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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 01:05

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

Manifestation, en cas de problème avec les forces de l'ordre appelez Defcol

 

 

Projet de loi Travail
Daniel Roucous
Mercredi, 27 Avril, 2016

 

AFP/Loic Venance
 

Vous êtes témoin de violences policières, interpelé(e) lors d’une manif, mis en garde à vue, vous avez des droits que rappellent les juristes et avocats de Defcol (Défense collective)

Des juristes et des avocats ont mis en place une Defcol (Défense collective) de soutien juridique aux manifestants victimes de violence policière et/ou mis en garde à vue.

A l’occasion de chaque manifestation, de rassemblements, ils distribuent un tract intitulé « Groupe de défense soutien juridique ».

Un numéro de téléphone portable 07 53 82 19 10 et un e-mail sont mis à disposition des manifestants témoins ou victimes de violences policières.

Ces coordonnées sont également utiles aux proches d’une personne en garde à vue. Le tract indique en effet que les personnes en garde à vue ne peuvent pas utiliser leur téléphone portable mais ont le droit de prévenir ou de faire prévenir une personne de leur choix.

Le groupe de Défense collective conseille dans leur tract de désigner un(e) avocat(e) et de garder le silence. Il précise « qu’il n’est pas besoin de connaître le numéro de téléphone de l’avocat(e), il suffit de donner son nom aux policiers et contrairement à leur dire, ça ne prolonge pas la garde à vue. Des noms circulent dans les manif, notez-les.A défaut d’en connaître un(e), on peut demander un avocat(e) commis d’office. »

Un livret « Info juridique » rappelle :

- les règles à connaître dans les manifestations (avoir sur soi le numéro d’un(e) avocat(e) ou celui indiqué ci-dessus, ne jamais avoir sur soi un couteau même un canif, un cutter, une bouteille en verre, des cailloux etc., ne pas dissimuler son visage, se disperser si l’attroupement n’est pas autorisé etc.),

- les règles en matière de contrôle d’identité, de fouilles, de garde à vue.

Ce livret peut être consulté ici

Ces groupes de défenses collectives sont également présents sous d’autres noms sur les ZAD. Par exemple le « Legal Team » sur les lieux du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. On peut le contacter au 06 75 30 95 45. Leur but et fonctionnement est le même.

Profitons-en ici pour rappeler les droits des citoyennes et citoyennes face aux fouilles et gardes à vue.

 

Fouilles et palpations

En théorie les policiers comme les vigiles etc. doivent observer des règles. En pratique c’est une autre histoire. Toujours est-il que les fouilles et palpations dans les manifestations, les rassemblements, les arrestations comme  à l’entrée des lieux accueillant du public sont réglementées, état d’urgence ou pas. Pour connaître ces règles cliquez sur

Dans le cadre d’une garde à vue, la fouille est plus prononcée mais réglementée par les articles 63-5 à 63-7 du code de procédure pénale. Les policiers doivent s’assurer que la personne n’a aucun objet dangereux sur elle et lui retirent tout objet qui pourrait la blesser (lacets de chaussures, cordons de vêtement, ceintures, cravates, certains vêtements comme les soutiens-gorges, briquets, allumettes, sacs, bijoux, chaines, médailles etc.). Il est alors établi un procès-verbal que le gardé à vue doit signer après s’être assuré que tous ses objets ont été inventoriés.

Les fouilles corporelles sous les vêtements et internes doivent être faites par un officier de police judiciaire du même sexe, dans une pièce isolée. Quant aux fouilles en profondeur (anus, vagin), elles doivent se faire en présence d’un médecin.

La personne fouillée à droit au respect et à la dignité.

 

En garde à vue

Une notification des droits doit être immédiatement remise à la personne en garde à vue par un officier de police judiciaire. Cette notification ou déclaration des droits est téléchargeable ici

Dans le même temps la police ou la gendarmerie doit obligatoirement en aviser le Procureur de la République qui est le seul à même de décider l’abandon des poursuites ou la remise d’une convocation à une audience ultérieure pour répondre des faits pour lesquels le gardé à vue a été arrêté.

Dans ce dernier cas un avocat est indispensable. Ceux qui n’ont pas les moyens peuvent bénéficier de l’aide juridictionnelle comme indiqué ici

Y penser : le gardé à vue a droit à appeler ou faire prévenir un proche et surtout son employeur. C’est important car ne pas justifier son absence du travail est une faute grave qui peut mettre en route une procédure de licenciement.

Attention la garde à vue n’est pas en soi un motif de licenciement ou de sanction par l’employeur.

La garde à vue est de 24 heures au plus. Elle peut être prolongée de 24 heures soit 48 heures au plus seulement si le Procureur de la République ou le juge d’instruction le décide. Ce n’est pas aux policiers ni aux gendarmes de décider.

Précisions que la garde à vue (GAV) démarre à partir du contrôle et de la vérification d’identité au poste de police ou de gendarmerie.

Les questions qu'on peut se poser

- Peut-on refuser de donner ses empreintes digitales ?

Lors de la garde à vue, un policier ou un gendarme est chargé de contrôler l’identité et de relever les empreintes digitales. Ces empreintes sont enregistrées sur un fichier dans lequel elles sont conservées de 25 à 40 ans selon les cas… même si aucune condamnation n’est prononcée.

Le gardé à vue et donc fiché.

Normalement le policier doit avoir l’accord de la personne mais le fait de refuser la prise d’empreinte est une infraction passible d’une contravention plus ou moins sévère.- article 55-1 du code de procédure pénale ci-joint

Les policiers peuvent également faire un prélèvement d’ADN (article 706-54 du code de procédure pénale).

- La garde à vue figure-t-elle sur le casier judiciaire ?

Non ! La garde à vue ne figure pas sur le casier judiciaire. Pour que ce soit le cas, il faut un jugement et encore, le juge doit décider si cette mention est portée sur le casier judiciaire.

 

INFOS +

- les règles de la garde à vue : articles 62-2 à 77 du code de procédure pénale téléchargeable sur

- le CIDJ (Centre d’information de la jeunesse) à propos de la garde à vue

- les consultations juridiques des avocats « Debout » entretien avec son initiateur sur notre site

- historique,  but et conseils du groupe de Défense collective

 

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 00:43

 

Source : http://www.revolutionpermanente.fr

 

 

Succès de la manifestation qui vient de s’achever Place Bellecour

Lyon. 15.000 manifestants et des flics déchainés épaulés par l’extrême droite

Publié le 28 avril 2016

 

 

 

Encore une fois, les violences policières étaient au rendez-vous, à Lyon, pour cette huitième journée de mobilisation contre la Loi Travail. La seule différence, c’est que l’extrême droite était venue en renfort des « forces de l’ordre » pour assurer les provocations.

Correspondant
Au moment où le cortège lycéen, parti de la Place Jean Macé, est arrivé à Sans-Souci, d’où devait s’ébranler la manifestation, ils se sont trouvé nez-à-nez, séparés par une haie de CRS, avec des militants de l’ultra-droite lyonnaise stationnés devant l’Université de Lyon 3. Après quelques heurts, les nazillons étant toujours solidement couverts par les flics, la manifestation est partie en direction de Bellecour, à 13h, avec les jeunes en tête de cortège.
Après une centaine de mètres à peine, le cortège, composé de lycéens, d’étudiants et de salariés ayant répondu à l’appel de l’Intersyndicale lyonnaise de la CGT-FO-FSU et Sud, a été gazé et chargé par les CRS. C’est à ce moment, à Garibaldi, qu’un manifestant se trouvant aux côté des lycéens a été atteint d’un tir de grenade au visage.
Les agressions policières se sont succédé tout au long de la manifestation, quoi qu’en dise Le Progrès, qui insiste sur des « heurts » entre des jeunes et les policiers épaulés par la Gendarmerie. A Saxe-Gambetta, un manifestant au sol a été savaté par une dizaine de CRS. A Guillotière, par la suite, c’est une manifestante d’une quarantaine d’années qui a été atteinte par un tir de flashball aux jambes.
En dépit de toutes ces violences et des multiples interpellations opérées parfois au sein même du cortège, ce sont 15.000 manifestants qui sont arrivés peu après 15h30 sur une Place Bellecour ceinturée par les canons à eau et des douzaines de véhicules de police. Par la suite, les intermittents et des manifestants sont partis occuper le Théâtre des Célestins où devrait se tenir une AG. La Nuit Debout lyonnaise, pour sa part, se réunira Place Quentin Guichard.

 

 

Source : http://www.revolutionpermanente.fr

 

 

 

 

 

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 00:33

 

Source : http://www.midilibre.fr

 

Nîmes : suivez en direct la journée de mobilisation contre la loi Travail
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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 00:16

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

Loi "Travail". Face aux matraques, des défilés à l’unité sans faille
Christophe Deroubaix, Fanny Doumayrou, Joseph Korda, Clotilde Mathieu, Loan Nguyen et Lola Ruscio
Vendredi, 29 Avril, 2016
L'Humanité

 

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REUTERS
 

 

La mobilisation était au rendez-vous, jeudi, malgré les vacances, pour exiger le retrait de la loi travail. Des manifestations unitaires parfois gâchées par une répression policière indiscriminée déclenchée à l’occasion du passage de perturbateurs violents et isolés.

A Paris, au départ de la place Denfert-Rochereau, les jeunes et les étudiants étaient en tête, suivis de FO, Solidaires, puis la CGT, et des centaines de pancartes au mot d’ordre tout simple : « Non ! » Du fait des vacances scolaires, la mobilisation est certes en retrait par rapport aux journées précédentes mais de bon niveau, ont plaidé les leaders syndicaux, qui maintiennent le cap : « Nous avons déjà obtenu des mesures importantes sur les jeunes, mais l’objectif reste le retrait de ce projet de loi », martèle William Martinet, dirigeant de l’Unef. « Malgré les vacances, la mobilisation est là », pointe Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, estimant que « la balle est dans le camp du gouvernement. Notre première revendication, c’est le retrait de ce projet de loi ». Et de citer l’accord trouvé dans la nuit sur le régime d’assurance-chômage des intermittents, comme exemple de mobilisation qui porte ses fruits.

« On n’est qu’au début de ce mouvement social », estime Eric Beynel, porte-parole de Solidaires, pour qui « il faut renverser la table, et renverser ce projet de loi ». Jean-Claude Mailly, pour Force ouvrière, confirme qu’« on ne lâche pas, on veut préserver la République sociale ! » L’intersyndicale se réunit lundi soir pour faire le bilan du mouvement et des remontées d’assemblées générales dans les entreprises, mais rendez-vous est déjà pris pour le 1er Mai ce dimanche, et un rassemblement mardi devant l’Assemblée nationale et en province, à l’occasion de l’ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi.

« Je suis là pour l’avenir de la jeunesse, contre les licenciements abusifs, pour les embauches en CDI », raconte Dorothée, technicienne à l’usine Snecma de Gennevilliers et syndiquée chez FO depuis peu. « Chez nous il y a beaucoup de CDD et d’intérim, on prend des jeunes, on les forme et au bout de quelques mois on les jette pour en prendre d’autres, c’est très décevant pour tout le monde. Ma fille termine ses études, j’ai envie qu’elle ait un travail, un CDI ». Dominique, salariée d’un Carrefour Market de Seine-et-Marne et syndiquée CGT depuis vingt ans, « espère » le retrait de la loi. « Dans le commerce, on a déjà des conditions de travail et des salaires au minimum, le droit du travail est fondamental pour nous, on veut conserver nos acquis. »

à Marseille, des sigles syndicaux différents mais mêlés

Les deux cortèges sont arrivés au même moment sur la place Castellane. Celui de FO par la rue de Rome, celui de la CGT par le boulevard Baille. Timing parfait. Une radio avait annoncé le matin même que pour la première fois depuis 1995, les deux syndicats manifesteraient ensemble. L’information était imprécise. Les deux organisations se sont retrouvées ensemble à de nombreuses reprises en 2003, en 2010 et même cette année depuis le début de la mobilisation contre la loi El Khomry. Mais généralement, les militants, bien que participant au même défilé, ne se côtoyaient pas, les uns devant, les autres derrière. L’arrivée simultanée des deux cortèges a donc offert aux photographes une photo presque inédite de drapeaux rouges aux sigles différents mais mêlés.

« Il ne s’agit pas de fusionner les syndicats. C’est de l’ordre du symbole, explique Emmanuel Carrié, responsable FO de l’enseignement. Pour montrer qu’il y a une unité syndicale claire sur un objectif clair, le retrait de la loi El Khomry, et qu’il existe un axe CGT-FO sur lequel peuvent s’appuyer les travailleurs. » Du côté de FO, la mobilisation s’est affichée « un peu en retrait par rapport au 31 mars, selon Gérard Rué, responsable des territoriaux. On a autant de grévistes mais moins de manifestants ». Crèches, écoles, conseil général, hôpitaux : le gros des troupes de FO venait de ses « bastions » de la fonction publique dans une ville où, depuis Gaston Defferre, il est le syndicat privilégié par le pouvoir municipal. En revanche, à Airbus Helicopters, plus grosse entreprise de la région, FO, syndicat majoritaire, n’a pas mobilisé les salariés. Seuls les délégués sont venus manifester.

Pour Olivier Mateu, secrétaire général de l’UD CGT, cette manifestation a marqué « la reprise du ‘‘tous ensemble’’. On se prépare désormais à entrer dans une nouvelle phase. Dès la semaine prochaine, il faudra définir les modalités d’élévation de la poursuite de l’action et de la mobilisation ». La CGT Marseille a par ailleurs rencontré des organisateurs locaux des Nuits debout. « On a vérifié que l’on était d’accord sur les objectifs. » Les manifestants étaient invités hier à poursuivre sur le Vieux-Port par un atelier-débat sur « le travail en question ».

à Lyon, la mobilisation « redonne la pêche aux militants »

Environ 15 000 manifestants ont défilé à Lyon, soit autant de participants que le 9 avril. Des cheminots aux métallos en passant par les personnels hospitaliers et les enseignants, l’ensemble des secteurs étaient représentés dans le cortège. Du côté de la chimie, la mobilisation était « à peu près du même niveau que pour les journées d’actions précédentes », estime Jacques Lacaille, responsable CGT. Si le mouvement ne faiblit pas, les militants peinent à l’amplifier. Dans certaines entreprises, les situations locales supplantent parfois les revendications contre la loi travail. « La direction risque de nous annoncer des suppressions d’emplois demain, les salariés sont plus préoccupés par cela », explique Olivier Minoux, délégué CGT sur le site Rhodia-Solvay de Saint-Fons. S’il trouve que les discussions sur le projet de réforme du Code du travail sont « plus difficiles » en ce moment avec ses collègues, le syndicaliste, qui était présent au congrès de la CGT, se réjouit en revanche que cette mobilisation a « redonné la pêche aux militants qui n’ont pas connu de mouvement d’ampleur depuis la réforme des retraites de 2010 ».

Une situation un peu similaire à celle que connaît actuellement Sanofi Pasteur, la division vaccin du géant pharmaceutique. « La direction vient de nous annoncer le plan de compétitivité qu’elle veut nous imposer et qui comprend des suppressions de RTT, l’annualisation du temps de travail et un changement de rythme de travail qui aurait pour conséquence de faire travailler plus certains salariés gratuitement. Ce qui a provoqué d’importants débrayages mardi, mais qui fait que les salariés sont moins présents dans la grève aujourd’hui », affirme Tristan Teyssier, délégué du personnel CGT sur le site de Marcy-l’Etoile. « On explique aux salariés que le plan de compétitivité de Sanofi Pasteur, c’est la même chose que la loi El Khomri, et certains comprennent bien le lien, mais cela reste difficile de mobiliser, parce qu’on repart de zéro. La CGT a été un peu attentiste sous le mandat de Hollande. Maintenant, il y a un frémissement », juge-t-il.

à Orléans, les suites du mouvement en débat

Plus de 2 000 manifestants ont défilé dans la ville-préfecture du Loiret. Parmi eux, une grande partie de salariés du secteur privé qui s’interrogeaient sur les suites à donner à cette mobilisation. « Nous, à la CGT, nous sommes clairs sur cette question, affirme Aurélio Ramiro, secrétaire de l’union départementale. Le syndicat a appelé à l’organisation, dès la semaine prochaine, d’assemblées générales dans toutes les entreprises pour que les salariés eux-mêmes débattent de la reconduite de la grève. »

Cette perspective de blocage à grande échelle est portée depuis plusieurs semaines par les animateurs d’un appel baptisé « On bloque tout ! ». Théo Roumier, l’un de ses fondateurs défilait lui aussi, micro en main. « Le constat est simple : ce n’est pas facile, malgré une volonté forte que le débat soit posé, explique-t-il. Nous ne sommes pas dans un contexte de suiveurs d’une hypothétique corporation qui donnerait le top départ de la grève générale. Les mouvements de 2003 et 2010 (contre les réformes des retraites) ont prouvé que ce modèle était épuisé. Nous ne sommes plus non plus dans une attitude proclamatoire. Les choses avanceront en partant d’un travail de terrain et de la prise en compte des revendications locales. »

Pour François, salarié chez Famar, si la loi passe, le risque est palpable, surtout « pour les plus anciens ». « La boîte cherche par tous les moyens à réduire les frais de fonctionnement, notamment au travers du nombre de CDI. Elle est prête à utiliser cette loi pour licencier les plus anciens, sans mobile et pour trois fois moins d’indemnités. Elle n’attend que ça. » Pour autant, François estime que les esprits ne sont pas prêts à « un blocage général de l’économie française ». D’après Emmanuel, de FO-Éducation, la clef pourrait se trouver entre les mains de Valls et Hollande. « Si le gouvernement n’est pas capable d’entendre le mécontentement de centaines de milliers de Français, on sera obligé d’en passer par un blocage du pays », pense-t-il. A ses côtés, Laure, agent non-syndiquée du secteur médico-social, craint que « la mobilisation ne s’essouffle à force de descendre dans la rue tous les quinze jours ».

à Nantes, la belle journée a tourné au chaos

« Une belle journée de manifestation ». Il est 11 heures, le cortège part de l’île de Nantes. Le soleil est au rendez-vous, tout comme plus de 20 000 manifestants. « Dans l’usine nous sommes beaucoup plus nombreux à être en grève que lors de précédents mouvements. C’est bien, mais nous ne sommes pas encore assez nombreux », estime ce salarié d’Airbus, syndiqué chez FO. Sa collègue de la CGT, Laurence Dannet, souhaite également voir le mouvement s’amplifier. Le débat parlementaire qui s’ouvre mardi prochain, est pour la syndicaliste, « un point d’appui ». « Beaucoup de salariés sont conscients que cette loi est destructrice pour nos droits, mais comment transformer cette prise de conscience en lutte gagnante ? », s’interroge-t-elle. Juste à côté, les Arcelor Mittal du site de Basse-Indre sont venus en masse. « Chez nous, 80 % des salariés du site ont participé à la journée du 31 mars et nous sommes à peu près autant aujourd’hui, affirme Joël Viaud, élu CGT. En 2012, nous avons fait quatre jours de grèves consécutifs pour empêcher la fermeture du site. Et il n’est toujours pas sauvé. Nous avons de vraies inquiétudes et cette loi scélérate n’est pas là pour nous rassurer ».

Beaucoup de fonctionnaires sont également descendus dans les rues. Comme ceux de la Semitan, les transports urbains de l’agglomération nantaise. Parmi eux, des militants CFDT venus « surtout par solidarité », Une belle journée, une belle manifestation, qui, une demi-heure plus tard, à l’abord du centre ville, a tourné au chaos. Le cortège n’a pas fini sa course, alors qu’une Agora était prévue par les organisations syndicales. Après avoir divisé le cortège en deux, les CRS ont poussé une partie des manifestants tout droit au centre des affrontements avec quelques dizaines de casseurs. Des salariés ont subi durant plus d’une demi-heure les tirs de gaz lacrymogènes, certains ayant même été blessés. « Une attitude irresponsable », a réagi, le secrétaire de l’UD CGT, Fabrice David qui, quelques heures plus tôt, déplorait « ces violences » qui, déjà, posaient « un réel problème » pour mobiliser les salariés.

 

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 23:59

 

Info reçue par mail


 

 

Vrais chiffres chômage Mars 2016,
7600 chômeurs de moins, mais 323400 radiations


Sources :
Rapport complet de la DARES de 13 pages
(et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) :
 http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/pi-mensuelle-cttqa38a.pdf
mercredi 27 avril 2016.
__________

7 600 chômeurs de moins ce mois, mais aussi 9 200 radiés de + ce mois, même scénario qu'au mois d'aout donc ... (sans doute pire, vu qu'ils atténuent les coups de massues en lissant sur 3 mois les calculs)

6 486 100 privés d'emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 4 030 000 environ d'invisibles qui n'entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses ( chiffres détaillés bas de page ).

Total : + de 10,51 MILLIONS de chômeurs en France (fourchette basse), et autant de pauvres largement sous les seuils de pauvreté.

Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, moyenne mensuelle (basée sur 1 trimestre) de Mars 2016 :

- Défauts d'Actualisation (bugs informatiques + oublis + des découragés non indémnisés) : 225 800, 44 % des sorties des listes. (+ 9,3 % sur 1 an)

- Radiations Administratives (les punis) : 43 700, 8,5 % des sorties. (-2,2 % sur 1 an)

- Autres Cas (morts, suicidés, emprisonnés, expulsés etc) : 53 900 et 10,5 % des sorties. (+ 6,1 % sur 1 an)
 
soit 323 400 radiés des listes (63 % des sorties) ce mois (moyenne mensuelle sur 1 trimestre) pour autres motifs que :

- Stages parking : 49 200, 9,6 % des sorties. (+ 10,6 % sur 1 an)

- Arrêts maladie, maternité, départs en retraite : 39 600, 7,7 % des sorties. (+ 7 % sur un an)

- Reprises d'emploi déclarées : 100 600, ne représentent que 19,6 % des sorties des listes de pôle emploi. ( + 15,1 % sur 1 an )

 
Demandeurs d'emploi par catégories :

A : 3 531 000 -1,4 % ( + 0,5 % sur 1 an ).
B : 720 200 +2 % ( + 4,8 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 1 209 900 + 3,2 % ( + 10 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.

D : 273 100 -0,4 % ( -2,1 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
E : 424 200 +0,4 % ( +12,2 % sur 1 an ) contrats aidés etc.

TOTAL : 6 151 400 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 3,3 % sur 1 an, 7 600 chômeurs de moins, par rapport à Février

TOTAL, dom-tom compris : 6 486 100

Quelques chiffres qui parlent :

Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 3,8 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 12,7 % sur 1 an.

Chômage des 50 ans et +, + 7,7 % sur 1 an.

1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (49,59 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)

Offres d'emploi disponibles, dernier chiffre connu : 663 127, environ 150 000 collectées via pole emploi, les autres via des "partenaires" privés, certaines pouvant apparaitre 7 fois, d'autres sont fictives et/ou mensongères (remplissages de candidatures de boites d'intérim, annonces faussement classées en CDI, etc).


Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :

Ne sont pas comptés dans ces 6 486 100 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
 
1 530 000 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 530 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 1 000 000 environs sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.

+ encore 1 100 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'une pension d'invalidité, qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d'accès à un emploi adapté.

+ encore 1 400 000 de SANS-DROITS, qui sont principalement :

- des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe), favorisant délits, crimes, trafics, prostitution, esclavagisme moderne, radicalisations etc.

- des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 700€ d'allocation chomage, ou 807€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 660€ par mois, si vous êtes NON SDF.

- des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 462€ pour une personne seule ), et qui n'ont pas l'âge pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 65 ans ) qui s'appelle aujourd'hui "A-S-P-A" (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.

- des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

- des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits).

- des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle.

- on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.

=> au total, + de 10,51 MILLIONS demandeurs d'emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
 


Liste d'échange entre les comités locaux d'Attac
 

 

 

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 00:22

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

VIDÉO - Chômage : ces archives que Hollande et Sarkozy aimeraient qu'on oublie…

 
Ce mercredi était le 14ème anniversaire du 21 avril 2002, quand Jean-Marie Le Pen avait porté le FN au second tour de l'élection présidentielle. Tandis que beaucoup s'interrogent sur les moyens d'éviter que cela ne se reproduise en 2017, François Hollande et Nicolas Sarkozy ont à leur disposition une solution toute simple : respecter la parole qu'ils ont donnée.
 
Capture d'écran TF1/France 2.
 

Toute la journée de ce mercredi 21 avril, le souvenir de 2002 a ressurgi sur les réseaux sociaux. Avec une question récurrente, à un an de la prochaine élection présidentielle : comment éviter que ne se reproduise le séisme politique d'alors, quand Jean-Marie Le Pen avait porté le FN au second tour ? Et ce, alors que l'hypothèse, crédible à ce stade, d'un nouvel affrontement entre François Hollande et Nicolas Sarkozy pour 2017, ne paraît guère porteuse d'un réenchantement de la politique.

Président sortant, François Hollande a promis de ne pas se représenter s'il n'est pas parvenu d'ici là à tenir sa promesse de 2012 : inverser la fameuse courbe du chômage. Au plus bas dans les sondages, contesté dans la rue par la fronde anti-loi El Khomri mais aussi par les "Nuit Debout" de République, le chef de l'Etat ne donne pourtant aucun signe qu'il compte renoncer à l'aventure.

De son côté, l'ex-président Nicolas Sarkozy s'évertue, bien qu'il ne l'ait pas encore officiellement déclaré, à revenir à l'Elysée. Lui aussi avait pourtant promis, en 2007, de faire passer le chômage de 10 à 5%. Et d'en tirer les conséquences en cas "d'échec". Mais nous sommes en 2016 et le taux de chômage en France n'a toujours pas été ramené sous la barre des 10%…

Alors, on prend les mêmes et on recommence ? Ou on se tient enfin aux engagements donnés, et répétés, comme le rappelle la vidéo ci-dessous…

 

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 23:49

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Militer autrement: Daniel, agent immobilier «équitable»
27 avril 2016 | Par Patrick Artinian
 
 

Deuxième portrait de notre série de militants qui n'ont pas choisi les partis politiques pour lutter contre un système ou simplement mener une action citoyenne. Aujourd'hui, Daniel Pérénic. Après dix passés dans une grosse société américaine à vendre des matériaux en bois composites à des constructeurs à travers l’Europe, il a décidé de « faire quelque chose de sa vie ». Associé à une juriste, il lance en Alsace où il réside une agence immobilière « équitable ». Sur chaque vente de bien, il cède 5 % de ses bénéfices à une association généralement en lien direct avec les problèmes de mal-logement.

  1. Avril 2016. Daniel Pérénic, créateur de l'agence immobilière Robin des Toits, visite une maison à Petite-Pierre, en banlieue de Strasbourg. Son agence ne fait que de la vente aux particuliers. En Alsace, lors de la vente d’un bien immobilier, c’est l’acheteur qui paie la commission d’agence. Daniel Pérénic demande donc deux chèques : le premier d’un montant de 95 % de la commission destiné à son agence et le second de 5 % destiné à une association de son choix. Ces associations étant souvent d’utilité publique, elles peuvent délivrer des reçus fiscaux permettant à l'acheteur de récupérer une partie de ces 5 %.

     

  2. Avril 2016. L’agence compte aujourd'hui huit commerciaux qui travaillent en Alsace. « C’est vrai que je gagne moins d'argent qu’avant, analyse Daniel Pérénic dans la vidéo ci-dessous, mais j’ai l’impression d’en avoir dix fois plus. Désormais, je raisonne en fonction de mes besoins, je n’ai pas l’impression d’être mal loti. Quand on raisonne besoin et non argent, on ne manque de rien alors que si on raisonne argent, il n’y en a jamais assez. »

     

 

  1. Avril 2016. Daniel Pérénic photographie les alentours d'une maison pour enrichir l'annonce. Pour Daniel Pérénic, la principale qualité de l’agence, avant même son côté équitable, est le professionnalisme. « Ce que je veux, c’est être reconnu comme une agence immobilière qui fait bien son boulot et qui, en plus, pense aux autres. Notre métier, c’est de vendre. Il faut être bon là-dedans. Le reste, c’est la cerise sur le gâteau. »

     

  2. Avril 2016. Daniel Pérénic visite des biens immobiliers dans les environs de Strasbourg. Donner 5 % de sa commission à des associations qui œuvrent contre le mal-logement ou pour les SDF, c'est à ses yeux « penser à la problématique du logement de A à Z, jusqu'à ceux qui n’ont rien ». Dans l'est de la France, « il y a une dizaine d'associations qui travaillent sur ces thèmes. Nous présentons aux acheteurs celles avec lesquelles nous travaillons : leur fonctionnement, leurs priorités, leurs actions. Mais si un acheteur préfère donner à une structure qui œuvre pour une maladie particulière, ou qui s'intéresse aux enfants… du moment qu'elle est reconnue d’utilité publique, nous n'y voyons aucun inconvénient. »

  3. Avril 2016. Daniel Pérénic en prospection à Petite-Pierre, en banlieue de Strasbourg. Lorsque l'acheteur n'émet pas de souhait particulier vers telle ou telle association, l'agence effectue elle-même le don en privilégiant les actions d'urgence, notamment pendant les périodes hivernales. En dix ans, son agence a ainsi reversé environ 250 000 € de dons aux associations. Daniel Pérénic souhaiterait arriver à 1 million d’euros.

     

  4. Avril 2016. « La profession n’a pas une belle image, faut pas se leurrer, reconnaît Daniel Pérénic. Mais je trouve que c’est un super beau métier de trouver une maison ou un appartement pour une famille. Lorsque les gens visitent des logements qui leur correspondent, qu’ils s’y projettent et que leurs yeux s’illuminent, c'est top. »

    • Retrouvez le premier portrait de cette série “Militer autrement” : Les « batailles concrètes » de Cécile pour le climat, en cliquant ici.

     

     

    Source : https://www.mediapart.fr

     

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 23:08

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

La crise grecque repointe son nez
27 avril 2016 | Par martine orange
 
 
 

Les relations entre la Grèce et ses créanciers sont à nouveau au plus bas. Les Européens ont décidé d’annuler une réunion de l’Eurogroupe, estimant que les mesures présentées par Athènes étaient insuffisantes. Les investisseurs redoutent de revoir la crise grecque, saison 6.

 

L’accalmie aura duré neuf mois. Les relations entre la Grèce et ses créanciers sont à nouveau au plus bas, depuis la signature du troisième plan de sauvetage en juillet 2015. Faute d’avancée significative, la réunion de l’Eurogroupe, qui devait se tenir jeudi, a été annulée. Les ministres des finances européens estiment que le gouvernement grec n’a pris les mesures d’économie suffisantes permettant d’autoriser le déblocage des crédits d’urgence.

Placé à nouveau dans une situation financière critique, le gouvernement grec a adopté des dispositions d’urgence, comme il l’avait fait il y a un an. Il a recommencé à puiser dans les fonds des organismes publics pour faire face à ses dépenses courantes. Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a réclamé mardi 26 avril la tenue « rapide » d’un sommet extraordinaire des chefs de gouvernement de la zone euro pour discuter de l’exécution du troisième plan de sauvetage.

La responsabilité de convoquer ce sommet européen est du ressort du président du conseil, Donald Tusk. Mais le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble, sans doute échaudé par le dernier sommet de juillet 2015, lors duquel sa ligne de fermeté prônant la sortie de la Grèce de la zone euro avait été repoussée, a d’ores et déjà estimé qu’un tel sommet était inutile. Pour lui, la question de la dette grecque est du « domaine de compétence » de l’Eurogroupe, où il sait bénéficier de nombreux soutiens. Donald Tusk semble sur cette ligne. Il s’est déclaré en faveur d’une nouvelle réunion de l’Eurogroupe sur la Grèce « dans les jours et non dans les semaines qui viennent ».

Les désaccords entre l’Europe et le gouvernement grec portent sur les nouvelles exigences présentées par les créanciers internationaux du pays. Vendredi dernier, lors de la dernière réunion, l’Union européenne, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne (BCE) ont demandé au gouvernement d’Alexis Tsipras d’adopter de nouvelles mesures d’économie approuvées par le Parlement, qui puissent être mises automatiquement en œuvre si Athènes ne respecte pas ses objectifs budgétaires.

Parmi ces objectifs figure notamment un excédent budgétaire (avant service de la dette) de 3,5 % par an, jugé irréaliste par de nombreux économistes. Sans ces mesures additionnelles automatiques, qui passent notamment par de nouvelles diminutions des retraites et des salaires publics, les créanciers refusent de débloquer de nouveaux prêts ou d'ouvrir des discussions sur un allègement de la dette grecque.

 

Les ministres grecs des finances et de l'économie, Euclide Tsakalotos et Yorgos Stathakis. © Reuters Les ministres grecs des finances et de l'économie, Euclide Tsakalotos et Yorgos Stathakis. © Reuters

 

 

La porte-parole du gouvernement grec, Olga Gerovassili, a accusé mercredi le FMI de miner les efforts entrepris pour parvenir un accord. « Le gouvernement, a-t-elle expliqué, est prêt à discuter de la mise en place d’un mécanisme automatique de réduction des dépenses. Mais il n’ira pas au-delà. » Le gouvernement grec estime notamment que des mesures votées par anticipation et mises en œuvre automatiquement sont anticonstitutionnelles.

Le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, a apporté son soutien à Alexis Tsipras dans ce nouveau bras de fer. Selon lui, les créanciers commettent une erreur en demandant de nouvelles mesures d’économie, après tout ce que le gouvernement grec a déjà accepté. Le plan demandé par les créanciers n’est ni raisonnable ni constitutionnel, a-t-il déclaré.

Le gouvernement américain s’est invité mercredi dans la discussion. Interrogé sur la situation, le sous-secrétaire d’État aux affaires internationales, Nathan Sheets, a déclaré que la Grèce n’aurait pas accès aux crédits exceptionnels du FMI dans la prochaine phase de son plan de sauvetage, appuyant ainsi la volonté de l’organisation internationale de se retirer du sauvetage de la Grèce. Il a ajouté que le Trésor américain soutenait la demande du FMI d’une restructuration de la dette grecque, accompagnée de plus de réformes, afin d’assurer le succès du plan de sauvetage. 

Ces nouvelles tensions ont fait l’effet d’une douche froide auprès des investisseurs financiers, qui redoutent de revoir la crise grecque, saison 6. Beaucoup craignent que le dossier ne connaisse aucune évolution notable jusqu’au référendum britannique du 23 juin. « Les Européens sont tétanisés par un éventuel Brexit. Ils ne veulent prendre aucune décision jusque-là. La Grèce risque d’en faire les frais », explique une note de Barclay’s.

 

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 21:52

 

la photo de profil de NuitDebout - Nîmes

DEMAIN JEUDI 28 :
TOUS-TES DEBOUT pour la GRÉVE GÉNÉRALE

 

12h30 PIQUE-NIQUE aux Jardins de la fontaine (on se retrouve dans les jardins de la fontaine à gauche après l'entrée principale)


15h Manifestation au départ des jardins de la fontaine


19h AG

 

Vendredi 29:
12h30 Rassemblement devant la préfecture


SAMEDI 30:
20h Forum de convergence des luttes, rencontres avec les salariés, syndiqués, organisations et associations en lutte.

 

 

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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 13:53

 

Source : http://www.numerama.com

 

 

Nuit Debout : mais qui contrôle le site NuitDebout.fr ?

 

 

 

Qui se cache derrière le site nuitdebout.fr ? Numerama est parti à la rencontre de ces militants qui font vivre le site, dont le nom de domaine a été réservé par une agence de communication parisienne, puis mis à disposition du mouvement.

Mouvement controversé et parfois incompris, Nuit Debout et ses militants occupent la place de la République depuis le 31 mars. Ceux qui sont appelés les nuit-deboutistes se sont réappropriés l’espace public mais aussi le temps, à la manière des révolutionnaires et de leur calendrier républicain puisque les nuit-deboutistes disposent de leur calendrier « marsien ». Dans le but de montrer que le mouvement ne s’essouffle pas mais aussi pour symboliser les veillées successives depuis le 31 mars, les nuit-deboutistes prolongent le mois de mars. C’est donc le 45 mars (14 avril) que nous avons rencontré des militants de la Nuit Debout qui sont à l’origine du site NuitDebout.fr.

Rendez-vous est pris au café Fluctuat Nec Mergitur de la Place de la République. Cet après-midi là, celle-ci est bloquée par des dizaines de CRS, placés à chaque artère menant à la place, dans le but de sécuriser la zone.

 

Dans un article du Monde publié le 20 avril, le quotidien fait lui aussi mention de plusieurs plaintes répétées par de militants, accusant Noémie Tolédano et son associé Bakki Youssoufou de s’être appropriés le mouvement en achetant le nom de domaine nuitdebout.fr. Ils citent également le nom de l’hébergeur bénévole du site, Benjamin Sonntag, trésorier de l’association de militants du Web la Quadrature du Net. « On est plusieurs à fournir des petits bouts d’infrastructure Internet en attendant qu’un mouvement formel existe », explique-t-il. « Les espaces que je gère sont co-administrés, on est trois administrateurs systèmes à s’être retrouvés pour créer des listes de discussion, des boîtes mails, gérer le code du wordpress, etc ».

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L’histoire d’une rencontre

Mais quelle est la genèse de nuitdebout.fr ? Les trois animateurs que nous rencontrons ne se connaissaient pas deux semaines plus tôt. Pourtant, l’organisation du site pourrait faire penser le contraire. Noémie raconte avoir rencontré Clément le 31 mars et Pierre quelques jours plus tard. Celui-ci cherchait des gens avec qui travailler sur le web. Il raconte son histoire, comme quelqu’un qui raconterait une épopée : « On a mis cinq jours à les trouver, cinq ! Impossible de trouver les personnes qui étaient derrière le site ». «  Ils se cachaient parce qu’ils avaient plein de sollicitations un peu douteuses ».

C’est la problématique du cryptage versus l’ouverture vers le monde

Mais ils ne sont pas que trois derrière nuitdebout.fr. Il y aurait en réalité une cinquantaine de développeurs à coopérer sur le site. Pour s’organiser et de se coordonner, ils ont donc mis en place un espace de chat, sur lequel chacun peut échanger ses points de vue et apporter ses contributions.

« Déjà sur Paris c’est compliqué, mais quand on voit qu’on a des gens qui sont au Quebec ou à Berlin… Alors il a fallu se munir d’un truc rudimentaire mais qui fonctionne assez bien, c’est le chat », raconte Pierre. Tout le monde peut donc avoir accès à ce salon de discussion (sur inscription, validée automatiquement), et proposer ses services à nuitdebout.fr.

Le chat est chiffré, à travers une connexion TLS et un certificat délivré par Let’s Encrypt, mais il n’y a pas de recherche particulière de confidentialité des échanges ou de protection de l’anonymat des participants. « C’est la problématique du cryptage versus l’ouverture vers le monde », explique Pierre, qui utiliserait tout de même Telegram, une messagerie chiffrée, pour l’échange d’informations plus confidentielles.

 

Le chat de nuitdebout.fr

Le chat de nuitdebout.fr

Un chat reste un chat, et quand il est ouvert à tous, ça devient une boite de pandore impossible à contrôler. Quelques jours après cet entretien, nous nous sommes à nouveau rendu sur le salon de discussion. À la base créé pour permettre au mouvement de s’organiser, il est devenu un lieu de débats d’idées, sur lequel les connectés débattent sur le revenu universel et d’autres sujets de société. Si bien que les administrateurs du site sont obligés de rappeler les règles de vie.

 

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Derrière le site, toute une équipe de développeurs est là dans le but de « trouver les meilleures solutions et les meilleures approches de développement autour du mouvement Nuit Debout », nous assure Clément. 

Chacun des trois militants présents ce jour là est salarié et occupe un emploi à côté de son investissement au sein du mouvement Nuit Debout. Qu’est-ce qui a pu les pousser à s’investir de cette manière ? « C’est parce qu’on avait les compétences, qu’on y croyait et qu’on y croit encore ».

 

Un wiki pour la Nuit Debout

Clément s’occupe de toute la partie community management et il a constaté que les mobilisations telles que Nuit Debout bénéficiaient assez peu des compétences web. C’est ensuite le bouche à oreille qui a contribué au bon déroulement du site. Plusieurs équipes, sur différentes thématiques du web, se sont ensuite constituées.

En plus de nuitdebout.fr, les militants ont créé wiki.nuitdebout.fr. Ce site sert à centraliser toutes les informations relatives au mouvement, sur le principe de l’édition ouverte à tous du célèbre Wikipédia. Pierre, l’un des trois militants et community manager de profession, décrit le Wiki de Nuit Debout comme un « facilitateur d’échanges entre les uns et les autres ». L’outil collaboratif répertorie ainsi tous les rassemblements en province mais aussi à l’étranger. Pierre, est chargé de joindre toutes les personnes qui peuvent être en possession d’informations, chères à l’alimentation de la page.

 

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Pour Noémie il s’agit surtout d’un état d’esprit basé sur l’intelligence collective : « On se dit tous qu’on sera plus intelligent ensemble qu’individuellement, et puis on croit tous en la démocratie participative ». Elle affirme que « c’est pour ça que personne n’a envie d’être le leader de ce mouvement, personne ne veut se mettre en avant ». De fait, Noémie aurait aimé préserver son identité, trahie par une recherche WHOIS, et par la publication de son nom dans Le Monde.

Mais au fond chacun y trouve son compte et y trouve une façon de s’épanouir personnellement. Pierre confesse que ça fait des années qu’il cherche des gens pour créer un outil d’e-démocratie, c’est grâce au mouvement Nuit Debout qu’il a réussi à trouver. « Ce qui est génial c’est quand tu t’aperçois que derrière il y a des centaines de personnes qui ont pensé à la même chose que toi », ajoute-t-il non sans entrain.

Mouvement parisiano-centré ?

Pour parler de NuitDebout.fr, les trois militants emploient des termes que n’importe quel community manager ou expert SEO emploierait pour parler du site et de son succès, le tout avec un brin d’humour dans la voix. Trois jours après sa mise en place, le site comptait déjà entre 40 000 et 60 000 visiteurs quotidiens. Pour Noémie, «  c’est beaucoup, surtout qu’au début c’était une seule page ».

Le site a désormais pour but d’intégrer et d’aspirer les informations des pages déjà existantes en province et ainsi leur apporter de l’audience. Pour eux, ce qui est important c’est de ne pas centraliser le contrôle de l’information puisque nuitdebout.fr c’est un nom de référence. « Alors autant que toutes les villes de province en profite et que le mouvement ne soit pas cantonné à Paris », ajoute Noémie. 

voir des gens debout sur la place de la République, ça a donné envie à beaucoup d’autres de se mobilise chez eux

Alors que les médias traditionnels ont tendance à braquer leurs caméras sur la seule Place de la République, réduisant ainsi la mobilisation à un seul mouvement parisien, les trois nuit-deboutistes refusent d’enclaver le mouvement au seul territoire parisien. D’ailleurs Clément monte au créneau : « A Lyon, un soir alors qu’il pleuvait des trombes d’eau, il y avait beaucoup plus de personnes mobilisées là bas qu’à Paris ». Noémie temporise : « On ne peut oublier le fait que tout vient de Paris, c’est la capitale qui a entraîné tout le reste du territoire ». 

Pour eux, il y a quelque chose de très symbolique et voir des gens debout sur la place de la République, ça a donné envie à beaucoup d’autres de se mobiliser chez eux, et de se soulever. D’ailleurs, ils prennent l’exemple d’une application Nuit Debout qui a été développée par une équipe de développeurs basée dans la région d’Aix-Marseille. L’équipe a contacté les militants basés à Paris et leur a offert l’application qu’ils ont développée en une nuit. Celle-ci, libre de droits, pourra être modifiée par n’importe qui. Pour les nuit-deboutistes, ça n’aurait pas été possible sans toute la communication autour du mouvement qui est faite sur les réseaux sociaux.

A plusieurs reprises, les trois collègues de Nuit Debout ont réitéré leur attachement à la « démocratie participative » et à « la démocratie liquide ». Pour eux, le web et le numérique sont les meilleurs moyens de pratiquer cette horizontalité.

 

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Cyber-militantisme, mort de la mobilisation IRL ?

Idéalistes, utopistes ou simplement engagés, les militants répondent à la question de l’avenir du mouvement avec un trait d’humour.

Pour Pierre, « l’avenir du mouvement c’est dans 10 minutes, et c’est ces enchaînements de minutes qui font l’avenir de Nuit Debout ». Le mouvement date d’un mois maintenant, et les militants refusent toute hiérarchisation. « Il est donc logique que Nuit Debout mette plus de temps à se développer qu’un mouvement politique basé sur schéma classique, à savoir un seul et unique chef en haut de la pyramide », dit Pierre.

L’avenir du mouvement c’est dans 10 minutes, et c’est ces enchaînements de minutes qui font l’avenir de Nuit Debout

Mais les militants se félicitent néanmoins d’une chose qui les fait bien rire : « On a 95 000 personnes qui ont liké la page Facebook de Nuit Debout, ce qui est bien plus que le nombre d’adhérents au Parti Socialiste ». Ils assurent récolter en moyenne 5000 likes chaque jour sur Facebook et atteindre 4 millions de personnes sur le réseau social.

Mais toute cette mobilisation sur les réseaux sociaux, n’est-ce pas la mort de la mobilisation dans la rue ? Les trois militants s’en défendent ; pour eux c’est une façon de donner l’opportunité à n’importe qui de participer à un événement. Noémie en est convaincue : « On pense aux gens qui sont à la campagne, là où il ne se passe rien et où il n’y a pas de Nuit Debout. On reçoit aussi des messages sur FB de personnes qui sont handicapées et qui ne peuvent pas sortir de chez elles et qui sont heureuses de suivre le mouvement grâce à internet ».

Pierre reprend d’ailleurs l’exemple du live Periscope de Rémy Buisine qui a été suivi par 80 000 personnes : « des dizaines voire des centaines de personnes se sont déplacées après avoir suivi le stream de Remy Busine, il a réussi à toucher 80 000 personnes dont des indécis qui ont ensuite pu se faire un avis sur le mouvement, ça c’est génial ». Ils sont tous d’accord sur un point, pour eux c’est les réseaux sociaux qui alimentent le mouvement. 

Ils voient tous à travers l’outil numérique « l’espoir d’une démocratie ouverte ». Pour eux le problème réside dans le fait que la politique et l’économie ont très peu innové en 200 ans. Pour Pierre, « c’est dingue de voir qu’on arrive à créer des intelligences artificielles et envoyer des trucs sur des planètes, alors qu’au niveau politico-économique c’est le moyen-âge ». Pour Nuit Debout, les outils numérique seraient donc une façon de relancer le progrès.

 

 

Source : http://www.numerama.com

 

 

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