Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
Le Post -07/11/2011 à 14h45 - mis à jour le 07/11/2011 à 14h47
Le 1er novembre, pardi, 1 millier de bons citoyens sont venus défiler contre l’éternel G20. La marche s’est déroulée dans le calme, ce fut un succès alors pour les organisations mais aussi et surtout pour la police.
Quelque 2000 CRS chargés d’encadrer la manifestation, 12 000 mobilisés rien que dans le département, le centre-ville bouclé sur 30km, le contrôle rétabli à la frontière italienne et fouille de tous ceux ayant une sale trogne d’anar, une coiffure de punk ou une capuche de jeune désabusé. Succès pour les organisateurs (ATTAC, Greenpeace, LDDH, Mrap… et tout le chapelet des organisations de gauches dites « radicales » citoyennistes) qui ont mobilisé un service d’ordre de plus de 100 personnes, pour venir en aide aux pauvres 2000 CRS, dans le but d’éviter les débordements.
Il faut dire, consigne avait été donnée d’arrêter plusieurs jours avant la manifestation, tous les individus vêtus de sombre, percés et mals coiffés avec de gros chiens. 3 Punks espagnoles se sont fait coffrer, 2 Belges jugés louches aussi, presque de quoi remplir une estafette. Les organisations ont elles aussi fait la chasse aux cagoules de leur côté.Finalement, tout ça pour rien, le Black Bloc, n’a pas eu lieu ! À croire qu’ils ne respectent rien ces gens-là, un énorme piège tendu pour les indignés masqués et personne pour tomber dedans, fichtre…
Enfin, la nouvelle c’est que la marche s’est déroulée jovialement et surtout que tout le monde (comprendre, média) s’en fout.
Les indignés soucieux de faire le ménage derrière eux et de ne rien salir, ce qui va coûter le plus cher aux contribuables, c’est probablement la suite de Nicolas Sarkozy, 37 000€ la nuit, rigueur oblige, il n’a pas pu prendre la suite avec forêt privée, alors qu’il rêvait de faire une partie de chasse à courre avec ses amis, chefs d’états, eux aussi bien logés.
Comme je ne suis pas chauvin, je termine en retransmettant les images du match qu’ont joué à domicile les indignés Italiens. Peut-être que l’indignation chez eux a plus de sens que chez nous, il n’empêche que ce fut un beau feu de joie :