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Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes

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Nuage de Tchernobyl: le non-lieu provoque colère et incompréhension en Corse

nuage tchernobyl 200x150 Nuage Tchernobyl
Où étiez-vous entre le 26 avril et le 9 mai 1986 ? L'animation ci-dessous vous permettra, de vous faire une idée assez réaliste de ce qui nous est tombé dessus en ce printemps-là. Pourtant nos dirigeants de l'époque nous ont affirmé que le nuage n'avait pas franchi nos frontières. On nous aurait menti ????  

 

 

 

Nuage de Tchernobyl: le non-lieu provoque colère et incompréhension en Corse 
libératon -Aujourd'hui à 13h18

Le non-lieu prononcé mercredi par la cour d’appel de Paris sur l’impact du nuage radioactif de Tchernobyl en 1986 en France a provoqué la colère en Corse, où l’augmentation du nombre des malades de la thyroïde avait explosé dans les années suivant la catastrophe.

«Avec ce non-lieu, on s’est moqué de nous», a déclaré le Dr Denis Fauconnier, généraliste aujourd’hui retraité, qui avait le premier souligné les retombées de la catastrophe sur la population insulaire.

«Les dégâts provoqués, a-t-il ajouté, étaient connus au plus haut niveau de l’Etat. Je n’ai cessé depuis 1986 de réunir les preuves de la répercussion du passage du nuage radioactif sur la Corse, elles sont irréfutables».

Le Dr Fauconnier, alerté en mai 1986 par des patients revenant d’Italie où les consignes de non-consommation de produits frais étaient strictes, avait souligné que les analyses de lait de chèvre et brebis faisaient apparaître «des taux souvent supérieurs à 10.000 becquerels d’iode 131 par litre de lait et jusqu’à 100.000».

Troubles de la thyroïde

Une forte augmentation des troubles de la thyroïde a été observée en Corse, selon un rapport d’experts co-signé par les professeurs Pierre-Marie Bras et Gilbert Mouthon, sur la base d’un échantillonnage tiré de 2.096 dossiers du Dr Jean-Charles Vellutini, premier endocrinologue installé en Corse.

Ces experts ont observé «une augmentation importante à très importante après 1986 dans l’espèce humaine de la proportion des troubles thyroïdiens par rapport aux autres affections endocriniennes (ndlr: touchant d’autres glandes), le pourcentage moyen étant de 44% et pouvant atteindre plus de 100%».

La présidente à l’Assemblée de Corse de la commission Tchernobyl chargée d’établir une carte épidémiologique en Corse, montrant le lien entre la catastrophe de Tchernobyl et l’augmentation des cas de cancers et de maladies de la thyroïde dans l’île, a indiqué que les travaux continueraient.

«Nous n’acceptons pas le mensonge d’Etat et notre enquête doit permettre à des victimes d’aller en justice», a déclaré Mme Risterucci.

La cour d’appel de Paris a estimé que la catastrophe nucléaire de 1986 n’a pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France. Elle a notamment mis hors de cause l’ancien directeur du Service central de protection contre les rayons ionisants, le Pr Pierre Pellerin, seul mis en examen, pour «tromperie aggravée», en 2006, dans ce dossier.

«L’association qui regroupe les victimes va se pourvoir en cassation contre cet arrêt pour avoir épuisé toutes les voies de recours», a annoncé l’avocat des parties civiles, Me Bernard Fau.

(Source AFP)

 

 

Non-lieu général dans l'enquête sur le nuage de Tchernobyl

 Publié le 07-09-11 à 07:22    Modifié à 11:37     par Le Nouvel Observateur avec AFP   

La Cour d'appel de Paris a décidé de la fermeture de l'enquête sur le nuage de Tchernobyl, dont le ministère public requiérait la clôture.

En 1986, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl explose peu après 1h du matin au cours d'un exercice visant à relancer l'activité de la centrale. Pour les besoins de l'exercice, certaines procédures de sécurité avaient été désactivées. (Sipa) En 1986, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl explose peu après 1h du matin au cours d'un exercice visant à relancer l'activité de la centrale. Pour les besoins de l'exercice, certaines procédures de sécurité avaient été désactivées. (Sipa)

La Cour d'appel de Paris a décidé mercredi 7 septembre d'un non-lieu général dans l'enquête ouverte en 2001 sur l'impact du nuage de Tchernobyl en France, comme le requierait le ministère public, qui estimait que les scientifiques n'avaient mis en évidence aucune conséquence sanitaire mesurable.

Elle accorde donc un non-lieu à l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI) le Pr Pierre Pellerin, qui était le seul mis en examen dans cette affaire.

L'enquête s'est concentrée sur les informations communiquées en termes de radioactivité sur l'Hexagone au moment du passage du nuage au printemps 1986, en particulier sur une minimisation des risques encourus.

Seul mis en examen pour "tromperie aggravée" en 2006, l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI), le Pr Pierre Pellerin, était soupçonné d'avoir masqué l'ampleur de la radioactivité au passage du nuage de Tchernobyl au printemps 1986.

Cinq ans après sa mise en examen, le Pr Pellerin a demandé un non-lieu et le parquet, qui soutient sa demande, a requis un non-lieu général et une clôture de l'enquête lors de l'audience le 31 mars.

Selon le ministère public, les analyses scientifiques versées au dossier s'accordent pour établir que la catastrophe nucléaire de 1986 n'a pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France, en particulier aucun lien n'a été fait avec des maladies de la thyroïde.

"Mon optimisme n'est pas très grand"

Parallèlement, dans l'attente de la décision de la cour d'appel, la juge chargée de l'enquête, Marie-Odile Bertella-Geffroy, avait été priée d'interrompre ses investigations.

Les parties civiles regrettent que l'enquête ne puisse être menée à son terme, jugeant en outre qu'il manque peu d'éléments pour la clôturer. "Mon optimisme n'est pas très grand" sur la poursuite de l'enquête, déclarait Me Bernard Fau, avocat de l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT), à l'issue de l'audience.

Un récent rapport d'experts, dévoilé cet été, a établi qu'une augmentation importante de la proportion des troubles de la thyroïde a été observée en Corse après l'accident de Tchernobyl.

Chronologie de l'accident nucléaire de Tchernobyl et des mesures prises pour isoler le réacteur accidenté (AFP)

Le Nouvel Observateur - AFP

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