Nantes #manif #RemiFraisse : 1.200 personnes selon la police, face à face tendu près de la préfecture
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Source : www.lexpress.fr
Manifestations à Nantes en hommage à Rémi Fraisse le 22 novembre 2014.
AFP/GEORGES GOBET
Des milliers de personnes ont dénoncé ce samedi à travers la France "les violences policières". Ces rassemblements prévus dans une vingtaine de villes françaises ont eu lieu un mois après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade de la gendarmerie à Sivens.
L'appel à "reprendre la rue le 22 novembre" avait d'abord été lancé à l'initiative de comités opposés au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, avant d'être élargi à toute la France. Des interpellations ont eu lieu à Toulouse et à Nantes.
A Paris, une centaine de personnes se sont réunies à l'appel de plusieurs collectifs. Une sono diffusait des titres hostiles à la police et égrenait des noms de victimes de violences des forces de l'ordre.
A Nantes, un important dispositif policier a été déployé, trois semaines après une précédente manifestation qui s'est soldée par plusieurs blessés du côté des forces de l'ordre comme des manifestants, et une vingtaine d'interpellations.
Selon des journalistes présents sur place, des face-à-face tendus ont opposés manifestants et policiers, se soldant par des jets de projectiles d'un côté et l'usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes de l'autre. 14 personnes ont été interpellées.
Nantes #manif #RemiFraisse : 1.200 personnes selon la police, face à face tendu près de la préfecture
Nantes manif #RemiFraisse : toujours tendu prés de la préfecture: qq projectiles, un peu de lacrymo, canon à eau
Ces incidents étaient toutefois sans commune mesure avec ceux qui se sont produits le 1er novembre lors d'une manifestation similaire.
Sur une banderole, on pouvait lire: "26 octobre, mort de Rémi Fraisse. Ni oubli, ni répit!", alors que des pancartes brandies par des manifestants proclamaient "Désarmons la police".
Les organisateurs entendent "dénoncer la répression", suite à une manifestation d'opposants à l'aéroport, la plus importante contre le projet, le 22 février dernier à Nantes, lors de laquelle trois manifestants ont perdu l'usage d'un oeil.
A Toulouse, un premier défilé a eu lieu dans le calme derrière une banderole "Non au barrage de Sivens, non aux violences policières". Mais un second rassemblement - non autorisé - a commencé à 15H00 dans le centre-ville. Selon une source policière, les forces de l'ordre ont été surprises par les milliers de personnes présentes.
Fabrice V A L E R Y @FabValery Suivre
Selon une source policière, les autorités sont surprises par le nombre de manifestants et se donnent du temps avant d'agir. #LT #Toulouse
3000 personnes a #Toulouse pour la manif interdite #Sivens #RemiFraisse
Le mouvement s'est radicalisé en fin d'après-midi avec des affrontements violents, comme le rapporte sur Twitter un journal de La Dépêche. 12 manifestants ont été interpellés.
Affrontements extrêmement violents à proximité de Patte d'Oie. #Toulouse #Sivens
Les participants à ce rassemblement illégal "s'exposent à des sanctions pénales", a prévenu le préfet à Toulouse.
Depuis le début du mois, plusieurs manifestants interpellés lors de violents heurts avec la police ont déjà été jugés dans la ville rose et condamnés à des mois de prison.
A Brest, une trentaine de personnes s'est rassemblée devant la mairie, aucun incident n'est à signaler.
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