26 juillet. A TEL AVIV Le mouvement de masse continue depuis 5 jours, sans relais médiatiques. Version Franco-Anglaise.
Approximately 30,000 protesters marched in Tel Aviv last night, with social justice activists blocking central streets and chants of « Mubarak. Assad. Netanyahu » filling the air.
Tel Aviv police arrested 42 activists, which is an extremely rare number, « if not unprecedented, » according to +972 Magazine, which has been closely following the circumstances surrounding the sudden rise of Israel’s progressive left.
Environ 30 000 personnes ont protesté hier lors d’une marche a Tel-Aviv, des activistes pour une justice sociale ont bloqué les rues centrales et ont antonné des chants «Moubarak assad Netanyahu».
La police municipal rapporte l’arrestation de 42 activistes, se qui es rare sinon une première, selon le magazine +972, qui a suivi, avec grand intérêt le soulèvement soudain d’une gauche progressive en Israel.
The protests are part of a larger movement that began as opposition to rising housing prices, and indeed is still centered around that issue, but has spread to other social justice and progressive causes.
These protests are being described as « the greatest challenge PM Netanyahu faces on the home front, » and show that the progressive left in Israel has awoken.
Change in Israel may be coming.
La protestation a débutée sur l’augmentation des prix des appartements, et y est encore centrée, mais commence à se répandre sur les divers plans et causes sociales.
Le tout est décrit comme le plus grand défi a relever pour le premier ministre Netanyahu et démontre l’éveil de la gauche progressive en Israel. Des changements pourraient être a prévoir prochainement.
Noam Sheizaf offers a good visual description of how, last week, these protests began to foment:
It happened almost overnight: Friday morning a week ago, walking near Habimah Square in central Tel Aviv, I saw only a handful of tents, with no more than a few dozen Israelis who answered an internet call for an ongoing protest against rising rent costs. On Saturday evening the tents covered an entire block on Rothschild Boulevard, and protesters threw cottage cheese containers on the Likud HQ on nearby King George Street. A couple of days later, the tent protests came to dominate the news cycle.
Noam Sheizaf décrit le tout avec une bonne vue d’ensemble de la situation lors de son début la semaine dernière : cela c’est pratiquement déroulé pendant la nuit : Vendredi matin, il y a une semaine, je marchais près du square Habimah dans le centre de Tel-aviv, quand j’ai vue une poignée de tentes, avec un peu moins d’une douzaine d’israéliens ayant répondu à un appel internet pour protester contre la hausse des prix de location. Samedi soir les tentes avaient couvert le bloc du Boulevard Rothschild en entier, les protestataires on même lancé des boites de fromage cottage sur le quartier général de Likud près de la rue King George. Quelques jours plus tard les tentes prenaient l’attention des nouvelles.
Housing minister Ariel Attias (Shas) argued that the protesters were spoiled kids that refuse to leave the fashionable center of the country, but by Tuesday there were tents in Jerusalem, the southern city of Beer Sheva and as far north as Kiryat Shmona, near the Lebanon border (see a map of all the protests here)
Le ministre des Logements Ariel Attias argumentait que la vague de protestation venait de la part de jeunes israelites mécontents et ne voulant pas quitter le quartier de la mode du centre du pays, mais mardi les tentes ont poussé à Jérusalem, la ville du sud de Beer Sheva et au nord dans la ville de Kyriat Shmona, près de la frontière du Liban.
By Wednesday protesters tried to break into empty apartments in Tel Aviv and Jerusalem; the tents on Rothschild Boulevard stretched several blocks, all the way from Habimah Square to Shenkin Street, and marches and rallies were scheduled for the weekend. The Friday papers declared that Binyamin Netanyahu sees the tent protest as the greatest potential political threat to his governing coalition.
Mercredi les protestataires ont essayé de s’introduire à l’intérieur d’appartements vides dans Tel-Aviv et Jérusalem ; les tentes sur le boulevard Rothschild se sont étendues sur plusieurs patés de maison du square Habimah à la rue Shenkin. Des marches et des ralliements étant prévues pour la fin de semaine. Dans les nouvelles du vendredi Binyamin Netanyahu percevait les tentes comme la plus grande crise vécu par sa coalition politique.
These protests, which began as explicit anger at the rising rental prices in cities across the country, have been fueled by the response of Netanyahu’s government, which initially, with hostile rhetoric, dismissed them as being part of a large, leftwing movement being funded by outfits such as the New Israel Fund. The initial rhetoric, which claimed that the protests were not about anything other than the « Zionist Left’s » political agenda, only served to increase protesters’ anger and resolve.
Les manifestations auraient débuté par une colère explicite lié à la hause des prix au niveau des locations des habitations à la grandeur du pays et aurait été envenimé par les propos hostiles du gouvernement de Netanyahu qui se dégageait de toute faute pointant du doigt le New Isreal Fund. Le tout ferait partie de l’agenda des sionistes de gauche qui ne cherchent qu’a augmenter la protestation.
These reactions from Netanyahu and other government officials have served to broaden the protests, which have now moved from rent prices to a host of social justice issues: women’s rights, union rights and education reform, among other things, with general chants of « revolution » heard on the streets last night.
Les réactions du ministère et des acolytes de Netanyahu ont servi aux manifestants et portent sur un large éventail de sujets tel que : les prix de location, les droits des femmes, les syndicats et leurs droits, réforme de l’éducation le tout accompagné de chants pour une Révolution entendues dans les rues la nuit dernière.
What has yet to be heard, in the protests, are calls for more democracy in the wake of the anti-democratic laws that have recently been passed. Also absent has been the Israeli-Palestinian conflict.
However, as these protest spread, and all indications are that they are going to continue – as Israel’s progressive left awakens – I suspect that all of the above issues will become represented by the protests, which are taking on a large, general « anti-Netanyahu » bent.
Deux absences à remarquer dans ces manifestations; ce sont les appels à plus de démocratie vis a vis des lois anti-démocratiques récemment passées par les élus et bien sur le conflit israëlo-palestinien.
Les manifestations sont certes un mouvement anti-Netanyahu, mais il faut admette que plus le mouvement de la gauche progressiste sera fera fort et étendu, plus il faudra compter sur l’ajout de ces sujets pour le moment absents.
Ces réactions de Netanyahu et d’autres responsables gouvernementaux ont servi à élargir les protestations, qui ont maintenant dépassé la question des prix des loyers pour des questions de justice sociale : droits des femmes, droits syndicaux et la réforme de l’éducation, entre autres choses…
http://www.alternet.org/newsandviews/article/639318/israel_erupts_in_protest
Des villes de tentes commencent à s’élever à travers tout le pays et des milliers de personnes protestent désormais dans les rues contre la hausse des prix du logement et la passivité du gouvernement.
La centrale syndicale nationale, la Histadrout, s’est jointe aux protestataires le 27 juillet et somme le gouvernement de mettre en place, des négociations, et de fournir de véritables solutions, à la crise du logement, faute de quoi, de nouvelle protestations, sont à attendre.Ce qui a d’abord commencé comme une petite protestation d’étudiants à Tel Aviv a rapidement pris de l’ampleur et s’est métamorphosée en un mouvement national avec des gens de tout âge et de tout niveau social.On répertorie à présent des sites de tentes dans plus de 20 villes israéliennes, la dernière étant Netanya.Dans cette ville, 22 tentes ont été montées. Contacté par Guysen International News, l’organisateur de ce rassemblement Shlomo Sarfati, explique qu’il souhaite agrandir ce campement et toucher la communauté francophone très présente et influente dans cette ville.Le campement compte aujourd’hui 15 personne mais 120 autres y sont attendues.« On espère que la communauté francophone va se joindre à notre cause car cela les concerne», explique-t-il.Sur le plan régional, une pression constante est faite sur la mairie de Netanya, afin qu’elle arrête d’entreprendre des projets d’appartements de 4 ou 5 pièces et qu’elle s’occuppe des étudiants et jeunes couples.Autre symbole fort, les jardinières d’enfants et jeunes parents se sont joints au mouvement général de protestation. Ils ont notamment prévu d’organiser une « marche des poussettes » dans plusieurs grandes villes d’Israël pour dénoncer le coût élevé des frais d’éducation.Une autre manifestation est prévue samedi à Tel Aviv. Ce soulèvement national est en grande voix de faire tomber le gouvernement.La grogne sociale est donc de mise en Israël. D’autant que le mouvement de grève des médecins se poursuit et que la controverse autour du prix des produits alimentaires, n’est pas éteinte.Un durcissement du mécontentement qui tombe au plus mal pour un Benyamin Netanyahou déjà très occupé par les grands dossiers internationaux.Signe de l’importance de cette crise, le Premier Ministre a annoncé le report de toute prise de décision définitive concernant l’attitude à adopter vis-à-vis de la Turquie quant à d’éventuelles excuses pour le raid mené l’an passé contre le Mavi Marmara. Raison officielle invoquée pour expliquer ce report : la contestation sociale.
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