LEMONDE.FR avec AFP | 02.02.12 | 07h55
L'enseigne d'un magasin Marionnaud à Paris en 2006.AFP/FRANCK FIFE
Marionnaud comparaît jeudi 2 février à midi devant le tribunal de grande instance de Paris, assigné en référé par les salariés d'un sous-traitant logistique qui accusent le groupe de ne pas respecter ses obligations en fermant cette plateforme et en supprimant 75 emplois. Les salariés du site de la société CEPL de Courtabœuf dans l'Essonne reprochent au parfumeur, qui avait externalisé cette plateforme logistique en 2006, de confier à une autre entreprise ces activités à partir d'avril. Le parfumeur comparaîtra au civil.
Les salariés "ont saisi le tribunal de grande instance de Paris afin que Marionnaud respecte son obligation de reprendre les contrats de travail attachés à son activité logistique et empêche des licenciements particulièrement injustifiés comme la loi le lui impose", explique un communiqué du délégué syndical CFDT, Guy-Samuel Nyoumsi. "Depuis le départ, Marionnaud reste sur ses positions et se désintéresse totalement de ses ex-salariés toujours affectés à son activité logistique", ajoute ce communiqué. Selon M. Nyoumsi, le Syndicat commerce interdépartemental de la CFDT s'est constitué partie civile dans cette affaire. L'avocat des salariés, Me Roger Koskas, demande que le parfumeur "reprenne les salariés", a-t-il précisé. Contacté par l'AFP, Marionnaud a confirmé la date de l'audience.
En décembre 2011, environ 70 salariés de la plateforme avaient fait grève pendant douze jours pour demander l'organisation d'une réunion tripartite, qui n'a pas eu lieu.