Source : mediapart.fr
Le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) publie un rapport dans lequel il pointe le manque de redistribution du système social français au profit des classes « moyennes inférieures ».
Le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) publie, mardi 26 novembre, une étude qui révèle que les classes « moyennes inférieures » françaises, dont le niveau de vie est compris entre 1 200 et 1 600 euros par mois pour une personne, bénéficient moins de la redistribution sociale que dans d'autres pays.
Selon l'étude du Crédoc, les classes « moyennes inférieures françaises verseraient 43 % de leur revenu aux administrations publiques, par le truchement de l'impôt sur le revenu de la TVA, (...), et ne toucheraient, en retour, à travers les différentes aides sociales, que 42 % de leur revenu disponible ».
Par comparaison avec le Royaume-Uni, où les classes moyennes inférieures sont « mieux soutenues financièrement par les pouvoirs publics », selon le Crédoc, les membres de la classe moyenne reçoivent 49 % de leur revenu disponible en aides sociales, pour 34 % de prélèvements obligatoires.