Source : resistanceinventerre.wordpress.com
Pour que les gestes ancéstraux des paysans ne soient pas criminalisés et pour que l’agriculture industrielle et standardisée ne devienne pas la norme imposée, les députés doivent impérativement inscrire une "exemption agricole" dans la loi sur la contrefaçon.
Urgent – Le 4 février, l’Assemblée Nationale discutera une loi destinée à lutter contre la contrefaçon, qui pourrait conduire à criminaliser les paysans qui utilisent leurs ressources élémentaires (semences, levains, animaux…) et donner le droit aux semenciers de s’approprier ce que les paysans ont patiemment sélectionné durant des millénaires.
Si l’agriculture n’est pas explicitement exclue du périmètre de la loi, cela reviendrait à nier les droits ancestraux des paysans et à intensifier l’industrialisation de l’agriculture !
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En renforçant les moyens à des multinationales détentrices de Certificats d’Obtention Végétale, et au delà en incluant les brevets "sur le vivant", cette loi risque d’entraîner la condamnation des paysans :
- qui auront ressemé leur propre récolte,
- dont la récolte aura été contaminée par des gènes issus de plantes brevetées et cultivées dans le voisinage,
- qui utilisent et entretiennent depuis toujours des levains ou des ferments (pour la fabrication de pain, fromage ou vin) dont les souches auront été brevetées.
Pour que les gestes ancéstraux des paysans ne soient pas criminalisés et pour que l’agriculture industrielle et standardisée ne devienne pas la norme imposée, les députés doivent impérativement inscrire une "exemption agricole" dans la loi sur la contrefaçon.
Ne doutez jamais qu’un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c’est toujours comme cela que ça s’est passé.★ – Margaret Mead (1901 – 1978) – Anthropologue.
Stéphen, Martin, Sophie, Jacques, Mickaël et toute l’équipe d’Agir pour l’Environnement. contact@agirpourlenvironnement.org
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Source : resistanceinventerre.wordpress.com