Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
LEMONDE.FR avec AFP | 23.01.12 | 11h51
Vue de la centrale de Cruas, en Ardèche, le 19 avril 2011.REUTERS/BENOIT TESSIER
Julien André et Vincent Roquelore, originaires de l'Hérault et du Gard, sont poursuivis pour "dégradations graves", accusés d'avoir découpé le grillage de la centrale pour y pénétrer, dans le cadre d'une vaste opération de Greenpeace le 5 décembre 2011 visant à montrer les failles dans la sécurité des centrales. S'y ajoutent comme circonstances aggravantes des dégradations produites "en réunion" et sur des "biens d'utilité publique". "Ils ont voulu prouver que ce n'était pas compliqué de s'introduire dans une centrale et d'y rester", a déclaré Axel Renaudin, porte-parole de Greenpeace, rappelant que le 5 décembre 2011, les deux militants s'étaient introduits à l'aube dans la centrale de Cruas et avaient réussi à rester cachés dans un périmètre de sécurité, près des réacteurs nucléaires, pendant plusieurs heures avant d'être interpellés.
Placés depuis sous contrôle judiciaire, ils encourent sept ans de prison, une peine plus lourde que pour leurs camarades jugés à Troyes, qui étaient passibles de cinq ans, le parquet de Troyes n'ayant pas retenu les installations nucléaires visées comme biens d'utilité publique. Le procureur de Troyes a requis vendredi dernier de quatre à six mois de prison avec sursis à l'encontre des neuf militants poursuivis pour s'être introduits dans la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube) en décembre 2011.