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Trois groupes d'édition, qui avaient passé un accord avec les autorités américaines en avril pour clore des poursuites sur le prix des livres numériques, vont devoir payer 69 millions de dollars (55 millions d'euros) pour dédommager les consommateurs, selon des détails fournis jeudi 30 août par la justice.
L'éditeur français Hachette et les américains HarperCollins (groupe News Corporation) et Simon & Schuster (groupe CBS) ont accepté de payer cette somme "pour compenser les consommateurs" qui ont acheté des livres électroniques entre le 1er avril 2010 et le 21 mai 2012, ont indiqué les procureurs généraux des Etats du Connecticut et du Maryland dans des communiqués séparés.
Les informations fournies lors de la révélation des faits en avril faisaient état d'une somme un peu inférieure, 51 millions de dollars (40,8 millions d'euros), pour seulement deux de ces éditeurs, Hachette et Harper Collins.
UNE AUTRE PROCÉDURE EN EUROPE
Les éditeurs avaient aussi accepté en avril de changer leurs pratiques pour permettre aux distributeurs de livres électroniques, comme Amazon ou Barnes and Noble, de réduire le prix de leurs titres s'ils le désiraient.
Dans la même affaire, les autorités américaines avaient, en revanche, décidé de poursuivre deux autres éditeurs n'ayant pas accepté de passer un accord, Penguin Group (filiale du britannique Pearson) et Macmillan (filiale de l'allemand Bertelsmann), ainsi que le groupe informatique Apple. La justice américaine a convoqué les deux groupes pour une audience en juin 2013.
En décembre, la Commission européenne a également ouvert une procédure pour déterminer s'il y a eu une restriction de la concurrence sur le marché européen des livres électroniques. Selon l'agence Reuters, qui cite une source proche du dossier, Apple et quatre grands éditeurs vont autoriser les distributeurs comme Amazon à vendre des e-books à bas prix pendant deux ans, afin de mettre fin à cette enquête antitrust.