Overblog Tous les blogs
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU

Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes

Publicité

Pourquoi la finance n'a aucune chance d'en réchapper

voyageur à domicile
Publié le 18/01/2012 à 09h32

C'est encore ce diable d'Olivier Berruyer sur son site les-crises.fr qui donne les clés du problème : par

quelque bout que vous le preniez, non, la finance internationale n'a aujourd'hui aucune chance de

réchapper à la crise de la « Grande perdition ». Regardez bien le graphique ci-dessous.

 


 

En rouge l'évolution de la production des richesses en France, en violet l'évolution du « patrimoine financier ».

Vous avez vu le fossé ? Un abîme !

L'argent prétendument en circulation (les actifs financiers) représente plus de 23 fois la quantité

disponible de richesses produites (PIB). Au niveau de la planète, le rapport est encore pire, franchissant

allègrement les limites du délire  !

Dans une économie saine, l'argent n'a de valeur que par les échanges de richesses qu'il permet. C'est-

à-dire que la quantité d'argent en circulation doit à peu près être équivalente à la quantité de richesses produites.

Imaginez le taux de croissance qu'il faudrait pour que la petite barre rouge se hisse au niveau des actifs

financiers en violet ? Ah oui, ils sont marrants ceux qui voient comme unique solution à la crise une relance de la croissance !

A ce niveau-là, ce n'est plus une relance, mais une explosion atomique qu'il faudrait !

 

Une bulle bien grasse

 

Tout ça est évidemment absurde. L'argent créé artificiellement lors de ces trente dernières années

vraiment foireuses n'est que le produit obscène de la spéculation éhontée. Un jeu hautement suicidaire,

qui ne s'adosse à rien de concret, danse sur un précipice de vide.

Phénomène très récent (il date du début des années soixante-dix) ce jeu imbécile est joué par une

poignée de crétins, défendu par des cornichons, gobé par des gogos (ceux qui croient encore que c'est

en faisant payer la petite barre bleue riquiqui du graphique – les salaires – qu'on va combler les trous

hallucinants). Un tel jeu imbécile ne peut évidemment avoir qu'un temps.

Voulez-vous pour finir que je vous en rajoute une couche (toujours grâce à cet animal de Berruyer) ?

Regardez bien la grosse bulle bien grasse qui suit. Elle n'est pas le produit d'une imagination gauchiste

enflammée, mais des doctes études du BRI et du FMI réunis.

A-t-elle besoin de commentaires, la grosse bulle ? Leur argent, en fait, ne vaut pas un clou. Du vent !

On sait tous ce qu'il advient des grosses bulles trop grasses pleines de vent, n'est-ce pas ? Boum !

 


 

Publicité
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article