Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
Jeudi 22 mars : Après un bon jour de pause, nous reprenons la route. Nous faisons deux groupes de marcheurs, afin de rattraper la journée de la veille. L’étape se passe très bien, sous un beau soleil. Nous arrivons le soir à Pons, et organisons une assemblée populaire au pied du donjon. Nous montons ensuite le camp dans un petit parc plein d’arbres, au bas de la ville. Une assemblée interne pour préparer les journées de Saintes vient clôturer la soirée.
Vendredi 23 mars : Nous quittons le lieu de camp vers onze heure, direction Saintes. La route est droite en direction, mais avec une longue suite de montée et descente qui la rendent très désagréable, en plus du fait que la circulation y est importante. Durant ce temps, l’équipe logistique, appuyée par les indignés de Saintes tente de se battre contre le vent pour installer le campement, place Bassompierre. Les marcheurs arrivant à Saintes à seize heures, l’action d’occupation temporaire de Véolia est annulée. Tout le groupe se rejoint au campement, où nous partageons un casse-croute. Certains des marcheurs se rendent ensuite à vingt heure à une projection d’un documentaire sur Gaza. Vers minuit, des rumeurs de militants du Bloc Unitaire (parti d’ultra fasciste), posant des affiches au centre-ville mettent le camp sous tension. Nous organisons donc des tours de garde.
Samedi 24 mars : Action d’occupation du Leclerc le matin. Nous y arrivons vers onze heure, sur un air d’accordéon, avec une quinzaine de marcheurs et d’indignés Saintais. Les quelques policier placés à l’entrée tentent sans grand résultat de nous barrer la route. Nous déambulons entre les rayons, sensibilisant les clients à la malbouffe dont ils remplissent leurs cadis. L’après-midi, nous organisons pas mal de diffusion ainsi qu’une assemblée populaire à une dix-neuf heure, comptant une cinquantaine de participants. Fin de soirée calme et dans une bonne ambiance.