Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
Publié le 11.05.2013, 07h22 | Mise à jour : 08h36
Près de 20 000 opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-atlantique) sont attendus ce samedi après-midi sur le site. Des figures écologistes - José Bové, Eva Joly... - doivent participer à cette chaîne humaine.
La manifestation se déroule dansun contexte apaisé par rapport aux violents heurts de l'automne dernier. Les forces de l'ordre se sont retirées du site le 20 avril, les expulsions ont été arrêtées. Surtout, le projet d'aéroport est en suspens depuis les recommandations des experts au gouvernement. Ils préconisent des modifications afin de limiter l'impact de la nouvelle infrastructure sur l'environnement et les terres agricoles.En juin, la préfecture de Loire-Atlantique devrait annoncer les implications, en termes de calendrier, de ces modifications. Pour les opposants, il s'agit d'obtenir l'abandon pur et simple de ce projet qu aurait dû voir le jour en 2017.
Sur la zone du futur aéroport, entre 100 et 300 opposants anticapitalistes, selon les périodes, vivent dans une cinquantaine de cabanes reconstruites depuis fin novembre et disséminées sur le tracé des projets de pistes et d'aérogare.
Pour entourer entièrement ce samedi le site de la zone d'aménagement différé (ZAD) samedi, comme l'espèrent les opposants, 20 000 personnes seront nécessaires pour ce périmètre de 25 km. «L'idée est de dire qu'on encercle cette ZAD et qu'elle est donc sous protection populaire: le symbole demeure», a expliqué cette semaine Françoise Verchère, conseillère générale du Parti de gauche et opposante historique au projet. Les opposants anticapitalistes au projet, auto-baptisés «zadistes», se disent quant à eux moyennement impliqués dans cet événement «médiatique».
Le projet de transfert de l'actuel aéroport de Nantes, situé au sud de l'agglomération, à Notre-Dame-des-Landes, commune située à quelque 30 km au nord, est soutenu principalement par l'Etat, qui en a attribué la concession au groupe Vinci, et les collectivités locales socialistes concernées dont la ville de Nantes, fief du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, défenseur du projet.
VIDEO. Des ténors écolos contre le projet
VIDEO. Aéroport Notre-Dame-des-Landes : des aménagements à prévoir