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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 18:31

 

euronews.com/ - 28/05 22:43 CET


La libération de Ioulia Timochenko, voilà ce que réclament entre autres les 6 formations de l’opposition ukrainienne qui ont décidé d‘élaborer un programme commun en vue des législatives de l’automne. Leur objectif est de devenir la grande force d’opposition pro-européenne capable de chasser le président en place. Cette alliance pourrait donner la part belle à Arseniy Yatsenyuk, ancien ministre des Affaires étrangères, désormais leader du Front pour le changement.

“Regardez comment l’affaire Timochenko a été traitée, c’est de la persécution politique, c’est la preuve qu’il n’y a pas de réel système judiciaire. C’est une justice à l’emporte-pièce, avec des juges incapables de rendre les verdicts qui s’imposent.”

Dans un pays durement touché par la crise économique, le message commence doucement à porter ses fruits, les sondages créditent l’opposition de près 15 % d’intentions de vote.

“Je ne suis pas satisfaite par ce gouvernement, j’aimerais croire ce que raconte l’opposition, mais malheureusement la confiance absolue n’existe pas”, déclare une habitante de Kiev.

“Les élections d’octobre feront figure de test difficile pour l’opposition qui réfléchit déjà aux présidentielles de 2015. Pour l’heure, son programme de lutte contre la corruption et pour une réforme de la justice semble être accueilli avec un certain scepticisme par les Ukrainiens”, commente notre correspondant à Kiev, Sergio Cantone.

Plus d'actualités sur : Ioulia Tymochenko, Manifestation, Opposition, Ukraine

Copyright © 2012 euronews

 

 


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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 18:26

 

Nos sœurs et frères d’Espagne appuient les revendications légitimes du peuple québécois


Le peuple espagnol est dans les rues depuis bientôt 13 mois et il affiche sa solidarité avec le peuple québécois comme en témoigne ce texte qu’il nous ont fait parvenir :  « Toute notre solidarité depuis l´Espagne, aux indignés québécois, nous sommes l’assemblée populaire du 15M (Monte-Alto) de la Corogne/ Espagne. Salutations à vous tous.» 1 ano ocupando as rúas

 

Chers Indignados nous sommes avec vous par delà l’océan. El pueblo unido jamás será vencido

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 18:19
Image Temporaire
AFP Photo/Yuri Cortez
lexpress.fr
Les Indignés gagnent le Mexique - 29/05/2012

A Mexico, les Indignés s'appellent "je suis 132", du nom d'un collectif d'étudiants en quête de démocratie. Au cours d'une manifestation dans la capitale mexicaine, ce lundi, ils réclament notamment la diffusion du débat entre les quatre candidats à l'élection présidentielle du 1er juillet prochain.

 

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 18:13
Des indignés se présentent aux Législatives (Démocratie Réelle)

On les croyait résignés en france, les indignés se lancent à la conquête de l'Assemblée Nationale le 10-17 juin.

Après quelques décennies de progrès techniques et industriels permettant d'envisager une société où les besoins primaires de tous(eau, logement, électricité, etc.) seraient assouvis, force est de constater qu'il n'en est rien, et que de surcroît, nos politiques tendent à détruire les acquis sociaux si chèrement obtenus par nos aïeux et à creuser un écart toujours plus grand entre les plus démunis et les nantis.

Il serait peut-être temps de remettre en cause le fonctionnement même de nos institutions.

Issu d'un rassemblement d'indignés, le mouvement "Démocratie Réelle" cherche à proposer une alternative concrète à notre système politique, dans laquelle tous les citoyens seraient égaux politiquement.

Totalement apartisan, ce mouvement présentera des candidats aux élections législatives en proposant aux citoyens de leur rendre le pouvoir législatif afin d'obtenir un réel contre-pouvoir populaire.

L'absence de démocratie

"le pouvoir du peuple, pour le peuple, par le peuple" A. Lincoln

Où en est-on aujourd'hui en ce qui concerne la démocratie ?

Nous pouvons déjà constater que la souveraineté populaire n'existe plus, elle fait place désormais à la souveraineté nationale (celle de nos représentants). L'exemple du référendum de 2005, bafoué deux ans plus tard par nos parlementaires, en est un bon exemple.

Il n'existe à l'heure actuelle en France, aucun recours populaire face aux abus de pouvoir de nos élus, ni aucun référendum d'initiative populaire permettant à la population d'imposer une décision et encore moins d'oreilles politiciennes attentives lorsque des milliers d'entre nous manifestent dans les rues.

En réalité, le mot citoyenneté a perdu tout son sens, nous n'avons aucune part active dans la gestion politique de notre société, nous ne sommes que des électeurs qui confions tous les cinq ans les pleins pouvoirs politiques à des représentants.

Une fausse représentativité

Le 10 et 17, nous allons confier le pouvoir législatif à un représentant qui décidera tout à notre place pendant 5 ans, sans que nous puissions, ni le révoquer, ni contester la moindre de ses décisions.

Le mandat représentatif de nos parlementaires, prévoit leur indépendance, vis à vis de leur engagement. Il s'oppose au mandat impératif qui donne le pouvoir à un individu, afin qu'il mène une action définie dans la durée et dans la tâche, selon des modalités précises auxquelles il ne peut déroger.

Ce type de mandat (impératif), est nul d'après notre constitution.

L'indépendance donnée par le mandat représentatif, est la plupart du temps bafouée par l'appartenance à un parti politique, ou par la pression de certains acteurs politiques discrets (lobbies, marchés financiers, médias etc.). Nos députés sont bien souvent redevables d'un tiers, et ainsi contraints de trahir l'intérêt général.

Pour mettre fin à ces pratiques, les candidats "Démocratie Réelle" s'engagent moralement sur un seul point : consulter systématiquement les habitants de leur circonscription sur tous les projets et propositions de lois émanant de l'Assemblée Nationale, en organisant des assemblées populaires, des débats citoyens et pour finir en organisant des référendums afin de porter le résultat de ces consultations, par son vote, au parlement.

Financement des partis politiques

Peu d'entre nous le savent, mais les élections législatives permettent de financer les partis politiques. Chaque vote pour un candidat, rapporte à son parti 1,70€ par an. L'élection d'un député rapporte en plus, 44 000 €.

La politique étant l'affaire de tous, est-il démocratique qu'une poignée de personnes vivent en fabriquant du "prêt à penser" pour le reste de la population ?

Le mouvement "Démocratie Réelle" n'est pas un parti politique, il ne bénéficiera donc d'aucune aide de l'Etat en ce qui concerne son financement. 

Concernant les indemnités parlementaire de 5 189€ par mois, les candidats "Démocratie Réelle", s'engagent à réduire de moitié leurs indemnités et à reverser le reste (environ 150 000€ au terme de leurs 5 années de mandat) à la circonscription (l'utilisation de cette somme fera l'objet d'un vote lui aussi).

Le partisanisme, "diviser pour mieux régner"

Voter pour un parti politique, c'est accepter un programme, et l'idée qu'aucun point précis ne pourra être l'objet d'un débat une fois le candidat élu.

Cette ruée vers le pouvoir, ne profite absolument pas à nous, citoyens, elle ne fait que permettre à ceux qui financent les campagnes électorales de faire passer leur liste de vœux une fois l'élection achevée.

Le mouvement "Démocratie Réelle" veut mettre fin à ce spectacle politique et remettre en cause ce système qui ne permet pas de faire ressortir les réels enjeux de notre époque.

Ce jeu du partisanisme ne profitera jamais aux peuples, nous devons réfléchir tous ensemble, nous reconnecter avec la politique et réapprendre à vivre ensemble.

1984 : pas si éloigné...

A l'image du roman 1984 de George Orwell, de nombreux mots de la langue française (Démocratie, Représentativité, Citoyenneté, République, etc.) ont été détournés, afin d'éviter toute réflexion concernant le sens de nos institutions.

L'initiative "Démocratie Réelle" s'efforcera de leur redonner leur sens.

En savoir plus : http://www.democratiereelle38.fr

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 18:02

 

| Par Martine Orange

 

Il y avait les golden parachutes, les hello packages, les retraites chapeau, les stock-options et les actions gratuites. Dans la grande mystique de l’alignement des intérêts du management sur ceux des actionnaires, une nouvelle disposition est en train d’obtenir un grand succès dans les grands groupes : la clause de non-concurrence pour les dirigeants. Qu’ils quittent de leur plein gré l’entreprise au moment de la retraite, qu’ils ne soient pas renouvelés ou qu’ils soient débarqués au vu de leurs résultats, la plupart des grands patrons bénéficient désormais dans leur contrat de cette disposition, qui se traduit par de confortables indemnités.


Au moment où leur compagnie connaît de graves difficultés et s’apprête à lancer un plan d’au moins 5 000 suppressions d’emploi, les syndicats d’Air France KLM se sont émus de découvrir les conditions de départ de leur ancien dirigeant, Pierre-Henri Gourgeon. Débarqué en octobre par le président du conseil de surveillance, Jean-Cyril Spinetta, affolé par les chiffres du groupe, celui-ci est parti avec son salaire de l’année (1,12 million), ses indemnités légales (1 million) et un dédommagement de 400 000 euros au titre d’une clause de non-concurrence pendant trois ans, soit 2,5 millions d’euros au total.  La disposition doit être approuvée lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires, le 31 mai.


Comment justifier une telle prime de non-concurrence alors que l’ancien dirigeant laisse le groupe au bord de l’asphyxie ?, s’est étonné l’Unsa d’Air France. « Cette clause ne lui a pas été imposée pour lui être agréable. Ceci a été fait dans l’intérêt du groupe », a répondu un porte-parole du groupe. Air France fait valoir qu’il aurait pu être embauché par une compagnie du Golfe, comme cela avait été le cas pour un ancien dirigeant du groupe australien Qantas. De toute façon, la prime, approuvée par le conseil d’administration, a déjà été versée.


Même la présidente du Medef, Laurence Parisot, a du mal à souscrire aux arguments d’Air France. « Quand une entreprise est en situation d'échec, en situation de difficulté, le dirigeant qui quitte l'entreprise ne doit pas recevoir, sous quelque forme que ce soit, de golden parachute. Or là, on a l'impression qu'il s’agit d’un golden parachute déguisé », a-t-elle déclaré, dimanche, lors du Grand Jury RTL.


« Au moment où l’État prône la diminution des rémunérations des dirigeants dans les entreprises publiques, il doit faire preuve d’exemplarité  sur ce sujet. Il est actionnaire à hauteur de 16 % d’Air France. Il doit voter contre cette mesure à l’assemblée générale et renvoyer les administrateurs qui le représentent au conseil d’administration et qui ont voté pour ce dispositif », dit Colette Neuville, présidente de l’association des actionnaires minoritaires (ADAM)


Jean-Cyril Spinetta, en tant que président du conseil de surveillance d’Areva cette fois-ci, avait aussi accepté le même dispositif pour Anne Lauvergeon. Celle-ci a quitté son poste, à la fin de son mandat, qui n’a pas été renouvelé en juin 2011, avec une indemnité de départ de 1 million d’euros, plus 500 000 euros au titre d’une clause de non-concurrence. Alors que le groupe a affiché une perte de 2,4 milliards d’euros, le conseil comme le gouvernement ont hésité à verser cette indemnité. Anne Lauvergeon a attaqué devant le tribunal de commerce de Paris pour obtenir le respect intégral de son contrat. Les juges lui ont donné raison et ordonné le paiement de ses 1,5 million d’euros. Le gouvernement et le groupe Areva se sont exécutés, soulagés d’être dégagés de leurs responsabilités par une décision de justice.

 

Le cas par cas se généralise

La clause de non-concurrence, utilisée d’abord dans les groupes publics pour compenser l’absence de golden parachute, que l’État actionnaire n’aurait su accepter, est en train de se généraliser partout. Car les golden parachutes sont devenus beaucoup trop voyants. Les petits actionnaires protestent quand ils les découvrent : ils obligent les conseils à se conformer strictement aux dispositions du code Afep-Medef, qui prévoit une limitation à deux années de salaire. Certains dispositifs ont même été attaqués en justice, contraignant les anciens présidents à renoncer à leurs indemnités. 


De plus, ils sont désormais sous surveillance fiscale : la loi limite l’exonération totale de ces indemnités à 200 000 euros. Au-delà, elles sont soumises à l'impôt sur les sociétés. En revanche, l’argent reçu au titre d’une clause de non-concurrence est considéré comme une compensation pour réparer le dommage à une limitation du droit de travail et donc non imposable dans la limite de 1 million d'euros. De plus, la clause fait partie du contrat de travail et peut donc difficilement être remise en cause.


Toutes ces excellentes raisons ont amené de nombreux conseils à se pencher sur la formule. « La clause de non-concurrence est plus légitime que les parachutes dorés. Il y a des cas où elle se justifie totalement. Lorsque les dirigeants ont une compétence internationalement reconnue, qu’ils travaillent dans des groupes très exposés où la recherche, l’innovation, le savoir-faire sont déterminants, il est normal que les conseils veillent à protéger l’intérêt de l’entreprise et demandent une clause de non-concurrence pour les dirigeants. Mais c’est un dispositif qui ne peut se discuter qu’au cas par cas », explique Daniel Lebègue, président de l’institut français des administrateurs. 


Le cas par cas est, malgré tout, en train de se généraliser et de devenir un substitut des parachutes trop gênants. Près de la moitié des dirigeants des entreprises du Cac 40 ont désormais une clause de non-concurrence adjointe à leur contrat. Maurice Lévy, le patron de Publicis, qui a déjà récolté cette année 16 millions d’euros de salaires différés, s’est vu octroyer un dédommagement de 5 millions d’euros, au titre d’une clause de non-concurrence de trois ans, lorsqu’il quittera le groupe de publicité, à plus de 70 ans. Mais c’est le cas aussi pour le président de l’Oréal, de Total, des dirigeants de LVMH. Leur montant ? Chut ! Cela relève du droit privé.


Grâce à celle-ci, Jean Azéma, l’ancien président de Groupama, a quitté à l’automne le groupe d’assurances, lui aussi en très graves difficultés, avec 3 millions d’euros d’indemnités, moitié à titre légal, moitié au titre de sa clause de non-concurrence. Lars Olofsson, le PDG de Carrefour, lui est parti du groupe de distribution la semaine dernière, après trois années de gestion calamiteuse. Outre une retraite chapeau de 500 000 euros, une indemnité de logement de 100 000 euros, avec voiture et chauffeur, il lui a été accordé une prime de 1,5 million d’euros au titre d’une clause de non-concurrence.


Avec de tels succès, on comprend que les conseils d’administration veuillent protéger l’intérêt de leur groupe. Le monde entier nous envie de tels dirigeants et ne peut que chercher qu'à nous les chiper. Il serait dommage de les voir partir à la concurrence exercer leur talent.

 


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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 17:09

 

Marianne - Rédigé par Juan Sarkofrance le Mardi 29 Mai 2012 à 18:00

 

C'est évidemment l'urgence. Partout en France, et en matière d'hébergement notamment. A peine nommée ministre de la ville, l'écologiste Cécile Duflot, avec l'appui de sa collègue Marisol Touraine aux Affaires Sociales, avait prolongé le dispositif hivernal jusqu'au 31 mai. Ce dernier augmente les places d'accueil pour les SDF jusqu'à 19 000 places supplémentaires d’urgence, en plus des 118 000 places ouvertes toute l’année.. Et pourtant, à Lyon, des expulsions ont eu lieu.

Faudrait-il virer le préfet local ?

 

Cécile Duflot, l'hébergement d'urgence et la suite.


 
«La première décision que j’ai prise en liaison avec Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, c’est de suspendre la fin de la trêve hivernale et de repousser au 31 mai toute décision» déclarait la jeune ministre. «Il va falloir mobiliser l’ensemble des acteurs pour faire en sorte que les places dans les foyers d’urgence soient libérées par ceux qui ont droit à un logement et accueillir les personnes qui sont en plus grande fragilité dans des lieux d’hébergement de plus grande qualité» ajoutait-elle.
 
Le 25 mai, la préfecture du Rhône expliquait bien officiellement: 

« Le mardi 22 mai, 251 personnes étaient logées à l’hôtel et conformément aux directives écrites de Cécile DUFLOT, Ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, qui a annoncé le maintien du plan hivernal jusqu’au 31 mai, elles ont été maintenues dans leur hébergement.»

 Vous avez bien lu... 251 personnes étaient encore logées à l'hôtel. Sur son blog, notre confrère Philippe Alain pointe qu'il y avait jusqu'à 650 personnes hébergées en urgence pendant l'hiver. En fait, la préfecture du Rhône elle-même mentionnait 1.200 hébergements d'urgence au plus fort de l'hiver
 
Comment passe-t-on de 1200 ou, plus récemment, 650 hébergements à 251 ? 
 
Par des expulsions ! « On a retrouvé quelques personnes, samedi 26 mai, au tribunal administratif de Lyon » explique Philippe Alain. « Une maman qui élève seule ses 4 enfants suite au décès de son mari. Aidée par des associations elle assigne le préfet au tribunal administratif pour demander que l’Etat respecte ses droits et condamne le préfet pour l’avoir jetée à la rue avec ses enfants. »
 
Le préfet du Rhône a-t-il tardivement respecté les consignes de sa ministre ? L'homme s'était déjà distingué lors de la traque aux Roms, pendant l'été 2010. Avant de régulariser, discrètement, une centaine d'entre eux au début de 2012. Jean-François Carenco se savait protégé de Jean-Louis Borloo.
 
En avril dernier, l'Etat, c'est-à-dire le préfet, avait déjà été condamné par le tribunal administratif pour la fermeture de quelque 3.000 places d'hébergement.
 
Cécile Duflot va-t-elle se saisir de l'affaire ?

 
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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 17:01
Marianne - Mardi 29 Mai 2012 à 05:00

Romain Blachier - Tribune

 

Une dizaine de milliers de personnes ont participé à la 33ème manifestation nocturne à Montréal, samedi soir, contre le gouvernement Charest. Plus de 100 jours après le début du conflit, la mobilisation ne faiblit pas. Blogueur et élu PS, Romain Blachier décrypte les changements qui se produisent au Québec.

 

 

(Manifestations au Quebec - Graham Hughes/AP/SIPA)
(Manifestations au Quebec - Graham Hughes/AP/SIPA)
«Les libertés sont toujours grignotées sournoisement avant d'être spectaculairement détruites», Norbert Bensaïd.

Depuis plusieurs mois, les étudiants québecois, rejoints par de nombreux salariés, manifestent contre les hausses de frais d'inscriptions décidées par le gouvernement libéral. Tant le durcissement des positions, les difficultés de dialogue que la répression du mouvement montrent que, derrière la fiction spectaculaire d'un Québec social et apaisé, se cache un contrôle social important.

Le plus long mouvement étudiant de l'histoire du Québec

Enfin ! Enfin des médias français se penchent davantage sur la situation dramatique que vivent les manifestants étudiants des villes du Québec. Il n'était pas trop tôt, le mouvement ayant commencé en février !

Certes les réseaux sociaux bruissaient déjà depuis un certain temps des événements de l'Etat francophone du Canada : si Twitter en France n'est pas toujours un lieu d'avant-garde éclairée de l'information (avoir régulièrement en sujets les plus évoqués l'émission the Voice ou les actus people d'une certaine Perrie Edwards, le spectacle marchand a trouvé un terrain d'épanouissement nouveau...) la question québecoise est sur un grand nombre de tweets depuis longtemps.

Les termes du débat

En cause, on le sait, une hausse de 75% des frais de scolarité universitaire. Il est vrai que les frais d'inscription universitaires du Québec sont de 2519 dollars canadiens (1953 euros) contre 5662 (4369 euros) pour l'Alberta et que les universités manquent de moyens, y compris pour l'aide étudiante. Un effort supplémentaire est demandé
aux usagers, dont une partie des sommes supplémentaires perçues iraient à l'aide sociale des plus modestes d'entre eux. Ceci dit, quand on sait que l'inscription dans une université en France était de 177 euros à la rentrée 2011, on réalise le poids des études sur les familles.

Outre un attachement à un modèle social québecois protecteur, les manifestants pointent les faibles redevances que demande en parallèle le gouvernement québecois aux entreprises minières et énergétiques implantées via le Plan Nord et dont les recettes permettraient de faire largement face à de nouvelles dépenses.

De son côté le gouvernement québecois a radicalisé le mouvement en refusant la plupart du temps de discuter, radicalisant les opposants dont certains étaient sans doute près à entendre la nécessité d'une hausse modérée... La ministre de l'éducation a d'ailleurs du démissionner de son poste suite à sa gestion de la crise !

La grève s'est transformée en un mouvement étudiant gigantesque. Celui-ci a été rejoint par de nombreux salariés qui organisent des concerts de casseroles le soir à 20h. Des manifestations géantes se déroulent en ville. Des symboles comme le carré rouge ont franchi les frontières arborées par le groupe US Public Enemy lors de son concert à détroit. Des figures comme la mascotte l'Anarchopanda, la banane rebelle (arrêté par la police puis relaché) ou le leader Gabriel Nadeau-Dubois ont crevé l'écran. Le mouvement, dont il est aujourd'hui question dans le monde entier, se transforme symboliquement en défense d'une certaine idée du modèle social québecois, ceci alors que se révèle une réalité répressive cachée jusqu'ici dans une province habituée à plus de calme.

La fin de la fiction d'un Québec apaisé ?

Le Québec est réputé pour son modèle social unique en Amérique du nord. Les libertés individuelles y sont plus larges que dans la France post-sarkozyste. Les débats politiques se déroulent principalement entre un Parti Québecois social-démocrate et un Parti Libéral du Québec oscillant entre le centre et le centre-droit. Le clivage se situant bien sûr également  sur la question de l'indépendance et du fédéralisme. Pourtant les libéraux au pouvoir se sont quelque peu radicalisés (tout est relatif, on est encore loin de l'UMP, dont l'équivalent serait les populistes de la CAQ) ces dernières années et surtout ces dernières semaines face au succès des manifestations. Le gouvernement a en effet pris une mesure de répression forte : la loi 78.

Celle-ci encadre plus sévèrement les manifestations et empêche les rassemblement non déclarés de plus de 50 personnes. A l'origine le gouvernement libéral souhaitait une mesure plus forte : l'obligation de signaler aux autorités tout attroupement ou manifestation de plus de...10 individus. Et prévoit des amendes très fortes en cas de non respect d'une disposition. S'il me semble des plus normal de déclarer une manifestation avant qu'elle se déroule pour pouvoir gérer les contraintes engendrées, le fait de voter une loi pour la circonstance est douteux. Le contenu même de celle-ci est par ailleurs mis en doute par les juristes. Et surtout, du fait des sanctions dures en cas d'infraction, les étudiants, dont les organisations restent soudées, ne l'appliquent pas... Les défilés eux, sont des plus créatifs et généralement festifs.

Autre élément, les violences policières, pourtant rares depuis des années, sont revenues au Québec : des universités sont envahies par la police, des arrestations massives ont lieu (parfois plus de 700 en une seule nuit) des violences, que le gouvernement refuse de condamner, sont commises par les forces du maintien de l'ordre. Certains agents, depuis la nuit de samedi dernier cachent en toute illégalité  leur matricules pour agir, depuis qu'une de leurs collègues s'est fait filmer en train de gazer des manifestants pacifiques. De son côté d'ailleurs nombreux sont les agents épuisés par des semaines de mouvement social, le plus long de l'histoire estudiantine québecoises.

Un nouveau Québec apparait, plus dur, moins angélique. Reste à savoir dans quelle direction il ira...

 

Mouvement étudiant : la fin d'un Québec apaisé
Retrouvez Romain Blachier sur son blog.
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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 16:53

 

Marianne -Législatives à Hénin-Beaumont

Rédigé par Mathias Destal et Guy Konopnicki. le Mardi 29 Mai 2012 à 17:25



(JDD/SIPA )
(JDD/SIPA )
De faux tracts anonymes «Votons Mélenchon» écrits «approximativement» en arabede gauche à droite au lieu de droite à gaucheont été glissés dans les boîtes aux lettres de la 11ème circonscription du Pas-de-Calais. Deux hommes se présentant, selon des militants du Front de Gauche, comme des militants du Front national ont été pris sur le fait, mardi 29 mai, aux alentours de 16 h, à Montigny-en-Gohelle, repérés par des habitants de la commune. Ils ont pris la fuite dans la voiture de trois autres hommes venus les chercher. Leur camionnette, immatriculée dans les Hauts-de-Seine, a été immobilisée. Sur le pare-brise figure un numéro d'urgence. Celui d'un responsable du DPS, le service d'ordre officiel du FN. Jean-Luc Mélenchon et son suppléant, Hervé Poly, vont engager des poursuites judiciaires. Bruno Bilde, chef de cabinet de Marine Le Pen, joint par téléphone, se "félicite de cette initiative qui, dit-il, va permettre d'engager un débat de fond". Il ajoute que la candidate était au courant de cette distribution depuis ce mardi matin. La distribution aurait commencé la veille.

 

Exclusif : des proches du FN distribuent des faux tracts de Mélenchon !
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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 16:43

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 29.05.2012 à 16h10 • Mis à jour le 29.05.2012 à 16h10

 
Des étudiants en médecine à Nice en mai 2008.

Le conseil national de l'ordre des médecins (CNOM) a présenté mardi 29 mai ses recommandations pour faciliter l'accès aux soins, visant à mieux répartir les médecins sur le territoire, y compris par des mesures contraignantes. Le conseil recommande également de limiter les dépassements excessifs d'honoraires. Les "questions relatives à l'accès aux soins posent problème depuis des années", a souligné son président, Michel Legmann, évoquant les "contrées sous-médicalisées" et "la question des honoraires avec des dérives inacceptables".

"Il faut prendre ses responsabilités", a-t-il martelé, conscient que ces propositions, issues du séminaire annuel du CNOM qui s'est tenu du 10 au 13 mai, allaient "faire des mécontents". L'Ordre constate "l'échec" des mesures incitatives prises jusqu'à présent et estime que l'augmentation du numerus clausus, qui fixe un quota de médecins à former à partir de la deuxième année des études, "n'est pas la solution".

Pour la première fois, le CNOM préconise de remédier aux déserts médicaux, ces zones souvent rurales ou périurbaines où l'on manque de médecins, par la contrainte. Il s'agirait d'obliger un jeune médecin, à la sortie de ses études, à s'installer pour cinq ans dans la région où il a été formé. Les lieux d'exercice seraient déterminés à l'intérieur de chaque région sous la conduite des agences régionales de santé, "en liaison étroite avec le conseil régional de l'ordre". "Des mesures d'accompagnement, d'incitation et de promotion de carrière" devraient nécessairement être mises en place pour les médecins contraints de s'installer en zone déficitaire, selon le CNOM.

 

 LIMITER LES DÉPASSEMENTS D'HONORAIRES

Le conseil a également décidé de s'attaquer aux dépassements d'honoraires en définissant plus clairement la mesure préconisée par le code de déontologie pour les médecins pratiquant des tarifs supérieurs à ceux de la Sécurité sociale. Le CNOM recommande désormais aux médecins en secteur 2 (honoraires libres) de réserver "au moins 30 %" de leur activité au secteur 1 (tarif de la Sécurité sociale), y compris pour l'activité libérale des praticiens hospitaliers du public. Par ailleurs, ces honoraires "ne sauraient dépasser 3 ou 4 fois le montant opposable" de la Sécurité sociale, précise également pour la première fois le conseil.

Le médecin, lorsqu'il fixe ses honoraires, doit le faire "dans le respect de certaines règles", détaille le CNOM, en tenant compte de sa notoriété, de la difficulté de l'acte, des exigences éventuelles du patient, mais également des capacités financières de celui-ci. Toutes ces recommandations ont été envoyées au gouvernement, a souligné M. Legmann, qui a sollicité un rendez-vous auprès de la ministre de la santé, Marisol Touraine.

 

 

 

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 16:35
ledauphine.com - le 29/05/2012 à 06:01
Pour l’instant, le chef du gouvernement espagnol est catégorique : l’Espagne ne fera pas appel à l’aide internationale… Une situation difficilement tenable selon les experts.

Pour l’instant, le chef du gouvernement espagnol est catégorique : l’Espagne ne fera pas appel à l’aide internationale… Une situation difficilement tenable selon les experts.

 

C’est un coup de tonnerre dans le ciel européen : après la Grèce, l’Espagne s’enfonce un peu plus dans la crise économique. Avec des banques affaiblies, un taux de chômage record, des régions surendettées et des finances exsangues, le pays doit faire face à la crise la plus sévère de son histoire. La quatrième puissance de la zone euro tente pourtant de rassurer ses partenaires. Mais les perspectives de sortie de crise restent incertaines. Et font peser de sérieuses menaces sur l’Union monétaire.

Le secteur bancaire dans un état critique

Le chef du gouvernement espagnol l’a reconnu lui-même hier : son pays rencontre d’importantes difficultés de financement. La crise bancaire s’y aggrave de jour en jour… Et le spectaculaire et coûteux sauvetage de la troisième banque du pays, Bankia (23,5 milliards d’euros, lire repères), n’a pas arrangé la situation. Signe de la suspicion qui pèse sur les banques, même les plus solides comme Santander ou BBVA étaient pénalisées hier sur les marchés tandis que la Bourse madrilène a passé presque toute la séance dans le rouge.

Mais Mariano Rajoy s’est voulu rassurant : ”Il ne va y avoir aucun sauvetage” extérieur du secteur bancaire. En clair, le conservateur prétend pouvoir recapitaliser seul ces banques… Oui, mais comment ? C’est normalement le Fonds public d’aide au secteur (Frob) qui doit injecter ces fonds. Le problème : avec moins de 5 milliards d’euros encore disponibles, il n’a pas la somme suffisante.

Des régions ultra-endettées

D’autant que Madrid doit également faire face à l’endettement de ses régions. La Catalogne, dont le déficit public a atteint 3,29 % du PIB en 2011 et qui est confrontée à d’énormes coûts de refinancement, a exhorté vendredi Madrid à autoriser les régions à recourir à des obligations régionales émises conjointement.

Le gouvernement a déjà annoncé avoir souscrit un prêt de 30 milliards d’euros, qui pourra être porté à 35 milliards si besoin pour aider les collectivités à payer les factures impayées qui s’élèvent à 19,4 milliards.

En échange, le gouvernement a imposé l’austérité aux régions et adopté un plan d’une rigueur historique de plus de 27 milliards. Objectif : ramener le déficit public du pays à 5,3 % cette année contre 8,9 % du PIB en 2011. Difficilement tenable, selon de nombreux experts.

Un taux de chômage record

En apportant son aide à Bankia, jamais l’État espagnol n’avait mené un plan de sauvetage d’une telle importance.

Dans un contexte social très difficile mêlant taux de chômage record (près de 25 %) et plans de rigueurs successifs, l’annonce a du mal à passer auprès des Espagnols.

L’Europe retient son souffle

En attendant, l’Europe retient son souffle… Et malgré les dénégations officielles de l’exécutif, l’Espagne pourrait être contrainte d’accepter in fine une aide internationale pour éviter un scénario à la grecque et un risque de contagion à toute la zone euro. Si les tensions des marchés persistent, ”le pays serait bien susceptible de demander de l’aide au Fonds européen de stabilité financière”, voire du FMI, confirme une source gouvernementale.

La crise Bankia

C’est un sauvetage historique dans le secteur bancaire espagnol : Bankia a annoncé vendredi dernier avoir besoin de 19 milliards supplémentaires, soit un total de 23,5 milliards d’euros en ajoutant l’aide publique annoncée le 9 mai, sous forme de prêt transformé en participation.

La banque a également affiché une perte pour 2011 de 2,979 milliards d’euros, contre un bénéfice de 309 millions affiché précédemment.

L’État s’est engagé à apporter tous les fonds nécessaires à Bankia qui représente 10 % du système financier espagnol, et qui est donc considérée comme une banque “systémique”, ne pouvant pas faire faillite sous peine de contaminer tout le secteur.

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