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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 18:50
lindependant.fr
 Le 14/01/2012 à 06h00

 

 

AGIR Le Collectif narbonnais des Indigné(e) s et des Révolté(e) s sera une nouvelle fois dans la rue ce dimanche 15 janvier, et plus précisément devant les Halles. Le rendez-vous est fixé à 10 h 30, et les membres du collectif échangeront avec les passants.

Un repas pourra même être partagé sur le parvis Mirabeau avec ce que chacun et chacune aura pu apporter.

A 14 h, une assemblée populaire sera organisée, AG à laquelle tout un chacun pourra participer.

"Un temps de réelle démocratie ensemble pour envisager les actions futures. Nos revendications sont multiples et touchent à l'économie, au social, au politique", souligne le Collectif narbonnais des Indignés.

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 18:46

 

 

sudouest.fr

06h00 -Par Emmanuelle Chiron


Au-delà des actions menées, comme celle qui se prépare aujourd'hui, le mouvement saintais des Indignés s'est structuré.

 

 

Pour les Indignés, se réunir correspond à « partager un grand pique-nique avec les idées des autres ».
Pour les Indignés, se réunir correspond à « partager un grand pique-nique avec les idées des autres ». (photos dr)

Nicolas et Jean-François sont « des Indignés ». Mais aujourd'hui, ça veut dire quoi être un « Indigné » ? Les passants les aperçoivent bien ces gens qui brandissent des pancartes, discutent dans la rue et écrivent des slogans à même le sol. Mais savent-ils vraiment que ces Indignés se réunissent tous les lundis soirs, chez un particulier ? Peut-être pas. Et savent-ils aussi qu'ils parlent pendant des heures, se confrontent car ils n'ont pas tous la même opinion, et qu'ils essayent, au final, de faire ressortir quelque chose de bon de tout ça ?

« Tous désobéissants »

Ils sont pourtant une centaine d'Indignés à se réunir le lundi soir à Saintes. « Nous ne sommes pas une centaine chaque soir, ça tourne. C'est un temps de discours et d'échanges, raconte Nicolas. Ça me fait penser au film " Tous au Larzac " quand ils disent qu'il y a une porosité des idées à être tous collés les uns aux autres, là c'est pareil, nos idées finissent par se mêler même si nous n'avons pas les mêmes. »

Échanger, sans oublier de se faire remarquer, reste leur credo. « D'où les actions comme celle d'aujourd'hui, pour essayer de dire aux autres " qu'est-ce que c'est d'être indigné " », explique Jean-François.

Une manifestation qui rendra hommage aux désobéissants avec la distribution de faux billets. « Nous sommes tous des désobéissants », rappelle Jean-François. « Aujourd'hui, des lois européennes sont pondues mais elles sont inapplicables, du coup de plus en plus de gens sont dans l'illégalité même s'ils ne le savent pas vraiment », renchérit Nicolas.

Les deux Indignés ne pensent pas être les plus grands intellectuels de la planète, mais pour eux, « il suffit de lire ce qui fait réfléchir aujourd'hui, ce n'est pas compliqué ». Engagés et lucides sur l'état de la société et de la démocratie, ces Saintais souhaitent faire passer ce message aujourd'hui, à 14 heures, devant le palais de justice. « Prévoyez vos après-ski et doudoune, il va faire froid », prévient Nicolas. Un vent frais ne les empêchera pas de discuter et d'entreprendre une de leur assemblée populaire. Ils « occuperont la place » comme leurs homonymes à Cognac, à Angoulême et à La Rochelle.

La porte est ouverte

« Nous nous sommes rencontrés et nous essayons de partir sur des actions communes », détaille Jean-François. La porte n'est pas fermée chez les membres du mouvement, bien au contraire, il suffit de la pousser pour prendre place. « Nous sommes surtout dans un mouvement pacifique, ajoute Nicolas. Nous sommes dans le vrai après tout, il n'y a qu'à voir ce qui se passe, le système va éclater, personne ne peut plus rien faire, nous allons vers l'inversement de la tendance actuelle. »

Pour rejoindre les Indignés saintais ou se renseigner sur eux, un compte sur le site communautaire Facebook a été ouvert ou, par mail, indignessaintais@gmail.com

Saintes · La Rochelle · Charente-Maritime

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 18:43

 

http://les-indignes-stephanois.forcinfo.com/?p=422

 

Posted: 14th janvier 2012 by Admin 2 in Actualités, Vidéos des Indignés Stéphanois

 

 

Ce Mardi 10 janvier 2012, le squat La Plage, 86 rue de la sablière, Saint-Etienne, a été évacué.

La dizaine de per­son­nes qui y logeait, a été mis à la rue par nos forces de polices. Pourtant la jus­tice avait estimé que, compte tenu de l’absence de voies de faits ou d’arrêté de péril, on pouvait accorder la trêve hivernale aux habitants du squat … La préfecture, donc l’État, en a apparemment juger différemment.

« En effet, un squat ne bénéficie pas de la trêve hivernale s’il est l’objet d’un « arrêté de péril » ou si la « voie de fait » est reconnue par le tribunal… Or ce n’était pas notre cas. » source

« La Plage » proposait des ateliers et stages de coutures, des projections de films avec discussions et bouffes, bien sûr tout ceci à Prix Libre sans obligation.

 

La vidéo courte:

 

 

 

La vidéo longue

 

 

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 18:36

varmatin.com

Publié le samedi 14 janvier 2012 à 11h44 - 1
   

Le mouvement des Indignés gagne-t-il Toulon ? Peut-être bien. Le mouvement des indignés du Var se mobilise durant tout le week-end.


Des affiches ont fleuri partout en ville pour annoncer cette mobilisation. Cela commence dès aujourd’hui, à 14 h, avec un rassemblement sur la place de la Liberté. L’objectif ? Que les indignés se rencontrent, discutent et partagent.

Les échanges se poursuivront demain à partir de 11 h aux Lices avec un pique-nique citoyen. Au menu : débats démocratiques, animations, groupes musicaux, ateliers créatifs...

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 18:33
AFP Publié le 14/01/2012 à 16:32  Figaro.fr

Des dizaines d'"indignés" en provenance de plusieurs pays, notamment d'Espagne et de France, ont manifesté à l'improviste aujourd'hui sur la place Saint-Pierre, aux cris de "liberté" et de "non à la violence" mais aussi d'"Eglise corrompue" et de "pape criminel".

Quelques dizaines de personnes au total, venues avec leurs tentes colorées, se sont rassemblés par beau temps sur la place devant les fenêtres des appartements du pape. L'une est même brièvement montée sur l'arbre de Noël géant encore installé après les festivités de Noël et de l'Epiphanie.

Une autre levait une pancarte avec la phrase "lève-toi et marche", une allusion à la guérison miraculeuse d'un paralytique par Jésus dans les Evangiles. Les protestataires criaient aussi: "le Vatican doit payer les impôts comme tout le monde", en allusion aux exemptions fiscales immobilières dont bénéficient les palais pontificaux situés en dehors du Vatican, en vertu des accords de Latran de 1929.

Les agents de police contrôlaient la situation sur la place et ont fait reculer les manifestants derrière des barrières métalliques qui entourent l'arbre de Noël.
Trois jeunes ont été interpellés pour des contrôles d'identité. Pendant ce temps d'autres protestataires criaient "libérez notre compagnon", en français.

Cette manifestation a eu lieu quelques heures après que le président du Conseil Mario Monti se fut entretenu de la crise économique en Italie avec le pape Benoît XVI au Vatican.

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 18:29
| Par François Bonnet

La dégradation de la note de la France n’est pas une surprise. Dès novembre, nous l’annoncions comme imminente (lire ici l'article de Martine Orange), tant l’évolution de la crise des dettes publiques en Europe et l’incapacité du couple franco-allemand à l’endiguer la rendaient inéluctable. Elle peut même apparaître comme logique, voire bienvenue si l’on veut bien considérer qu’enfin, le vrai débat va pouvoir commencer. Combien de gesticulations politiques, de compromis médiocres et de confiscations démocratiques (lire ici) ont-ils été effectués ces derniers mois au seul prétexte de ne pas « agacer » les marchés et ces chères agences de notation ?

Au moins le paysage est-il éclairci. L’ampleur de la crise, comme nous n’avons cessé de le répéter dans nos éditoriaux et analyses, ne peut se satisfaire d’une gestion désordonnée faite sur fond de calendrier électoral en France, mais aussi en Allemagne. Cette perte du triple A de la France vient à point nous rappeler comment l’Europe, faute de volonté et d’ambition politique depuis deux ans, a été incapable de forger des accords qui auraient permis d’imposer aux banques, aux marchés et par conséquence aux agences de notation une politique basée sur la régulation, la solidarité et l’ambition sociale.

 

Nicolas Sarkozy, le 9 décembre, conférence de presse. 
Nicolas Sarkozy, le 9 décembre, conférence de presse.© (Elysée.fr)

 

Puisque ce même vendredi les représentants des banques ont en plus suspendu les négociations sur la restructuration de la dette grecque, c’est donc tout le village Potemkine construit à coup de « sommet européen de la dernière chance » qui s’écroule. Nous en étions restés au faramineux conseil européen du 9 décembre, et à son accord censé sauver l'euro et éteindre la crise des dettes souveraines. Comme prévu (lire ici notre article : Sarkozy et l’« accord européen », les dessous d’une supercherie), il n’en reste rien.  

Avant cette nouvelle initiative de Standard and Poor’s, l’Europe elle-même s’employait à détricoter habilement ce que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel avaient imposé en décembre : un nouveau traité européen définissant une nouvelle gouvernance européenne. A Bruxelles, notre collègue Ludovic Lamant (lire ici son confidentiel) a justement constaté que le processus de ratification de ce texte par les Etats membres pourrait être bien plus long que prévu : même s’il était formellement adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement avant mars – voire dès la fin janvier –, la ratification s’échelonnerait jusqu’en… 2013.

Bip-Bip vs Coyote

Cette perte du Triple A – « ce trésor national », selon l’oracle Alain Minc  n'est donc pas une surprise. Mais elle est un événement et il concerne en tout premier lieu Nicolas Sarkozy. Depuis le 31 décembre et ses vœux télévisés aux Français, le président est engagé dans une ébouriffante tentative de storytelling, visant à force d’agitations, d’annonces tous azimuts, de « cellule riposte », de cérémonies de vœux (la dernière aura lieu après le 25 janvier), à nous construire une France virtuelle dotée d’un président-candidat autre, lui-même armé d’un tout nouveau programme !  

Vous pensiez assister à une campagne électorale ? Pas du tout. Nous sommes en début de mandat et le président engage de vastes réformes structurelles : la TVA sociale ; la taxe Tobin ; la réforme de la justice (généralisation des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels) ; l’intégration progressive des salariés précaires dans la fonction publique. Sans oublier un vaste sommet pour l’emploi, une reprise des négociations avec les syndicats, un projet de formation des chômeurs, une réforme de l’éducation. Vous avez dit crise de la zone euro ?  

C’est cet activisme hypnoptique que François Fillon a relayé ces derniers jours, en rencontrant les parlementaires de la majorité. Pour leur annoncer une session exceptionnelle du Parlement, sans doute jusqu’à début mars ! Et pour présenter une batterie de projets de lois à examiner en urgence ! Pour tous ceux qui se souvenaient de l’humble interview présidentielle au Figaro Magazine, en mars 2010, ce tournis d’annonce a semblé aberrant : « Au second semestre 2011, le gouvernement marquera une pause pour que le Parlement puisse, s'il le souhaite, délégiférer et compléter toutes les réformes pour les améliorer », disait alors Nicolas Sarkozy.

L’Elysée, toujours fier de délivrer quelques formules guerrières, a défini la stratégie. Après la « cellule riposte », voici la campagne dite « cible mouvante » : vous le croyez ici, il est déjà là-bas. C’est le feu follet version derviche tourneur. Ou plus simplement le remake du vieux comics de la Warner, Bip-Bip/Sarkozy contre Coyote/Hollande :

 

 

 

Bip-Bip Sarko pensait ainsi dicter l’agenda, créer l’actualité, redevenir ce qu’il fut en 2007-2008 : le grand rédacteur en chef de la France et des médias, contraints de soupeser le moindre soupir présidentiel et de demander aux concurrents leurs réactions.  

Standard and Poor’s a au moins le mérite de mettre fin au dessin animé. La réalité est de retour ! Etats en faillite, égoïsmes nationaux, peuples écrasés par l’austérité, chômage de masse, échecs européens. Et pour comprendre ce qui est en train de survenir, anticiper les prochaines crises, cela signifie regarder en arrière, faire le diagnostic des actions conduites depuis deux ans, de cette avalanche d’annonces non suivies d’effet, de plans mirifiques devenus mesurettes.


Un florilège Baroin

Nul doute que gouvernement et UMP vont maintenant se livrer à une pédagogie active du « Ce n’est rien ». François Baroin a commencé dès vendredi soir au journal de France-2, estimant que ce n'était "pas une catastrophe" (lire ici notre article). Tant pis pour le bavard Alain Minc qui déclarait le 28 octobre dernier, sur Europe1 : « Nicolas Sarkozy est accroché au AAA de la France de manière totale, il joue sa peau d'une certaine façon. C'est un choix profond. Il ne peut pas se permettre une dégradation. »

Il est vrai que l’essayiste ne faisait alors que relayer la parole gouvernementale. Le 17 octobre, François Fillon assure que ce triple A « est un acquis extrêmement précieux qu'il ne faut en aucun cas fragiliser et c'est un acquis […] qui n'est pas intangible ». En écho, le ministre des finances, François Baroin, s’emploie à rassurer les Français : « Nous serons là pour conserver ce triple A. C'est une condition nécessaire pour protéger notre modèle social, ose-t-il alors. Nous prendrons toutes les mesures, donc il n'y a pas d'inquiétude. Tout est mis en œuvre depuis trois ans pour ne pas être dégradés. »

Rassurant et assuré, François Baroin ose même presque tout : puisqu’il s’agit de décrédibiliser le candidat Hollande, voilà le ministre qui, deux jours plus tard, s’emballe. Si le programme du PS était mis en œuvre, dit-il, cela « vaudrait à la France de voir sa note dégradée en deux minutes ».

Début décembre, il a fallu faire oublier ce bêtisier, tant il devenait évident que l’évolution de la crise de la zone euro et les échéances d’emprunt de la France provoqueraient la dégradation de sa note. François Fillon et François Baroin se sont donc livrés à l’exercice inverse : non à l’émotion des marchés, aux humeurs des agences, à « l’immédiateté ». Seule compte « la direction », « la trajectoire politiquement structurée et budgétairement rigoureuse que l'Europe, que la France ont décidé d'adopter », croit savoir le premier ministre.

Voilà donc l’agenda de campagne de Nicolas Sarkozy bouleversé. Le président l’acceptera-t-il ? Ce n’est pas certain tant le dernier trimestre 2011 a montré combien son action européenne était d’abord déterminée par les enjeux de politique intérieure. Mais l’accélération probable de la crise, le réveil des institutions européennes (Parlement et commission) jusqu’alors marginalisées et les actions demandées par d’autres pays obligeront sans doute l’Elysée à dévier de son programme. La vraie campagne présidentielle débute enfin. Tant mieux.

 

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 17:16

 

finance.blog.lemonde.fr

13 janvier 2012

 

 

L’échec des négociations avec le secteur privé, dans un contexte où les notations des pays de l’Eurozone vont être abaissées, ne peuvent qu’enflammer les pires craintes liées de la dette souveraine. Comme la Grèce doit refinancer 14,4 milliards d’euros en mars, cette situation pourrait confronter le pays à une échéance infernale.

L’enjeu est considérable en effet : cette négociation est la première de ce type qui ait été tentée sans que le pays émetteur soit en défaut de paiement. Dans la plupart des crises, les restructurations interviennent après l’interruption des paiements.

L’accord arraché par  Herman van Rompuy, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy au milieu de la nuit du 15 au 16 octobre n’a toujours pas été exécuté, notamment parce que l’idée d’augmenter le Fonds Européen de Stabilité Financière est très vite apparue comme irréalisable.

A l’issue de ce sommet, le chiffre utopique d’une réduction de la dette grecque de 100 milliards d’euros grâce à une concession majeure des détenteurs privés des obligations grecques avait même été cité alors qu’aucune analyse ne permettait de « trouver » plus de 50 milliards d’euros.

Le mécanisme prévu dans cet accord est un échange  volontaire des dettes à échéance courte contre des obligations à trente ans dont le montant nominal serait le même. Il ne s’agit donc pas de renoncer à la créance ce qui évite aux banques de prendre leur perte immédiate.

Le taux d’intérêt étant à un niveau beaucoup plus bas que le taux de marché, la Grèce gagne sur deux fronts : d’une part, elle ne doit pas rembourser le principal de la dette pendant dix ans. D’autre part, la charge d’intérêt est substantiellement plus basse que n’importe quel financement. C’est donc une réduction des charges d’intérêt et des montants de remboursement du principal. Le premier réduit le déficit budgétaire tandis que le second réduit le recours a l’endettement.

Pourquoi les discussions sont-elles rompues ?

Officiellement, selon le communiqué de l’International Institute of Finance, parce que l’offre n’a pas recueilli la repose constructive attendue de toutes les parties. Ce que cela cache est simple : La Banque Centrale Européenne a refusé de prendre sa part dans l’effort collectif du secteur privé pour permettre d’atteindre le montant de 100 milliards qui ne pouvait, comme prévu, provenir du seul secteur privé. Dans ce contexte, le nombre d’institutions financières privées qui ont accepté cette proposition n’a pas recueilli le minimum requis pour que le résultat soit significatif et reparti de manière équitable.

Ma prévision est que cette rupture va amener les participants à comprendre quelle sera la situation de la Grèce sans cette participation du secteur privé et peut être permettre de trouver des solutions adéquates avant mars. Elle n’est bonne pour personne : même la BCE en souffrirait. Dans un contexte tres tendu sur les marches des obligations souveraines, il est peut être utile de constater que l’inaction de l’Europe a permis aux obligations grecques a dix ans de perdre tellement de valeur que le rendement que l’on peut obtenir est passé de 10 a 35%. Je rappelle que la crise grecque dure depuis plus de deux ans.

 

 

Ce graphique est une condamnation de tout le processus de gestion de la dette grecque par les dirigeants politiques de l’Eurozone.

 

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 17:12
| Par La rédaction de Mediapart

Des milliers de Tunisiens se sont rassemblés samedi 14 janvier sur l’avenue Bourguiba à Tunis pour fêter le premier anniversaire de la chute de Ben Ali et clamer leur droit au travail et à la dignité. Certains participants ont réclamé la reconnaissance pour les «martyrs» abattus lors du soulèvement de décembre-janvier.

Plusieurs blessés de la révolution ont d'ailleurs entamé un sit in devant le palais gouvernemental à la Kasbah. Selon un décompte de l'ONU, 300 Tunisiens ont été tués et 700 blessés durant le soulèvement. «Nos blessés et nos martyrs n'ont pas eu la reconnaissance qu'ils méritent», a estimé, la veille, le président tunisien Moncef Marzouki dans une déclaration diffusée sur la chaîne nationale.

D'autres manifestants ont défilé sur l'avenue en criant: «Le peuple tunisien est libre et ne veut pas de l'ingérence américaine ni de celle du Qatar!», alors que l'émir de ce pays, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, est actuellement l'invité des autorités tunisiennes, en compagnie d'autres leaders arabes dont le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, et le chef du Conseil national de transition libyen, Moustapha Abdeljalil. Le Qatar et le parti islamiste tunisien Ennahda, vainqueur des élections du 23 octobre, entretiennent des relations étroites. Une cérémonie officielle commémorant le 14 janvier 2011 est prévue dans la journée au Palais des Congrès à Tunis en présence de ces responsables arabes et de diplomates occidentaux.

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 17:07

Leur dégradation, notre réponse: la perte, vendredi 13 janvier, par la France de son triple A financier rend d'autant plus pertinente et actuelle l'initiative prise par Attac en partenartiat avec Mediapart: l'organisation, dimanche 15 janvier, à Paris, d'une conférence internationale, initulée Leur dette, notre démocratie.

Dimanche 15 janvier, de 9 h 30 à 18 h, se tient donc à Paris une conférence internationale organisée par l'association Attac en partenariat avec Mediapart. Intitulée Leur dette, notre démocratie, cette université populaire abordera, en trois tables rondes et un intermède théâtral, la question des réponses citoyennes à la crise. Des indignés venus de Grèce, de Tunisie, d'Espagne, des Etats-Unis, d'Allemagne ou d'Islande participeront aux débats qui seront notamment conclus par Stéphane Hessel. Dans l'édition participative du Club de Mediapart consacrée à cette initiative (à lire ici), vous trouverez plusieurs textes de référence produits par Attac sur la crise financière et sa gestion catastrophique pour les peuples par nos actuels gouvernants.

 

 

Depuis sa création en 2008 et, surtout, depuis l'accélération de la crise historique que traversent nos sociétés, tout à la fois financière, sociale, démocratique, Mediapart appelle de ses vœux un sursaut populaire qui redonne force et vie aux idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité. Certes, il va sans dire que nous souhaitons sans barguigner, comme le rappelle notre prochain ouvrage collectif Finissons-en!, suite et fin de N'oubliez pas!, tourner en 2012 la page d'une présidence sarkozyste catastrophique, accélératrice d'une dégradation nationale déjà advenue et dont le triple D se décline en division (du peuple par la désignation de boucs émissaires), destruction (du pacte social et démocratique issu du programme du CNR de l'après-guerre) et dépression (de l'esprit public d'un pays miné par la corruption, les privilèges et les oligarchies).

Mais, dans la diversité des approches de ses journalistes comme des sensibilités de ses lecteurs, notre journal participatif n'a cessé de rappeler que cette condition nécessaire ne sera pas suffisante pour inventer une réponse qui soit à la hauteur des défis que nous lance la réalité du monde dans l'affrontement incertain d'espérances nouvelles et d'inquiétudes profondes, entre progrès et régressions, guerres et révolutions, destructions et inventions, désastres et métamorphoses. Aboutissement extrême de la dérive présidentialiste qui dévitalise notre démocratie, cette présidence devrait nous avoir définitivement avertis qu'il ne suffira pas de changer de président pour changer le système qui est au ressort du déclin de notre République, ici entendue comme l'horizon toujours en chantier d'une exigence radicalement démocratique (c'est l'alerte d'un autre livre de Mediapart, Le Président de trop, paru en 2011 et présenté ici sur mon blog).

 

 

Si Indignez-vous!, le libelle de Stéphane Hessel conçu à la manière des brochures révolutionnaires qui accompagnèrent l'aube démocratique de 1789, a eu un tel succès, c'est qu'il portait cette invitation à prendre en charge notre destin nous-mêmes, dans l'engagement individuel et la solidarité collective. Ce fut l'invite d'un résistant de toujours à nous souvenir que nous sommes les premiers responsables de notre liberté et que, si les circonstances déterminent les hommes, les hommes font aussi les circonstances s'ils savent se dresser contre la fatalité et l'inéluctable, en faisant mentir une histoire qui serait écrite par avance. Dans le registre qui, professionnellement, est le nôtre – l'information –, c'est ce que Mediapart a voulu démontrer, en comptant sur ses seuls lecteurs pour dire non au journalisme de gouvernement et à la presse industrie (retrouvez ici et  nos engagements initiaux).

 

 

Chacun aura compris, avec ce rappel, pourquoi la rencontre entre Attac et Mediapart est naturelle. Née en 1998, aujourd'hui présente dans une cinquantaine de pays et comptant près de 10 000 membres regroupés dans plus de 170 comités locaux, l'Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac) se définit comme « un mouvement d’éducation populaire tourné vers l’action, considérant que le premier outil pour changer le monde est le savoir des citoyens » (pour tout savoir sur Attac, consultez son site ici). Soucieuse de pluralisme, ses adhérents relevant de diverses sensibilités partisanes ou intellectuelles, Attac a pour premier objectif d'impulser la réflexion dans une élaboration collective qui évite les pensées de système figées ou les systèmes de pensée rigides, se méfiant des sectarismes et des exclusives.

Attac illustre la vertu de l'entêtement et de la persévérance dans la fidélité au refus premier de l'inacceptable et de l'intolérable. Cette année 2012 commence ainsi par cette ironie de voir la mesure phare portée par l'association à son origine – une taxation des transactions financières, inspirée des travaux de l'économiste américain James Tobin – aujourd'hui reprise avec démagogie, voire muflerie par ceux-là mêmes qui n'ont cessé de la combattre, de la ridiculiser et de la piétiner (lire ici l'article de Laurent Mauduit sur le mensonge à ce propos de Nicolas Sarkozy). Faudra-t-il autant de temps pour que la dernière proposition lancée par Attac, totalement pertinente par sa rationalité et son efficacité, fasse son chemin jusque parmi des démagogues affolés par leur propre impuissance à juguler la crise ? D'emblée relayée par Mediapart, cette nouvelle campagne inaugurée à l'automne 2011 réclame un audit citoyen de la dette publique (lire ici l'article de Ludovic Lamant et là le texte de l'appel). Et combien de temps faudra-t-il pour que cesse de se déverser cette morgue qu'incarne jusqu'à la caricature l'entremetteur Alain Minc, cette boussole qui indique toujours le sud, lequel, non content d'avoir jugé « grotesquement psychologique » la crise à ses débuts, jette toute sa bile acrimonieuse sur cette indignation contre l'injustice qui n'a pas d'âge parce qu'elle sera toujours la jeunesse du monde (lire ici le billet où Laurent Mauduit lui réplique).

De même que nous avions accompagné – et que nous accompagnerons encore – le travail salutaire des « économistes atterrés » (lire ici nos premiers articles et là le compte-rendu de notre réunion publique), dont certains sont parallèlement animateurs d'Attac, qui ont tiré à temps un signal d'alarme sur la crise que n'ont pas voulu entendre des élites dirigeantes asservies au système capitaliste, Mediapart a donc accepté comme une évidence d'être partenaire de la conférence internationale organisée par Attac dimanche 15 janvier à Paris. C'est ainsi que Martine Orange, Ludovic Lamant et Laurent Mauduit animeront les trois tables rondes de la journée que j'introduirai aux côtés d'Aurélie Trouvé, co-présidente d'Attac.

Sous l'intitulé Leur dette, notre démocratie, ce sera une journée de réflexion et de discussion (de 9 h 30 à 18 h) autour de l'analyse de la crise, de ses causes véritables et des réponses possibles qui ne seraient pas une nouvelle capitulation devant le monde tel qu'il est et court à la catastrophe, et par conséquent un renoncement à le transformer. Susan George, du collège des fondateurs d'Attac, et Jean-Marie Harribey, de son conseil scientifique, tireront la conclusion des travaux en compagnie de Stéphane Hessel. L'entrée est libre, et en venant nombreux vous signifierez qu'au-delà de l'alternance par le bulletin de vote, vous souhaitez une alternative pour laquelle vous êtes disponibles. 

Voici le programme complet de cette journée:

Conférence internationale 
« Leur dette, notre démocratie »
Paris, 15 janvier 2012
Espace Reuilly, 21, rue Hénard, Paris XIIe


9h30-10h Introduction Edwy Plenel (Mediapart), Aurélie Trouvé (Attac)

10h-12h La dette publique contre les peuples
animation: Martine Orange (Mediapart)

– comment la dette publique est-elle instrumentalisée pour placer les pays (à commencer par la Grèce) sous tutelle de l'Union européenne et du FMI ? 
– d'où vient-elle ? à quoi sert-elle dans le capitalisme d’aujourd’hui ? 
– est-elle légitime, peut-on la restructurer et comment ?
– comment remettre la dette dans le champ du débat démocratique ?

Geneviève Azam (CS Attac), Marie Laurence Bertrand (CGT), Annick Coupé (Solidaires), Raquel Freire (Movimento 12 Março), Dominique Plihon (CS Attac), Chafik Ben Rouine (Comité pour l'audit de la dette tunisienne),  Eric Toussaint (CADTM)

12h-13h Déjeuner

13h-15h Indignation et luttes citoyennes : comment dépasser les limites de la représentation ?
animation : Ludovic Lamant (Mediapart)

– quelle est la portée de la critique des banquiers et des politiciens par les Indignés, d’Europe et d’ailleurs ? 
– de quelles pratiques démocratiques, de quelle nouvelle citoyenneté les mouvements de résistance à l'hyperaustérité sont-ils porteurs ? 
– démocratie directe, délibérative, participative, tirage au sort : quelles innovations institutionnelles pour une souveraineté populaire active ?

Cristina Asensi (Movimiento 15M, Attac Espagne), Aris Chatzistefanou et Katerina Kitidi (réalisateurs de Debtocracy, Grèce), Isham Christie (Occupy Wall Street), Thomas Coutrot (Attac), Nicolas Haeringer (CS Attac), Yves Sintomer (politiste), Katrin Oddsdottir (membre de l’Assemblée constituante islandaise), Jean-Baptiste Eyraud  (DAL)

15h-15h45 Le tribunal populaire des banques
(une coproduction théâtrale Naje-Attac)

Courte pièce satirique sur les délires et les dérives de la finance, coproduite par la Compagnie Naje (voir son site ici) et Attac.

16h-17h30 Quels remèdes à la crise démocratique européenne ?
animation: Laurent Mauduit (Mediapart)

– ils veulent accélérer l’intégration européenne pour rassurer les marchés : l’austérité permanente sous tutelle des agences de notation est-elle durablement compatible avec la démocratie ?
– pour une alternative à l'Union européenne : sur quelles bases refonder l'Europe, avec quelles forces ?

Max Bank (Attac Allemagne), Philippe Corcuff (sociologue), Bernadette Groison (FSU), Pierre Khalfa (Fondation Copernic),  Frédéric Lordon (économiste)

17h30 -18h Conclusion :  Susan George, Stéphane Hessel, Jean-Marie Harribey.

 

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 17:01

 

Rue89 - 14/01/2012 à 17h34

Signalé par Blandine Grosjean Validé par Laurent Mauriac

 

à lire sur NYTimes.com  

Les conflits entre riches et pauvres surpassent les frictions raciales entre les immigrants et les Américains natifs et tendent à devenir la principale source de tensions dans la société américaine, selon une étude rendue publique mercredi dernier dont rend compte le New York Times.

Selon cette étude du Pew Research Center, les deux tiers des Américains pensent maintenant qu'il y a des « conflits forts » entre riches et pauvres aux Etats-Unis, signe que le sujet des inégalités de revenus brandi par le mouvement Occupy Wall Street ou par le parti démocrate inquiète de plus en plus l'opinion publique.

Ce thème est aussi en train de devenir un sujet majeur du débat politique. Le président Barack Obama le prend à son compte à l'approche de la campagne pour sa réélection et il agite également les primaires républicainesSi ça continue, il sera bientôt question de « lutte des classes »...

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