radio-canada.ca - Vendredi 18 novembre 2011
Les indignés de Québec ont jusqu'à 8 h 30, ce matin, pour démanteler une structure en tôle à leur campement à la place de l'Université-du-Québec. La Ville de Québec a fait parvenir jeudi un avis aux manifestants d'Occupons Québec les sommant de retirer l'abri qui n'a plus rien de temporaire aux yeux des autorités municipales.
Des indignés ont déjà fait savoir qu'ils n'avaient pas l'intention de se plier à la demande de la Ville. Certains manifestants, dont Charles Fleury, menacent de s'enchaîner si la Ville tente de démanteler l'abri. « On pense qu'on pourrait s'enchaîner aux structures qu'ils désirent venir nous chercher », a-t-il affirmé.
La Ville soutient qu'elle demande seulement aux manifestants de respecter les règles. Des inspecteurs municipaux avaient déjà demandé aux indignés de démanteler un abri en toile installé au même endroit, pour des raisons de sécurité. Les manifestants se sont exécutés, mais la toile a finalement été remplacée par de la tôle. La Ville considère maintenant que la structure ressemble davantage à un cabanon qu'à un abri temporaire.
Le porte-parole de la Ville de Québec, Jacques Perron, précise toutefois qu'il n'est pas question de recourir à la force pour évincer les indignés. « Il n'est pas dans les intentions de la Ville de commencer à démonter les tentes. Nous sommes toujours dans un esprit de dialogue avec les indignés pour qu'ils démontent d'eux-mêmes leurs tentes », a-t-il précisé.
La Ville de Québec espère toujours que toutes les tentes et autres structures soient retirées du Jardin de Saint-Roch.
Du côté des indignés, on dit en avoir assez des « tergiversations » de la Ville de Québec. Ils déplorent que des inspecteurs se présentent chaque jour pour trouver un moyen de les déloger.
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