Le progrès de la civilisation, de l'hummanitė exigerait un Revenu Universel de Base. Mais la société ne se dirige pas dans ce sens, malheureusement elle régresse vers de plus en plus de précarité. Il faut donc défendre des mesures plus réalistes pour repartir dans la bonne direction. Je suis donc, pour une évolution progressive et réalisable. Je pense qu'il faut d'abord obtenir un REVENU GARANTI D'EXISTENCE plutôt qu'un revenu universel.
Un RSA sans contre-parties et d'un montant "vivable", donné à tous les, chômeurs, retraités au minimum veillesse, handicapés et ainsi qu'aux étudiants boursiers, mais sous conditions de ressources annuelles. Pour pouvoir le mettre en place, il est indispensable de réfléchir à son financement par le partage des richesses. Notre société mondialisée ayant donné à la concurrence exacerbée entre les pays, les peuples, les entreprises, les salariés, le pouvoir de saborder toute mesure sociale, il faut d'abord limiter cette concurrence. L'Europe est l'échelle minimum, car tout pays qui supporterait, seul, une telle "charge" serait condamné à perdre toutes ses richesses, tous ses renenus. C'est au niveau de l'Europe que des mesures législatives sociales peuvent être imposées et nous protégées de cette concurence déloyale. C'est indispensable pour défendre aussi bien les travailleurs européens que ceux du monde entier. Pour un financement concret, lire la Taxation des Machines et des Polluants Extėrieure. http://blogs.mediapart.fr/mot-cle/taxation-des-machines
Pour que le travail reste attractif il doit être bien payé, pour cela une échelle des salaires limitée doit être imposée législativement. Dans toute entreprise les revenus du PDG ne doivent pas dépasser 20 ou 10 fois le salaire le plus bas de l'entreprise. Ainsi le patron sera obligé d'augmenter ses salariés s'il veut pouvoir avoir un renenu important.
D'autre part nous n'en sommes pas encore à ne plus avoir besoin de main d'oeuvre, en particulier pour les tâches les plus pénibles. Je pense donc qu'un minimum de travail est à demander à chacun, selon ses moyens, pour faire fonctionner la société. Ce minimum doit être mis à disposition comme chacun le souhaite. L'un choisira de travailler 20h par semaine pendant quarante ans, l'autre de travailler 40h par semaine pendant 1an puis de prendre un an de congé sabatique et ainsi de suite, l'autre encore, choisira de travailler beaucoup dans sa jeunesse et partira à la retraite à 45 ans. Mais chacun doit donner un certain nombre d'heure de travail, sur toute sa vie, pour le fonctionnement de la société.
Pour que les métier les plus pénibles soit choisis, il faut leur donner des avantages qui compensent leur désagrément. Ainsi les métiers les plus durs doivent être très bien payės, un égoutier doit être payé autant qu'un prof d'université. De plus les métiers reconnus pénibles doivent bénéficiés d'un temps de travail total, sur toute la vie, deux fois moindre que pour les emplois normaux. Ainsi un maçon travaillera la moitié du temps d'un bureaucrate pour remplir ses obligations pour la sociétė. Voir la proposition : Réduire le chômage par le partage des emplois pénibles. http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/reduire-le-chomage-par-le-partage-des-emplois-penibles
Une telle société peut paraître utopique, surtout que pour bien fonctionner, elle doit être appliquer à toute l'humanité. Mais sans ce partage des richesses et du travail, l'hummanité est condamnėe, au terrorisme, aux guerres de survie et de civilisation. Au retour à la barbarie.