Par Steve Taylor | Agence QMI
Malgré l'avis d'éviction, une centaine d'indignés occupaient toujours à minuit le parc de la
Lundi après-midi, la Commission de la capitale nationale avait lancé un ultimatum aux manifestants qui se sont installés dans ce parc depuis la mi-octobre.
En vertu de cet avis envoyé lundi après-midi, les manifestants avaient jusqu'à minuit (lundi soir) pour quitter le parc. Les structures et les équipements de camping devaient être déplacés.
Toutefois, la plupart des petites tentes étaient toujours en place sur le coup de minuit, bien qu'une grande partie du campement ait été démantelé.
La fontaine qui se trouve au milieu du parc a été transformée en petite forteresse à l'aide de planches de bois.
De nombreux indignés ont également couvert leur visage de foulards et de vêtements, au cas où les policiers arriveraient et tenteraient de les chasser avec des gaz lacrymogènes.
Selon le porte-parole des manifestants, Paul Boudreau, plus de 90 % du groupe a voté pour une résistance face à l'avis d'expulsion.
«Nous avons décidé de politiquement résister à l'éviction, a-t-il dit. L'avis d'expulsion de la Commission de la capitale nationale n'est pas correct et on ne s'y pliera pas.»
M. Boudreau s'attendait par contre à ce que des arrestations aient lieu au cours de la nuit.
Lundi à Vancouver, les indignés ont été délogés du site qu'ils occupaient depuis des semaines. À Toronto, un juge ontarien a décidé que les manifestants qui occupent le parc St. James doivent quitter les lieu
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