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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 14:07

 

 

Le Monde.fr | 24.08.2012 à 11h39 • Mis à jour le 24.08.2012 à 13h09

 
Joel Tenenbaum, un ancien étudiant, a été condamné par la justice américaine au terme d'un procès de plus de 5 ans. Cela lui revient à 22 500 dollars par titre.

Un tribunal du Massachusetts a confirmé, jeudi 23 août, la sentence d'un étudiant, condamné à payer 675 000 dollars (528 000 euros) pour avoir téléchargé illégalement et diffusé sur Internet trente chansons, soit 22 500 dollars (17 600 euros) par titre.

Débutée en 2007, la procédure opposant Sony, et plus généralement l'industrie du disque à Joel Tenenbaum, utilisateur de services en pair à pair, est très suivie. En août 2004, Mediasentry, une entreprise spécialisée dans la traque de téléchargements illégaux employée par l'industrie du disque, avait repéré l'adresse IP (la "carte d'identité" d'un ordinateur sur le Réseau) de l'ordinateur de ses parents. Les maisons de disques avaient alors porté plainte pour le téléchargement illégal de trente morceaux de Green Day, Nirvana, les Smashing Pumpkins et Aerosmith.

A lire : Joel Tenenbaum, symbole du téléchargement illégal aux Etats-Unis, reconnu coupable

La justice américaine a d'abord fait valoir que l'ancien étudiant a téléchargé illégalement pendant huit ans, de 1999 à 2007. Elle a également souligné que M. Tenenbaum a continué à utiliser les réseaux peer-to-peer, alors qu'il avait reçu plusieurs injonctions de ne plus le faire.

 

 PEINE MAXIMALE

Cette décision intervient alors que la Cour suprême des Etats-Unis a refusé, en mai, de se saisir de l'appel de l'étudiant. Sans expliquer sa décision, la plus haute juridiction du pays a refusé d'entendre les arguments de Joel Tenenbaum,.

Saisie par l'industrie du disque, une cour d'appel américaine avait infligé une amende de 675 000 dollars au jeune homme. L'amende avait un temps été réduite à 67 500 dollars (52 800 euros) par un jury fédéral.

 

A lire : Que sont devenus les services de téléchargement ?

 

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 17:12

 

http://vimeo.com/16000409?action=share&post_id=100002458648672_334288306665950#_=_

 

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 16:34

 

Le Nouvel Obs - samedi, 25 août 2012


Une contribution de Circé

pour la caravane des indignés du nucléaire.

 

 

Vous évoquez rapidement les cancers de la thyroïde, permettez-moi de dire ma colère et mon indignation. Vous savez combien je dénonce depuis maintenant plus de quatre années, combien les mensonges d'état, font en ce pays, le nécessaire pour imposer silence...

 

L'INVS (Institut National de Veille Sanitaire) créé plus de 12 années après Tchernobyl, du bout des lèvres, reconnaît qu'il y a plus en plus de cancers et de pathologie de la thyroïde avant que d'affirmer benoitement que (ne riez pas, c'est un établissement sérieux) c'est parce que cette pathologie est plus souvent recherchée au niveau des examens pratiqués par les médecins...

 

Les symptômes qui mènent aux examens sont niés. L'INVS évoque, non ce n'est pas possible, simplement une mode qui conduit tout de même rien que pour notre département (le Loiret et ses trois centrales nucléaires à proximité directe) à plus de 1000 ablations de la thyroïde chaque année, plus de 3 par jour, largement au-dessus des pourcentages prétendûment normaux...

 

Chaque année, l'INVS a fini par le reconnaître, il y a entre 5 à 7% de nouveaux cas, peu importe, le cynisme fait loi dès que le nucléaire français est en jeu. Réjouissez-vous, il n'y a que 3% de ces cancers qui amènent au décès des malades...Alors, fermons les yeux sur les bienfaits de la fée électricité atomique … Le médicament le plus prescrit dans notre pays, bien avant les anxiolytiques et juste après les antalgiques est le levothyrox, qui le dit, le dénonce ? Silence, on meurt en silence !

 

Quant aux autres, celles et ceux qui ne sont pas cancéreux, celles et ceux qui sont opérés avant que cela ne le devienne, cancéreux, ceux-là ne font pas partie des statistiques. De plus, les statistiques se font sur 11 départements, et autant vous-dire que sur ces 11 départements seuls 3 possèdent des centrales nucléaires sur leur secteur ! La farce est patente !

 

Mensonges et manipulations...

 

Pas de recherche non plus sur les employés des centrales, notamment ceux que l'on appelle les nomades du nucléaire et qui ne déclarent pas ( leurs entreprises, eux) le nombre de fois où ils sont victimes de radiation par peur de perdre leur emploi, leurs marchés... (À ce titre EDF emploie volontiers des Roumains, des gens du voyage pour des travaux qui demandent à ne pas être très regardant. Curieusement, en cette circonstance, on ne leur fait pas la chasse !)

 

Total inflation aussi chez eux de ces pathologies, mais aussi chez leur famille ( femmes et enfants), rien n'est dit tout est tu, caché, effacé. Secret défense de l'indépendance énergétique) On déplace allègrement ce personnel d'une centrale à une autre par mesure de rétorsion, s'ils ne sont pas tout simplement licenciés et traités de fous à faire soigner. Je ne vous dis que cela au niveau dossier ensuite s'ils veulent retrouver du travail.

 

Si les opérations de la thyroïde sont techniquement banales en soi, leurs conséquences sont douloureuses, complexes et invalidantes pour la personne ayant subi une ablation. Je suis, hélas, bien payée pour le savoir (Curieuse expression d'ailleurs car j'ai souvent à débourser ...).

 

Des dosages qui jouent au yoyo, un médicament à prendre à vie, qui coûte environ 4 euros mais sur lequel on vous prend 50 centimes d'euro soit 12% de racket médicament, des analyses tous les 3 mois quand cela ne va pas, chaque année autrement et bien évidemment, forfaits et franchises médicales, et attente "xxxx" pour voir un spécialiste qui vous propose de surcroît des consultations privées en service public avec dépassements qui sont tout simplement du racket sur les malades, la maladie...

 

Responsabiliser les malades disent-ils, ...Responsabiliser les malades, mais bon sang, on a envie de les faire vivre ces salopards avec toute leur famille à proximité de ces tours infernales, de les y obliger...

 

Je suis révoltée et en colère, vous le savez bien, vous savez combien depuis 4 années maintenant ma vie a changé et combien je suis tributaire de ces saloperies d'hormones synthétiques alors que pas une personne dans ma famille n'avait eu ce genre de pathologie auparavant ! Si mes enfants devaient, alors leur tour, avoir eux aussi avoir de tels problèmes, on affirmera le plus sérieusement du monde que c'est un terrain familial, génétique...

 

Chinon, Saint Laurent des Eaux, Dampierre en Burly, Belleville sur Loire ! Quel beau terrain génétique avons-nous hérité, nous gens de Loire, condamnés à ce cancer sournois, pour le plus grand profit de quelques apprentis sorciers, menteurs en daible !

 

Thyroïdement vôtre.

 

FdG (Mieux que P.S.)

Amis lecteurs, n'omettez pas rajouter, que même si ici, nous ne parlons que de cancers et pathologies de la thyroïde, il y a encore le long cortège des leucémies chez les jeunes enfants ou des cancers du sein. Seuls les allemands se sont penchés sur ces recherches, en faisant des études naturellement très décriées par le lobby nucléairophyle dont les tentatives de dénégations sont légions ! Mais les chiffres sont têtus... et la réalité du nucléaire n'est pas celle qu'on veut bien nous conter à longueur de communiqués angéliques !

 

Avertissement :

J'écris en mon nom propre et mes propos n'engagent nullement les initateurs de cette belle manifestation citoyenne.

Aujourd'hui samedi 25 août

La Caravane des indignés du Nucléaire arrive ce samedi  à 17 heures devant la Centrale de Dampierre en Burly. Le départ a lieu ce jour à 10 heures devant la mairie d'Orléans. Vous pouvez leur apporter votre soutien.


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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 16:04

 

un site pour décoloniser notre imaginaire du mythe de la croissance


















































 

Accueil du site > Relocalisons > 28 29 30 sept. Réinventons Ensemble l’Energie et le Local

28 29 30 sept. Réinventons Ensemble l’Energie et le Local

Le Vigan (30)

dimanche 29 juillet 2012, par denis Bertaux


Convergence citoyenne locale pour la transition énergétique et la relocalisation à l’initiative des Collectifs Citoyens Viganais Stopgaz de schiste – Transition – Javatomik

 

28 29 30 septembre 2012 Le Vigan (30) parc des châtaigniers

 

Réinventons Ensemble l’Energie et le Local (REEL)


Nous n’avons qu’une seule planète. Or les activités humaines ont considérablement bouleversé sa physionomie en un peu plus d’un siècle : pollutions agricoles et industrielles, déforestation, épuisement des ressources fossiles, extractivisme forcené, changement climatique… tout cela pour satisfaire l’avidité d’un petit nombre et répondre aux besoins croissants de consommation.

Notre Terre est fragile, notre responsabilité est de la préserver pour les générations futures. Ensemble construisons notre futur et celui de nos enfants.

Au Vigan, 3 collectifs citoyens (Collectif viganais contre les gaz de schiste, Javatomik et Transition viganaise) organisent les 28, 29 et 30 septembre 2012 une première rencontre pour expérimenter ensemble, se connaître et faire. Une nouvelle émergence collective, efficace et coordonnée va prendre vie et cheminer avec vous pour partager et porter notre voix sur les thèmes de la sauvegarde de la planète Terre.

Quelle politique énergétique ? Quelles énergies ? Quel mode de vie démocratique ? Quelles relations sociales et d’échanges ? C’est à nous de faire des choix, des propositions et de prendre des décisions.

 

Les objectifs :

  1. Construire une unité entre 3 collectifs (Gaz de schiste, Transition viganaise et Javatomik) sur les thèmes fédérateurs de l’énergie et de la relocalisation. Cet évènement serait le début d’une aventure commune sur le pays viganais.
  2. Porter au niveau des citoyens et des élus du pays viganais des propositions d’actions élaborées publiquement lors des ateliers. Ces propositions seront retravaillées et présentées à la population et aux élus afin que chacun s’y engage.
  3. Étudier le besoin d’un lieu ouvert et vivant dédié à l’énergie et qui serait mis à disposition des habitants, des collectifs et de partenaires (ENERCOOP , Point Info énergie, etc.).
  4. Passer un moment convivial, familial et festif où l’on réfléchit, expérimente et apprends ensemble. Et pourquoi pas une maison de l’énergie !

Du vendredi (plutôt consacré aux scolaires) au dimanche après-midi, de nombreux ateliers rythmeront ces journées.

  • Ateliers de réflexions, d’échanges, de témoignages et de propositions autour de différentes thématiques : la relocalisation énergétique et économique, la monnaie locale, l’habitat, l’éducation, l’agriculture, le co-voiturage, …
  • Des ateliers pratiques autour d’alternatives concrètes telles l’éolien, le solaire, le recyclage mais aussi la fabrication de paniers en vannerie ou de délicieux bonbons, …

Tout cela avec la participation outre les 3 collectifs de nombreux partenaires, Tripallium, la recyclerie d’Anduze, Enercoop Languedoc Rousillon, Enercoso, le Groupe transition garrigues Vaunages, des animateurs de la monnaie locale Cévennes …

 

Nous contacter : reel.vigan30@orange.fr

Pour ne savoir plus sur le programme :

http://transitionviganaise.wordpres...

http://javatomik.org/

Voir en ligne : http://transitionviganaise.wordpress.com/

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 13:09

 

http://www.digitalarti.com/review/daily-watch/blog/2012/08/22/thechangebook-org-le-reseau-social-engage-qui-vous-veut-du-bien/

 

August 21, 2012

 

 

Thechangebook.org est le dernier-né des réseaux sociaux sur le Web. Ressemblant fortement à Facebook, il en renie pourtant les pratiques commerciales publicitaires, et aspire à devenir “la référence du réseau social engagé”.

Début août est apparu sur la toile française un nouveau réseau social : Thechangebook.org. Avec une interface très proche de celle de Facebook, il se dit pourtant différent, à savoir : “libre, engagé, clairement réactif“. Lancé par une partie de la rédaction d’Actualutte, « un journal Web donnant la parole à toutes les luttes sociales et politiques », il veut devenir « la référence du réseau social engagé » pour les internautes d’ici et d’ailleurs.

Dans sa ligne de mire : la logique commerciale de Facebook, reposant sur la vente des données personnelles des utilisateurs aux publicitaires. Nous avons rencontré l’un des fondateurs de Thechangebook afin qu’il nous en dise plus sur la genèse, les buts, et l’avenir de celui-ci (le réseau ne souhaitant ni leader, ni porte-parole officiel, nous ne révélerons pas son identité).

 

– Delivered by Feed43 service

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 13:03

 

http://www.youtube.com/watch?v=kG19Q9UnXE8

 

 

 

Publiée le 23 août 2012 par Anonnews Francophone

 

Salutations peuple du monde




Beaucoup d'entre vous ont entendu récemment des histoires concernant la mise en place de systèmes de surveillance partout dans le monde : Trapwire, INDECT...
La vidéo surveillance constante est une question à laquelle nous devons actuellement faire face.
Cependant, il ya un certain nombre de solutions pour lutter contre cette surveillance. Le port d'un masque est un moyen courant pour garder votre identité cachée. Néanmoins, cela ne vous protègera pas contre l'authentification biométrique. En outre, cela peut aussi causer des problèmes selon le lieu où vous vous rendez. Une autre façon d'éviter la reconnaissance faciale est d'incliner la tête de plus de 15 degrés sur le côté.
En raison des limites techniques, les programmes ne seront pas en mesure de détecter qu'un visage est présent mais il ya des inconvénients évidents à faire cela.
Une méthode alternative consiste à déformer votre visage grâce à un maquillage élaboré. Cette méthode tire également parti des limites logicielles : l'ordinateur ne sera pas en mesure de détecter un visage. Mais ce sont des manières pénibles qui ont tendance à attirer l'attention sur vous-même.
Il ya sûrement de meilleures solutions pour éviter d'être ajouté à une base de données. Saviez-vous qu'un pointeur laser peut désactiver des caméras de surveillance?
Un trépied permettra de s'assurer qu'il reste pointé vers la caméra.
Mais nous avons une autre façon de lutter contre ce dernier. Toutefois, cette méthode nécessite un peu de travail : avec rien de plus qu'un chapeau, une LED infrarouge, des câbles et une pile de 9 volts, vous pouvez créer un dispositif pour vous rendre invisible. Il garantit l'anonymat complet face aux caméras tout en paraissant tout à fait normal pour le reste du monde.
Alors que le gouvernement peut se permettre de nous regarder à chaque instant, nous ne sommes pas impuissants. Il ya toujours des façons de riposter.
Nous allons leur rappeler que 1984 n'était pas un manuel d'instruction.




Nous sommes Anonymous
Nous sommes Legion
Nous ne pardonnons pas
Nous n'oublions pas
Redoutez-nous.

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et également sur Twitter:

https://twitter.com/FrAnonnews @FrAnonnews

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 12:55

 

peuples-solidaires.org

 

 

Les agrocarburants industriels accaparent les terres : En 10 ans, l’équivalent de 4 fois la taille de la France métropolitaine a été accaparé au détriment des populations des pays du Sud, dont environ 2/5 pour la production d’agrocarburants. C’est le moyen de subsistance de milliers de communautés qui leur est retiré. Et les femmes sont particulièrement concernées : elles constituent les 3/4 des agriculteurs du Sud qui souffrent de la faim.
 
Les agrocarburants industriels provoquent des crises alimentaires : En 2008, une crise alimentaire a fait sombrer les régions les plus pauvres du globe dans la faim. En étant utilisés à des fins autres que celle de nourrir, les agrocarburants industriels ont contribué à la hausse des prix à l’origine de cette crise. De nombreuses communautés n’avaient dès lors plus de quoi acheter leur nourriture.

Comme si cela ne suffisait pas, les agrocarburants coûtent cher et polluent la planète…

La consommation des agrocarburants industriels en Europe ne doit plus pousser les populations dans la faim !
Nous demandons aux responsables français-e-s et européen-ne-s de mettre fin aux politiques de soutien à la production et à la consommation d’agrocarburants industriels, en raison des impacts négatifs de ces politiques sur les droits à l’alimentation et à la terre dans les pays du Sud et sur le changement climatique.

 

Pour signer la pétition, appuyer sur la touche "Ctrl" de votre clavier + cliquer gauche sur ce "link"

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 12:48

 

Le Nouvel Obs

 Créé le 22-08-2012 à 16h41 - Mis à jour le 23-08-2012 à 11h12

Personne ou presque ne le dit : au cœur de la centrale japonaise dort une "bombe" dont les effets, en cas de nouveau séisme, seraient dévastateurs. De notre envoyé spécial au Japon.

 

A cause de la piscine du réacteur 4 (sur le toit), un nouvel accident peut se produire n'importe quand. (SIPA)

A cause de la piscine du réacteur 4 (sur le toit), un nouvel accident peut se produire n'importe quand. (SIPA)

C'est une petite piscine - et un désastre planétaire en puissance. Un cube en béton de onze mètres de profondeur, rempli d'eau et bourré de combustibles nucléaires usagés : 264 tonnes de barres très radioactives ! Depuis un an et demi, ce bassin dit de "désactivation" repose à trente mètres du sol sur le bâtiment ébranlé du réacteur numéro 4 de la centrale de Fukushima-Daiichi. Il n'est plus protégé ni par un toit solide ni par des murs, mais par une simple bâche de plastique blanche.

Ce scénario d'apocalypse obsède la plupart des chercheurs 

Les risques d'une telle situation sont incommensurables. Si, à la suite d'un typhon (dont la saison commence fin août) ou d'un nouveau tremblement de terre, la piscine venait à se vider ou à s'écrouler, la catastrophe qui en résulterait serait probablement sans précédent dans l'histoire de l'humanité. La mise à l'air libre de ces 264 tonnes de combustibles nucléaires pourrait dégager dans l'atmosphère dix fois plus de radioactivité que l'accident de Tchernobyl, si ce n'est davantage. Ce serait, disent certains, la fin du Japon moderne et, en tout cas, une calamité pour l'ensemble de l'hémisphère Nord qui deviendrait gravement et durablement contaminé.

ENQUETE. Fukushima La piscine du réacteur 4. (Noriaki Sazaki-AP-AFP)

Sensationnalisme ? Délire catastrophiste de militants antinucléaires ? Malheureusement, non. Ce scénario d'apocalypse obsède la plupart des chercheurs sérieux qui ont étudié le dossier. Jusqu'en septembre dernier, le professeur Koichi Kitazawa présidait la prestigieuse Agence japonaise pour les Sciences et la Technologie (JST), qui n'est pas, loin s'en faut, une antichambre de Greenpeace. Cette année, il a dirigé une grande commission d'enquête sur l'accident nucléaire de mars 2011. "Après avoir écouté des centaines de témoins, ma conviction est faite, raconte cet universitaire respecté. A la centrale de Fukushima, le pire est peut-être à venir. A cause de la piscine du réacteur 4, un nouvel accident peut se produire n'importe quand, qui menacerait la survie même de mon pays." Et le scientifique ajoute :

Je prie pour que, dans les semaines à venir, une violente tornade saisonnière ne s'abatte pas sur la centrale."

Haut responsable du département de l'Energie sous Bill Clinton, Robert Alvarez a été l'un des premiers à tirer la sonnette d'alarme. Il confirme : "Si un tremblement de terre ou tout autre événement venait à affecter cette piscine, il pourrait en résulter un incendie radiologique catastrophique, avec près de dix fois la quantité de césium 137 qui s'est propagée à la suite de l'accident de Tchernobyl." Notons que les explosions à la centrale de Fukushima n'ont libéré qu'un sixième de ce césium émis à Tchernobyl. Autrement dit, la chute de cette piscine, qui selon l'expression du physicien français Jean-Louis Basdevant, semble être maintenue en hauteur par les seules "forces de l'esprit", pourrait être soixante fois plus grave que la catastrophe de mars 2011. Cette dernière ayant provoqué l'évacuation permanente de 160 000 personnes dans un rayon de vingt kilomètres autour du site atomique, on peine à imaginer ce que "soixante fois plus grave" veut dire.

Une radioactivité équivalente à 5 000 fois la bombe nucléaire de Hiroshima!

Un professeur à l'Institut de Recherche nucléaire universitaire de Kyoto, Hiraoki Koide, propose, lui, une comparaison plus effrayante encore, surtout pour les Japonais. "Si le bassin du réacteur numéro 4 devait s'effondrer, assure-t-il, les émissions de matière radioactive seraient énormes : une estimation prudente donne une radioactivité équivalente à 5 000 fois la bombe nucléaire de Hiroshima." A notre connaissance, personne ne l'a contredit. [...]

 

 

Retrouvez l'intégralité de l'enquête de Vincent Jauvert, où experts et politiques brisent le silence, publiée dans "le Nouvel Observateur" du 23 août 2012.

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 12:41

 

Le Nouvel Obs

 Créé le 24-08-2012 à 16h48 - Mis à jour à 17h08

Près de quatre mois après son échec à la présidentielle, l'ex-candidate a été applaudie par les militants écolos à Poitiers.

 

Eva Joly le 22 août, à son arrivée à Poitiers. (ALAIN JOCARD / AFP)

Eva Joly le 22 août, à son arrivée à Poitiers. (ALAIN JOCARD / AFP)

Elle est arrivée à Poitiers un peu hésitante, sans trop savoir à quoi s’attendre. Près de quatre mois après son échec à la présidentielle et ses 2,2%, Eva Joly ne savait pas vraiment comment allaient l’accueillir son parti et ses militants. La veille de son arrivée, Daniel Cohn-Bendit lui avait à sa façon souhaité bienvenue : apprenant que sa collègue du Parlement européen se prononçait pour un référendum sur le traité budgétaire européen, "Dany" avait lâché, lapidaire : "Eva a le droit de dire n’importe quoi". "Elle peut aussi faire un référendum sur l’euro en Norvège"…

Mais dans l’amphithéâtre du campus de la fac de droit, Eva Joly a vite été rassurée sur un point : pour une grande majorité des militants écolos présents, elle reste une grande dame. Populaire et applaudie. Parce qu’elle en bavé, parce qu’elle a tenu, et tant pis si tout cela s’est terminé en déroute. Joly a même eu le droit à une standing ovation au dernier jour de ces universités d’été, où aucun atelier n’était consacré à un retour critique sur la campagne…. L’ex-candidate est revenue sur son échec en se contentant de quelques mots d’autocritique : "J’ai abordé cette campagne sans expérience suffisante. Je n’avais pas idée de ce que ça demandait réellement, j’ai fait avec les moyens du bord et je vous remercie pour la patience que vous avez eu avec moi".

Démagogie

Eva Joly a aussi pris une petite revanche sur son cher "Dany". Le coprésident du groupe Vert au Parlement européen avait organisé un débat pour convaincre ses amis d’approuver le TSCG (traité de stabilité, de coopération et de gouvernance). A ses côtés, une sociologue allemande est venue expliquer avec conviction aux Verts à quel point, outre-Rhin, on avait besoin d’un engagement de la France. Des arguments auxquels les écologistes, attachés au fédéralisme européen, ont été sensibles. Au pied de la tribune, au premier rang, Eva Joly a sagement écouté. Avant qu’un militant ne lui donne l’occasion de prendre la parole au détour d’une question sur l’Islande.

Face à l’assistance public et tournant le dos à Cohn-Bendit, Joly s’est livrée à un réquisitoire contre le traité budgétaire, arguant que, selon elle, "le prix à payer était trop lourd" pour les peuples et que l’austérité ne marchait pas. Une intervention chaudement applaudie. A la sortie, Joly s’est même permis de taquiner Cohn-Bendit, le traitant de "papy flingueur" tandis que lui n’en démordait pas : en collant aux positions du Front de gauche, Joly verse dans la démagogie. Est-ce pour lui répondre que l’ex-candidate Verte s’est aussi payé Mélenchon et ses vacances au Venezuela : "On ne peut pas demander un référendum en Europe et applaudir des deux mains l’autoritarisme tropical du président Chavez. Les abus de pouvoir ne sont pas moins cruels au soleil".

"Pas de pub"

Rassurée sur sa popularité, Eva Joly n’a pour autant pas trouvé sa voie pour la suite. Missionnée par l’ONU pour enquêter sur la corruption en Afghanistan, l’ex-candidate a profité de ces journées d’été pour lancer son club politique intitulé "#engagement". Une association destinée, selon elle, à fédérer des citoyens soucieux de s’engager par exemple contre le barrage de Belo Monte au Brésil ou les gaz de schiste…Mais, à Poitiers, seuls quelques dizaines de militants sont venus assister au pot de lancement. "On n’a pas fait de pub", glissait son équipe, sûre de pouvoir fédérer des milliers de citoyens derrière l’aura de l’instructrice de l’affaire Elf.

Reste à savoir ce que veut faire Joly de ce club aux contours imprécis. Quelle place pour l’ancienne candidate dans les mois et les années qui viennent ? A cette question, ni elle ni les Verts n’ont la réponse. Veut-elle rester à Bruxelles, où elle préside la Commission Développement, après 2014 ? Pas sûr tant les rapports avec "Dany", José Bové ou Jean-Paul Besset se sont tendus. "I didn’t make my mind", répond-elle en anglais. Voudra-t-elle devenir une "conscience morale" comme le suggère un Vert ? Ou s’impliquer davantage dans les affaires internes ? L’ex-juge assure que ce n’est pas son truc et il n’est pas sûr que beaucoup de cadres écolos le souhaitent. Alors quoi ? Un de ses collègues bruxellois en est sûr : "Elle a pris une énorme claque et psychologiquement elle veut prendre sa revanche". Joly, elle, se contente de répondre, évasive : "Il faut être ouverte à ce qui se présente". 

Maël Thierry - Le Nouvel Observateur


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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 12:35

 

 

Le Nouvel Obs
Créé le 23-08-2012 à 12h44 - Mis à jour le 25-08-2012 à 10h13

Les élus ruraux et les écologistes ne veulent à aucun prix du gaz de schiste. Au gouvernement, on temporise...

 

 

Les élus ruraux s'opposent à l'exploitation des gaz de shiste. Ici, à Villeneuve-de-Berg (Ardèche). (M. Jégat-Photo PQR-Le Progrès-Maxppp)

Les élus ruraux s'opposent à l'exploitation des gaz de shiste. Ici, à Villeneuve-de-Berg (Ardèche). (M. Jégat-Photo PQR-Le Progrès-Maxppp)
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Forcément polluant, le gaz de schiste ? Ca peut se discuter. Mais explosif, c'est sûr. Y compris à l'état virtuel puisque la polémique prospère toujours alors que personne ne sait si un seul mètre cube est exploitable dans le sous-sol français ! A vrai dire, aucun des parlementaires qui votaient en urgence le bannissement du gaz de schiste le 11 mai 2011 n'avait vu venir l'immense jacquerie anti-gaz des élus ruraux. Et beaucoup en redoutent une nouvelle aujourd'hui. Ce n'est pas pour rien que François Hollande a réitéré l'opposition du gouvernement à l'exploitation du gaz de schiste par la technique de la fracturation hydraulique, en recevant la semaine dernière au fort de Brégançon une délégation d'un collectif varois anti-gaz.

Explosif aussi en Bulgarie et à Bruxelles

Exception française ? Pas du tout. En Bulgarie aussi, ça barde et le gouvernement a même retiré un permis d'exploitation à la société américaine Chevron. Ca chauffe également à Bruxelles où le commissaire à l'Energie, l'Allemand Günther Oettinger, incitait le 16 juillet à l'exploitation de ce gaz non conventionnel pour "réindustrialiser" le Vieux Continent. Alors que son collègue chargé de l'Environnement, Janez Potocnik, brandissait les exigences de la sobriété énergétique.

La toute dernière déflagration est signée Arnaud Montebourg. En 2011, le député PS expliquait avec véhémence sur son blog que "le gaz de schiste était une fausse bonne idée" ... le même, devenu ministre, s'est ravisé et appelle à un "un débat apaisé".

[SAMEDI] Le gaz de la colère En mars 2011, arnaud Montebourg à Rodez en Aveyron lors d'une conférence de presse. (Yves Estivals-Photo PQR-Le Midi libre)

Comment le blâmer ? "Il sait l'Etat perclus de dettes, confie un haut fonctionnaire. Il a découvert l'ampleur des plans sociaux et il réalise tout à trac que la France pourrait être un Texas européen !" En tout cas, l'un des tout premiers gisements avec la Pologne, si l'on en croit les estimations du ministère de l'Energie américain.

Un geyser énergétique trois à quatre fois moins cher...

Il est là le vrai big bang. Celui d'un geyser énergétique insoupçonné et qui a permis en moins de dix ans aux Etats-Unis de disposer d'un gaz trois à quatre fois moins cher que le nôtre... le gaz conventionnel importé de Russie dont le tarif devrait faire augmenter nos factures de chauffage de 60% à l'horizon de 2020. Alors que le prix a été divisé outre-Atlantique par six entre 2008 et 2012.

Oui, un séisme. Pour l'industrie chimique européenne notamment comme le souligne, très inquiet, Philippe Rosier, le directeur général de Rhodia : "C'est la double peine, confie-t-il. D'abord sur le coût de l'énergie dont la chimie a massivement besoin. Et ensuite sur le gaz qui est l'une de nos principales matières premières. Des sociétés pétrochimiques installées en Chine se relocalisent aux Etats-Unis."

Sans risques environnementaux ?

Question : les risques environnementaux sont-ils si rédhibitoires que la France doive tirer un trait définitif sur cette manne ? Et sur un nombre d'emplois incalculables. Les écologistes qui assuraient que les ressources fossiles étaient à sec furent d'abord pris à contre-pied. Puis ils sont passés à une contre-offensive radicale en dénonçant les dangers inhérents à ces forages. Et certaines critiques sont incontournables.

Difficile en effet de ne pas frémir devant l'inconscience des exploitants américains. Sur la gestion de l'eau au premier chef. La technique de la fracturation hydraulique requiert d'en injecter au minimum 20 000 mètres cubes pour fracturer les failles de la roche située entre 2 et 4 kilomètres sous terre. Objectif : libérer les nano-bulles de gaz emprisonnées dans le schiste un peu comme celles qui sont piégées dans une pastille d'Alka-Seltzer. Or cette eau-là, déjà chargée en additifs chimiques, remonte en surface gorgée de substances géologiques hautement toxiques.

[SAMEDI] Le gaz de la colère Forage de gaz de schiste dans le nord-est du Colorado aux Etats-Unis, juste à côté d'une zone résidentielle. (Gary C. Caskey-Maxppp)

"Il y a du benzène, du toluène, du cadmium, du cyanure de fer, détaille François Veillerette, coauteur du "Vrai Scandale des gaz de schiste" (Editions LLL), mais aussi des composés radioactifs comme le radium." Selon une enquête du "New York Times" de février 2011, ces eaux usées sont "parfois acheminées vers des stations d'épuration n'ayant pas les compétences pour les traiter. Puis elles sont déversées dans des rivières servant au ravitaillement d'eau potable. Sur 179 puits à haut niveau de radiation, au moins 116 ont révélé des niveaux de radium cent fois supérieurs aux standards fédéraux d'eau potable".

Banalisation de la fracturation hydraulique

D'autant plus alarmant que la fracturation hydraulique ne concerne pas le seul gaz de schiste. C'est depuis 1947 que la technique se banalise pour l'extraction du gaz conventionnel ou du pétrole. Et même pour la "verte" géothermie, dite à haute température. Où ?

En France par exemple, Dans la centrale pilote de Soultz-sous-Forêts, en Alsace : "Nous appelons ça de la stimulation hydraulique, mais c'est pareil, confie-t-on à l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (Ademe). Pour prévenir les risques sismiques, on préfère d'ailleurs maintenant la stimulation chimique."

Disposerait-on d'une méthode alternative ? "La réponse, à l'heure actuelle, est catégoriquement non", répond Bruno Courme, le jeune directeur du gaz de schiste sur toute l'Europe pour Total. Peut-on espérer améliorer la fracturation hydraulique pour parvenir à un niveau de risque acceptable ? "Oui, et la marge de progression est forte", réplique-t-il, tout aussi formel.

Gestion de l'eau, additifs chimiques, radioactivité

L'eau ? "Les grandes firmes américaines ont déjà diminué les volumes de 40%", dit-il. Les additifs chimiques ? "On doit pouvoir aller vers des substances biodégradables et parfois même envisager de s'en passer comme en Grande-Bretagne." Le prélèvement sur l'eau douce ? "Et pourquoi pas l'eau de mer ? Nous y pensons pour le forage exploratoire que Total démarre sur deux puits en cette fin d'année au Danemark."

Reste la radioactivité : "D'abord, affirme Bruno Courme, elle est moindre dans le sous-sol français. Ensuite, il est possible de limiter les éléments radioactifs avant qu'ils ne se dissolvent dans l'eau."

Dont acte. Sauf que ce débat "techno" sur une possible "génération 2 de la fracturation hydraulique" n'intéresse plus du tout les écologistes. De Cécile Duflot à José Bové, qui souhaite que soit inscrite dans le nouveau Code minier une clause radicale : "l'interdiction formelle de toute prospection dans la roche-mère".

Les Français sauront-ils jamais si, oui ou non, ils ont de l'énergie à revendre sous leurs pieds ? "Et alors ? Il faut savoir dire non aux fossiles une fois pour toutes, rétorque Pascal Durand, le nouveau secrétaire général d'Europe Ecologie-les Verts. Je n'ai aucun d'état d'âme à faire un procès a priori aux technologies de ce type."

Les écologistes risquent de perdre beaucoup

Dans cette bataille, les écologistes risquent de perdre beaucoup. Notamment l'oreille de la CGT, qui, si elle est hostile à l'exploitation du gaz de schiste en l'état, se refuse à insulter l'avenir : "L'instrumentalisation des peurs, prévient-elle, qui refuse l'apport des sciences génératrices de progrès social est une malhonnêteté caractérisée."

Jean-Marc Ayrault attend d'avoir révisé l'antique Code minier pour relancer à froid l'idée d'une exploitation "propre" du gaz de la colère. Si les élus ruraux sont toujours à cran, Matignon est bien placé pour savoir que les tarifs de l'énergie continueront leur irrésistible inflation... Comment la France pourra-t-elle refuser encore longtemps l'extraction du gaz de schiste dans l'Hexagone mais aussi son "importation", ainsi que le stipule l'accord Europe-Ecologie-PS ? Comment interdire un gaz trois fois moins cher que celui fourni par GDF ? Selon un sondage CSA de mai 2011, 62% des Français seraient favorables aux gaz de schiste. Et jusqu'à 73% chez les ouvriers...

 

 

Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 23 août 2012.

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