Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
LEMONDE.FR avec AFP | 28.02.12 | 15h53 • Mis à jour le 28.02.12 | 16h46
Des raisons de procédures sont à l'origine de la relaxe.AFP/PHILIPPE DESMAZES
Lors de l'audience le 24 janvier, le parquet avait requis une peine de quatre à six mois de prison avec sursis et 1 000 à 1 500 euros d'amende à l'encontre de Julien André, un informaticien de 39 ans, et Vincent Roquelore, un photographe de 34 ans. Tous deux étaient jugés pour "violation de domicile et locaux professionnels" et "dégradation de biens publics en réunion", délits passibles de sept ans de prison.
"Le tribunal a déclaré nulle la procédure et a retenu nos arguments sur la notification tardive des droits des prévenus, ainsi que la non-information des délits qui leur sont reprochés", a déclaré l'avocat de Greenpeace, Me Alexandre Faro. "Durant toute leur garde à vue, on leur a signifié qu'on leur reprochait une intrusion sur un site intéressant la défense nationale, ce qui est passible de six mois d'emprisonnement", a fait valoir l'avocat. Or, a-t-il dit, "ils ont été mis en examen et jugés notamment pour violation de domicile, ce qui est passible d'un an d'emprisonnement", a-t-il souligné.
Selon Me Faro, le tribunal de Privas "est allé plus loin" que le tribunal correctionnel de Troyes. Le 21 février, celui-ci s'était déclaré "incompétent" pour juger neuf autres militants de Greenpeace qui s'étaient introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) en décembre 2011, renvoyant la balle au parquet.