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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 10:59

LEMONDE | 18.11.11 | 11h08

 
 

 

La centrale de Gravelines (Nord), un des sept sites nucléaires visés par l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire).

La centrale de Gravelines (Nord), un des sept sites nucléaires visés par l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire).FLICKR

Le Monde - Aucune des installations nucléaires françaises ne présente de risque justifiant sa fermeture. Mais leur sûreté doit être renforcée sans délai. Telle est, en substance, la conclusion du rapport de 500 pages rendu public le 17 novembre par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), à la suite des "évaluations complémentaires de sûreté" (stress tests) demandées aux exploitants, à la fois par l'Europe et par le gouvernement, après l'accident de Fukushima.

Certes, l'IRSN souligne que "les installations dont l'exploitation est autorisée en France peuvent être légitimement considérées comme sûres". Le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste, ajoute : "Si nous avions jugé qu'il y avait un danger imminent sur une installation, nous aurions demandé son arrêt." Pour autant, le diagnostic dressé par la centaine d'experts qui ont rédigé ce rapport est loin d'être totalement rassurant. Cela, sans même se placer dans l'hypothèse d'une catastrophe naturelle (séisme, inondation ou tempête) d'une ampleur exceptionnelle, face à laquelle les tests visaient à déterminer, en priorité, la résistance des 58 réacteurs en activité d'EDF, ainsi que de l'EPR en construction à Flamanville (Manche).

Par rapport au "référentiel de sûreté" en vigueur – c'est-à-dire aux aléas naturels considérés lors de la conception des centrales –, "un certain nombre d'écarts de conformité ont été relevés", note l'IRSN. Exemple : l'insuffisance des réserves d'eau destinées à l'alimentation de secours des générateurs de vapeur. Ou encore l'absence de prise en compte du risque sismique pour des systèmes de ventilation des générateurs électriques de secours, ainsi que pour les systèmes d'ancrage de certains tuyaux. "Il ne s'agit pas de défauts majeurs, mais de facteurs de fragilisation en cas d'un accident qu'il faut corriger rapidement", estime Jacques Repussard, directeur général de l'IRSN.

METTRE EN PLACE UNE "DÉFENSE RENFORCÉE"

Ce n'est pas tout. "Sur certains sites, les référentiels de sûreté ne sont pas en concordance avec les connaissances actuelles sur les risques naturels", poursuit M. Repussard. Autrement dit, les normes de sécurité appliquées vis-à-vis des séismes et des inondations sont obsolètes et il faut les "faire évoluer sans tarder".

Sept sites nucléaires sont plus particulièrement visés. Pour le risque de tremblement de terre, Fessenheim (Haut-Rhin), Bugey (Ain) et Civaux (Vienne). Pour le risque de crue, Fessenheim à nouveau, le Tricastin (Drôme et Vaucluse), Cruas (Ardèche), Chinon (Indre-et-Loire) et Saint-Laurent (Loir-et-Cher). Pour les centrales de Fessenheim et du Tricastin, l'ASN avait déjà demandé à EDF, en juillet, d'"examiner les conséquences de la rupture des digues du Grand Canal d'Alsace et du canal de Donzère".

Qu'en serait-il, alors, en cas de catastrophe dépassant en intensité les marges de sécurité retenues lors de la construction des réacteurs ? La réponse est simple : leur sauvegarde n'est pas garantie. "Il n'est pas possible d'évaluer avec un degré de confiance suffisant la robustesse des installations pour ces niveaux d'aléas", juge l'IRSN. Ses experts préconisent donc de mettre en œuvre une "défense renforcée" des équipements cruciaux, ceux qui forment le "noyau dur" assurant les fonctions vitales de sûreté des réacteurs.

"DES INVESTISSEMENTS MASSIFS" SONT NÉCESSAIRES

Parmi les équipements à sécuriser figurent les salles de contrôle, où se trouvent les opérateurs. Aujourd'hui, elles ne résisteraient pas à un séisme, ni à un accident – tel qu'une explosion dans une usine chimique – survenant sur un site industriel voisin.

Les réacteurs les plus exposés à ce risque sont ceux du Tricastin, de Gravelines (Nord) et de Saint-Alban (Isère). Autres composants vulnérables, les "filtres à sable" empêchant les rejets de produits de fission en cas de fusion du cœur d'un réacteur, ou encore les réservoirs de fioul des générateurs de secours. Ni les uns ni les autres ne sont actuellement "parasismiques".

Cette exigence de protection renforcée vaut aussi pour l'EPR de Flamanville, indique l'IRSN. La mise en conformité du parc avec ces nouvelles normes "va prendre des années", prévient le président de l'ASN. Et elle nécessitera "des investissements massifs". Toutefois, ce n'est qu'après la remise de son propre rapport au gouvernement français et à la Commission européenne, début 2012, que l'Autorité de sûreté fera des prescriptions aux exploitants.

Les conclusions et les recommandations de l'IRSN vont évidemment peser dans le débat en cours sur l'avenir de la filière nucléaire française. Ancien porte-parole du réseau Sortir du nucléaire et ancien candidat à la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts, Stéphane Lhomme, président de l'Observatoire du nucléaire, s'étonne d'un rapport qui "se prononce pour la continuation de l'exploitation de tous les réacteurs… tout en reconnaissant que leur sûreté est gravement défaillante".

Pierre Le Hir

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 10:56
| Par La rédaction de Mediapart

En Grèce, plus de 40.000 personnes ont manifesté pour refuser les mesures d'austérité que compte appliquer le gouvernement de coalition de Lucas Papademos. 27.000 manifestants à Athènes selon la police, 15.000 à Thessalonique.

Les manifestants rassemblés par le parti communiste (KKE) et la gauche radicale (Syriza) – l'opposition de gauche qui a refusé de participer au gouvernement – relevaient opportunément que l'extrême droite est revenue au pouvoir pour la première fois depuis la dictature des colonels en Grèce, défilaient sous les banderoles clamant que «la junte ne s'est pas terminée en 1973, soulèvement contre le gouvernement UE-FMI!» et «A bas le gouvernement fascisant».

Cependant, Lucas Papademos recevait le vote de confiance de 255 députés sur 300 pour engager le nouveau plan d'austérité afin d'obtenir la mise en place du nouveau prêt de 100 milliards concédé lors du sommet de la zone euro du 27 octobre et, plus rapidement, le déblocage d'une tranche de 8 milliards d'euros issue du précédent plan d'aide à la Grèce.

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 10:48

 

 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 10:45

Le Monde - 18 novembre 2011

Capture d'écran d'une vidéo du "bat-signal" d'Occupy Wall Street

Nous ne sommes pas à Gotham City mais bien à New York le 17 novembre 2011. Alors qu'une pluie d'arrestations est venue ponctuer une nouvelle marche des "indignés" d'Occupy Wall Street célébrant les deux mois du mouvement, voilà que les manifestants s'inspirent des méthodes de communication du héros de comics Batman.

 

Certains d'entre eux ont en effet réussi à projeter à l'entrée du pont de Brooklyn, sur la façade d'un gratte-ciel hébergeant le siège de l'entreprise de télécommunication Verizon, de nombreux slogans du mouvement. Voilà le message diffusé.

"99 % / MIC CHECK! / LOOK AROUND / YOU ARE A PART / OF A GLOBAL UPRISING / WE ARE A CRY / FROM THE HEART / OF THE WORLD / WE ARE UNSTOPPABLE / ANOTHER WORLD IS POSSIBLE / HAPPY BIRTHDAY / #OCCUPY MOVEMENT / OCCUPY WALL [suit une longue liste de villes où a essaimé le mouvement] OCCUPY EARTH / WE ARE WINNING / IT IS THE BEGINNING OF THE BEGINNING / DO NOT BE AFRAID / LOVE."

 

 

Le site Boingboing a retrouvé l'un des auteurs du "bat-signal". Mark Read, 45 ans, explique qu'il a travaillé pendant deux semaines pour mettre l'opération au point. Aidé d'autres membres du mouvement et d'une femme habitant en face du building, l'opération n'aura pas été troublée par les forces de polices. Et Occupy Wall Street occupa la Skyline.

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 10:41

LEMONDE.FR Avec AFP | 18.11.11 | 06h31   •  Mis à jour le 18.11.11 | 08h01

 
 

 

Manifestants du mouvement "Occupy Wall Street" sur le pont de Brooklyn, le 17 septembre 2011.

Manifestants du mouvement "Occupy Wall Street" sur le pont de Brooklyn, le 17 septembre 2011.REUTERS/EDUARDO MUNOZ

Des centaines de manifestants ont été arrêtés jeudi aux Etats-Unis, dont la plupart à New York, lors d'une journée d'action nationale marquant les deux mois du mouvement Occupy Wall Street.
A New York, où des escarmouches parfois violentes ont émaillé la journée, la police omniprésente a procédé à 250 arrestations. Soixante-quatre d'entre elles ont eu lieu dans la soirée, lors d'une manifestation de plusieurs milliers de personnes — protestataires d'Occupy wall Street, syndicalistes et étudiants — qui, partis de la place Foley, ont ensuite marché sur la piste cyclable du pont de Brooklyn, sans interrompre la circulation.

"On ne peut pas nous arrêter, un autre monde est possible. Nous sommes les 99 %", scandaient les manifestants dans la soirée sur le pont de Brooklyn, dont certains tapaient sur des seaux en plastique ou des casseroles. Les manifestants ont réussi à projeter à l'entrée du pont, sur la facade d'un gratte-ciel, la liste des villes où le mouvement a essaimé, comme Oakland, Seattle ou Dallas, certains de leurs slogans dont le désormais célèbre "nous sommes les 99 %", ou encore un grand "Joyeux anniversaire" en lettres blanches, pour célébrer les deux mois du mouvement. Occupy wall Street a parlé de 30 000 personnes, la police s'est refusée à toute estimation.

Sur la côte Ouest, 73 personnes ont été arrêtées à Los Angeles, dont une infirmière retraitée de 81 ans. Sur le campus de l'université de Berkeley, près de San Francisco, une vingtaine de tentes ont été enlevées par les forces de l'ordre. A Portland, 34 personnes ont également été arrêtées lors d'incidents avec la police qui a utilisé des gaz lacrymogènes contre les manifestants. A Chicago, des milliers de manifestants ont bloqué le trafic à l'heure de pointe. La police a verbalisé 46 personnes. Des manifestations ont également eu lieu à Seattle et Dallas, et dans la capitale, Washington, plus de 300 personnes ont défilé, sans incident.

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 10:36

LEMONDE.FR avec AFP | 18.11.11 | 08h05

 
 

 

Le ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel, juge "possible" de continuer à réduire le nombre de poste dans l'éducation après 2012.

Le ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel, juge "possible" de continuer à réduire le nombre de poste dans l'éducation après 2012.AFP/MARTIN BUREAU

Le ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel, juge "possible" de continuer à réduire le nombre de poste dans l'éducation après 2012, dans un entretien publié jeudi sur le site des Echos, et n'écarte pas pour la première fois de recourir "à un organisme indépendant" pour l'évaluation des élèves.

"Je pense que si l'on fait des réformes d'organisation et de structures du système éducatif, oui, il sera possible de réduire encore le nombre de postes en ne remplaçant pas un certain nombre de départs en retraite", déclare M. Chatel.

"Ma conviction, c'est qu'il faudra continuer à baisser la part des dépenses publiques. Ce sera au candidat soutenu par l'UMP à la présidentielle de choisir la méthode", a-t-il précisé à ce sujet. Le projet de budget 2012 prévoit 14 000 nouvelles suppressions de postes dans l'éducation, ce qui ferait près de 80 000 suppressions de 2007 à 2012.

"PAS CONTRE LE RECOURS À UN ORGANISME INDÉPENDANT" POUR L'ÉVALUATION DES ÉLÈVES

Concernant les évaluations des élèves, le ministre se dit "surpris par certaines critiques". "Maintenant, je suis ouvert à toute discussion sur la méthodologie et je ne suis pas contre le recours à un organisme indépendant. Mais notre direction générale de l'enseignement scolaire n'est pas la moins bien placée pour contribuer à ces évaluations", ajoute-t-il.

Dans un rapport de septembre (voir en PDF), le Haut conseil de l'éducation (HCE) avait critiqué les évaluations de CE1 et CM2, voulues par le gouvernement et pilotées depuis 2008 par cette direction, en réclamant de "créer un dispositif nouveau" confié à "une agence indépendante".

Concernant la réforme de la formation des enseignants, ou "masterisation", critiquée dans de nombreux rapports institutionnels, le ministre dit: "Je crois que nous sommes sur la bonne voie". A la question de savoir s'il fallait revenir en profondeur sur cette réforme, M. Chatel a répondu "non, car en confiant aux universités de former les enseignants au niveau bac+5, la France s'est mise au standard international".

Sur les rythmes scolaires, il affirme que des décisions seraient prises "avant l'élection présidentielle, s'il y a un consensus" et que "sinon, cela sera un très bon sujet de débat".

"UNE PROVOCATION DE PLUS" DU "CANCRE CHATEL"

Vincent Peillon, chargé de l'éducation dans l'équipe de campagne de François Hollande, a dénoncé jeudi "une provocation de plus du cancre Chatel" après les déclarations du ministre jugeant "possible" de nouvelles réductions de postes dans ce secteur.

"Un sauvageon bouffi de morgue et de suffisance : tel apparaît celui qui prétend au titre de ministre de l'éducation nationale, qui se livre à une provocation de plus en annonçant que d'autres suppressions de postes sont possibles dans l'éducation nationale", estime M. Peillon dans un communiqué.

Selon lui, Luc Chatel "veut poursuivre son oeuvre de destruction méthodique et opiniâtre de l'éducation nationale" après "avoir désorganisé les rythmes scolaires avec la semaine de quatre jours, détruit la formation des enseignants, réduit à peau de chagrin la scolarisation des jeunes enfants, supprimé 70 000 postes en 5 ans et plus de 100 000 postes depuis 2003...".

De son côté, M. Hollande propose notamment d'embaucher 60 000 personnes dans l'éducation, lors du prochain quinquennat. Une proposition vivement critiquée à l'UMP.

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:35

Publié le 17 novembre 2011 à 07h02 | Mis à jour à 07h02

Gérald Tremblay a la cote auprès des indignés

De Madrid à New York, en passant par Montréal et Toronto, le mouvement des «indignés» qui dénonce la main-mise de la finance sur l'économie et l'attitude du 1% de la population qui représente les plus riches s'étend désormais à l'échelle planétaire. »

Les indignés

Alors que la Ville leur demande de démanteler leurs structures en bois d'ici les prochains jours pour des raisons de sécurité, les indignés du mouvement Occupons Montréal ont souligné mercredi qu'ils continuent d'apprécier l'attitude du maire Gérald Tremblay, qu'ils invitent même à prendre la parole lors d'une de leurs assemblées.

«Nous tenons à adresser une invitation au maire Gérald Tremblay à venir parler lors de notre Assemblée générale. Son soutien a été très apprécié par les occupants et nous aimerions entendre ses réflexions sur les questions susmentionnées ainsi que sur le mouvement en général», ont déclaré les occupants réunis au Square Victoria, dans un communiqué distribué aux médias.

Les participants au mouvement ont tenu une assemblée mercredi soir pour discuter de la réponse à donner aux demandes de la Ville sur les structures en bois.

Selon ce qu'ils ont expliqué, la Ville leur donnerait jusqu'à dimanche pour démanteler une quinzaine de structures jugées dangereuses pour la sécurité du public, dont quelques tipis et maisons longues, et des habitations comme «la tente à Jason», «le tempo de la milice» et «la maison au toit en pente».

«De nombreux occupants sont contrariés que la ville ne leur donne pas une chance de prouver que des abris peuvent être construits en toute sécurité, malgré le fait que nous ayons les moyens d'assurer leur sécurité et que nous ayons pleinement coopéré avec la Ville sur toutes les autres questions à ce jour», précise le communiqué du groupe.

Par ailleurs, alors que les autorités municipales s'inquiètent du risque d'incendie dans les structures solides, une tente a pris feu et fondu au campement de Occupy Calgary. Deux protestataires ont été blessés dans l'incident.

À Régina, des employés municipaux ont enlevé les tentes et autres articles laissés à Victoria Park par une foule d'indignés qui avait déjà abandonné le campement.

Le mouvement Occupy Wall Street a prévu une nouvelle journée d'action aujourd'hui pour marquer ses deux mois d'existence, refusant de se laisser abattre par son expulsion du square de New York, berceau de la contestation qui s'est étendue dans plusieurs villes américaines. Après l'impressionnante opération policière qui a démantelé mardi leur village de toile en pleine nuit, les manifestants new-yorkais ont confirmé qu'il y aurait des marches à New York «et dans des centaines de villes». Sur leur site web, des actions sont annoncées aujourd'hui à Portland (Oregon), Madrid, Gand en Belgique et dans une dizaine de villes en Allemagne. Les protestataires d'Occupy Washington DC, Atlanta et Detroit ont également prévu de se mobiliser. À New York, ils sont notamment invités à se rassembler à 7h au square Zuccotti. Le mot d'ordre reste vague: «avant la cloche d'ouverture de la Bourse», pour «confronter Wall Street à des histoires de personnes vivant l'injustice économique».

 

Vincent Larouche
La Presse

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:28

 

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:24

Social-Eco - le 17 Novembre 2011

Voilà quinze jours que les Indignés parisiens occupent le parvis de la Défense. Quinze jours qu'ils poursuivent le même but: se réapproprier l'espace public et les lieux de pouvoir, pour que les 99% qui subissent les décisions prises d'en haut reprennent en main leurs destinées. Mais au bout de ces quinze jours de lutte pacifique, les Indignés en ont plus qu'assez de subir la répression policière dès la nuit venue et dès qu'ils osent s'abriter du froid ou de la pluie sous une simple bâche (vidéos ici). Aussi ont-ils décidé ce jeudi matin de lancer "aux peuples de France et du Monde ce message d’alerte et d’espoir".

Via un communiqué, ils expliquent: "Malgré une attitude strictement non-violente, nous avons été molestés ou spoliés de nos biens par la force publique. Cette même force publique instituée selon la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen « pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.»"


Leur voix mérite pourtant d'être écoutée et entendue. "Nous refusons de n’être que de simples pions manipulés par la mécanique d’un système opaque, sur lequel nous n’avons aucune prise, affirment-ils. Alors qu'une grande partie de notre classe gouvernante s’est mise au service du monde financier et des grands groupes industriels, nous estimons que le système de démocratie dit « représentatif » ne nous représente plus. Ainsi, unis comme un seul peuple, nous reconnaissons ce fait indéniable : l'avenir de l'Humanité exige la coopération de ses membres. Nous n'aspirons pas à jouer le rôle d'un parti politique. Ce qui nous distingue, c'est que nous ne voulons pas accaparer le pouvoir, mais le rendre accessible à tous. Notre action, via internet et les assemblées populaires, va dans le sens de la démocratie directe et réelle."

  • A lire:

Harcèlement policier contre les Indignés de la Défense

"Je resterai coûte que coûte", le carnet de bord d'un Indigné de la Défense

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:17
  Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
Les policiers étaient nombreux à protéger l'accès de la Bourse de New York, jeudi matin. Les policiers étaient nombreux à protéger l'accès de la Bourse de New York, jeudi matin.   © John Minchillo

Environ un millier de manifestants anti-Wall Street se sont massés dans le quartier financier de New York, jeudi matin, sans toutefois pouvoir atteindre l'édifice de la Bourse de New York, protégé par d'imposantes forces policières. Plusieurs manifestants ont été arrêtés.

Quelques centaines de protestataires sont partis vers 8 heures jeudi matin du parc Zucotti, berceau du mouvement dont les manifestants ont été expulsés dans la nuit de lundi à mardi. Le défilé a été presque immédiatement arrêté par les forces de l'ordre à l'entrée de Wall Street, où se trouve la Bourse de New York.

Les manifestants souhaitaient empêcher de façon non violente les employés des banques de se rendre au travail et les convaincre de participer à une fête populaire prévue devant l'édifice de la Bourse.

Affrontements et arrestations

Selon nos correspondants sur le terrain, on retrouvait pratiquement autant de policiers que de manifestants dans le quartier financier, jeudi matin.

Notre journaliste Joyce Napier a estimé que si les manifestants étaient en général assez calmes, la police new-yorkaise était quant à elle, étonnamment, « un peu agressive ». « Ils poussent beaucoup, ils ne distinguent pas les manifestants des passants, des journalistes, tout le monde se fait pousser », a-t-elle décrit.

À 10 heures, la police avait procédé à une cinquantaine d'arrestations, selon un porte-parole.

Certains manifestants rencontrés ont estimé que l'opération a été un succès, un groupe ayant tout de même réussi à s'approcher à un coin de rue de la Bourse de New York. D'autres étaient outrés de l'importance de la présence policière et ont estimé que leur droit à la manifestation a été brimé.

En début d'après-midi, les manifestants ont regagné le parc Zucotti avant de poursuivre la série d'actions prévues par le mouvement Occupons Wall Street pour souligner ses deux mois d'existence.

À 15 heures, les indignés prévoient se rendre dans seize stations de métro pour partager leur message avec les citoyens, et à 17 heures, un rassemblement est annoncé au square Foley, siège de plusieurs tribunaux à Manhattan. Une marche est ensuite prévue sur le pont de Brooklyn.

Cette journée est en quelque sorte un test pour le mouvement des indignés new-yorkais, qui cherche à se réinventer après l'interruption forcée de son occupation permanente.

« Tout le monde est optimiste. Nous nous ressourçons, le travail continue, avec ou sans quartier général », a affirmé Bill Dobbs, un porte-parole du mouvement.

Des manifestants ont marché dans le quartier financier, à New York, jeudi avant-midi. Des manifestants ont marché dans le quartier financier, à New York, jeudi avant-midi.   © Mary Altaffer

Aux États-Unis, des manifestations sont prévues dans plusieurs villes, dont Portland, Atlanta, Détroit et la capitale, Washington. Dans ces villes, les manifestants pourraient tenter de bloquer l'accès à des ponts.

Au Canada, le mouvement Occupons Ottawa a donné rendez-vous aux manifestants dans le parc de la Confédération à 11 heures pour participer à différentes actions.

Des actions sont aussi annoncées du côté européen à Madrid, en Espagne, à Gand, en Belgique et dans une dizaine de villes en Allemagne.

En Grande-Bretagne, à Londres, les indignés qui ont installé leurs tentes dans la City, le quartier de la finance, ont reçu un ultimatum pour les démanteler. Mais ils n'ont pas l'intention de se plier à l'injonction de la Ville, qu'ils comptent contester en justice.

Les racines du mouvementIl y a deux mois jour pour jour, le 17 septembre 2011, un mouvement que plusieurs jugeaient marginal est né à New York, lorsque des manifestants ont entrepris d'occuper Wall Street pour dénoncer les iniquités économiques. Ils se sont installés dans le parc Zucotti, à New York, et leur mouvement a fait boule de neige. Selon l'organisation d'Occupons Wall Street, le mouvement s'est étendu à 100 villes aux États-Unis et des actions ont été entamées dans plus de 1500 villes dans le monde.

Sur son site web, le mouvement Occupons Wall Street dit être inspiré des révolutions en Égypte et en Tunisie, révolutions phares du printemps arabe. Le mouvement rappelle également celui des « indignés » espagnol, terme qui a d'ailleurs été repris pour qualifier les manifestants de l'actuel mouvement né à New York.

En mai dernier, un mouvement spontané de contestation naissait à Madrid, en Espagne, pour protester contre le haut taux de chômage, les excès du capitalisme, les politiciens « corrompus » ou encore le système électoral espagnol. Un village alternatif avait été érigé sur la Puerta del Sol, et des milliers d'Espagnols avaient appuyé ce mouvement des indignés, qui s'était d'ailleurs étendu partout au pays. Le mouvement avait également déclenché d'autres manifestations en Europe, notamment en France et en Grèce.
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