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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 22:57
http://www.alterinfo.net/LE-MANIFESTE-DU-PARTI-DES-INDIGNES-INSOUMIS_a69480.html
Hazies Mousli
Jeudi 12 Janvier 2012

 

LE MANIFESTE DU PARTI DES INDIGNÉS INSOUMIS

Nous avons l’honneur et le privilège de vous présenter « le Manifeste du Parti des Indignés Insoumis ».
Ce jeune parti politique est né d’une concertation d’individus de tous bords socioculturels.
Il a pris son envol en septembre 2011 à partir de la ville d’Amiens, dans la Somme pour transcender la France toute entière.
Ce parti a été pensé, construit, organisé et structuré avec des populations qui sentaient le besoin de créer un parti politique correspondant au plus près à leurs préoccupations de tous les jours, à leurs besoins, attentes et aspirations, mais aussi à leurs désirs, rêves et perspectives d’avenir.
C’est un parti politique qui se veut d’être au plus près des revendications sociales et projets sociétaux des groupes socioculturels les plus en demande.
Dans la plupart des cas, les projets des partis politiques « classiques » sont aujourd’hui en flagrant décalage par rapport aux réalités du terrain, ne répondant absolument pas aux exigences de la vie de tous les jours de ces différents groupes sociaux, ne « collant » pas non plus avec leurs différentes réalités psycho-sociologiques, environnementales, spatio-temporelles et idéologiques.
Suite à de longues discussions (difficiles, mais constructives) sur la forme à donner à notre mouvement réfléchi, nous avons choisi et adopté, à l’unanimité des suffrages exprimés, « la forme politique ».
La première de nos craintes était de dépasser le symbole du « parti politique »  ainsi que les difficultés culturelles que cela implique dans les groupes et couches les plus basses de la société Française. Pour y parvenir, il nous a fallu procéder à ce que nous appelons “déconditionnement” et “dépassement des complexes ». En effet, nombreux sont les mouvements et initiatives individuels et collectifs qui sont restés à la porte associative, incapables d’incarner le renouveau, de créer l’élan de décollage.
Oui, il nous a fallu dépasser des siècles de conditionnements psychologiques subis, pour nous décomplexer et nous projeter dans l’avenir à partir des leçons du passé et les enseignements du présent.
Bien sûr, nous aussi, nous avons le droit et le devoir de prétendre à une existence politique et idéologique, à une représentation réelle de nos aspirations et de nos adhérents.
L’idée des opposants à notre choix, a été de nous inciter à intégrer des organes politiques et/ou associatifs déjà existants.
Compte tenu des résultats qu’a donné et continue de donner cette stratégie vue, revue et corrigée, relevant, à notre sens, d’une démarche productrice de “complexe d’infériorité”, nous revendiquons haut et fort notre Droit et Liberté de nous détacher de ces chaînes de soumission à l’autorité dominante et illégitime (de notre point de vue).
En effet, depuis que la France a pris une forme de développement de type républicain (et bien avant), son peuple n’a jamais été véritablement représenté dans les institutions dites représentatives, émanant, dans sa majorité, de notables et autres puissants de ce système.
Aucune personne venue de la base n’a été au moins une fois élue à des postes importants (député, sénateur…). Les plus impliquées n’accèdent qu’à des places de maires de petites villes, et encore. Ne parlons même pas ici de représentativité culturelle du peuple de France.
Le travail de sape et de conditionnement ayant donné ses résultats dans le temps sur le peuple de France, ni les pauvres de type européen, ni (encore moins) ces gens « venus d’ailleurs » ne peuvent atteindre des places dignes de ce nom ou prétendre à de hautes fonctions institutionnelles au sommet de l’État. Bien entendu, chacun doit rester à sa place, celle qui lui est désignée par l’élite autoproclamée. Au regard du système discriminatoire actuel, nous n’imaginons, à aucun moment, parler de représentativité culturelle au sein de postes d’élus.
Les  minorités ethniques « politiciennes » actuelles n’existent, de nos jours en France, que pour faire bonne figure devant certains groupes de pression, que  pour donner une image « d’ouverture » à d’autres pays bien plus avancés culturellement – nous pensons aux models anglo-saxons. (En la matière, l’exception française n’a jamais existé).
Sachons que ces gens « venus d’ailleurs » ont été et sont encore colonisés sous des formes d’exploitations bien différentes, bien définies. Ils ne peuvent que devenir, au mieux, des prétextes, au pire des larbins de partis existants, espérant une certaine « récompense » institutionnelle (postes de députés européens et autres).
L’exemple flagrant en est ces voyous de la Ripoublique qui détiennent des casiers judiciaires et qui sont déjà placés dans les placards de la députation Européenne.
Depuis des siècles, cette France s’est faite sur le dos de ses anciennes colonies, aussi bien économiquement qu’humainement. Ne serait-il pas, ou plus, juste que le retour de l’ascenseur leur soit rendu dignement, avant qu’ils ne s’en saisissent en tant qu’indignés?
Ils nous ont opposé ce sacro-saint principe selon lequel « en France, nous sommes tous « citoyens de France et égaux devant la loi et le droit français », puisque, dit-on, ces colonies faisaient partie prenante de l’Empire et, à ce titre, ne devaient subir aucune différence de traitement. FAUX!
Regardons aujourd’hui même à quoi ressemble La France, notre France bien aimée : à de multiples petites colonies socioculturelles, puisque le Français de base n’est plus différent du Français par le sol (Nous parlons de différences sociales et non de différences ethniques). Nous sommes tous maintenant et aujourd’hui au même point, il suffit de vous promener dans les endroits à fortes concentrations ethniques pour vous en apercevoir. Vous y verrez des gens de même rang social avec une prédominance ethnique.
Ce phénomène est éminemment plus renforcé aujourd’hui par l’apparition en France des “nouveaux” migrants venus des pays de l’Union Européenne. Ils sont issus de ce qui est communément nommé « pays de l’Est de l’Europe » dont certains étaient qualifiés de pays dictatoriaux. Ils nous viennent aussi avec leurs psychés collectives, entendons par là l’impact de leur influence psychosociale sur les zones défavorisées ou dites en difficulté. Leurs particularismes sont très ressentis y compris dans les zones de regroupements ethniques importantes.
Il est loin le temps de ces petits maghrébins de nos anciennes colonies, avec qui les couches sociales moyennes européennes cohabitaient en paix et en bonne intelligence dans les années soixante dix et qui, au fond, n’ont été que des indigènes et le resteront.
Indigènes de la Ripoublique, oui ils le sont. Maintenant ne reste pour vous, vous les Dominants, comme seule solution, que l’achat de la paix sociale en gérant, au jour le jour, ces populations de façon coloniale.
Les citées sont de multiples colonies, non pas seulement d’un point de vue symbolique, mais également objectif. Les pratiques coloniales étaient déjà répandues particulièrement dans les “colonies françaises d’Afrique du nord et d’Afrique noire”. Elles se sont simplement déplacées dans la France d’aujourd’hui.
De fait, puisque cette France n’a pas intégré ces populations mais les a, comme toujours, exploitées, d’abord, comme source de richesse dans leurs pays d’origine, ensuite, comme ressources militaires nécessaires dans toutes les grandes campagnes militaires modernes, puis, comme agents ouvriers dans la reconstruction de la France d’après-guerre, et, enfin aujourd’hui, comme main-d’oeuvre bon marché dans le cadre des délocalisations mondialisées.
Que les politiques le veuillent ou pas, nous ne sommes pas dans un système républicain et jacobin, mais dans un système communautaire à l’anglo-saxonne. Il suffit d’aller le constater dans les zones urbaines à forte concentration ethnique. Ces différents constats nous obligent à concevoir et à envisager le système anglo-saxon comme étant représentatif de ces minorités ethniques. Nous revendiquons, à défaut de constater l’échec d’intégration «  à la française », une représentativité à l’anglo-saxonne, puisque la ghettoïsation ethnique en France existe bel et bien sur le territoire.
 
 
 
 
Nous savons déjà que notre parti sera taxé de communautarisme. Nous assumons notre position jusqu’à la preuve du contraire. Le parti des Indignés Insoumis a choisi cette appellation pour deux raisons précises : d’une part, “Indignés“, car l’indignation n’est pas le monopole des seules couches sociales salariées, elle est aussi le moyen d’expression des “laissés pour compte, des sans voix, des exclus et minorités visibles ou invisibles”. D’autre part, “Insoumis“, puisque, nous nous sommes libérés des chaînes invalidantes et oppressantes du passé, puisque nous ne voulons plus nous soumettre à l’injustice.
Le but de notre parti n’est pas seulement de crier à l’indignation, mais de réveiller les consciences endormies par les formules hypnotisantes et subtiles que les « Dominants » nous font intégrer psychologiquement et à doses infinies décimales par le biais de conditionnement et de propagandes diverses et puissantes, sous formes de moyens ludiques, comme les jeux télévisés et les informations sur les actualités. Ces pratiques sont menées par des groupes de presse ou de pression à la solde de forces occultes, qui récupèrent et utilisent des thèmes divers dont ils font leur cheval de bataille, tels que l’insécurité, la pédophilie en tant que problème de santé, la délinquance des mineurs ou des étrangers, l’utra-violence de bandes organisées et bien d’autres phénomènes sociaux en France.
Le P2I refuse ce fonctionnement peu démocratique dans ce rapport “Dominant / Dominé”, dans lequel l’homme est simplement un loup pour l’homme.
Que constatons-nous aujourd’hui?
Il n’est plus secret de polichinelle que la France est tenue officieusement par une cinquantaine de grandes Familles et que les pauvres, selon l’INSEE (rapport 2011), sont de plus en plus pauvres, que les zones rurales et les zones à concentrations urbaines mixtes ont des taux de chômage nettement supérieurs à la moyenne nationale et qu’il y a aussi 11% de suicides de plus dans ces zones qu’à l’échelle  nationale !
Pendant ce temps, les dirigeants/dominants s’enferment dans une logique ultra- libéraliste et spéculative, dans le seul but de développer et défendre un système financier complètement anarchique, anachronique et agonisant où le droit et le pouvoir sont dans leurs mains et dans les mains de groupes de pression sans foi ni loi, dont l’unique but est la promotion de l’institution financière.
Et pendant ce temps, les couches basses, en souffrance sur tous les plans, restent victimes de la vie en autarcie, n’ayant pour seul confort que l’apathie et la soumission qui leur sont imposées. On leur dit : « Restez à votre place, tranquilles et faites le moins de bruit possible. Nous nous occupons de votre avenir dans l’ordre du système régalien. Mourez en silence comme ces milliers de personnes pendant la sècheresse de 2003. Travaillez plus pour nous, les dominants, et évitez de profiter de votre retraite, car aujourd’hui, il n’y a plus qu’un salarié qui travaille pour un actif, alors que dans la bonne période, ils étaient six salariés pour un retraité! ». Perdez votre vie à la gagner.
 
Dormez, braves gens, pendant ce temps, la terre continue de tourner mais sans vous!
Parlons maintenant du terme « magique » de DÉMOCRATIE. Prenons l’exemple des mouvements dits des “révolutions du Printemps Arabe” qui ont secoué l’échiquier politique mondial pendant l’été 2011.
Concernant la Tunisie, premier de ces pays en révolte, quelle a été la réaction de la France (grand pays néo-colonisateur et protecteur des régimes fantoches de ses anciennes colonies) ?
Elle a été tout simplement de proposer d’envoyer des aides, sous formes d’équipements matériels et d’agents de maintien de l’ordre, aux autorités militaires tunisiennes afin de mater la première insurrection. Dès que la situation a tourné à l’avantage des opposants au régime tunisien corrompu, le mot Démocratie est apparu dans toutes les bouches des politiciens français ! – « Nous aiderons la Tunisie à atteindre son but d’instaurer une démocratie », chantaient-ils tous en choeur.
Quand est-ce que les gens comprendront que, même si les peuples Arabes aspirent à la « notion » de démocratie, ils ne sont pas, pour autant,”démocratisables”. Regardez la Libye d’après le changement de régime. Les pays Arabes n’ont pas la même trajectoire historique que l’Europe (sauf peut-être pour les élites intellectuelles de ces pays).
Là se situent la ruse et la connaissance perverse des différents gouvernants français. Il serait intéressant de divulguer les discussions sous-jacentes des tractations France/Tunisie. Le peuple de France n’a-t-il pas le droit de le Savoir? (il ne le saura jamais!)
Nous nous arrêterons ici sur ce concept qui est un prétexte à toute ingérence dans les affaires intérieures des pays étrangers. Dans l’exemple libyen, combien a coûté et a apporté l’opération française et qui en a bénéficié le plus ?
Pour finir sur ce point, il convient de signaler que l’ingérence de deux personnalités françaises, présentées comme étant des “sauveurs des libertés et donneurs de leçons démocratiques”  au chevet du peuple libyen,  à la fin de règne d’un despote reçu à l’Elysée en grandes pompes quelques mois auparavant, n’avait pour  finalité que l’apport d’un soutien hypothétique, mais nécessaire à un parti soucieux de son score aux campagnes politiques françaises. – « Nous sommes venus vous apporter la Démocratie! », pouvait-on entendre, une démocratie bradée, offerte au rabais, moyennant, évidemment, finance et positionnement géopolitique de cette France néo-colonialiste dans laquelle bon nombre de Français ne sauraient se reconnaître.
À l’image, bien plus feutrée dans nos sociétés libres, n’existe-t-il pas de présidents démocratiquement élus, issus des gouvernements de l’Est à l’Ouest de l’Europe, qui ne méritent le Tribunal International pour crimes de guerre?  Mais là, bien sûr, et comme toujours, l’argument ne passe pas, en effet, il se heurte au discours officiel implacable sur la sacro-sainte “démocratie”, le “manichéisme insupportable”, “l’axe du bien contre l’axe du mal”, “les hommes libres porteurs de civilisations contre les intégristes barbares obscurantistes”.
Dans un pays comme la France qui se trouve être l’un des pays les plus surveillés au monde, le P2I rejette catégoriquement tous arguments de “liberté” derrière lesquels se cachent certains groupuscules occultes pour justifier leur forfaiture et leur “ingérence extérieure”.
À ce jeu aux enjeux colossaux, correspondent des réalités imposées :
- L’enveloppe consacrée à la sécurité intérieure a augmenté (sous prétexte de risques d’attentats venant de l’extérieur)
- Les salaires de fonctionnaires de police et de l’armée augmentent, leurs nombres aussi (insuffisants, selon certains !).
- L’augmentation du nombre des vidéos-surveillance dans les villes et zones urbaines concentrationnaires pour “notre sécurité”.
- Les systèmes de contrôle d’ADN applicable anarchiquement aux délinquants potentiels et autres militants politiques et syndicalistes.
- Une certaine médecine stigmatisante qui commence à se mettre en place : la psychiatrie et les neurosciences au service du pouvoir. C’est carrément l’esprit et la pratique de l’eugénisme d’avant guerre (vidéo-surveillance en hôpital psychiatrique avec un juge des libertés, autant dire une double peine “vous êtes malade et délinquant”).
-Systèmes de fichiers divers (médicaux, administratifs, sociaux, scolaires…)
Pendant ce temps,  la France d’en-bas, formule chère à un homme politique français, est amusée par les nouveaux jeux du cirque, qui nous retirent pratiquement tout sens critique : – « Il ne faut pas grand-chose à ces gens (les classes basses) pour les calmer, un ballon leur suffit et plein de rêves télévisés », nous disait un élu de cette Ripoublique. Encore une chose sur la manipulation de masse.
Dans les belles années d’après- guerre de reconstruction de la terre patrie, les disparités de salaires des classes dites moyennes n’étaient pas très importantes. Aujourd’hui, elles sont énormes, explosent. C’est ainsi que nous avons successivement une classe dominante, une classe supérieure, une classe moyenne, une classe moyenne inférieure et les classes dites très basses.
Sachons que l’une des stratégies des Dominants, parmi tant d’autres, est la division des groupes sociaux et des couches socioculturelles. La classe moyenne basse a le plus d’impôts à payer. Elle est volontairement mise en  zone tampon  pour palier d’éventuels risques d’insurrection qui viendraient du bas (les révoltes tournant toujours sur et entre les habitants de ces zones).
Nombreuses sont les personnes appartenant à ces groupes tampons qui nous disent autour d’une discussion : -« C’est la faute de ces fainéants d’RSA qui ne foutent rien! On paie pour eux, il faut les faire travailler de force! ». Ce petit jeu à priori banal et insignifiant est dramatique et dangereux. En effet, nous pouvons nous interroger : finirons-nous un jour, peut-être, par prendre exemple sur la Hongrie pour remettre au travail ces fainéants, encadrés par des policiers municipaux?
Rien n’est impossible, en effet, déjà en exclusivité en France, l’interdiction de mendier existe dans certains centre-villes : - « Ça dérange les honnêtes citoyens qui travaillent, eux ! », disait un autre élu de la Ripoublique », pouvions-nous voir et entendre sur La Chaîne du pouvoir.
À quelle époque de l’Histoire pensez-vous?
Pour les Indignés Insoumis, l’exemple de l’Allemagne nazie de 39-45 est à cet égard très signifiant, édifiant. Une petite parenthèse, sans comparaison aucune, est ouverte par un député du pays le plus riche de l’Union européenne sur une chaîne câblée : «  Nous, nous ne nous trompons jamais, que la France nous imite », disait-il dans un sentiment de toute-puissance effrayante!
Nous voulons dire ici que les groupes populistes les plus néfastes n’ont certainement pas de leçons à nous donner, vu ce que l’Histoire nous a enseigné à leur sujet. Ils n’ont pas, non plus, le monopole de la souffrance, au regard du train de vie (à en couper le souffle) de leurs dirigeants!
Toujours le même schéma de la grande notabilité portant le masque du discours des pauvres. Ne vous y trompez pas!
Le P2I de France ne se veut pas un parti révolutionnaire. Que cela soit clair. Si révolution il y a, cela viendrait des Coeurs! Mais, il est évident que nos chaînes sont rompues sous le poids de la souffrance de nos concitoyens.
La plus grosse erreur serait de se tromper de groupes d’oppression. Ce n’est pas le peuple de base qui manipule et qui profite de la situation! Voyez tous ces traders robotisés mis en place pour une spéculation à tout va, ces  hommes conditionnés dans le but de soutirer le peu dont nous disposons et de piocher dans nos poches un maximum d’argent.
Ou bien encore ces hommes d’affaires venus d’ailleurs sous couvert d’investissement, afin de piller le patrimoine de la France avec leurs milliards de roubles convertis en euros. Ce sont eux qu’il faut craindre, osons dire les mots.
Les Indignés Insoumis ne sont pas contre l’argent, à condition qu’il soit gagné honnêtement et partagé équitablement par n’importe qui et à condition qu’il soit mérité. Force est de constater que des dirigeants de grandes entreprises gagnent des millions d’euros par mois (comble d’indécence), ou encore ces élus de la Ripoublique qui augmentent leurs salaires mensuels de plus de 130%, alors que les revenus mensuels des groupes sociaux de base ne dépassent pas, dans le meilleur des cas, les 600 euros par mois censés faire vivre dans un monde en crise et où le pouvoir d’achat n’a jamais été aussi bas, mais pas pour tout le monde.
La roue de la vie a toujours tourné pour tout le monde; l’Histoire des peuples nous l’a démontré. Elle tournera pour la France aussi.
Le but du P2I est d’éviter un maximum de disparités de tous niveaux à tous. C’est aussi de réveiller un maximum de consciences et de développer le sens critique des personnes, notamment celles les plus fragilisées socialement.
Aujourd’hui, tout le monde parle des échéances électorales qui pondent à l’horizon : on va aller voter, il faut aller vite s’inscrire sur les listes électorales ! Mais les Indignés Insoumis ne voteront pas. En effet, Voter est exactement répondre à ce que les Dominants et dirigeants actuels veulent et demandent des Français.
 
 Les dès sont pipés, pour ne pas dire jetés. En votant, vous légitimez le pouvoir des Dominants en place et non le peuple. Il faut redéfinir cette notion de peuple pour plus de lisibilité et de cohérence.
 
L’abstention est et reste le vrai et authentique vote contestataire aujourd’hui. Car, par son nombre, il prouve justement que la bonne majorité des Français en a marre de ce cinéma électoraliste. Par votre vote, vous ne faites que réélire et légitimer les partis déjà en place! Cela n’est pas une DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE.
La France a toujours utilisé ses mythes fondateurs: de république, de liberté, de justice, de démocratie, qu’elle utilise à des fins de manipulation de masse.
Il en va de même pour les dons, nous savons que les Français son bons, solidaires et sensibles à la justice et à la détresse des autres. Ils ont le sens du partage et donnent sous forme de bénévolat, d’échanges et autres moyens d’expression, de la solidarité intergénérationnelle. Partant de ce constat : trouvez-vous normal que, dans un pays aussi riche que la France (car la France actuelle est riche mais pas pour tout le monde), ce soit la société civile qui paie encore et encore pour les plus démunis ? Non !
 
Arrêtez de « donner » et vous verrez que les Dominants au pouvoir seront obligés de sortir de l’argent de leurs propres poches. S’ils ne le font pas, les masques tomberont d’eux-mêmes, et eux-aussi avec.
Alors, Vous ! Les gouvernants d’une Ripoublique qui vous appartient et d’une Démocrass-ci dont vous manipulez les concepts, sachant que jamais ils n’ont été appliqués sans manipulation mentale de votre part :
-         Sachez que le P2I s’oppose à vos perpétuelles ambitions mercantiles et désastreuses pour notre France.
-         Descendez de vos estrades et venez sur notre terrain, sans avoir à préparer vos venues.
-         Sortez de vos capricieuses cachettes, pour que l’on vous interpelle. Vous ne pouvez venir que protégés d’un ordre de policiers à votre solde. Cela est le signe d’une vraie Ripoublique qui est détachée de sa base!
Que reste-t-il comme espoir à ces millions d’individus en survie dans notre  belle France d’aujourd’hui, vivant sous une récession pour les pauvres, que vous-mêmes avez provoquée en spéculant sur le peuple de France ?
Quelle est notre avenir dans votre Francequi n’est pas la nôtre?
Dans les prisons françaises surpeuplées, savez-vous qui attendent devant les parloirs, et de quel groupe social font-ils partie?
Est-ce cela votre souhait pour Notre France?
Sachez que cette France ne vous appartient pas ! Vous l’avez, et ce depuis des siècles, confisquée à ceux qui l’ont faite grandir.
Demandez-vous de nouveau pourquoi les taux de suicides sont en augmentation et que plus de la moitié des Français sont sous anxiolytiques et antidépresseurs (cf. E. Zarifian) ?
Sortez vraiment de vos capricieuses cachettes que l’ont vous interpelle à ces sujets.
Mais peut-être, au regard de la situation actuelle avec ces lamentables chariots de laissés pour compte, avec 385 usines fermées en 2011 et, depuis trois années, des milliers de demandeurs d’emplois, vos politiques du tout “tout de suite” et de la jouissance de la toute-puissance, ont abouti au jusqu’au-boutisme, à une société aseptisée à outrance et sans sens.
Combien de jeunes ou d’adultes, avant même de vivre, sont déjà morts ou meurent sous l’emprise de l’alcool et d’autres conduites à risques, ne trouvant comme refuge dans ce beau pays (sans but actuellement) que les grands murs de l’enfermement ?
Le P2I dit stop au massacre indirect, réel ou virtuel, de milliers d’hommes et de femmes du peuple de France!
STOP à vos directives discriminatoires de toutes sortes! Nous ne sommes plus en 1940 même si une odeur nauséabonde sort de vos bouches quand vous entamez un ton guerrier contre ce petit peuple de France en souffrance.
STOP à cette mafia galopante venue en France à votre demande sous prétexte d’y injecter de l’argent et d’y attirer les investisseurs, que vous nous présentez comme des sauveurs!
STOP à cette monnaie unique, “l’Euro”, qui a fait la fortune des gros investisseurs et le malheur des plus démunis! Savez-vous de combien la baguette de pain a augmenté avec le passage à l’Euro? (Cette Europe n’est pas fédérale, puisque ses peuples sont culturellement hétérogènes, à l’envers des États-Unis. Il n’existe pas d’Europe politique).
STOP aux manipulations mentales du bas peuple orchestrées par vos conseillers en psychosociologie dans le seul but d’en faire des êtres malléables et corvéables à souhait dans des laboratoires de recherche.
STOP à vos ingérences dans nos vies privées à coups de contrôle social, administratif, scolaire, médical…
STOP à la stigmatisation des personnes sortant des prisons.
STOP à la différence homme/femme, à certaines catégorisations infondées.
STOP à la stigmatisation des populations en souffrance physique et psychique, souffrant de handicapes sociaux ou physiologiques.
STOP aux matraquages des populations retraitées et vieillissantes qui souffrent de solitude et de revenus médiocres après de longues années de labeur pour la France.
STOP aux équipes hyper inhumanisées et déshumanisantes des DRH qui poussent les salariés les plus fragiles au suicide.
STOP aux pleins pouvoirs d’une génération de policiers ne faisant pas la différence entre le monde virtuel et le monde réel, provoquant le dégoût des vraies générations de policiers et de la population. Formez-les à servir et mieux servir et non à se servir!
STOP aux comportements inciviques et immoraux de ces cinquantaines de familles qui détiennent ou concentrent toute la fortune française et dont vous protégez les intérêts!
STOP à vos ingérences internationales. Le Monde n’est pas votre propriété!
STOP aux matraquages électoralistes de tous bords visant à nous faire croire à l’incroyable et à l’infaisable!
Arrêtez de nous faire payer ce qui est de votre responsabilité, ces fameuses crises bancaires à répétition. L’avenir du peuple de France ne se joue pas dans les hautes instances bancaires, sachez-le.
Stoppez vos manipulations de divisions des groupes sociaux les plus démunis, à coups de propagandes écoeurantes qui poussent à la haine.
 Maintenant…
DÉGAGEZ!

D’une étincelle, nous ferons une flamme, de cette flamme un feu, et de ce feu un incendie.

À méditer dans toutes circonstances

LE P2I (PARTI DES INDIGNÉS INSOUMIS DE FRANCE)

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 22:53

 

 

Mercredi 11 janvier : brouillard sur la ville


8 présents

Ordre du jour :

  • Forme du mouvement à Bordeaux
  • Samedi 14 janvier : Appel des Indigné-e-s
  • Mardi 17 janvier : Occupy Pole-employ
  • Marche des Indigné-e-s pour la présidentielle

Les auto-invités du soir : Adrien de Bayonne, et Césarie, lycéenne journaliste.

 

Forme du mouvement à Bordeaux :


Proposition : ne faire qu’une assemblée ou 2 par mois, mais mieux organisée ?

Réponses :

 

  • Besoin de régularité dans les réunions, dans les discussions.
  • Permet une rencontre plus facile avec les nouveaux venus
  • Système mis en place après de nombreux mois, et de nombreuses discussions, volonté d’éviter de le remettre en question à nouveau
  • Proposition : faire une grosse AG avec des stands ?

Proposition : faire les assemblées dans un endroit connu et chaud ?

Réponses : Pourquoi pas mais où ?

 

  • Besoin et volonté de rester visible, dehors, dans la rue.
  • Proposition de squats
  • Proposition d’une association mettant à disposition une salle pour les réunions pour 35 €uros /mois, au 253 cours de l’Argonne.

Remarque : manque de visibilité, besoin de plus de tape à l’œil, « les indigné-e-s sont comme des fantômes » alors que les idées sont là et peuvent toucher des gens.

 

Réponses :

  • Beaucoup de gens viennent, mais ne reste pas.
  • Pourquoi ? ---> Manque d'objectifs clairs sur la finalité du mouvement.

Proposition : être ultra actifs, être visible autrement.
Réponse : problème de motivation de la plupart des gens...

 

Question : Y a t-il une implication personnelle des membres des Indigné-e-s dans les courants politiques ?

 

Réponses :

  • Certains sont pour, certains sont contre.
  • La plupart sont investis dans des associations, pas apolitique.
  • Le mouvement n'est pas apolitique mais apartide, càd qu'il ne rejoint ni ne forme aucun parti.
  • Chacun est libre de s'engager s'il le désire, mais l'engagement politique de chacun ne doit pas venir interférer avec la volonté des Indigné-e-s de ne pas être récupéré ni orienté.

Conclusions : Les formes du mouvement à Bordeaux vont elles changer ?

 

Réponses :

  • Non, les assemblées continuent de se faire tous les mercredis et si possible tous les samedis.
  • MAIS, l'Hiver imposant son besoin d'adaptation sur le fonctionnement, les Assemblées du samedi commenceront désormais vers 14h.

 

 

Samedi 14 janvier : Appel des indigné-e-s

Action décidée, plus de détails dans la section Action du forum.

 

Mardi 17 janvier : Occupy Pole-employ !

Action à décider lors de la manifestation de ce samedi 17.

 

Marches des Indigné-e-s pour la présidentielle

Un des lieux de départ serait Bayonne et passerait par Bordeaux pour rejoindre Paris.



Si vous êtes intéressé, contactez Adrien via adrienferrer@yahoo.fr


Une page FB est aussi en création.

 

A bientôt pour de nouvelles aventures hivernales !

 

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 22:49

ledevoir.com

S'il y a des indignés — ces 99 % —, c'est qu'il doit y avoir aussi des indignes! Selon un rapport préparant le terrain au prochain Forum économique mondial de Davos, les inégalités croissantes figurent parmi les plus grands risques mondiaux. Loin devant la corruption généralisée, le terrorisme ou encore l'éclatement de la zone euro, la grande disparité des revenus et la concentration de la richesse constituent désormais les principales menaces, dont les grands mouvements sociaux de l'an dernier (printemps arabe, indignés et Occupons Wall Street) ne sont que les premiers symboles.

On ne doit pas sous-estimer le pouvoir des symboles. Et ce qui se passe présentement dans la zone euro, avec ces gouvernements quémandant la clémence des marchés en troquant l'austérité budgétaire pour des conditions de financement plus favorables, devient un autre de ces symboles qui attisent le ras-le-bol généralisé. La crise de 2008-2009, d'abord financière, a contraint les États à sauver leurs grandes institutions au prix d'une détérioration accélérée des finances publiques déjà en déséquilibre. Aujourd'hui, ces mêmes institutions se financent à un coût du crédit en définitive nul auprès de leur banque centrale alors que ces États, soumis à des taux de financement parfois usuraires sur les marchés, condamnent leur population à l'austérité. Tout cela sans que les hauts dirigeants de la finance soient inquiétés ou interpellés. Même dans leur rémunération.

Le directeur général du Forum économique mondial, Lee Howell, a résumé cette déconnexion entre l'économie réelle et les mondes de la haute finance et de la grande entreprise en disant craindre une remontée du nationalisme et du protectionnisme face aux «germes de la dystopie» que renferment la montée du chômage, davantage chez les jeunes, et la crise anticipée des régimes de retraite. On constate un creusement des écarts de richesse, mais on préfère s'en remettre à la classique lamentation exhortant les dirigeants politiques à se préoccuper immédiatement de la rupture sociale plutôt que de continuellement remettre le problème à plus tard.

On décrie ce surendettement des États, alimenté par des déficits budgétaires déjà chroniques exacerbés par les effets d'une crise 2008 d'abord financière, devenu pourtant l'illustration la plus criante des inégalités croissantes. Une autre illustration marquante vient de cette dislocation de la classe moyenne dans nombre de pays industrialisés, notamment aux États-Unis, une polarisation riches-pauvres provoquée par la montée du chômage et la chute tant des revenus que de la valeur du patrimoine des ménages. Pas étonnant que la montée d'une nouvelle classe moyenne, surtout dans les économies émergentes, vienne remplacer des valeurs occidentales jugées décadentes, et inféodées aux marchés, par une montée du nationalisme et du protectionnisme.

Une troisième illustration de la fracture sociale grandissante trouve sa pleine mesure dans cet écart croissant de la rémunération entre les hauts dirigeants et le travailleur moyen. Le Centre canadien des politiques alternatives a ouvert l'année 2012 avec cette statistique frappant toujours l'imaginaire. Alors qu'un écart de 20 paraît socialement acceptable, en 2010 les 100 p.-d.g. les mieux payés dirigeant des entreprises composant l'indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto affichaient un revenu annuel supérieur de 189 fois à la moyenne canadienne.

La rémunération moyenne de cette élite est en progression constante depuis deux décennies maintenant. Malgré la crise de 2008-2009, bien que la Bourse n'ait, en définitive, produit aucun rendement sur plus d'une décennie pour le Canadien et pour la caisse de retraite moyenne, leur rémunération est en progression exponentielle. Elle atteignait 8,38 millions, en moyenne, par individu en 2010, contre une rémunération de 44 366 $ pour la moyenne des Canadiens.

En 2008, année de récession, leur comité de rémunération leur avait accordé une rétribution moyenne de 7,4 millions, soit 174 fois le salaire du travailleur canadien moyen à temps plein, et ce, malgré une chute de 40 % de l'indice boursier, ce qui n'a pas été sans affecter la valeur de leurs options d'achat d'actions. Le Centre canadien des politiques alternatives a déjà calculé que la hausse a été de 70 % entre 1998 et 2008 en tenant compte de l'inflation, contre un recul net de 6 % pour l'ensemble des travailleurs dans l'intervalle.

Selon d'autres observations, à la fin de 2007 ces hauts dirigeants étaient 259 fois mieux payés que le travailleur moyen. Ce rapport était de 115 à la fin de 2006, contre 24 en 1996. «Faible consolation», aux États-Unis, où l'on se fait plus généreux encore en matière d'options d'achat d'actions, on est passé de quelque 40 fois à 411 fois pour les dirigeants d'entreprise composant l'indice boursier S&P 500.

De toute évidence, à Davos, comme dans le capitalisme du laissez-faire ou du «tout pour la finance», on ne mesure pas toute la puissance des symboles.
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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 22:35

 

http://lesindignesnarbonne.hautetfort.com/

10.01.2012 ASSEMBLEE POPULAIRE DU 10 JANVIER 2012

 

 

On était là dans le froid pour nous réunir et  préparer notamment

le 15 janvier ...

Ce sera une journée internationale des indigné-e-s pour que partout il y ait des assemblées populaires ... Qu'on se le dise !

Décisions prises pour le dimanche 15 janvier :

Le rendez vous est devant les halles de Narbonne à 10h30  2 personnes préparent le tract qui sera diffusé (le même que d'habitude) . On vient en vélo ou a pied suivant le nombre que l'on sera on pourra aller plus loin en vélo faire connaître le collectif que nous sommes avec les pancartes & les tracts et en discutant avec les gens.

 Ce jour là nous diffuserons le premier numéro de notre journal.

A midi et demi nous ferons repas partagé sur le parvis Mirabeau avec ce que chacun-e porte . Après ce temps se tiendra l'assembleé populaire . Espace de parole et de décisions .

Le souhait est que lors de celle ci on puisse rappeller les codes de communication dans un premier temps et  que l'on y aborde la situation nationale et internationale des collectifs d'indigné-e-s, les projets d'actions de notre groupe afin d'établir un calendrier 2012 et de rappeller la situation du projet de réaménagement des berges du canal par la mairie de Narbonne.  Nous allons faire un mail pour diffuser l'info au plus grand nombre pour dimanche 15.

Pour rappel il ya une enquéte publique consultable jusqu'au 23 janvier concernant ces travaux des "Barques". Tout cela va coûter beaucoup d'argent .. A quoi d'autres pourrais servir cet argent? Ces travaux sont-ils réellement nécessaire??


2 personnes ont rencontrés un avocat et vont essayer de nous faire un topo récapitulatif  (sous forme de fiche) de ce qui est légal ou non pour en être informer et faire en connaissance de cause.

Nous souhaitons pour l'avenir que les assemblée populaire puisse avoir lieu dans tous les quartiers de Narbonne mais aussi dans les villages autour..Cela est donc a organiser. 


A DIMANCHE ! VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX 


10/01/2012 ES

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 22:31

tdg.ch - Par Julien Culet. Mis à jour à 17h27 

 

Illégale depuis le début de l’année, l’occupation du parc des Bastions a obtenu sa prolongation jusqu’à fin janvier. Les indignés devront en revanche trouver des revendications, sous peine de perdre leur dernier soutien.

 

Rémy Pagani et le Conseil administratif prolonge l'autorisation des indignés d'occuper le parc des Bastions.

Rémy Pagani et le Conseil administratif prolonge l'autorisation des indignés d'occuper le parc des Bastions.

Depuis le 31 décembre 2011, les indignés n’ont plus l’autorisation de rester au parc des Bastions. Le Conseil administratif a reçu un courrier qui pourrait régler le problème. «Les indignés nous ont fait parvenir une lettre que nous considérons comme une demande d’autorisation», informe Rémy Pagani.

Leur principal soutien commence lui aussi à douter des revendications du mouvement genevois. Leur absence pourrait sonner le glas de l’occupation. «C’est important que les indignés des Bastions défendent des idées. Mais il ne faut pas que ça devienne un endroit où les gens s’installent comme dans un camping.»

Le conseiller administratif nous a fait parvenir le courrier, daté du 8 janvier. Les occupants du parc ne formulent pas de demande directe. M.Pagani reconnait lui-même qu’ «il faut lire entre les lignes.» Nous sommes donc loin de la demande «en bonne et due forme» promise il y a une semaine. Mais l’élu se veut conciliant. Les campeurs reconnaissent dans leur lettre recommandée «être confrontés à des difficultés en matière de propreté et de sécurité». Ces problèmes seront traités avec le magistrat d’À gauche toute ! «Le Conseil administratif a décidé de prolonger l’autorisation jusqu’à la fin du mois, sous réserve d’un entretien entre eux et moi dans mon bureau», poursuit Rémy Pagani.

Les indignés commencent à construire en dur

Le campement prend de plus en plus d’ampleur. Les protestataires installent des constructions toujours plus imposantes et solides, au moyen de planches notamment. Un poêle réchauffe une tente alors qu’un brasero avait été interdit précédemment. «Nous discuterons des conditions de prolongation et notamment de la taille du campement et des installations. Nous insistons pour qu’elles ne soient pas permanentes.»

Indignation des libéraux

Les libéraux-radicaux critiquent la décision du Conseil administratif. «Il n’y a rien d’acceptable dans tout ça, s’indigne Adrien Genecand, Monsieur Pagani saborde le parc des Bastions, c’est dans la lignée de ce qu’il fait déjà avec les espaces publics.» Selon le jeune élu, « les indignés ne respectent pas les réglementations en place. C’est incompréhensible pour les Genevois.» Il s’oppose à cette autorisation renouvelée après une semaine et demie d’illégalité du campement. «On fait des misères aux commerçants lorsqu’une terrasse dépasse de quelques centimètres.»

Rémy Pagani, quant à lui, se refuse à dire qu’il fait une exception à la loi avec les indignés. «Nous agissons comme avec toute autre manifestation à caractère collectif, le 1er mai par exemple.» (TDG)

Créé: 12.01.2012, 17h31

 

 

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 22:07
| Par Louise Fessard

 

Après la mise en examen mercredi de Jean-François Noyes, conseiller général et ancien président de l'office HLM des Bouches-du-Rhône, le juge Duchaine semble désormais rouvrir le dossier des maisons de retraite dans l'affaire des marchés truqués du département. "..." le PDG du groupe Seniors santé, a été mis en examen jeudi 12 janvier pour trafic d'influence.

Son groupe avait voulu en 2009 implanter une maison de retraite à La Ciotat, avant de jeter l'éponge faute de pouvoir obtenir l'agrément du conseil général. Bernard Barresi, un grand bandit marseillais arrêté en juin 2010, avait alors tenté de reprendre l'affaire via un intermédiaire, promoteur immobilier.

D'après des écoutes, Alexandre Guérini avait joint en juillet 2009 le directeur de cabinet de son frère, président du conseil général, pour lui demander « si Seniors Santé a déposé un dossier ». « Il faut absolument pas leur donner l'autorisation parce que c'est des mecs qui vont, qui vont emmerder Jean-Noël, ça. D'accord ? », avait-il ensuite ordonné.

En garde à vue depuis mardi 11 janvier, "...", le PDG du groupe Seniors santé est ressorti libre sous contrôle judiciaire.

Eric Bertrand, le fonctionnaire responsable des affaires sociales au conseil général, est lui en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Marseille depuis cet après-midi. Il suit notamment les dossiers d'autorisations d'ouverture de lits dans des maisons de retraite délivrées par une commission du département.

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 22:01
Marianne - Philippe Bilger - Blogueur associé | Jeudi 12 Janvier 2012 à 15:01

 

Le traitement par le Ministère public d'affaires très médiatisées n'aura pas renforcé la cote de confiance de l'institution auprès des citoyens. D'après Jean-Claude Marin, la nomination des juges du parquet par le Conseil supérieur de la magistrature pourrait arranger les choses. Le blogueur Philippe Bilger n'est pas de cet avis, car pour lui « le mal est fait ».



(Outils du juge - Wikimédia - Avjoska - cc)
(Outils du juge - Wikimédia - Avjoska - cc)
Jean-Claude Marin, procureur général près la Cour de cassation, est le magistrat le plus important de France après Vincent Lamanda, le premier président. Je ne suis pas persuadé qu'il ne soit pas au moins à égalité dans la perception judiciaire et pour l'esprit public, tant il a marqué de son empreinte l'actualité de ces dernières années en sa qualité de procureur de la République à Paris.

Le grand avantage de changer de fonction, d'obtenir une promotion infiniment méritée en ce qui le concerne au regard des rivaux qui s'opposaient à lui, est de renaître, dans la tradition française, comme neuf. En tout cas régénéré. Du passé il est fait table rase, et on a toute latitude pour évoquer l'avenir sans être vulgairement ramené à ses actes ou à ses abstentions d'avant.

D'autant plus que Jean-Claude Marin — Franck Johannès a raison de le souligner (Le Monde) — « parle rarement pour ne rien dire ». Qu'il ait envoyé « des flèches acérées » à Vincent Lamanda ne m'étonne pas, mais je voudrais surtout faire un sort à ce que Le Figaro appelle « un vibrant plaidoyer en faveur d'une réforme du mode de nomination des magistrats du parquet ».

Le Conseil supérieur de la magistrature « devrait avoir le dernier mot pour les nominations du parquet » comme il l'a pour les juges du siège. Jean-Claude Marin reprend là une proposition validée, semble-t-il, par une forte majorité du corps judiciaire, qui semble tenir pour rien le fait que le CSM, dans ses choix, n'inspire pas forcément une confiance absolue.

Le procureur général, plus lucide que beaucoup d'autres mais oublieux, souligne que cette réforme permettrait « de mettre un terme à ces soupçons, certes infondés, qui oblitèrent gravement toute réforme en profondeur de la procédure pénale. Ce que nos magistrats demandent, c'est simplement de bannir le doute insidieux qui pèse sur chacune de leurs décisions. »

« Morosité citoyenne et préoccupante justice »

En effet, le soupçon est la gangrène qui affecte, infecte, depuis 2007, le jugement des citoyens sur le rôle du Ministère public dans les affaires dites « sensibles ». Il s'agit moins de la réalité d'une dépendance — dont la preuve, pour l'officiel de la justice, n'a jamais été rapportée de manière incontestable — que d'un poison faisant douter et qui inspire méfiance et inquiétude. Sur le plan républicain, ce qui coule dans les veines judiciaires ne rassure pas pour la gestion des dossiers politiques.

Paradoxalement, il sera impossible de dissiper ce soupçon, alors que s'il ne s'était agi que d'un changement de structure pour créer une indépendance, on aurait pu espérer. Le diffus ne s'éradique pas. Jean-Claude Marin n'a pas été pour rien —avec notamment Clearstream et ses péripéties, le traitement réservé à Jacques Chirac — dans cette montée irrésistible du dénigrement et de l'aigreur. Le parquet de Nanterre y a mis également beaucoup du sien.

Le mal étant fait, il est habile aujourd'hui de le déplorer. Mais on aurait préféré qu'hier il fût évité. Jean-Claude Marin ne peut pas se laver l'esprit ni les mains d'une morosité citoyenne et d'une préoccupante justice auxquelles, avec d'autres, il n'est pas étranger.

Retrouvez Philippe Bilger sur son blog.

 

La justice du parquet n'inspire plus confiance
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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 21:57

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 21:50
Marianne - Variae - Blogueur associé | Mercredi 11 Janvier 2012 à 05:01
Le mythique « Casse-toi pauv'con » de Nicolas Sarkozy ne fait pas figure d'exception parmi les membres de son parti. Des « minables » ou « cloportes » de Copé aux « racailles » du président, petit tour d'horizon du meilleur de l'UMP par le blogueur – et partisan de François Hollande – Variae.



(Dessin de Louison)
(Dessin de Louison)
Alors que le sarkobashing est à la mode, toutes les attaques les plus basses sont tentées contre notre président. Parmi celles-ci, il y en a une qui m’indigne tout spécialement : celle selon laquelle le sarkozysme serait une non-pensée, un culte de la gesticulation, ne visant qu’à servir les copains et à faire diversion sur les turpitudes honteuses des proches du pouvoir.

Il n’y a rien de plus faux : le sarkozysme est au contraire une « véritable » vision du monde, puissante et féconde, sans équivalent dans le monde politique français. Pour fermer le bec aux critiques gauchistes, Variae vous propose ce jour de découvrir le volet sociologique de cette pensée, et notamment la catégorisation originale qu’elle propose de la société française.

Une catégorie structurante : les « minables »

Le « minable  » est un membre de la classe de base de la société française, qui regroupe environ 94% de la population. Cette appellation sous forme de clin d’œil ne doit pas être prise pour une forme de mépris : elle désigne simplement ces Français médiocres qui estiment que 5000 euros est un beau revenu mensuel.

Ils dévoilent ainsi leur petitesse, leur manque d’ambition, et leur inaptitude à participer à la dynamique de la France d’après. Ils doivent donc concentrer tout le poids de l’effort fiscal, pour laisser les mains libres aux 6% récents qui tirent littéralement notre pays et font qu’il ressemble quand même à quelque chose.

(Capture d'écran - Variae)
(Capture d'écran - Variae)

Le petit peuple des mers et des champs : les « descends un peu si t’es un homme » et les « pov’ cons »

Les besoins des minables ont beau être modestes, il leur faut malgré tout se sustenter. C’est le rôle des « descends un peu si t’es un homme » (les DUPSTEUH, pour simplifier), spécialistes du poisson, et des « pov’ cons », spécialistes du foin et des bêtes qui le mangent.

 

 

Comme ils n’ont pas un gros cerveau, ils ne sont jamais contents et parlent très mal au président quand il vient leur rendre visite, au bord de mer ou au salon de l’agriculture. Mais il les aime bien quand même, il est large d’esprit, le président.

 


Les inutiles : les « cancéreux de l’assistanat » [(c) Laurent Wauquiez]

Des « minables  » au assistés : non seulement ils se contentent de 5000 euros, mais pire encore, ils entendent les gagner sans rien faire, sur le dos de l’Etat et donc des pas minables. Il existe un traitement encore plus efficace que les rayons pour ce cancer particulier : le travail forcé gratuit.
(Une du Figaro - Variae)
(Une du Figaro - Variae)

Les méchants dangereux : les « racailles »

Les « racailles  » sont une catégorie à part de minables  : ils travaillent encore moins qu’eux, mais veulent plus de 5000 euros par mois, pour le dépenser en drogue et en survêtements trop larges ! Alors ils attaquent les petites grand-mères, les commissariats, et même parfois ils s’entretuent et on ne les voit même pas quand il fait noir, comme ils n’ont pas la peau très blanche.

Pour les combattre : quand ils sont petits, cours de morale et port de l’uniforme scolaire  ; quand ils sont grands, nettoyeur allemand à haute pression. Remarque : parfois la racaille s’assagit, mais ça ne vaut guère mieux : elle se laisse pousser la barbe et prend plusieurs femmes (on dit alors un « polygame »).

 

 

Les agents provocateurs : les « cloportes » et les « résidus »

Les « cloportes  » et les « résidus » – ou, comme ils se font appeler, les « militants de gauche » – sont des « minables  », « racailles » et autres « pov’ cons » qui non contents de ne servir à rien dans la France d’Après, font tout pour entraver sa bonne marche et perturber les réformes présidentielles.
Note : regarder ce qui se fait en Hongrie pour réduire leur capacité de nuire.

 

Face à un tel pays, on comprend mieux, finalement, pourquoi le président hésite à se représenter comme candidat.

Bonus spécial Variae : la carte de France de Nicolas Sarkozy

 

Des «minables», des «racailles», et des «assistés»: la France selon l'UMP

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 21:44
Emmanuel Lévy - Marianne | Jeudi 12 Janvier 2012 à 18:01

 

L'info a eu une place de choix dans les journaux du matin: en termes de temps de travail, les Français sont dans la queue du peloton. Une étude du cabinet COE-Rexecode, proche du Medef, a ainsi été longuement relayée alors qu'elle comporte de nombreuses incohérences.



(photo : Robbert van der Steeg - Flickr - cc)
(photo : Robbert van der Steeg - Flickr - cc)
Il y a des infos comme ca qui ont le chic pour squatter les antennes dès potron minet et saturer les média avant treize heures. Celle de ce jour, issue d’une étude de Rexecode, le cabinet d’étude économique proche du Medef, expliquant en gros que les Français sont des fainéants, avait tout pour devenir le pitsch du jour. D'abord dans les Echos : 

 

La une des Echos du 12 janvier 2012
La une des Echos du 12 janvier 2012
« Une étude qui va faire beaucoup de bruit », sur la chronique éco de RTL. Des centaines d’articles selon Google news. Sauf que l’étude en question comporte de nombreux biais. Et qu’il se pourrait bien que si les conclusions pourraient être vraies, la démonstration, elle, souffre d’un sérieux problème de méthodologie……que Marianne décortique ici. 

Le sujet est sensible. Il déchire droite et gauche, la première accusant la seconde d’avoir plombé la compétitivité du pays avec les 35 heures. D'ailleurs, dans une semaine s’ouvre le sommet social qui devrait comporter à son menu la question du temps de travail. Que dit l’étude inédite ? Que les statistiques ordinairement utilisées décrivent mal la réalité. Congés, absence, 35h, en réalité la durée effective au travail d’un salarié à temps complet ne serait en France que de 1 679 h, contre 1 904 heures en Allemagne. Dans le classement effectué, la France arrive en avant dernière position juste devant la Finlande. Le constat est impitoyable, la France est un pays de « sacrés branleurs »….
 

En bons économistes, les experts de COE-Rexecode fournissent la méthodologie de leur travail. Ils ont pris comme base la durée apparente de temps de travail telle que la fournit Eurostat, l’Insee européen. Et comme ce volume horaire n’est établi que sur la base des personnes effectivement en poste, ne comptabilisant pas celles qui sont absentes pour d’autres motifs (ce qu’explicitement la note de COE-Rexecode désignent comme congés en général et absentéisme, arrêts maladie ou RTT en France), l’institut a retraité ces données. Et obtenu ces fameux résultats…. A gauche, on a bien compris le danger, et la cellule riposte des hollandais s’est activée : « La méthodologie est très spéciale » puisque « on ne parle pas du travail à temps partiel catégorie dans laquelle la durée du travail en Allemagne est beaucoup plus faible qu'en France », a immédiatement rétorqué Pierre Moscovici, le directeur de campagne de François Hollande




Avant de contacter Rexecode, nous sommes allés sur Eurostat dénicher la base de données. Pour travailler, nous nous sommes cantonnés qu’aux seuls cas Français et Allemand. Que nous dit cette base ? En 2010, la durée hebdomadaire pour un temps complet (données qui sont à la base de l’étude de Rexecode) était respectivement de 40,7 heures en Allemagne, et de 39,5 heures en France. Répliquant la méthodologie de l’institut nous avons multiplié par 52 (nombre de semaines dans l’année) pour obtenir le volume horaire affiché dans chacun des pays. 


Notre démarche

Le bobard du jour: le Français travaille moins que l'Allemand, dixit Rexecode

Résultat : 2 116 heures en Allemagne contre 2 054 en France. Ce sont ces chiffres qui ont été redressés par COE-Rexecode pour obtenir le temps de travail implicite, soit 1 904 heures en Allemagne et 1 679 heures en France. Première surprise, à en croire l’institut, la différence, soit 375 heures en France (volume cohérent avec les chiffres de l’Insee) est presque le double des 212 heures allemandes. Ce sont ces heures qui correspondent à ces fameux congés, absences et autres RTT. Mais aussi, motifs non soulignés par COE-Rexecode, à de la formation professionnelle ou à des congés maternité, voir des absence pour deuil, déménagement etc…

Ramenons ces heures à la durée hebdomadaires de travail dans chacun des pays.

Résultats:

Allemagne 212/40,7 = 5 semaines et un jour, ou 26 jours;

France 375/39,5 = 9 semaines et demie , soit 47,5 jours.


Chez COE-Rexecode, l'embarras

Sauf que Marianne a voulu aller un peu plus loin. Muni de ces résultats, nous avons contacté Gilles Koléda, en charge de l’étude du COE-Rexecode qui a polariés l’actualité du jour. Et refait pas à pas ces calculs jusqu’à obtenir ces 212 heures d’absences en moyenne des salariés allemands, soit 5 semaines et un jour. Rien de problématique jusque là pour notre expert de chez Rexecode. Jusqu’à ce que la question simple lui soit posée : « 26 jours, cela ressemble quand même au volume ordinaire de congés des salariés outre-Rhin ? Ce qui suggérerait que le travailleur allemand n’est jamais malade ?» Notre interlocuteur est visiblement embarrassé : « je ne connais pas le volume de congés payés en Allemagne ». Et il est vrai qu'à Marianne non plus. Mais, de fait, l’étude commence à prendre l’eau…. 


Heureusement (et malheureusement pour Rexecode), le cabinet Mercer a fait ce travail  …Selon cet institut, entre les congés payés et les jours fériés, la France compte 36 jours chômés, et seulement 29 pour  l’Allemagne. Rapportés en terme de semaines, cela donne 7 semaines et un jour de travail en France, soit sur la base de 39,5 heures hebdomadaire 284,4 heures. Appliquons le même raisonnement pour notre voisin : 29 jours, 6 semaines moins un jour, soit à raison de 40,7 heures hebdomadaires, un volume de  236 heures.


Conclusions

Elles sont d'une simplicité biblique :

Premièrement : les calculs de COE-Rexecode qui permettent de passer d’un volume horaire annuel de travail calculé sur la base d’une semaine type travaillée et appliquée sur 52 semaines à un volume effectivement réalisé donnent des résultats incohérents pour l’Allemagne. En faisant passer le volume horaire de 2 116 heures à 1 904 heures, l’institut abouti a la conclusion qu’un salarié allemand est absent de son travail seulement 26 jours, soit 3 jours de moins que les jours officiellement chômés. Bref, non seulement le travailleur allemand redonnerait des jours à son employeur, mais il n’est jamais absent, jamais en formation, ni en congé maternité. Certes, dans les stéréotypes, l’Allemand est censé aimer son travail et faire peu d’enfant, mais tout de même...
 

Deuxièmement : pour la France la différence entre les 47,5 jours issus du calcul de COE-Rexecode et les 36 jours officiellement chômés, (25 jours de congés payés et 11 fériés), laissent donc 11,5 jours pour les RTT et autres absences. 
 

Finalement, les 1 679 heures affichés par COE-Rexecode, ne sont pas une nouveauté. En 2007, l’Insee donnait un volume horaire de 1 680 heures en 2007, et 1 640 heures pour la Dares en 2009. On peut en revanche très sérieusement douter que nos voisins salariés travaillant à temps complet effectuent, comme le prétend COE-Rexecode, 1 904 heures.
Bref, on attend, dans les jours viennent, des explications de Rexecode, et un droit de suite dans la presse. Parions que ni l'un ni l'autre ne surviendront. La bête médiatique est amnésique....

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