Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
LEMONDE.FR avec AFP | 10.03.12 | 18h55
Depuis l'aube, Idleb était visée par les "bombardements les plus violents depuis l'envoi de renforts de troupes cette semaine", avait auparavant indiqué le président de l'OSDH. "Les forces du régime bombardent de l'extérieur de la ville, à partir de plusieurs axes", a précisé Milad Fadl, militant local de la Commission générale de la révolution syrienne (opposition), qualifiant les bombardements de "très, très violents" et estimant que l'opération visait à "faire plier la ville".
Depuis plusieurs jours, des troupes se massaient dans cette province montagneuse et frontalière de la Turquie, faisant craindre aux militants une réédition de l'offensive contre Baba Amr, le quartier rebelle de Homs (centre) repris le 1er mars par l'armée après près d'un mois de siège et de pilonnage.
Cet assaut est intervenu alors que le dirigeant syrien Bachar El-Assad a rencontré, ce samedi à Damas, Kofi Annan, l'envoyé spécial de l'ONU, toujours présent dans la capitale syrienne ce samedi soir. Sur le plan diplomatique, la pression s'est accentuée contre la Chine et la Russie, toujours opposés à toute intervention dans les "affaires intérieures" syriennes de la part de la communauté internationale. L'Arabie saoudite et le Qatar ont violemment critiqué ce samedi la position de la Chine et de la Russie, qui ont déjà fait usage de leur droit de veto aux Nations Unies pour bloquer des résolutions contraignantes pour le régime syrien. "Il y a un génocide systématique de la part du gouvernement syrien pendant que nous parlons en ce moment de cessez-le-feu", a notamment déclaré le ministre qatari des affaires étrangères cheikh Hamad ben Jassem al Thani, lors d'une réunion de la Ligue arabe au Caire.