Ainsi il a invité François Hollande à présider avec lui la cérémonie du 8 mai commémorant la défaite du nazisme en 1945, comme le veut d’ailleurs la tradition constante de la présidentielle qui se tient toujours début mai.
Or Sarkozy lui-même a au contraire boycotté la cérémonie du 8 mai 2007, alors qu’il venait d’être élu. Il pestait alors contre la « repentance » qu’il avait dénoncée tout au long de sa campagne, notamment à propos de la collaboration des autorités pétainistes avec les nazis et aussi à propos des crimes de la colonisation.
Il ne voulait donc pas se retrouver le 8 mai au côté de Chirac, qui avait quant à lui reconnu, dans un discours historique en 1995 la responsabilité des autorités françaises dans la déportation.