Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
http://www.dailymotion.com/video/xp47ns_violences-policieres-a-nice-carnaval-independant-carnaval-des-indignes-et-carnavelo-26-fevrier-2012_news
Faites suivre cette video le plus possible. Envoyez-nous vos témoignages et/ou vos photos et videos afin de nous permettre d'avoir le plus d'éléments possible (infos en fin de video).
Un des reportages de France 3 est ici :
mms://a988.v101995.c10199.e.vm.akamaistream.net/7/988/10199/3f97c7e6/ftvigrp.download.akamai.com/10199/cappuccino/production/publication/France_3/Autre/2012/S09/J1/388477_HD_1200_nice_midipile_270212.wmv
L'autre là :
http://www.dailymotion.com/video/xp3b04_nice-carnaval-independant-quelle-securite-pour-les-carnavalliers_news
Celui de Nice Matin est là :
http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/a-nice-le-carnaval-independant-sacheve-par-quatre-arrestations.800903.html
Tout le monde avait choisi le dimanche 26 février pour retrouver le vrai carnaval populaire et revendicatif et faire la fête. A midi, on se retrouve pour un pique nique au Jardin Thiole, on fait connaissance, on partage de quoi grignoter et on affine les déguisements. Départ à 15 h, soit deux heures de retard, mais personne ne râle : c’est la fête. Tout se passe bien, on déambule dans les rues, escortés par les voitures de police qui tentent en vain de nous tracer le chemin, mais on est libre et l'on va au gré des humeurs. La musique est présente, beaucoup de familles avec les enfants qui s'ébahissent devant tant de beaux déguisements fabriqués de bric et broc et des vélos comme ils n’en avaient jamais vu . Tout va bien, un bon dimanche qui s’annonce, les habitants nous saluent de leurs balcons et les passants n’en reviennent pas ! Mais arrivés Place Garibaldi, un cordon de CRS en tenue de combat guerre attendait le cortège. On ignore, la musique nous fait danser encore mais les policiers en civil et en tenue de combat ont foncé dans la foule pour arrêter Bastien, accusé d’avoir fait, dans un accès de rage de liberté, ce que beaucoup d’entre nous aimeraient faire : barbouiller une caméra de Vidéo surveillance. Un policier a essayé de l’attraper, mais le cortège est solidaire et l’a repris sous son aile. Les gens présents on essayé de les empêcher de le violenter et de le trainer pour l'embarquer. Les policiers ont frappé quiconque essayait de s'interposer, maintenant à terre quiconque avait essayé de s'en mêler. Des scènes délirantes de jeunes filles trainées par terre, de garçons trainés, jetés dans des voitures et finis à l'intérieur à coups de pieds. Dans la foule, les familles inquiètes pour les enfants, les badauds assis sur les bancs, qui se régalaient de la fête, ne comprenaient pas ce qui se passait sur cette Place devenue tout à coup un enfer, sous le regard de Sainte Précaire qui trônait au beau milieu, très seule, et qui finira brulée. Le public conspuait les policiers qui n’en avaient que faire et répondaient vulgairement à toute personne qui les incitait au calme. Un père et ses deux enfants âgés de 4 et 7 ans ont reçu des gaz lacrymogène et sont rentrés traumatisés. Peu importe qu’il y ait eu des enfants ou des personnes âgées. Le combat devait continuer : sept personnes ont été embarquées au commissariat d’Auvare malgré nos protestations. Leurs amis, inquiets, sur conseil de l’avocat, sont allés à Auvare demander de leurs nouvelles. Réponse donnée : violences policières et jets de gaz lacrymogène pour les éloigner. Nous avons recueilli de nombreux témoignages écrits, vidéo ou photos qui montrent cette violence et qui démontrent que tout cela était prémédité pour réprimer toute velléité de liberté. La police traque toutes les vidéos qui circulent, a épluché facebook. Et quand Nice-Matin diffuse uniquement la version donnée par la police, personne ne s’en étonne plus. Mais lorsque des commentaires postés sous forme de témoignages sur leur site disparaissent, cela fait trop ! Que cherchent- ils à cacher ? Tout le monde a vu. Les personnes arrêtées sont toutes sorties à ce jour d’Auvare, et sont convoquées au TGI pour jugement les 19 avril pour certains, le 11 septembre pour les autres. Motifs d’inculpation : injures à forces de l’ordre en exercice, rébellion, violence, incitation à l’émeute pour avoir crié « Liberté !». Continuons à revendiquer la liberté et restons mobilisés. A suivre ...