Si Nicolas Sarkozy a trouvé l'action de Greenpeace "assez irresponsable", d'autres membres de son propre camp ont eu des mots plus durs.
"La gendarmerie aurait du abattre les terroristes de #greenpeace ! Ils ne meritent pas de traitements particuliers…" a ainsi estimé dans un message posté sur Twitter, le porte-parole des Jeunes Populaires (UMP) du Loiret, Maxime Buizard.
De quoi enflammer la Toile où les messages indignés se sont multipliés mais aussi Greenpeace ou même l'UMP, obligée de désavouer son militant.
Interrogé par Libération.fr, la porte-parole de Greenpeace, Adélaïde Colin, a ainsi réagi en affirmant que "nos intentions et nos actions sont fondamentalement non violentes. Elles s’inscrivent dans une tradition de désobéissance civile que visiblement ce monsieur n’a pas compris".
Le jeune homme n'a pas pu non plus compter sur son propre camp qui par la voix de Benjamin Lancar, patron des Jeunes pop, a indiqué qu'il était mis fin à ses fonctions.
Les excuses de Maxime Buizard postée sur Twitter un peu plus tard dans la journée et dans lesquels il "regrette profondément" son tweet n'auront donc pas suffi à calmer l'indignation suscitée par ses propos.