Le Monde.fr avec AFP | 25.04.2012 à 13h29 • Mis à jour le 25.04.2012 à 15h28
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La CGT de Neo Sécurité a dénoncé mercredi 25 avril dans un communiqué "la gestion douteuse" du PDG du numéro deux des entreprises de ce secteur, Jean-Michel Houry. Le syndicat met en avant les salaires "extravagants" des dirigeants et la location du siège social, qui "plombent les comptes de l'entreprise". Les frais structurels s'élèveraient ainsi à 10 millions par an selon le syndicat.
L'un des dirigeants aurait un salaire qui tournerait autour de 400 000 euros par an, dénonce également un délégué syndical, qui s'appuie sur les observations d'un cabinet d'experts qui pointait la disparité impressionnante entre le salaire et la situation de l'entreprise.
"C'est à travers le chantage à l'emploi, utilisé comme variable d'ajustement" que le patron de Neo Sécurité en appelle au gouvernement et au financement public pour pallier la gestion catastrophique de son entreprise, a ajouté le syndicat.
Neo Sécurité, qui emploie 5 000 salariés, s'est déclarée mardi en cessation de paiement auprès du tribunal de commerce de Paris. Mercredi, Nicolas Sarkozy s'est dit prêt, sur France Info, à recevoir les dirigeants de l"entreprise s'ils le souhaitent.