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Aujourd’hui, nous suivons la fête de l’indépendance grecque à Athènes. Après la journée d’hier qui a vu la population grecque être privée de son défilé devant une présence policière incroyable, nous verrons si la population à l’opportunité d’exprimer son indépendance.
Pour plus d’information sur les préparations du gouvernement sur cette fête nationale, voir cet article.
Comme d’habitude, je vous invite à relire ce billet, ce cours de Moutza, ainsi qu’un cours de grec bien d’actualité.
Comme toujours, les évènements peuvent également être suivis sur twitter avec les hashtag #25mgr et #rbnews et chez prezatv qui regroupe les différents live broadcast dont celui de zougl@.
Un court résumé de la journée d’hier – Le journaliste Marc Lowe, de la BBC :
« Une présence incroyable des forces de police. Je suis impressionné par la contradiction d’une présence policière énorme pour le jour de l’indépendance. Nous verrons demain avec les défilés plus importants. »
A Athènes, voilà où en est la liberté de la population d’assister au défilé d’aujourd’hui :
Le Live d’aujourd’hui ci-dessous (ou via une pop-up) :
(25/03/2012)
Les autorités grecques n'ont pas de permettre au public d'assister à la parade militaire pour la fête de l'Indépendance grecque de peur que l'événement ne se transforme en une autre manifestation anti-austérité.
Plus de 7.000 policiers, 40 escadrons anti-émeute , l'agence de contre-terrorisme et le Secret Service grec (PEJ) a orchestré une gigantesque opération pour empêcher les citoyens grecs d'assister à la parade militaire pour la commémoration du Jour de l'Indépendance grecque.
Les autorités ont encerclé une zone de plusieurs kilomètres carrés autour du Parlement et n'ont permi l'accès uniquement aux journalistes accrédités et aux manifestants pro-gouvernementaux. Certains d'entre eux ont admis qu'ils ont été introduits dans la zone avec des bus.
En la fête nationale précédente, le 28 Octobre, plusieurs milliers de personnes ont attaqué les politiciens et les fonctionnaires du gouvernement à des défilés partout en Grèce. L'ancien Premier ministre George Papandréou avait été contraint de démissionner quelques jours plus tard et il avait été remplacé par un banquier non-élu, Papademos Loucas."
(ajoutées à la liste des photos de la journée)
Les évènements de la journée ont encore montré à quel point la méfiance du gouvernement envers sa population prend des proportions kafkaiennes. Ce vol de la fête nationale et ces mesure de sécurité exceptionnelles renforcent ce sentiment de junte.
RFI rapporte (
"Face aux barrages policiers, des passants protestent. « Même Papadopoulos n'aurait pas fait ça », dit l'un d'eux, faisant référence au dictateur du régime des colonels. Un peu plus loin, sur l'avenue centrale Panepistimio, des passants pourront toutefois assister à un bout de défilé. Les militaires avancent à un rythme soutenu. Pas question de faire durer les festivités dans un pays qui n'est pas du tout à la fête."
La dictature papademienne et troïkienne est bien en place.
Fin du live. Merci de l'avoir suivi.
La suite de l'actualité chez okeanews dans les jours à venir
Quand les officiels arrivent (bien, très bien encadrés) :
La population grecque est bannie des défilés :
L’ »independance » à Patras :
Une retraitée de Patras
« Qu’est ce que c’est que ce défilé ? Où sont les dignitaires? Ils devraient venir et recevoir des tomates pour tout ce qu’ils nous ont fait. Je suis affamée. J’ai été laissée avec une pension de 200 euros. Comment puis-je survivre avec cet argent? «
Salonique :
Larissa :
Détournement du regard et Moutza à Chania (superbe photo) :
Les photos de la journée