Dans la même affaire, le préfet Michel Gaudin, également proche de Guéant et Sarkozy, est accusé d’avoir suspendu deux fonctionnaires sur la base d’éléments d’une enquête judiciaire dont il n’avait pas à avoir connaissance. Il a été entendu comme témoin assisté dans ce dossier. Mais là aussi, Claude Guéant a défendu ses troupes.
Un soupçon d’impunité pour les puissants plane au dessus de l'Elysée. A des degrés divers, Squarcini ou Courroye, tous deux proches du chef de l'Etat, sont accusés d’avoir utilisé leur pouvoir à des fins personnelles et de bénéficier de protections au plus haut. Mais d'autres n’ont pas eu cette chance.
, est accusé d’avoir monté un faux dossier contre plusieurs fonctionnaires de la préfecture de police de Paris dont Yannick Blanc, ex-directeur de la police générale et chargé à ce titre des questions d’immigration.