Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
LEMONDE.FR avec AFP | 22.11.11 | 10h30
La centrale nucléaire de Fessenheim, en mars 2011.AFP/FREDERICK FLORIN
"Il faut changer une manchette, un coude en langage grand public, et cela ne peut être fait qu'en arrêtant le réacteur", a-t-elle ajouté.
Le réacteur numéro 1 de la centrale de Fessenheim avait été remis en route le 6 novembre, après un arrêt de trois mois pour des opérations de maintenance et de rechargement de combustible. Le réacteur numéro 2 de Fessenheim est quant à lui arrêté depuis début avril dans le cadre de sa troisième visite décennale, à l'issue de laquelle l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) devrait prendre une décision, fin 2012, quant à la poursuite de l'exploitation.
En service depuis 1977, la doyenne des centrales nucléaires françaises, dotée de deux réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, est décriée par les écologistes, qui réclament sa fermeture en mettant notamment en avant des risques sismiques et d'inondation. Elle peut être exploitée pendant encore dix ans après des travaux, avait estimé début juillet l'ASN, tout en reconnaissant que l'audit post-Fukushima, dont les conclusions sont attendues pour la fin de l'année, pourrait changer la donne.