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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 13:17

 

Source : https://www.francebleu.fr

 

 

Le mouvement Nuit Debout gagne le Gard

Par Hugo Charpentier, France Bleu Gard Lozère dimanche 10 avril 2016 à 19:45

 

 

 

https://www.francebleu.fr/cruiser-production/2016/04/fa3a594e-e6f6-46fa-bb03-6f307e94eabd/x870x489_1_7.jpg.pagespeed.ic.C_0DDY_iYc.jpg

L'entrée du square de la Bouquerie à Nîmes © Radio France - Hugo Charpentier

Ce week-end, les premiers rassemblements "Nuit Debout" se sont déroulés dans le département à Alès, Florac, et Nîmes. Ce mouvement, semblable à celui des Indignés en Espagne, s'étend partout en France.

"Nuit Debout", c'est ce mouvement né de la contestation contre la loi Travail. Depuis le 31 mars, des citoyens se réunissent tous les soirs sur la place de la République, à Paris. Le principe est simple : les occupants tiennent des assemblées générales où toutes les décisions sont votées selon le principe de la démocratie directe. Depuis ce weekend, le mouvement a pris de l'ampleur et a gagné une soixantaine de villes en France.

 

Réinventer la démocratie

 

Nuit Debout à Nîmes - Radio France

Nuit Debout à Nîmes © Radio France - Hugo Charpentier

 

A Nîmes, samedi soir, environ deux cents personnes se sont réunies au square de la Bouquerie. Et l'occupation a été renouvelée dimanche soir. Rapidement, les participants ont aménagé les lieux à leurs goûts : des banderoles "Rêves Générales" ou "Grèves des esclaves" ont été hissées entre les arbres. A l'entrée du square un petit panneau annonce la couleur : "vous entrez en démocratie". Toutes les générations sont représentées de l'étudiant exalté au retraité un peu plus détaché en passant par des jeunes parents.  Ici, tout se décide en assemblée générale, des sujets à aborder au casse-croûte à préparer. Une nouvelle expérience de la démocratie qui séduit Vincent, un jeune étudiant nîmois.

"Je ne crois plus aux partis politiques. Il faut créer quelque chose de nouveau comme en Espagne ou en Grèce avec Podemos et Syriza. Ensemble on peut dépasser les contraintes de partis." Vincent, un étudiant nîmois.

 

La deuxième débute à @nuitdebout

La possibilité d'exprimer sa colère

Le micro, la sono, toute la logistique a été fournie par des syndicats et des partis politiques de gauche. Mais si les militants traditionnels sont bien présents, ils s'effacent volontiers pour laisser la parole à tous ceux qui veulent la prendre. Musique, prise de paroles, et débats se succèdent ainsi jusqu'au bout de la nuit dans une ambiance bon enfant et pour le plus grand bonheur des participants.

"Ça me rassure de voir que ça bouge, surtout les jeunes, parce que je n'y croyais plus" Une participante à Nuit debout à Nîmes

Hugo Carlos, lycéen de 17 ans au lycée Daudet à Nîmes, très impliqué dans le mouvement était l'invité de France Bleu Gard Lozère ce matin.
Il répond à Arnaud d'Arcy

 

 

 

France Bleu Gard Lozère

 

 

 

Source : https://www.francebleu.fr

 

 

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 13:10

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

A 8.000 km de Nuit Debout, Mayotte est en ébullition

Mayotte, île française située entre le Mozambique et Madagascar, a entamé depuis le 30 mars dernier une grève générale qui paralyse à nouveau l’île, un peu moins de cinq ans après les grandes manifestations contre la vie chère de l'automne 2011. La population et les syndicats réclament notamment "l'égalité réelle" avec l’Hexagone.
 
Mayotte a entamé une grève générale le 30 mars dernier. - DELAGE JEAN-MICHEL/SIPA
 

Loin de "Nuit Debout", à plus de 8.000 kilomètres de Paris, Mayotte a entamé le 30 mars dernier une grève générale qui paralyse à nouveau l’île, un peu moins de cinq ans après les grandes manifestations contre la vie chère. Alors qu’il était question, à l’automne 2011, d’obtenir la baisse des prix des denrées de première nécessité, la population et les syndicats du 101e département français réclament aujourd’hui "l'égalité réelle" avec l’Hexagone : "L'alignement des prestations sociales, l'application du code du travail national" ou encore davantage de "moyens" pour lutter contre l’insécurité.

"Il faut vraiment comprendre cette injustice que nous impose le gouvernement", explique le secrétaire général de SNUD-FO de l’île dans une vidéo postée sur de Mayotte 1ère. "L’entêtement" de la France "à ne pas appliquer le droit commun à Mayotte", dénonce, toujours sur la chaîne publique, le secrétaire général Force Ouvrière. Les élus, (conseillers départementaux et maires) qui ont apporté, mercredi 6 avril, à l’intersyndicale, soulignent à ce propos le fait que l’Etat ne dépense que 3.500 euros pour un citoyen à Mayotte contre 5.600 euros pour un citoyen de métropole.

, désormais érigés du nord au sud de l’île, se sont multipliés ces derniers jours et ont durci le mouvement qui a laissé place, ce week-end, à des actes de vandalisme, des jeunes casseurs ayant notamment caillassé des automobilistes. "Pour l'instant, nous avons le soutien de la population, nous maîtrisons la situation, mais nous risquons d'être dépassés et ça sera la responsabilité du préfet, que nous suspectons de remonter des informations incomplètes à Paris", explique le secrétaire départemental SNUipp/FSU à l'AFP.

 

Manuel Valls et le préfet en ligne de mire

Si une rencontre avec le Premier ministre est prévue le 26 avril prochain, les grévistes ont déjà fait remonter leur mécontentement à Manuel Valls, dans un courrier daté du 1er avril. Ils évoquent, entre autres, le "mépris du préfet" qui n'a pas reçu l'intersyndicale, ce qui constitue, écrivent-ils, un "manque de respect indigne à la représentation de l'Etat".

En visite officielle sur l’île le 13 juin 2015, Manuel Valls avait détaillé le plan stratégique "Mayotte 2025" lancé par François Hollande en août 2014 lorsqu’il s’était lui-même rendu sur place. Un pacte qui prévoit de "doter le territoire mahorais de 320 millions d'euros", "auxquels s'ajoutent les 378 millions du contrat de plan Etat-région." Et qui prévoyait également "le relèvement et l'alignement de plusieurs allocations" sur le niveau hexagonal. "Mayotte 2025 n'est ni un slogan, ni un mot magique", avait alors déclaré le Premier ministre, "mais une feuille de route pour les années qui viennent. C'est la preuve que la France a une grande ambition pour Mayotte". Un discours qui n’a visiblement pas réussi à convaincre.

Mayotte, l’un des départements les plus pauvres d’outre-mer

De fait, la situation économique reste très fragile dans l’un des plus pauvres d’outre-mer. Avec près de 220.000 habitants et un taux de chômage de 17,6%, Mayotte enregistre un PIB par habitant (6.575 euros) cinq fois moins élevé qu’en France métropolitaine. La moitié de la population vivait-elle avec moins de 384 euros par mois en 2011, selon la dernière étude de Soit 84% de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, contre 16% dans l’Hexagone. Et les inégalités à Mayotte restent très fortes : les 10% des plus modestes déclarent en effet vivre avec moins de 87 euros par mois, contre plus de 1.230 euros pour les 10% les plus aisés.

A cela s’ajoute des produits alimentaires, +0,8% en janvier dernier, bien que le coût de l’énergie ou encore des transports aient baissé. Et enfin, la pression migratoire. Chaque jour, des centaines de migrants, venus essentiellement des Comores voisines, débarquent sur l’île via les "kwassa kwassa", des petites embarcations surchargées, en vue majoritairement d’avoir accès au système français. Sur les treize dispensaires de l’île, un patient sur deux est de fait clandestin, d’après une enquête Face à l'afflux, Mayotte a reconduit en 2014, selon les chiffres officiels, près de 20.000 personnes aux frontières. Mais les passeurs, payés plusieurs centaines d’euros par passage (70 kilomètres séparent Mayotte des Comores) et les migrants eux-mêmes, sont toujours aussi nombreux.

 

La responsabilité des élus locaux

Une situation humanitaire et économique de plus en plus tendue qui engage la responsabilité des élus locaux. D'après un élu du Conseil général, cité par France 2, il y a à Mayotte une véritable "gabegie" dans la gestion des moyens alloués par l'Etat. Pour cet élu, il y aurait par exemple "trop"  d'"embauches de complaisance", notamment au service Communication du Conseil Général (quinze salariés y sont employés). Un "entre-soi" l'ancien directeur général de la Société immobilière de Mayotte (SIM), Mahamoud Azihary, après son éviction en 2015.

"A Mayotte le cercle de l’Entre-Soi", écrit-il, "s’inscrit dans un triangle formé par l’Etat local, les grands groupes (notamment du BTP et de la grande distribution) et d’élus ayant fait vœu de docilité face à l’Etat et de servilité face aux grands groupes". "Or (leurs) intérêts sont la plupart du temps contraires au développement de Mayotte et au bien-être de sa population." (...) "Le statut de « collectivité unique appelée département »" explique-t-il par ailleurs, "s’avère être un leurre avec un département sous-doté et une région qui ressemble à un mirage, bercé par des fonds structurels européens que le programme opérationnel, confié à l’Etat, a rendu fictifs" (...) "Quant aux préfets, à quelques exceptions près, ils se comportent véritablement en gouverneurs de colonie, tout en maintenant un système socio-économique proche de la Françafrique. On a l’impression qu’ils organisent le sous-développement et le chaos..."

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 12:54

 

Source : https://paris-luttes.info

 

 

Manif sauvage et offensive à Paris : "apéro chez Valls !"

 
 

La manif République-Nation terminée, c’est bien à Répu que tout le monde avait rendez vous ce 9 avril 2016.
Il y a énormément de monde dès 20 heures. Plusieurs milliers de personnes se massent pour la fameuse « Nuit Debout ». Sur place, l’AG continue, avec toujours des interventions plus ou moins intéressantes mais toujours pleines de vie.
Compte rendu de la nuit de folie de République aux rues du 11e !

 

Place de la Commune, Paris - 118.8 ko
Place de la Commune, Paris
Départ en action vers Stalingrad en soutien aux migrants

Départ en métro, les barrières qui empêchaient les migrants de s’installer ont été démontées puis manif sauvage pour retourner à République. Une manif’ calme mais plutôt festive, avec des chants, des fumis et quelques vitrines redécorées en fin de parcours.

 

Barrières démontées à Stalingrad - 87.6 ko
Barrières démontées à Stalingrad
« Apéro chez Valls »

Vers 22h30, 3 personnes se succèdent en AG pour une bonne proposition. Si on allait boire un coup chez Manuel Valls, qui habite rue Keller, pas très loin de Bastille. Après quelques hésitations on débute un tour de la place de la République sans trop y croire au début. Et puis ça prend. Les gens gueulent «  Apéro chez Valls ». On s’engage d’abord sur le boulevard Voltaire mais les flics sont vigilants et forment un solide cordon. Vers Beaumarchais ça bloque aussi, du coup tout le monde prend l’avenue de la République. Et là on s’aperçoit qu’on est très nombreux. Près de 3000 personnes partent spontanément en manif sauvage. On bifurque très vite sur le boulevard Richard Lenoir. "Paris, debout, soulève toi !", ça gueule à fond. Y a du monde, l’ambiance est sympa, on marche vite pour essayer de prendre les flics de court et ça fonctionne plutôt pas mal.

 

 

Arrivés vers St Ambroise, on prend la rue Popincourt pour se rapprocher de chez Manuel Valls. De plus au fond du boulevard les gyrophares font des petits signes indiquant la présence des flics. Rue Popincourt on continue à faire du bruit, on tape sur les grilles des magasins, les gens ouvrent leur fenêtres mi surpris mi amusés. Des personnes devant un bar demandent ce qui se passe et quand on répond "On va boire un coup chez Valls" ils se marrent et nous souhaitent bonne chance. On prend ensuite la rue de la Roquette et là il y a un camion de flic au bout de la rue. La tête de manif va voir si elle peut passer et il y a un petit affrontement, quelques bouteilles lancées contre gros gazage qui pique le nez de toute la manif. Assez intelligemment, les gens vont choisir de bouger très rapidement. Dans ce genre de situation, notre atout principal reste la mobilité par rapport aux keufs et leurs camtars. Repoussés par les gaz, on file donc direct dans le petit passage Charles Dallery. Toujours une ambiance sympathique malgré le premier gazage. Les gens ne sont pas trop partis.

Mais au bout du passage Charles Dallery il y a un lieu peu kiffant : le commissariat du 11e arrondissement. Autant dire que la tête de manif s’en donne à cœur joie. Les quelques flics tout surpris sortis sur le perron pour voir se qui se passait sont vite rentrés. Une bagnole de keuf est défoncée, une barricade montée pour temporairement mettre en quarantaine les nuisibles du comicos. Néanmoins ça bouge assez vite parce qu’on ne veut pas donner la possibilité aux flics de nous serrer. La tête du cortège descend donc l’avenue Ledru Rollin, direction Bastille pour atteindre la rue Keller par l’autre coté, mais évidemment les pandores sont là pour protéger notre cher premier ministre (on aurait fait chou blanc car de toute façon il était en ballade VRP en Algérie pour signer quelques contrats).
Sur l’avenue Ledru Rollin le Crédit Agricole prend cher. Toutes les vitres et le DAB sont explosés. Un chantier et quelques poubelles servent a constituer une première barricade sommaire. A l’angle de de la rue de Charonne et de Ledru Rollin, une barricade de poubelles est enflammée, et un affrontement héroïque de bouclier à banderole renforcée a lieu rue de Charonne, avant le reflux vers la rue de la Roquette. En gros, le commissariat est encerclé puisqu’il y a du monde de part et d’autre de la ruelle dans laquelle il est situé. Du coup, il y a un groupe minuscule de flics (genre 4-5) qui débarque de la rue de Charonne en renfort pour le commissariat, et qui se se bastonne avec un groupe de manifestants très peu nombreux eux aussi. Quelques projectile sont lancés pour maintenir les policiers à distance. Mais ça ne s’éternise pas. Les pompiers arriveront rapidement pour éteindre les poubelles en flammes.

 

Pompiers sur la barricade de la rue de Charonne - 813.8 ko
Pompiers sur la barricade de la rue de Charonne

Derrière, l’ambiance est très bon enfant. Sans condamner les violences sur les flics, les gens présents décident de faire autre chose. D’abord ils se foutent de la gueules de keufs placés, penauds à protéger ce qu’il reste des voitures du commissariat du 11e, ensuite ils se lancent dans une chenille façon Guy Lux en chantant "Tout le monde déteste la police " et aussi "After chez Macron" au son de l’harmonica. Joli moment qui donne vraiment envie de faire plus souvent des manifs sauvages.

Après une dizaine de minutes, des camions de gendarmes arrivent, descendant la rue Ledru Rollin depuis Voltaire et dépassant le comico (le comico était un peu plus loin) pour bloquer le cortège du coté de la rue Basfroi. De loin, on aperçoit un gros gazage sur la rue de la Roquette.

Dans le même temps, le gros de la manif reflue vers la rue de la Roquette, caillassant au passage une dernière fois le commissariat, et faisant une autre belle barricade rue Ledru Rollin, pour découvrir une fois là-bas qu’elle est bloquée à chacune de ses extrémités. Des manifestants se mettent à chanter "on est encerclééééé, on est encercléééé, on est on est, on est encerclééééé !" On tente quand même de sortir par le bas de la rue de la Roquette, mais après quelques jet de canettes plutôt inutiles (ce n’est pas comme ça qu’on fait céder un barrage de CRS), on se prend une dose de gaz bien véner, qui envahit toute la rue. Il chasse les manifestants à l’autre bout, dans une ambiance de quasi panique, tant la rue est étroite, encombrée de voitures, et l’atmosphère saturée.
Depuis les fenêtres, toujours rue de la Roquette, pendant qu’on soutient les copains et les copines nassé-e-s, quelques voisins solidaires chantent "Laissez-les partir ! Laissez-les partir !". A l’angle de la rue Popincourt et de la rue de la Roquette une personne est inanimée. A-t-elle fait un malaise à cause de la très forte présence de gaz ? Elle sera évacuée par une ambulance des pompiers.
Les gens se réfugient dans les restaurants, les bars, les halls d’immeuble.

Des soutiens qui ont échappé à la nasse se massent autour des cordons des keufs. "Libérez nos camarades !" est scandé avec force.

 

Nasse rue de la Roquette - 849.3 ko
Nasse rue de la Roquette

Au bout d’une grosse demi heure et alors que les flics laissaient plus ou moins passer au compte-goutte, les gens encore encerclés poussent le barrage et les flics lèvent la nasse, non sans arroser tout le monde de lacrymo pour qu’ils partent plus vite. La plupart des gens refluent vers Voltaire. Il y a entre 250 et 500 personnes encore présentes.

 

Un retour anticapitaliste vers République occupée

Avec d’autres personnes venues en soutien, un cortège se reforme près du métro Voltaire et remonte le boulevard Voltaire. La circulation n’a pas été coupée et c’est une gentille pagaille. Pas mal d’automobilistes klaxonnent en soutien, on retourne à République et pas un flic en vue. Le cortège marche d’un pas rapide.

A partir de Saint-Ambroise environ, une première banques se fait défoncer. Quelques manifestant’es huent un peu l’initiative. Des discussions s’enclenchent entre les participant’es. A la deuxième banque étoilée c’est un "hourra" générale. A partir de là, pas une vitrine de banque ou d’assurance ne résistera sur le passage du cortège.

Quelques pub aussi sont détruites, bref, ce sont des symboles bien clairs du capitalisme qui sont attaqués, très éloignés de la violence économique et sociale réelle celle-ci, que ces institutions font subir aux peuples. Nous sommes donc très loin de l’image du casseur/hooligans qui ne sait pas pourquoi il fait ça et que les médias, repris en cœur par une bonne partie de la gauche bien pensante, aiment nous dépeindre.

 

Reste d’une pub sur le bd Voltaire - 876.5 ko
Reste d’une pub sur le bd Voltaire

En chemin on récupère quelques palettes et des barrières. On arrive place de la République au son des slogans. Les palettes sont empilées devant le boulevard Voltaire et enflammées. Un bon feu de camp en plein Paris. Ça réchauffe le corps et les cœurs. Il est environ 1h00, 1h30.

 

Une fin de soirée houleuse à République

Toujours un gros millier de personnes sur la place, pendant que ça s’enjaille au centre sur du gros son d’autres commencent à bloquer la circulation au niveau de la rue du Temple à l’aide de barrières de chantier et de poubelles. Une caméra de surveillance est taguée sous les acclamations de la foule.

Pendant que la fête bat son plein, une autolib est incendiée, les flics commencent à gazer, quelques projectiles en réponse.

 

Autolib incendié place de la République - 45.4 ko
Autolib incendié place de la République

Autour des 4h du mat’, l’ambiance est émeutière. Charges, grenades de désencerclement et tirs nourris de flashball. Au moins une arrestation sans motif apparent. Des blessé-e-s dont certain-e-s graves pris-e-s en charge par l’infirmerie de garde de la Nuit Debout. Certain-e-s évacuées par les secours. Malgré tout, du monde reste encore sur la place et la fête continue avec fanfare et batucada.

 

Vive la Commune ! - 829.8 ko
Vive la Commune !
Vitrine du "Go Sport" de la place de la République
 

Quelques pacifistes ont improvisé un sitting devant les CRS. La tension est redescendue d’un cran, mais forte présence policière tout autour de la place.

 

Notre sport préféré, l’émeute ! - 800.3 ko
Notre sport préféré, l’émeute !
Vitrine du "Go Sport" de la place de la République

Le bilan de la soirée en terme de répression n’est pas définitif au moment d’écrire ces lignes.
D’après la Préfecture, il y a eu 8 interpellations durant la soirée du 9 avril. Elles se rajoutent aux 10 autres ayant eu lieu pendant l’après-midi avec la manifestation République-Nation.

Quelques joyeux-ses participant-es

 

 

 

Source : https://paris-luttes.info

 

 

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 12:46

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

 

 

Minidou, Febreze, Harpic... 7 produits ménagers à bannir d'urgence

 

 

Minidou, Febreze, Harpic... 7 produits ménagers à bannir d'urgence

Parue le 12 avril 2016, une enquête de "60 millions de consommateurs" se penche sur la toxicité des produits ménagers. ( )

 

Le magazine "60 millions de consommateurs", de l'Institut national de la consommation (INC), consacre un hors-série aux "poisons" contenus dans les produits ménagers. Edifiant.

 

 

C'est un numéro de "60 millions de consommateurs" dont la lecture seule provoque de l'urticaire tant ce que l'on y apprend est inquiétant : dans un hors-série paru mardi 12 avril, le magazine se penche sur la toxicité des produits ménagers... Et c'est édifiant !

"Contrairement aux cosmétiques, les articles des rayons entretien et droguerie sont peu étudiés. La mention de leur composition sur l'emballage n'est pas obligatoire", relève Adeline Trégouët, rédactrice en chef déléguée dans son édito.

Pourtant, poursuit-elle, ces produits "contiennent en majorité une ou plusieurs substances indésirables, présentant des risques pour la santé humaine et pour l'environnement".

Des indications "en pattes de mouche"

Le magazine rappelle que la législation impose aux fabricants certaines mentions sur leurs étiquettes, aussi bien sur la composition de leur produits que sur leur mode d'emploi, leur dosage ou encore sur les précautions d'usage. Las ! "Ces indications – souvent en pattes de mouche ! – sont loin d’être limpides", déplore "60 millions de consommateurs".Aussi, la rédaction du magazine a épluché les étiquettes de centaines de produits, classés dans son enquête dans différentes familles. Pour chacune d'entre elles, elle décerne des mauvais points aux articles selon elle les plus nocifs. Voici ses bêtes noires.

1Les antibactériens et désinfectants

La première famille de produits d'entretien étudiée est celle des "antibactériens et désinfectants".

"La peur des microbes est un terreau de choix pour les marques", relève "60 millions de consommateurs", mais dégainer un désinfectant n'est pas forcément la marche à suivre pour autant, selon le magazine. Ce dernier rappelle que "la plupart des maladies se transmettent par les mains", et donc, que "les laver soigneusement avec de l'eau et un savon ordinaire suffira amplement à éliminer [les] microbes".

 

Carton rouge au Désinfectant pureté Dettol


Le désinfectant pureté Dettol contient du chlorure de benzalkonium, substance "qui peut favoriser le développement de bactéries résistantes", relève le magazine qui lui décerne pour la peine un carton rouge et s'étonne de "l'étrange caution du logo de l'Institut Pasteur" qui apparaît sur son emballage.

 

2 Les produits surpuissants

"60 millions de consommateurs" se penche également sur les "nettoyants surpuissants et corrosifs". Ceux-ci "sont très agressifs et peuvent abîmer définitivement vos surfaces [...] et, plus grave, vos yeux, vos mains et vos poumons".

"L'acide chlorhydrique du Canard (WC) peut brûler la peau et son rejet dans les eaux usées est très toxique pour les poissons, coquillages et crustacés", alerte ainsi le magazine.

 

Carton rouge à Mr Propre Fraîcheur du matin avec Febreze

Ce nettoyant multiusage contient "pas moins de quatre parfums, classés allergisants dans la réglementation européenne", note le magazine. Parmi eux, l'HICC, "considéré comme particulièrement problématique". Figurent aussi dans sa composition "deux conservateurs (benzisothiazolinone, glutaral), également allergisants".

3 Les parfums et allergisants

La promesse d'un intérieur et de linge délicatement parfumés ne doit pas faire oublier que "600.000 à 2 millions de Français" sont affectés par les allergies aux parfums, rappelle "60 millions de consommateurs", qui s'intéresse aux fragrances des produits ménagers.

Outre leur caractère allergisant, ces parfums émettent des "composés organiques volatils (COV), qui vont polluer l'air intérieur".

Quant aux conservateurs contenus dans les produits ménagers, certains aussi sont allergisants...

 

Carton rouge à Minidou concentré Jardin de fraîcheur

"Ne vous laissez pas abuser par le minois innocent du petit piaf blanc de l'étiquette : cet assouplissant est un concentré de substances indésirables", met en garde "60 millions de consommateurs" qui pointe pas moins de six conservateurs, "tous allergisants et irritants", six parfums allergisants notoires et des silicones.

 

4 Les produits gadgets

Le magazine analyse également la composition de ce qu'il désigne comme les "produits gadgets" dédiés à l'entretien. Autrement dit, tous ces produits non indispensables qui pullulent dans les rayons. Un exemple parmi tant d'autres, "les nettoyants [...] pour fruits et légumes lancés par la jeune marque française Vegan Eden" qui entendent remplacer le nettoyage à l'eau du robinet.

 

Carton rouge à Febreze Sleep Serenity Lait chaud et miel

Cette "brume d'oreiller" contient des "composés franchement indésirables", selon "60 millions de consommateurs", qui dresse une inquiétante liste : "didécylméthylammonium chloride (irritant et favorisant la résistance des bactéries), hydroxyde de sodium (irritant), linalool et benzisothiazolinone (allergisants)". Pas de quoi s'endormir tranquille...

 

5 Les lingettes

N'en déplaise aux fabricants, dont certains incitent explicitement à les jeter dans la cuvette des toilettes, les lingettes "ne sont ni recyclables ni compostables, et doivent donc être jetées dans la poubelle des déchets ménagers", rappelle le magazine. Pour la plupart d'entre elles, elles sont en outre "imprégnées de substances indésirables", alerte le magazine.

 

Carton rouge à Harpic Lingettes désinfectantes Hygiène marine biodégradables

Là, "60 millions de consommateurs" se fâche tout rouge, car "le fabricant incite explicitement à jeter [ces lingettes] dans les toilettes [...] et laisse entendre qu'elles sont biodégradables, ce qui constitue une supercherie intellectuelle". Par ailleurs, le produit contient du "chlorure de benzalkonium, un antibactérien irritant".

6 Les aérosols

Après lecture de l'enquête, vous n'utiliserez plus jamais d'aérosol sans frémir, type de produit qui constitue une "triple menace", selon  "60 millions de consommateurs" : "Ce sont des produits très inflammables, leur mode de propulsion décuple l'exposition aux substances indésirables et, en cas de mésusage [...], les solvants inhalés peuvent provoquer une mort immédiate !"

 

Carton rouge à Cillit Bang Mousse active douche et surfaces larges

"Peut éclater sous l'effet de la chaleur. Protéger du rayonnement solaire. Utiliser seulement en plein air…", est-il indiqué dans les mises en garde de ce produit nettoyant de salle de bain. L'aveu d'une "dangerosité certaine", estime "60 millions de consommateurs" qui pointe de surcroît une "efficacité douteuse".

 

7 Les "faux produits verts"

L'enquête pointe enfin les "faux produits verts" : "La présentation de certains produits et les mentions sur leur emballage laissent entendre qu'ils sont doux, naturels, respectueux de notre santé et de la planète. Ce n'est hélas pas toujours le cas."

 

Carton rouge à Mir Vaisselle Secrets de nature Calendula et Method Liquide vaisselle Citron + menthe.

En dépit d'indications rassurantes sur son étiquette, le premier contient des conservateurs allergisants. Quant au second,  deux conservateurs et deux parfums allergisants entrent dans sa composition. "C'est bien dommage, car la démarche de Method ne manque pas d'intérêt", regrette "60 millions de consommateurs", qui salue une marque se voulant plus respectueuse de l'environnement.

Vinaigre blanc et bicarbonate : les alternatives naturelles

Outre un précieux mémo des produits toxiques à détacher, ce hors-série de "60 millions de consommateurs" offre un éclairage sur la façon de s'en passer, en misant sur le bicarbonate de soude, le vinaigre blanc et autres produits naturels. A chacun d'entre eux correspond un tableau comparatif de marques selon leur rapport qualité / prix.

Prônant définitivement le "Do it yourself", le magazine délivre enfin 300 recettes pour nettoyer chez soi sans s'intoxiquer.

E.H.

L'Obs
L'Obs

Journaliste

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 12:31

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=-2389TL32ko&feature=youtu.be&t=9m

 

 

TvDebout #41mars en direct de la place de la république

TvDebout

 

Diffusé en direct le 10 avr. 2016

1 - Intro
2 - AG : 9'
https://youtu.be/-2389TL32ko?t=9m

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 14:11

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

Résistance
Big data, surveillance : reprenez le pouvoir et devenez invisible

 

Une exposition à la Gaîté Lyrique ouvre des pistes pour apprendre à échapper aux ondes, au big data, aux caméras et à effacer son ADN.

 

Le vrai pouvoir, aujourd’hui, c’est de se rendre invisible. Or l’invisibilité est une arme que chacun pourrait apprendre à manier. C’est une piste que développe « Extra fantômes », l’exposition qui vient de s’ouvrir à la Gaîté Lyrique, à Paris.

Selon Finn Brunton, coauteur d’un ouvrage sur l’obfuscation et d’une histoire des spams, les données que nous générons sans le savoir créent autour de nous des doubles fantomatiques. Ils racontent tout de nous  : notre grossesse, notre orientation sexuelle, nos parti-pris militants...

 

« Nous avons ainsi ajouté à la liste de ce qui hante traditionnellement les humains (souvenirs, regrets, tâches inachevées, vies qu’on aurait pu connaître) une nouvelle catégorie  : une population entière de “doppelgängers” pour chacun de nous – certains d’entre eux se renforçant, nous remplaçant et agissant en notre nom. »

Ces « doppelgängers », nos doubles maléfiques, vivent dans l’ombre des réseaux. 

Comment échapper à ces fantômes ? Faut-il renoncer à la technologie et se faire moine  ? Non, dit avec une certaine jubilation Vinciane Despret, auteure d’un récent ouvrage sur la façon dont nous vivons avec nos morts :

« Il est évidemment essentiel d’échapper à la prise de pouvoir qu’ont ces technologies sur nos vies mais j’aime tellement mieux cette réponse  : continuons à les utiliser et faisons-le de telle sorte à retourner les possibilités du système contre lui-même. En étant par exemple invisibles  ! »

Voici donc un petit manuel en quatre étapes, tirées des œuvres dans l’expo.

 
 

1 Se rendre inaccessible aux ondes

 

La première chose à faire, c’est de se rendre inaccessible aux ondes. Pour ça, encore faut-il pouvoir les voir.

C’est le but du projet « Light Painting Wifi », de Timo Arnall, Einar Sneve Martinussen et Jorn Knutsen. Ces artistes ont installé une barre de 4 mètres, sur laquelle ils ont fixé 80 LED et un système de détection du RSSI (Received Signal Strength Indication) d’un réseau wifi. 

Les LED réagissent à l’intensité du signal et, combinées à la technique du « light-painting » (longue exposition), rendent visible le wifi.

 

Pour aller plus loi, le groupe LessEMF (« moins de champ électro-magnétique ») propose des objets pour se protéger des ondes : des étuis, des habits, des lunettes, des casques, des tabliers... 

A la Gaîté Lyrique se trouve une de leurs tentes, que leurs créateurs suggèrent de transporter toujours avec soi.

 

« LessEMF » - Vinciane Verguethen
 
 

2 Détruire les archives

 

Pour ne pas laisser de traces, il faudra apprendre à détruire les archives accumulées sur nous. C’est ce que fait déjà la machine « Database » de Tobias Zimmer et David Ebner.

 

« Database », Tobias Zimmer et David Ebner - Vinciane Verguethen
 

Installée pour la première fois en 2014 en Allemagne, cette machine équipée de capteurs «  enregistre  » et imprime une trace des visages de ceux qui la regardent. A la fin de la journée, toute l’archive accumulée est passée à la déchiqueteuse. La vidéo ci-dessous la montre en action.

 

 

3 Passer inaperçu sur les caméras

 

Il faut ensuite passer inaperçu.

Le designer Adam Harvey conçoit et vend des vêtements et accessoires anti-surveillance. Sa ligne « Stealth Wear » (qu’on pourrait traduire par « prêt-à-porter furtif ») comporte des capuches et des hijabs conçus pour empêcher la radiation de la chaleur des corps et rendre les porteurs indétectables aux techniques d’imagerie thermiques.

Dans le même esprit, le maquillage « CV Dazzle » joue des faiblesses des caméras de surveillance pour brouiller les visages « qui représentent une information personnelle et privée, comme l’ADN ou les empreintes digitales ».

 

« CV Dazzle », Adam Harvey - Vinciane Verguethen
 

4 Effacer son ADN

 

Mais pour se rendre vraiment indétectable, rien de mieux que d’effacer jusqu’à son ADN.

L’artiste et chercheuse Heather Dewey-Hagborg propose, avec son installation « Invisible », un kit pour effacer ou remplacer son ADN. Elle explique la marche à suivre (qui, pour résumer, implique de la Javel et de la patience) dans des petits dépliants disponibles dans l’expo et en ligne en copyleft.

 

« Bionymous », Heather Dewey-Hagborg
 

Il n’est pas forcément recommandé de s’y essayer tout seul. Dans le catalogue, sa créatrice explique que son projet a commencé avec cette question  :

« Comment pouvons-nous nous protéger de l’émergence d’un âge de la surveillance génétique ? »

 

« 20% d’éducation + 80% de provocation »

Bien sûr, tous ces objets n’ont pas vraiment vocation à être réellement utilisés. Ils relèvent plutôt du design critique, cette branche du design qui cherche à provoquer la réflexion en produisant des objets provocateurs. C’est d’ailleurs comme ça qu’Adam Harvey définit son travail :

« Je résumerais ma pratique par l’équation suivante  : 20% d’éducation + 80% de provocation + 100% de propagande pour la protection de la vie privée. »

Une provocation qui soulève en même temps les vraies questions. Car aujourd’hui, pour résister, il faut, comme l’écrit Finn Brunton, être prêt à « réinjecter de l’ambiguïté dans nos vies, à exiger davantage de la technologie, à rejeter la surveillance des données enrobées dans une propagande autoproclamée néo-moderniste en provenance de la Silicon Valley ».

Apprenons donc à brouiller les pistes. Car comme le dit joliment Adam Harvey :

« Les plus conformistes sont les meilleurs sujets pour la surveillance. Sortir du cadre des normes et faire les choses différemment rend la surveillance par les algorithmes difficile, et je pense que c’est une vérité très poétique. »

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 13:37

 

 

Source : https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-favier

 

 

Radio Debout et TV Debout arrivent sur le Net !

 

 

Depuis que le mouvement Nuit Debout a débuté place de la République à Paris ce fameux « 32 mars » après les mobilisations contre la « Loi Travail » du gouvernement, de nombreux rassemblements sont nés un peu partout dans d'autres villes de France et en Europe. Et très rapidement, l'inventivité et la spontanéité des « Nuitdeboutistes » se sont exprimées tout en n'oubliant pas les expériences antérieures : les radios et TV libres par exemple.

Radio Debout est ainsi née le 38 mars (6 avril donc, si vous n'arrivez toujours pas à passer au nouveau calendrier) et a commencé à émettre depuis la place de la République avec trois micros, une console de mixage, deux ordinateurs et une clé 4G ! «L’idée, c’est d’être la radio de la place et du mouvement», explique un membre de l'équipe : et c'était parti pour six heures de direct.

TV Debout, elle, est née le lendemain, le 39 mars. Tout le monde s’assoit dans un canapé mais c'est pas celui de Drucker ! Pour le moment la TV émet sur le réseau « youtube » mais c'est provisoire.

Ainsi, sur ces nouveaux médias libres, indépendants, auto-gérés par des bénévoles et sans pub évidemment, des «directs» pendant les assemblées générales permettent de suivre les prises de paroles et les votes ; et les membres des différentes commissions viennent expliquer leurs travaux. Des militants associatifs et syndicalistes, intermittents et artistes toutes catégories sont aussi interviewés par des animateurs bénévoles, tout cela dans la joie et la bonne humeur... Des reportages effectués sur les différentes initiatives sont également diffusés : par exemple comme sur cette bibliothèque éphémère nommée « Bibliodebout » qui est apparue ce week-end du 40 et 41 mars place de la république et a déjà son site internet.

« Nuit debout » est donc le mot d'ordre de ce long mois de mars… Et on passera au mois d'avril quand on l'aura décidé !

http://mixlr.com/radiodebout

www.tvdebout.fr

http://biblio-debout.org

De #LeurFairePeur à #OnNeRentrePasChezNous + #OnBloqueTout de la #NuitDebout !

https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-favier/blog/040416/de-leurfairepeur-onnerentrepascheznous-onbloquetout-de-la-nuitdebout

Mobilisations sur le Net contre la « Loi Travail » !

https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-favier/blog/050316/mobilisations-sur-le-net-contre-la-loi-travail

Fakir, journal faché avec tout le monde ou presque

https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-favier/blog/010216/fakir-journal-fache-avec-tout-le-monde-ou-presque

Nuit Debout sur Internet : les liens, les adresses

http://www.reporterre.net/Nuit-Debout-sur-Internet-les-liens-les-adresses

Nuit debout sur les ondes

http://www.liberation.fr/france/2016/04/10/nuit-debout-sur-les-ondes_1445172

 

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Source : https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-favier

 

 

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 12:35

 

Info reçue par mail

 

 

 

ASSOCIATION TROP C TROP
COMMUNIQUE DU 11 AVRIL 2016
 
Vendredi prochain, 15 avril à 10H du matin
 
TOUS ET TOUTES devant la MAIRIE DE NIMES
Pour manifester votre mécontentement des tarifs des bus TANGO
 
Déposez votre vote citoyen, si vous n'avez pas de bulletin de vote venez nous le demander sur place le jour même
 
NOUS NE VOULONS PAS DU TARIF SOLIDAIRE
NOUS RECLAMONS SON ABROGATION
NOUS MANIFESTERONS NOTRE REJET PAR UNE PRESENCE MASSIVE
 
Pourquoi place de la mairie ?
parce qu'elle est centrale, accessible donc facilement, surtout pour les personnes qui ne peuvent plus ou qui ne veulent plus se déplacer en bus
 
Nous demandons à tous les partis politiques qui nous ont soutenu dans notre action de venir se joindre à nous pour cette manifestation
 
Nous sommes scandalisés par l'attitude humainement froide et cruelle envers les plus démunis des membres du conseil communautaire de NIMES METROPOLE qui ont voté ce changement de tarif
 
Notre combat va se poursuivre sous d'autres formes après cette manifestation, et toutes les alliances seront les bienvenues
 
 
                                     André-Philippe AROWAS
 
 
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 11:18

 

Source : http://gard.demosphere.eu/rv/2927

 

 

mardi 12 avril 2016 à 20h30

 

Mars Attac : projection "Je lutte donc je suis" - débat avec Yannis Youlountas

Semaine de cinéma altermondialiste Mars Attac

Du 9 au 16 mars 2016

Au cinéma le Sémaphore à Nîmes

Mardi 12 avril à 20h30 : Je lutte donc je suis

Documentaire (France, Espagne, Grèce) 2015 - 1h20

Réalisé par Yannis Youlountas.

"De Grèce et d'Espagne, un vent du sud contre la résignation souffle sur l'Europe. Un voyage palpitant en musique, en terres de luttes et d'utopie".

Débat avec Yannis Youlountas, philosophe, poète, écrivain et réalisateur franco-grec - co-organisé avec le collectif nîmois de soutien au peuple grec.

 

 

 

Source : http://gard.demosphere.eu/rv/2927

 

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 10:14

 

Source : https://france.attac.org

 

 

Bloquons les agences Société Générale 

Après l'action réussie de samedi matin, on continue !Mercredi 13 avril à Nîmes

Rendez-vous à 16h à l'agence de banque privée de la Société Générale7 Boulevard Amiral Courbet, 30000 Nîmes
 
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Puisque le gouvernement n’agit qu’en parole, nous voulons poser des actes.

Société Générale possède 103 agences de « banque privée » en France. 

Ces agences dédiées à la « gestion de patrimoine d’une clientèle d’entrepreneurs et de particuliers fortunés » sont un des points de départ de l’évasion fiscale organisée par la banque. 

C’est pour cette raison que jeudi 7 avril 30 militant·e·s d’Attac ont occupé et bloqué pendant 6 heures l’agence de banque privée Société Générale de Paris Bourse.

Nous appelons à mener des actions similaires auprès des agences de banque privée de Société Générale en France.

Nous appelons à mener ces actions au grand jour, à visage découvert, dans l’esprit de l’action non violente et de la désobéissance civile, en respectant les personnes tout en affichant notre détermination à faire changer cette situation. 

Nous nous engageons à poursuivre ces actions jusqu’à ce que les pouvoirs publics prennent enfin les mesures nécessaires pour en finir avec l’évasion fiscale.

 

Tract en pièce jointe (ci-dessous)

 

 

Occupons la Société générale
Loi Travail, « Panama Papers » même combat
vendredi 8 avril 2016, par Attac France

Puisque le gouvernement n’agit qu’en parole, nous voulons poser des actes. Société générale possède 103 agences de « banque privée » en France. Ces agences dédiées à la « gestion de patrimoine d’une clientèle d’entrepreneurs et de particuliers fortunés » sont un des points de départ de l’évasion fiscale organisée par la banque. Jeudi 7 avril, 30 militant·e·s d’Attac ont occupé et bloqué pendant 6 heures l’agence de banque privée Société Générale de Paris Bourse. Nous appelons à mener des actions similaires dans les 103 agences de banques privée de Société Générale de France.

 

La loi Travail, une aubaine pour les paradis fiscaux ?

Oui ! Car elle autorise le licenciement économique dès que l’entreprise connaît une baisse de ses résultats non plus au niveau mondial, comme aujourd’hui, mais seulement en France. Pour les groupes du CAC 40, rien de plus facile : en augmentant la part des profits localisée dans un paradis fiscal, on fait chuter les résultats en France. Et on légalise ainsi n’importe quelle fermeture de site ou plan de licenciement, même si le groupe gagne des milliards. Le juge n’aura plus rien à dire, puisque la loi l’autorise explicitement !

Une nouvelle fois, il a fallu un lanceur d’alerte pour prouver ce que chacun sait et que l’État laisse faire : les banques françaises organisent industriellement l’évasion fiscale.

Après BNP Paribas et le Crédit agricole en 2013 dans le scandale « Offshore Leaks », la Société générale est prise la main dans le sac avec ses 979 société offshore des « Panama Papers ».

Comme à chaque fois, « la Société générale s’engage à la transparence » (dixit Michel Sapin !) et jure d’arrêter toute activité au Panama. Allons-nous supporter encore longtemps cette mascarade ? Laisser nos gouvernants faire la loi pour le Medef et les banquiers, ces délinquants en col blanc ?

En 2014 la Société générale détenait 136 filiales dans les paradis fiscaux, BNP Paribas 200 filiales, Crédit agricole 159 filiales [1]. Jusqu’à quand ? Chaque année, ce sont 60 à 80 milliards d’euros qui manquent au budget de l’État à cause de la fraude et de l’évasion fiscale. Des sommes qui permettraient de créer des centaines de milliers d’emplois pour répondre aux urgences sociales et écologiques. Combien de scandales encore avant que François Hollande ne tienne sa « promesse n°07.2 », « interdire aux banques d’exercer dans les paradis fiscaux » ?

Bloquons les agences banque privée Société générale

Puisque le gouvernement n’agit qu’en parole, nous voulons poser des actes. Société générale possède 103 agences de « banque privée [2] » en France. Ces agences dédiées à la « gestion de patrimoine d’une clientèle d’entrepreneurs et de particuliers fortunés » sont un des points de départ de l’évasion fiscale organisée par la banque. C’est pour cette raison que jeudi 7 avril 30 militant·e·s d’Attac ont occupé et bloqué pendant 6 heures l’agence de banque privée Société générale de Paris Bourse.

 

 

Nous appelons à mener des actions similaires dans les 103 agences de banques privée de Société générale de France (liste des agences et matériels disponibles sur le site france.attac.org). Nous appelons à mener ces actions au grand jour, à visage découvert, dans l’esprit de l’action non violente et de la désobéissance civile, en respectant les personnes tout en affichant notre détermination à faire changer cette situation d’injustice. Nous nous engageons à poursuivre ces actions jusqu’à ce que les pouvoirs publics prennent enfin les mesures nécessaire pour en finir avec l’évasion fiscale :

1) Immédiatement :

  • interdiction aux banques implantées en France de poursuivre leurs activités dans les paradis fiscaux (sur la base d’une liste française actualisée fondée sur les travaux du Tax Justice Network).
  • renforcement des services fiscaux par la création immédiate de 10 000 emplois pour compenser les 3 100 emplois supprimés depuis 2010 et amplifier le travail de traque des fraudeurs : faute de quoi toutes les déclarations vertueuses resteront du vent.
  • adoption d’une loi définissant et pénalisant de prison les crimes d’évasion fiscale et de complicité d’évasion fiscale.

2) juste après :

  • transparence obligatoire sur les activités réelles des filiales des banques et l’identité des détenteurs de compte, y compris via des sociétés écrans
  • échange automatique d’informations bancaires avec tous les pays

N’attendez pas la prochaine crise pour vous révolter, passez à l’Attac !

 

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Notes

[1«  Sur la piste des banques françaises dans les paradis fiscaux, Rapport CCFD - Oxfam - Secours Catholique - Plate Forme PFJ, mars 2016

[2Pour en savoir plus : https://www.privatebanking.societegenerale.fr/ : «  Société Générale Private Banking est la Banque Privée du Groupe Société Générale présente dans 14 pays à travers le monde  ; elle propose des services de gestion de patrimoine à une clientèle d’entrepreneurs et de particuliers fortunés.  »

 

 

 

Source : https://france.attac.org

 

 

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