Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes

"Printemps érable" : 51 associations demandent une enquête sur les arrestations

 

Le Monde.fr avec AFP | 13.11.2012 à 19h38

 
Selon les 51 organisations réclamant la tenue d'une enquête indépendante, 3 418 personnes avaient été interpellées lors du mouvement étudiant du printemps, dont "plusieurs" ayant subi des blessures graves.

 

Une coalition de 51 associations québécoises a réclamé mardi 13 novembre la mise en place d'une commission d'enquête publique devant faire la lumière sur les centaines d'arrestations du "printemps érable", le conflit étudiant qui a donné lieu, selon elles, à des excès policiers.
 

"Dans une société de droit comme la nôtre, on ne peut pas rester les bras croisés et passer sous silence les événements du printemps dernier", a lancé Eliane Laberge, présidente de la FECQ, l'un des syndicats étudiants en première ligne lors des manifestations du premier semestre de 2012. "On demande à la première ministre [du Québec] Pauline Marois d'intervenir rapidement" pour déclencher une enquête publique, a ajouté de son côté Martine Desjardins, qui dirige la FEUQ, autre syndicat étudiant.

 

 "PERTES D'ŒIL" ET "FRACTURES DU CRÂNE"

Selon les 51 organisations réclamant la tenue d'une enquête indépendante sur les agissements des forces de police du Québec lors de ces manifestations inédites dans la province francophone, 3 418 personnes avaient été interpellées, dont "plusieurs" ont subi des blessures graves telles que des "pertes d'œil" ou des "fractures du crâne".

Le Québec, comme le Canada, ne possède aucune agence indépendante chargée d'enquêter sur ses forces de police, les enquêtes sur les cas litigieux étant confiées à d'autres services que celui en cause. Pour cette raison, Jérémie Bédard-Wien, de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ, l'un des syndicats les plus radicaux), a souligné que le Québec devait rapidement mettre en place "un mécanisme permanent de surveillance des actions policières", sans quoi "le gouvernement ne peut pas parler de retour à la normale".


Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article