Info reçue par mail :
Une gare TGV à la Mogère. Un projet néfaste imposé, au mépris des usagers et des contribuables
> RFF (Réseau Ferré de France) tente d'imposer une gare TGV appelée provisoirement La Mogère, au-delà d'Odysseum sur la nouvelle voie ferrée dédiée au fret vers l'Espagne, actuellement en construction.
Un choix absurde car il n'y a pas d'interconnexion avec la gare TGV et TER de Montpellier-Saint-Roch.
> La solution envisagée est un allongement de la ligne 1 de tramway, déjà plus que saturée pour un coût de 40 millions.
La gare n'est pas nécessaire ! La SNCF termine fin 2014 la réfection de la gare de Montpellier pour un coût
> de 50 millions d'euros. Cette nouvelle gare ex-centrée va coûter environ 200 millions d'euros sur une ligne réservée
> au trafic de marchandises et dans une zone inondable ! 150 millions pour la gare, 40 millions pour l'extension du tram,
> plus les parkings et autres aménagements sans compter les inévitables dépassements.
> Un contrat de partenariat public-privé est bien sur prévu avec des clauses secrètes au profit du privé.
> Ce marché de dupes sera financé par les contribuables.
Tout se joue maintenant ! Une enquête publique « d'intérêt général » s'ouvre à Montpellier jusqu'au
> vendredi 24 octobre 2014. Elle est ouverte à tous.
Compléments BernardD :
La question n'est pas la construction de la ligne (en cours) mais celle des gares nouvelles pour Nîmes (on parle de Manduel) et Montpellier (on parle de Mogère), et, tout aussi déterminant : les embranchements pour passer de la ligne nouvelle à la ligne actuelle, car suivant les embranchements qui sont faits on pourra ou ne pourra pas quitter la voie nouvelle pour passer à Nîmes, ou pour passer à Montpellier.
L'autre enjeu est évidemment que la gare de Mogère est prévue par PPP, donc dans l'opacité la plus totale (pour Manduel nous n'avons pas ce même problème, c'est RFF qui finance et fait construire la gare).
Un autre enjeu ressemble fort à ce que nous avons vécu à Nîmes avec le projet de tram bus : l'enquête première du projet global avait été annulé, projet réalisé quand même, mais la deuxième enquête sur un prolongement de ligne - contournement de l'Ecusson - est validée alors que l'intérêt global du projet n'a pas été validé. L'enjeu est donc aussi que la superposition enquête publique, périodes d'information publique, abandons de parties de projets sans enquête publique crée maintenant systématiquement perte de lisibilité dans tous les grands projets et donc de démocratie.
Un travail très précis (et remarquable) d'analyse du projet et des dossiers d'enquête a été élaboré et je l'envoie à qui est intéressé.
Il est évident que la bataille de Montpellier est aussi la nôtre (pourquoi dépenser 200M€ pour une gare qui desservira nettement moins bien l'agglo que celle actuelle qui s'achève maintenant et qui est centrale, et qui a couté 50 M€ ?) mais chez nous c'est pire : la gare prévue est éloignée, et aucune urbanisation cohérente n'y est possible. Donc il faut aller à Montpellier les soutenir pendant l'enquête, mais il faut aussi travailler localement sur le sujet, encore plus grave qu'à Montpellier, et les spécialistes rencontrés sont prêts à venir nous expliquer ce qu'ils ont compris. C'est bien la même bataille, et la communauté d'intérêt Montpellier - Nîmes y est là aussi tout à fait évidente.
Que souhaite le CA ?