Association France Palestine Solidarité Nîmes
Samedi 28 avril 2012, à partir de 19 h, notre compatriote franco palestinien Salah Hamouri sera à Nîmes au Centre Socio Culturel et Sportif de Valdegour. Il vient nous parler de sa détention de presque 7 ans dans les geôles israéliennes (bien qu'il n'y ait eu aucune preuve qu'il ait commis le moindre délit) et de l'ensemble des prisonniers palestiniens, notamment ceux qui mènent une grève de la faim actuellement.
Il est invité par les associations : France Palestine Solidarité Nîmes, Collectif Résistance30, Horizon 30, Ligue des Droits de l'Homme, fédération du Gard.
« Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont connu les prisons israéliennes. La plupart des familles ont été touchées à un moment ou à un autre.
A ce jour 4610 prisonniers sont détenus en Israël dans environ 21 prisons, 5 centres de détention, 4 centres d’interrogatoire, et au moins une installation secrète : le centre de détention « 1391 ». Ces centres sont situés à l’intérieur d’Israël, en violation de l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève qui interdit les transferts forcés en dehors du territoire occupé.
Parmi ces prisonniers, 185 enfants ou jeunes de moins de dix-huit ans, 11 femmes, 27 députés, 2 anciens Ministres, 41 universitaires, et plus d’une centaine de personnes atteintes de maladies et de handicaps. 320 prisonniers sont soumis à la détention administrative, un régime arbitraire et illégal qui viole le droit international, notamment la quatrième convention de Genève.
Marwan Barghouti a été placé dernièrement en cellule d’isolement dans la prison de Hadarim pour avoir lancé un appel à l’unité, à la cohésion, à la création d’un gouvernement d’union nationale, et à la poursuite de la résistance populaire et pacifique pour mettre fin à l’occupation.
Cette politique menée de longue date par Israël à laquelle les Accords d’Oslo n’ont rien changé témoigne qu’à l’inverse de ce qui s’est passé en Afrique du Sud ou en Irlande il n’y a jamais eu la volonté d'engager un véritable processus de paix. Tout au contraire, en réprimant ceux qui prétendent résister à l’occupation, il s’agit encore et toujours d’exercer un chantage permanent et de punir tout un peuple pour tenter de le réduire au silence.
1600 prisonniers ont démarré le 17 avril une grève de la faim pour réclamer : le droit de visite, y compris pour les prisonniers dont la famille est de Gaza, la fin des mesures répressives et humiliantes, la fin des cellules d’isolement et la fin du système de la détention administrative.
Il est temps de braquer les projecteurs sur ce scandale et d’exiger une réaction internationale pour y mettre enfin un terme. »
Association France Palestine Solidarité Nîmes
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