Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes

Paris 21 avril 2012 , que s'est il réellement passé ? - Manifestation : du jamais vu

http://www.scoop.it/t/marche-banlieues
www.youtube.com - Today, 1:41 AM

Paris 21 avril 2012 , que s'est il réellement passé ?

 

 

 

 

http://www.scoop.it/t/marche-banlieues
April 24, 7:41 PM

Manifestation : du jamais vu

Résumé : Les indignés et les marches des possibles ont manifesté des halles de Paris au trocadéro, rassemblant les marches Marseilles, Toulouse, Bayonne, Anger, Lille (marche des possibles, marches populaires) et les banlieue de Paris (marche des indignés), ainsi que des indignés d'autres pays (Espagne, Belgique...).La manifestation s'est terminée de façon très étrange restreignant la liberté de déplacement des manifestants, l'intervention du sevice des pompiers, le droit de se nourrir. Il semble que la police ait voulu mettre la pression sur les manifestants pacifiques afin de détruire l'essence de leur mouvement. Heureusement malgré la diversité des personnes présentes (docteurs, maires, étudiants, sans-domiciles ...) aucun débordement majeur n'a eu lieu, rendant la tentative de manipulation par les forces de l'ordre inutiles.

Plus d'infos sur : http://www.scoop.it/t/marche-banlieues

 

 

14H-23H30 Les Halles, Paris, France

Les indignés et les marches des possibles rassemblés en fanfare dès 14h ce 21 avril, sont partis vers 15h depuis la fontaine des innocents à Paris. Cet évènement rassemblait des indignés venus à pied avec les marches Marseilles, Toulouse, Bayonne, Anger, Lille (marche des possibles, marches populaires) et les banlieue de Paris (marche des indignés), ainsi que des indignés d'autres pays (Espagne, Belgique...). De nombreux marcheurs avaient déjà fait les marches de 2011 vers Madrid ou Bruxelles, ainsi qu'une partie des marches vers Rome ou Athènes (cette dernière étant toujours d'actualité et devant bientôt arriver à sa destination).

 

Ils sont donc partis sous les percussions des tambours de la fanfare des indignés vers la banque de France puis la bourse et son autorité de régulation des marchés financiers afin de rappeler les vrais coupables de cette crise et de la dette. Ils se sont couchés sur le sol pour rappeler que le système tue chasque jour nos enfants et nos frères en France, en occident et dans le tiers-monde sans que personne ne s'en inquiète réellement.


Ils se sont ensuite dirigés vers la concorde et l'assemblée nationale où ils ont effectué un sitting afin de rappeller que les technocrates ne représentent pas le peuple mais servent la plutocratie au sein d'une oligarchie, conformément à leurs slogans "Ils ne nous représentent pas" ou "Nos rêves ne tiennent pas dans leurs urnes". Ils souhaitent une démocratie directe afin que le peuple retrouve tous les pouvoirs qu'ont lui a dérobé au fur et à mesure des deux derniers siècles.


Même s'ils semblent perplexes sur la possibilité de réveillez les aveugles endormis par le système et la fausse démocratie, ils ne désespèrent pas : "Un peuple unis, sera toujours invincible" et appelent donc à rejoindre la mobilisation du 12 mai 2012 pour une union de tous les humanistes afin de procéder à une grève générale mondiale, apartide et apatride.


Le nombre de manifestant a grandit sans cesse tout au long de la manifestation et peu de média ont suiivit la manifestation au delà des halles.
La manifestation ayant rejoint le trocadéro vers 19h, elle se trouve encerclée par des gendarmes, quasiment aussi nombreux que les 300 manifestants officialisés par la presse.

 
Dès lors des circonstances très étranges caractérisent la fin de la manifestation :

-interdiction de sortir du cercle formé par les gendarmes de 19H à 23H30.

-même pour une femme ayant besoin d'aller aux toilettes

-même pour un chiot en train de tomber malade (tremblottements aigües)

-même pour un officiel (maire)

-interdiction aux pompiers d'accéder au regroupement (appels pour malaises)

-interdiction aux personnes de rentrer dans ce cercle au bout d'un certain temp

-malgré une déclaration autorisée en prefecture, le cercle de gendarme rapetisse autour de la manifestation, obligation de se déplacer sous le retressisement de leur cercle, "vous devez obéir aux ordres" selon le gendarme, résultat: 2 personnes plaquées au sol et embarquées parce qu'elles étaient assises dans une manifestation autorisée par la prefecture...

 

Le gradé a donné l'autorisation à la camionnette de la marche banlieue de se garer devant le trocadéro, puis la fourrière l'a enlevée...

 

Le repas offert par une association n'a pu être distribué, aucun moyen de se nourrir sachant que certains ne s'étaient pas nourrit depuis 24 heures.

 

Le concert prévu a de fait été annulé, le matériel n'ayant pu parcourir les 10 mètres nécessaires.

 

Libération des indignés:

-en lots de 4 ou 10 comme un troupeaux, au compte goutte toutes les demi-heures, sous le regard désabusé des passants et touristes. Ils ont étés escortés jusqu'au métro par les gendarmes. Les indignés restant ne désirant pas être traités comme du bétail on fait du forcing jusqu'à un relachement de tous les indignés restants, qui ont bien évidemment aussi été escortés jusqu'à la station Iéna.

 

La mise sous pression des manifestants pacifiques afin qu'ils perdent leur calme n'a pas marché, il n'en reste pas moins que de telles pratiques sont celles d'une tentative de détournement médiatique de la violence induite volontairement par les services de l'ordre. Nous laissons à chacun le qualificatif adéquat pour ce genre de méthode...

 

Il est à noter que les passant en haut du trocadéro sont descendus afin de faire comprendre aux gendarmes leur désaccord. Nous les en remercions, car la Défense nous a appris ce qui arrivait quand il n'y avait ni passants ni média.

 

Le campement n'a pas été possible... il faudrait une démocratie pour cela...

(voir streaming)

 

lamidesbetes

 

Mise à jour:

Une journaliste de Libération qui nous a suivi plusieurs jours et a subi une forme de violence des CRS en présentant sa carte de presse au Trocadéro, et elle n'a pas été autorisée à aller s'acheter un sandwich qui se trouvait à deux pas d'où on était.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article