Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
Source : www.mediapart.fr
La dizaine de manifestants arrêtés lors d'une manifestation syndicale le 6 avril dernier ont été condamnés à des peines allant jusqu'à un an de prison ferme.
La dizaine de jeunes militants marocains du mouvement du 20-Février, arrêtés le 6 avril dernier lors d’une manifestation syndicale, ont été condamnés jeudi 22 mai par un tribunal de Casablanca à des peines de prison.
À l’occasion de ce verdict, l’accès au tribunal avait une nouvelle fois été interdit aux proches et aux militants. À l’ouverture du procès, le 6 mai, plusieurs dizaines de manifestants étaient venus soutenir ceux que l’on surnomme « les détenus du 6 avril » en criant « Liberté immédiate pour les détenus politiques ! » ou « Ils sont détenus pour nous, nous militons pour eux ! ».
Parmi les 10 personnes poursuivies, Fouad Elbaz et Amine Leqbabi, jugés en liberté provisoire, ont écopé de deux mois avec sursis. Les autres ont écopé des peines allant de six mois à un an de prison ferme. Hamza Haddi, militant connu de la coordination casablancaise, a été condamné à un an ferme. Il s’agit de sa troisième incarcération.
Les dix manifestants avaient été arrêtés violemment alors qu'ils participaient à une manifestation syndicale d'une dizaine de milliers de personnes. Ils étaient poursuivis pour « manifestation non autorisée » et « violence contre les forces de l'ordre ». Interrogé par Mediapart à l’ouverture du procès, Youssef Raïssouni de l'AMDH (Association marocaine des droits humains) avait dénoncé « un procès fabriqué ». « Ils sont poursuivis pour organisation de manifestation non autorisée mais ce cortège était autorisé. Ils sont aussi poursuivis pour actes de violence à l'égard des agents de l'autorité mais il y a des vidéos qui prouvent le contraire. Les autorités cherchent à intimider le mouvement et empêcher toute action militante. »
Source : www.mediapart.fr