "l’union départementale CGT de Moselle et la fédération Commerce CGT qui ont participé à une réunion de soutien aux salariés de cet établissement hier ont eu la mauvaise surprise d’être accueillies par un huissier mandaté par Cora pour constater d’éventuels débordements lors de cette réunion".

Jointe par "le Nouvel Observateur", la direction du Cora de Mondelange a simplement répondu qu'une procédure étant en cours, il n'était pas possible de la commenter. De son côté, le groupe Cora a posté un message sur sa page Facebook, affirmant "comprendre" les réactions indignées des internautes, ajoutant : "Nous sommes actuellement en contact avec la direction de l’hypermarché Cora de Mondelange afin de clarifier cette situation."

Quant à Anne-Marie, elle doit attendre son entretien du 7 novembre qui déterminera de la suite. Mais la salariée étant une élue syndicale, si la procédure se poursuit, elle devra être soumise à un inspecteur du travail puis au comité de l'établissement qui arrêtera alors la décision finale.

Anne Collin - Le Nouvel Observateur

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 11:41

Le Monde - 26 octobre 2011

Twitter bruisse d'indignation mercredi matin, après l'annonce par Le Républicain lorrain d'une procédure de licenciement engagée contre une caissière de supermarché en Moselle, qui avait récupéré une offre promotionnelle au dos d'un ticket de caisse. Le coupon, abandonné par une cliente sur un tapis de caisse, donnait droit à une réduction dans un fast-food. La direction a porté plainte pour vol, selon la caissière.

Mercredi, le groupe Cora, employeur de la caissière, a posté un message sur sa page Facebook, affirmant "comprendre" les réactions indignées des internautes et précisant "nous sommes actuellement en contact avec la direction de l’hypermarché Cora de Mondelange afin de clarifier cette situation." Depuis mercredi matin, des internautes accusaient Cora d'effacer les commentaires déposés sur sa page.

Le ticket ramassé donnait droit à "deux [sandwichs] achetés pour le prix d'un", selon la caissière, Anne-Marie, également représentante du personnel CGT du supermarché. "J'ai pensé à mon fils de 8 ans, a-t-elle dit au micro de France Inter mercredi (interview à 12 h 50). J'ai détaché, mais vraiment au vu de tout le monde, et juste après, à 2 heures, à la fin de mon service, on m'a interpellée, l'adjoint de la sécurité et ma chef de caisse me disant que c'est la propriété de Cora."

L'employée a été convoquée à la gendarmerie d’Uckange et en est ressortie avec un rappel à la loi émanant du procureur de la République de Thionville. Elle est convoquée le 7 novembre par sa direction pour un entretien préalable au licenciement.

Selon Le Républicain lorrain, son avocat, Me Ralph Blindauer, a fait opposition au rappel à la loi.

Photo : AFP PHOTO KENZO TRIBOUILLARD

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