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Le collectif d'"hacktivistes" Anonymous a revendiqué, mardi 21 août, des attaques sur des sites Web du gouvernement britannique, en représailles à la gestion par Londres du cas Julian Assange, retranché dans l'ambassade d'Equateur au Royaume-Uni.
Anonymous a endossé sur Twitter la responsabilité d'attaques de déni de service, qui consiste à saturer les serveurs en requêtes, dans le cadre de l'opération #OpFreeAssange ("Libérez Assange"). Plusieurs sites institutionnels britanniques sont visés. Le ministère de la justice a reconnu que son site avait connu des "interruptions". "Des mesures sont été prises pour que le site fonctionne, mais des visiteurs pourraient ne pas y accéder de façon intermittente", a ajouté le ministère, précisant que le site ne contenait aucune "donnée sensible". Les services du premier ministre, David Cameron, ont eux affirmé que des attaques visant le site de Downing Street avaient "échoué".
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Julian Assange, cofondateur du site WikiLeaks, est cloîtré dans l'ambassade de l'Equateur à Londres depuis deux mois alors qu'il est sous le coup d'une extradition vers la Suède, où il est accusé de viol et d'agression sexuelle par deux jeunes femmes.
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M. Assange et ses défenseurs affirment que s'il est extradé en Suède, il risque d'être envoyé aux Etats-Unis où il encourt, selon lui, la peine de mort pour espionnage, après la publication en 2010 par son site internet WikiLeaks de télégrammes diplomatiques américains. L'Equateur lui a accordé le 16 août l'asile politique, mais Londres refuse de laisser l'Australien quitter le Royaume-Uni libre.